Orbis terrae novissima descriptio, la carte des explorateurs
La constitution de cartes marines a surtout commencé à compter du XVe siècle lors de l'expansion maritime des grandes nations européennes à l'origine des Grandes découvertes.
Louis XVI et La Pérouse.Nicolas-André Monsiau (1754-1837) Louis XVI donnant des instructions à La Pérouse,le 29 juin 1785,1817,
Orbis terrae novissima descriptio / Authore Gerardo Mercatore, nupersime vero... aucta et recognita ; J. Hondius sculp.
orbis terrarum (terrae). le dernier recensement du globe terrestre.
Mercator, Gerard (1512-1594)
Gerard De Kremer, connu dans la République des Lettres sous son nom latinisé de Gerardus Mercator et dans les livres français sous celui de Gérard Mercator, né le 5 mars 1512 à Rupelmonde et mort le 2 décembre 1594 à Duisbourg, est un mathématicien, géographe et cartographe, inventeur de la projection cartographique qui porte son nom.
C'est le grand géographe Gérard Mercator (1512-1594) qui baptisa involontairement les atlas, avec son propre ouvrage, intitulé, en 1595, Atlas sive cosmographicae meditationes de fabrica mundi (Atlas ou méditations cosmographiques sur la fabrication du monde).
Mercator fut par ailleurs un géographe de génie, peut-être le plus grand de la Renaissance
En 1720, est créé le Dépôt des cartes et plans de la Marine. Ce lieu, à l'origine destiné à conserver les documents de navigation nautique, devient rapidement le lieu de production des cartes. En 1773, il obtient du roi le monopole de la production de cartes marines en France.
Même si les méthodes s’améliorent au fil des décennies, la cartographie marine reste une science approximative. Un homme, un français, Charles-François Beautemps-Beaupré, va révolutionner l’hydrographie.
Agé à peine de 10ans, Beautemps-Beaupré fait ses premiers pas au Dépôt des Cartes et plans de la Marine auprès de l’Abbé Buache, un géographe très apprécié à la cour et dans le monde savant.
Devenu ingénieur dès 1785, il fut l’auteur des cartes du Neptune de la Baltique, avant d’embarquer sur La Recherche sous les ordres d'Entrecasteaux en tant que premier ingénieur hydrographe, pour aller à la recherche de La Pérouse (1791), dont on avait perdu la trace depuis 1788.