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PHystorique- Les Portes du Temps
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20 juillet 2023

1338 Savary de Vivonne achète à Herbert Pouvreau l'hébergement de Forges (St-Georges-les-Baillargeaux)

1338 Savary de Vivonne achète à Herbert Pouvreau l'hébergement de Forges (St-Georges-les-Baillargeaux) mouvance du château de Poitiers

Saint-Georges ou Saint-Georges-les-Baillargeaux, ch.-l. de c°", arr de Poitiers.

 

La Pierre Levée Dolmen d'Aillé à Saint-Georges-lès-Baillargeaux

Villa que dicitur Sanctus Georgius, in pago Pictavo, infra quintam ipsius civitatis, 959 ou 960 (cart. de St-Cyprien, p, 202). Villa Sancti Joris, vinee et molendinum in flumen Clini, 1088-1091 (ibid. p. 30). Parrochia Sancti Georgii prope Dicay, 1295 (chap. de Notre Dame-la-Grande, 52). Ecclesia Sancti Georgii (pouillé de Gauthier, f 1 7 A ).  Sanctus Georgius Baillargins, 1315(chap. de Notre-Dame-la Grande, 52); - de Ballargeriz, 1317 (abb. de Montierneuf, 9 ); de Baillargerins, 1319 (chap. de St-Radegonde, 109); do Baillargerious 1322 (chap. de Notre-Dame-la-Grande, 52). Saint George, 1324 (arch. de Poitiers, 2/1). Sanctus Georgius de Balhergenis 1347 (com. de St-Georges ). Saint-George du Baillargereou, 1347(chap. de Notre-Dame-la-Grande, 52); des Bailhergeroux 1383,(abb. de l'Étoile); des Baillergeaux 1385 (Fonteneau, t.XX,p.6o9); des Baillargeroux 1405 (gr. Gauthier, f' 27); des Baillergereoux 1406 (ibid. f 13 v°) des Baillargerieux 1428 (com. de St-Georges, 2); de Baillargeulx 1520 (bissexte); des Baillergeou.x, 1526 (chap. de St-Hilaire, 290); des Baillargeoulx 1544 (chap. de St-Radegonde, 109); des Baillergieulx 1544 (notaires, Villain à St-Georges). S. Georges, 1720 (dénomb. du royaume). S. Georges-les Baillargeaux 1782 (pouillé). S. Georges -des-Baillargeaux 1786 (almanach provincial). -La Montagne, 1793.

Avant 1790 Saint-Georges-les-Baillargeaux était de l'archiprêtré de Dissay, de la châtellenie, de la sénéchaussée et de l'élection de Poitiers.

 Il y avait une commanderie de l'ordre de Malte, qu'on appelait l'Hôpitau.

 Le chapitre de Notre-Dame-la-Grande, à qui appartenait le patronage de la cure, était le principal seigneur de la paroisse; le commandeur avait aussi droit de haute justice dans une partie de la paroisse.

Saint-Georges est chef-lieu de canton depuis le 18 novembre 1801; auparavant cette commune  faisait partie du canton de Dissay.

 

 

30 mars 1333 Herbert Pouvreau (1) et sa femme, Jeanne Gorraude (2), pour s'acquitter envers la commune d'une somme de cent quinze livres (3), constituent à son profit une rente de douze livres, moitié en deniers, moitié en blé (4), qu'ils assignent sur leur maison, de Poitiers appelée l'hébergement de Forges (5), et sur deux maisons de la rue de l'Annonerie (6).

Titre perdu. ANALYSES A Reg. 13, p 185 (LL n). — B. Man. d'Auzance, fol, 38 v°.

 

 

—    1. Albert Pouverea chevalier B II est qualifié écuyer sur la transaction du 20 juin 1352 publiée ci-dessous n° CCCLXXXIV.

— 2. Gourraude A, Gorrande B, qui ajoute : damoiselle, petite fille de feu Guillaume de Neuville, citoyen de Poictiers. Cf. n° CCCLXXXIV.

— 3. pour demourer quictes envers messeigneurs les maire et commun de la ville de Poictiers de la somme de cent quinze livrés restans de la somme de deux oensl livres A.

— 4. vendirent ausd. maire et eschevins la somme de six livres en deniers monnoye courant et six livres en blé, à usaige et couslume ancienne, faisant douze livres de rente A, constituent au maire et eschevins XII l. t. de rente, moictié bled, moictié argent, pour CXV l. t. B. Il est à remarquer que le prix de vente de cette rente de 12 livres, 115 livres, est intérieur à 10 fois sa valeur annuelle, ce qui était le taux ordinaire au XIIIe siècle. Voi. ci-dessus n° CCXC n. 3. Selon l'usage traditionnel en Poitou, la rente constituée par Herbert Pouvreau et sa femme est moitié en argent, moitié en blé. Voy. notre tome Ier, p. 121 n. 3.

— 5. que lesd. vendeurs assignèrent sur leur maison et herbregement, à cause de lad. Jehanne, assise à Poictiers, appelle herbergement de Forges, et sur les treilles et la fuye estans darnere led. herbergement A, assise sur leur herbergement de Forges et sur Des treilles et fuyes sises au derrière, à Poictierts B.

Cet hébergement de Forges, qui, en 1333, appartenait à Herbert Pouvreau du chef de sa femme Jeanne Gorraude, fut vendu quelques années plus tard à Savary de Vivonne, alors qu'il était capitaine en Poitou, en 1338, par Hugues Goriaut, chevalier, lequel était sans doute frère et héritier de Jeanne Gorraude. Voy. Arch. hist. du Poitou, t. XIII, p. 160, et ci-dessous n° CCCLXXXIV.

— 6. item sur deux maisons assises à la Nonnerie du dit lieu A, et sur leurs maisons en la Nonerie dud. lieu, lesquelles tiennent à présent Michea de Nanteuil et Guillaume de Vernueil B. Le grand-père de Jeanne Gorraude habitait rue de l'Annonerie (in Anoneria Pictavensi, Arch. de la Vienne G 1109, in vico Anonerie G 1110), en face de la maison de l'abbaye du Pin, c'est-à-dire vers l'extrémité de la rue du Moulin-à-Vent, près du carrefour de la rue de la Regratterie.

La maison de Guillaume de Verneuil et celle des héritiers de feu « Michea Nantoil, assise en la Nonerie de Poicters » sont mentionnées dans la transaction de 1352 (n° CCCLXXXIV).

 

 

 

20 juin 1352 Transaction entre le procureur de la commune, Jean de la Barre, le procureur de Savary de Vivonne et Herbert Pouvreau, au sujet d'une rente de six livres constituée par ce dernier au profit de la ville sur son hôtel de Forges.

Original en double expédition, Arch. mun. F 36.

 

A touz ceulx qui cestes présentes lettres verront, Johan Barré, portahs le seel real establi à Poicters, salut en Dieu Nostre Seigneur.

 Sachent toiiz que, pour davant nous en droit personelment establiz, Johan de la Barre, clerc, procureur de honnorablez homes le maire et commun de Poicters, avans povoir par sa dicte procuration, de la quele la tenour est dessouz de mont à mont escripte (1), de transiger, pasciscer et acorder, d'une part, et messire Lucas Helion, prestre, procureur de noble home monseigneur Savari de Vivone, chevalier, sires de Tors, avans semblable povoir par sa procuracion (2), de la quele la teneur est dessouz escripte de mont à mont, d'autre, et Harbert Pouvefea, escuyer, d'autre, ont cogneu et confessé les dictes parties que, come contens ou controverse fust esmeu entr'eulz sur ce : c'est assavoir que le procureur desdiz honnorablez disoit et propousoit que ça en arreres ledit Harbert Pouverea et feue Johanne Gorraude, damoyselle, sa feme, fille de feue Gillete, fille de feu Guillaume de Neuf ville, jadis bourgois de Poicters, avoient vendu perpetuelment pour eulz et pour les leurs aus diz honorablez et à leurs successeurs, pour eertain priz d'argent à eulz paie, doze livres moitié en blé et moitié en deners, de annuele et perpetuele rente, sicome par lettres royaulz apparoissoit (3), de laquele rente fu retrait par lesdiz vendeurs la moitié tant en blé que en deners, et laquele rente lesdiz mariez asseyrent et assignèrent à perpétuité en et sur leur arbergement, et appartenances de celuy, nomé Forges, assis à Poicters et sur touz et chescuns les autres biens desdiz mariez, quelque part qu'il fussent et cornent qu'il soient appeliez, assis à Poicters et ailleurs, sicome es dictes lettres est contenu ; et de la dicte rente de six livres fussent choiz pluseurs arrérages de blé et de deners ; et pour tant eust requis ledit procureur desdiz honnorablez estre faicte exeqution en et sur les biens dessus diz especiaument obligez.

Le procureur dudit noble, auquel les dictes chouses estoient depuis venues (4), disant ledit noble non estre tenu à paier les dictes six livres de rente et arrérages d'icelles par pluseurs raisons qu'il declaroit ; à la parfin,, que il ont transigé, pacifié et acordé, transigent, pacifient et acordent entr'eulz en la forme et manere qui s'ensuyt : c'est assavoir que, pour les dictes six livres de rente en blé et en deners et pour touz les diz arréragez, le procureur du dit noble baillet, lesset, assoist et assignet ausdiz maire et commun et à leurs successeurs, diz et sept livres en deners de rente, et ledit Harbert vint sous en deners de rente, en la manere et sur les personnes et chouses qui s'ensuyvent :

Premerement, le procureur dudit noble, sur un banc à boucher assis en la Boucherie de Poicters (5), que tient Philipom Jaques, quatre livres (6) ; — sur certaines vignez assises à Parigné (7), que tient Johan Mesnager barber, vint soulz (8) ; — sur une meson assise en l’Aguillerie (9) à Poicters, que tient Johan de Limors, cordoaner, trente soulz (10) ; — sur Philipom de Tiffauges, soyssante soulz (11) ; — sur la place et meson de Guillame de Vernuyl et des hoirs feu Michea de Nantoil, assise en la Nonerie de Poicters, quatre livres ; — sur la meson à la Ravarde et autres chouses que tient son gendre et sa fille, assises à Poicters en la Nonerie, trente soulz ; — et sur mesons que souloit tenir Philipom de Tiffauges, assises à Poicters en la parroisse Saint Michea, devant les mesons feu Gervays de Tiffauges, quarante soulz ; — et ledit Arbert paiera par sa main ou feva paier par autres ausdiz maire et commun lesdiz vint soulz de rente, juques à tant qu'il les ait ausdiz maire et commun assis suffisanment, et il seront tenuz de prendre la dicte assiete et assignacion.

Des quelles diz et huit livres de rente, ledit Arbert a promis bailler les lettres au procureur desdiz honnorablez, et fera le procureur dudit noble promettre à Philipom de Tiffauges, à Guillaume de Verneil et aus hoirs Michea de Nantoil rendre et paier chascun en droit soy, par tant come sur eulz est assis, ausdiz maire et commun, les rentes dessus dictes et ycelles ledit noble et le dit Arbert et chescun d'eulz parferont et feront valoir les dictes somes juques à diz ans pourchainement venanz seulement, et faire ausdiz maire et commun bon et perpétuel gariment des dictes rentes ainci baillées, vers touz et contre touz, de touz et chascuns empeichemens quiescunques, sur l'obligation des chouses contenues en lettres obligatoires des diz maire et commun, lesquelles demourent en force et vertuz quant au parfait des diz ans dessus diz et au gariment des dictes sommes.

Et porront lesdiz maire et commun venir par exequcion sur les autres biens contenuz en dictes lettres des dictes six livres de rente, quant au dit parfait, durant le temps desdiz diz ans ; et sera creu le procureur desdiz maire et commun du deffaut du parfait et de sa diligence par son serement, sanz autre preuve.

A avoir, tenir, posséer, demander, exploicter, requerre, lever et recevoir les dictes diz et huit livres ainci baillées et à faire d'icelles par lesdiz maire et commun leur plaine, franche, délivre, paisible et perpetuele volunté...

En. tesmoingn des quiex chouses ledit seel à ces présentes lettres originaument triplées avons mis et appousé.

Donné, fait et jugé presens Pierre de Fourest, Guillaume Chauverea, Guillaume du Pont, mestre Guillaume Langloys, Johan Audrant, Johan Gluderea, Guillaume Gargoillea, Pierre Lebesson, Raoul Roy, Hugues de la Roche, nous, Johan Barré dessus dit et pluseurs autres, le jour de mercredi avant la feste de la Nativité Saint Johan Baptiste l’an de grâce mil CCC cinquante et deux.

 

 

 —1. La procuration générale donnée par les maire et commune de Poitiers à Jean de la Barre, qui est insérée à la fin de cet acte, est datée du vendredi après la Saint Cyprien 1351, die mensis nostre. Les cent pairs se réunissaient une fois par mois, le vendredi. Voy.'notre tome 1er, p. 90 n. 5, et ci-dessus nos CCXCI et CCCLXIX.

— 2. La procuration de Savary de Vivonne, en date du 18 avril 1352, qui fait suite à la précédente, établit comme ses procureurs généraux monseigneur Harbert Berlant, chevalier, mestre Guillaume Langlois, mestre G. du Pont, Savari Boylayve, Joh. Gluderea, Guillaume Porcea, monseigneur Lucas Helion, prestre, Johan Berlant et chascun d'eulz.

 — 3. Nous ne possédons plus que l'analyse de cet acte du 30 mars 1333 (n° CCXCVI).

— 4. Savary de Vivonne avait acquis l'hébergement de Forges en 1338 pendant qu'il était capitaine souverain pour le roi en Poitou et cette acquisition avait été ratifiée par Philippe VI de Valois en août 1339. Gf. Arch. hist. duPoitou, t. XIII, p. 159.

 — 5. La rue actuelle des Vieilles-Boucheries conserve le souvenir de l'emplacement de cette ancienne Boucherie de Poitiers.

— 6. Cette rente de 4 livres figure sur l'état des rentes et domaines de la commune de Poitiers dressé en 1364 (ci-dessous n" CCCCXXXII, art. 23).

— 7. Parigny, village détruit, commun» de Saint-Benoît.

— 8. Cette rente figure sur l'état de 1364, art. SI.

— 9. Ancien nom de la rue Gambetta actuelle. Voy. notre tome Ier, p. 110 n. 3.

 — 10. Voy. état de 1364, art. 5.

— 11. Voy. état de 1364, art. 6 et 8.

 

 

 

De FORGES. — Famille noble et ancienne qui a possédé le fief de ce nom à St-Georges-les-Baillargeaux. (Vien.) Les personnages suivants paraissent appartenir à cette famille.

Blason : Le sceau d'Aimery de Forges en 1219 porte : de à 10 anneaux de posés 3, 3, 3 et 1. (Fonds latin, 5480, 26.)

Forges (Airaud de) est témoin de la donation d'une aline en l'île d'Oléron, faite vers 1080 par Itier au prieuré de St-Nicolas de Poitiers. (A. H. P., t. 1, p. 45.)

 Forges (Guillaume de), d'abord chanoine de St- Hilaire-le-Grand de Poitiers, devint le disciple du B. Géraud de Salles et fonda l'abbaye du Pin. Il fit un accord avec Fontevrault vers 1120. (Not. D. Chamard.)

Forges (Jean de) et son frère, AIRAUD, furent témoins d'un don fait vers 1170 par la reine Aliénor à St-Pierre-d'Oléron. (D. F. 25.)

Forges (Aimery de), Chev., fut témoin en 1219 d'une donation faite à Fontevrault par Hilaire, veuve de Pierre, prévôt de Jaunay. (Fonds latin, 5480.)

Il fut caution avec plusieurs autres chevaliers en 1229 pour le sgr de Montreuil-Bonnin, et était décédé le 1 janv. 1230, époque où sa veuve BONNE passait acte de vente avec un chanoine de St-Hilaire-le-Grand. (Cart. de St-Hilaire, t. I, p. 231.)

Forges (Philippe de), chanoine prébendé de Ste-Radegonde de Poitiers, se plaint, vers 1247, de vols commis à son préjudice par Guillaume de Surie, forestier, ou ses serviteurs dans le bois de Sollaville (Souleville, St-Georges-les-Baillargeaux, Vien.), qui lui appartenait. (A. H. P. 25, p. 288.)

Forges (Adhémar de), marié vers 1250, eut au moins 1° AIMERY, qui vendit une rente de 100 sols à sa sœur en 1304 ; 2° HILAIRE, mariée d'abord à Guillaume de Jaunay, Ec., puis à Perrot Belet (ou Belac), Chev., sgr de la Requière, avec lequel elle passa un acte en 1304 ; 3° ADHÉMAR, Ec., qui vendit une rente à Guillaume de Jaunay. (Arch. Vien. E2 237, Jaunay.) En 1309 il constituait une rente de 60 s. et 15 septiers de froment sur son hébergement des Forges, au profit du chapitre de Ste-Radegonde, et en 1319, il vendait au même chapitre une rente de 2 cuisses de froment moyennant 19 livres. (Arch. Vien., G. 63.)

Il dut avoir pour fils JEAN, qui rendit aveu au Cte de Poitou de son hébergement des Forges en 1358 et eut ses biens saisis en 1361 pour non-paiement de la rente faite par Adhémar de Forges au chapitre de Ste-Radegonde. Il était décédé avant 1446. (Id., id., 64.)

Forges (Grise de) et Aimery Poupard, valet, son mari, font une donation à l'abb. de Nouaillé le 1er fév. 1279. (F.)

Forges (Adhémarde de) fit vers 1300 une vente à l'évêque de Poitiers, de quelques domaines dans la terre de Chasseneuil (Vien.). (F.)

Forges (Pierre de), Ec., donna une rente sur l'aumônerie de St-Paul, au chapitre de N.-D.-la-Grande de Poitiers (Arch. Vien. G. 1138), probablement fin du XIIIe siècle.

Forges (Philippe de), Chev., tué à la bataille de Poitiers en 1356, fut inhumé dans l'église des Jacobins, dans la nef, près de l'image do St-Michel. (Fonds lat., 17147, p. 465.) On ignore s'il était Poitevin.

Forges (Lucas de) possédait un hébergement à Forges, appelé « La Garnerie », tenu en fief de la Tour Maubergeon. Il était décédé avant le 12 janv. 1405, époque où Jeanne Masson en faisait hommage pour ses père et mère Etienne Masson et Pernelle Guichard. (Bibl. Arsenal, mss. 2643.)

Forges (Aimery de), valet, fit aveu d'un fief situé près Nouaillé (Vien.) à Guyot de Genouillé, valet, le 4 fév. 1467. (Fonds latin, 5450, p. 83.) Il y a peut-être une erreur de date.

 

Hugues Giraud, bourgeois de Poitiers, maire de cette ville en 1400-1402 (Ledain, les Maires de Poitiers. M. A. O. 1897, 2 e série, t. XX, p. 315), rendit aveu au duc de Berry, le 27 déc. 1408, de l'hébergement de Forges, mouvant du château de Poitiers. (A. H. P. XXXV, 279.)

Il mourut avant l’année 1418, laissant quatre fils : Pierre, Jean, Hugues et Huguelin. Aveu du 9 avr. 1462. (Arch. Nat. P. 588.) Pierre et Huguelin furent condamnés, cette même année 1418, par sentence de la sénéchaussée, à payer au chapitre de S‘-Pierre-le- Puellier l’entretien de la lampe devant le grand autel de cette église, à titre d’héritiers d’un autre Pierre Girault qui avait pris cet engagement envers le chapitre par dévotion pour la vraie croix que l’on y vénérait. (Ledain, 1. c.)

 Pierre Girault, étant sous la tutelle de Henri du Roussignol, rendit aveu pour l’hébergement de Forges le 14 nov. 1418. (A. H. P. I. c.)

Il épousa Clémence de la Roche, dont il eut une fille nommée Guillemette, qui rendit aveu et hommage pour l’hébergement de Forges le 9 avril 1462. Cette Guillemette Giraud est peut-être la même que Guillemette Giraud, épouse de Thévenin Bonnet, échevin de Poitiers, qui, après la mort de son mari et avant le 15 mars 1448, fit don aux chanoines de St-Pierre-le-Puellier d’une rente assise sur deux maisons près le pont Joubert pour l’entretien d’une lampe devant le grand autel de leur église. (Arch. départ, de la Vien. G. Chap. de S Pierre- le-Puellier.) Elle fonda également une aumônerie en sa maison près la chapelle de Ste -Marthe et fit son testament le 16 avr. 1468. (Rédet, Inventaire des Arch. munie, de Poitiers. M. A. 0., 1882, p. 27.) Giraud (Louis), enseveli h St-Hilaire-de-la-Celle en 1415. (Auber, Hist. Cath. Poit. M. A. 0. 1849, t. XVI, p. 130.)

 

Dictionnaire topographique du département de la Vienne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes réd. par M. L. Rédet

 

 

 Savary III de Vivonne, Seigneur de Thors, conseiller du roi Philippe de Valois et capitaine souverain des provinces du Poitou <==

Essai d’un voyage Historique de SCIECQ et Bois-Pouvreau au bord de la Sèvre Niortaise <==

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