Vers 1349 mariage de Jeanne de Belleville et Walter de Bentley - 14 août 1352 Pierre de Villiers prisonnier à la bataille de Mauron.
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Réfugiée en Angleterre avec ses enfants, Olivier et Jeanne, (aussi connue comme Jeanne de Clisson ou la "Lionne de Bretagne").
Elle épouse Gautier de Bentley (ou Walter Bentley en anglais), chevalier anglais, lieutenant du roi Édouard III en Bretagne et capitaine des troupes anglaises qui combattent pour Jean de Montfort contre Charles de Blois.
Elle reçoit en cadeau de mariage de la part du roi d'Angleterre des terres dans le royaume de France, une infime partie de ce qu'elle possédait avant l'exécution de son mari.
Ce mariage, quatrième pour Jeanne (veuve de Geoffroy VIII de Châteaubriant, Guy de Penthièvre et Olivier IV de Clisson), est un événement clé dans le contexte de la Guerre de Succession de Bretagne (1341-1365) et de la Guerre de Cent Ans.
Il marque le retour de Jeanne à une vie plus stable après une période de piraterie vengeresse contre la France, suite à l'exécution de son troisième mari en 1343.
Contexte du mariage
Situation de Jeanne : Née vers 1300 à Belleville-sur-Vie (Vendée), fille de Maurice IV de Montaigu (seigneur de Belleville et Palluau) et Létice de Parthenay, Jeanne est une riche héritière poitevine et bretonne.
Après l'exécution d'Olivier IV de Clisson pour trahison (perçue comme une injustice), elle est bannie, ses biens confisqués, et elle se réfugie en Angleterre avec ses enfants (notamment Olivier V, futur connétable de France).
De 1343 à 1349 environ, elle mène une vie de corsaire, attaquant les navires français dans la Manche pour venger son mari – une légende amplifiée au XIXe siècle, mais basée sur des faits réels (condamnation par le Parlement de Paris en 1343).
Situation de Gautier : Né vers 1310 dans une famille aisée du Yorkshire (Angleterre), il est un chevalier aguerri au service d'Édouard III.
Il combat en Bretagne pour le parti de Jean de Montfort (allié anglais) contre Charles de Blois (soutenu par la France).
En 1347, il est nommé capitaine à Ploërmel et lieutenant en Bretagne, où il excelle dans les embuscades (victoire à Mauron en 1352).(1)
Le mariage scelle une alliance stratégique : Jeanne apporte ses droits sur des terres confisquées (Belleville, Montaigu, Palluau, La Garnache, etc.), tandis que Gautier offre protection militaire et accès à la cour anglaise.
Détails connus du mariage
Les sources médiévales (chroniques comme celles de Froissart, actes royaux anglais) sont lacunaires sur les aspects cérémoniels, mais
Voici les éléments factuels :
Vers 1349 (la date la plus citée ; certaines sources varient : 1350, 1353 ou 1356, mais 1349 est la plus fiable, liée à l'arbitrage d'Édouard III en octobre 1349).
Lieu
Probablement en Angleterre (à la cour d'Édouard III, où Jeanne est réfugiée), ou à Hennebont (Bretagne, bastion montfortiste).
Pas de cérémonie documentée en grande pompe, mais dans un contexte de guerre.
Typique d'un mariage noble médiéval : église, contrat notarié, dot et alliance. Pas de détails festifs connus (contrairement au mariage de Jeanne et Olivier de Clisson en 1330, qui dura trois jours).
Dot et cadeaux
Édouard III offre à Jeanne des terres en France comme "cadeau de mariage" (Beauvoir-sur-Mer, Ampant, Barre, Blaye, Châteauneuf, Ville Maine, îles de Chauvet, Noirmoutier et Bouin) – une fraction de ses biens perdus, mais un geste politique pour la lier au camp anglais.
En octobre 1349, le roi arbitre un litige entre Gautier et Raoul de Caours (lieutenant anglais en Poitou) sur les châteaux de Jeanne, les restituant à Bentley pour éviter une guerre privée.
Enfants : Aucun (confirmé par les chroniques ; le couple n'a pas d'héritiers directs).
Conséquences
Le couple s'installe à Hennebont (château allié aux Montfort).
Ils tentent de récupérer les biens des Belleville, mais la guerre entrave les efforts. Gautier est blessé à Mauron (1352) et récompensé par plus de terres. Le mariage permet à Jeanne de se recentrer sur la diplomatie plutôt que la piraterie.
Vie commune et fin
Après le mariage, Jeanne et Gautier mènent une existence relativement paisible à Hennebont, gérant des domaines en Bretagne et Poitou.
Bentley entra en conflit avec Raoul de Caours , lieutenant anglais du Bas-Poitou, au sujet des châteaux de Jeanne de Clisson que Caours avait pris aux Français.
Afin d'éviter une guerre privée entre Bentley et Caours, Édouard III leur ordonna d'accepter son arbitrage et, en octobre 1349, restitua les châteaux à Bentley.
Caours fit alors défection et rejoignit les Français.
Ils affrontent des litiges fonciers (Gautier est même emprisonné brièvement à la Tour de Londres en 1350 pour refus de céder des châteaux français). (2)
On dit également que Caours organisa par la suite une embuscade contre le lieutenant anglais de Bretagne, Sir Thomas Dagworth, en 1350.
Bentley fut ensuite nommé lieutenant du roi de Bretagne le 8 septembre 1350, en tant que successeur de Thomas Dagworth. (3)
En juin 1351, une armée française assiégea la ville de Ploërmel , Bentley parvint à secourir la ville, menant des raids dans le Maine et le long de la vallée de la Loire .
Pendant que Bentley se trouvait en Angleterre, une armée française commandée par Guy II de Nesle mena un raid en Bretagne.
Il rentra vite en faveur, grâce sans doute à l'influence de sa femme, à qui Edouard donna cette année même les paroisses de Bubry et de Questergus, en lui confirmant l'entière possession de Pontcallec (4).
L'année suivante Jeanne de Belleville (de Bentley) reçut encore tout ce que le sire de Derval avait possédé en Kemenetboé, Brorot et Lizquel (5).
Quelques années auparavant, elle avait encore recouvré, par l'entremise d'Edouard, tous les droits de ses ancêtres sur les briefs et coutumes de Bordeaux (6) : c'était le privilège de délivrer des passe-ports à tous les vaisseaux qui sortaient de la Gironde. Ces droits devaient être une source de revenus considérables.
De retour en Bretagne, Walter leva une armée anglo-bretonne et vainquit Guy II lors de la bataille de Mauron .
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14 août 1352 Pierre Ier de Villiers prisonnier à la bataille de Mauron
Pierre Ier de Villiers, seigneur de Domont et de L'Isle-Adam et son rôle dans la bataille de Mauron, un épisode clé de la Guerre de Succession de Bretagne (1341-1365), dans le cadre de la Guerre de Cent Ans.
Cette bataille, souvent qualifiée d'embuscade, marque une défaite française humiliante face aux forces anglo-bretonnes du parti de Montfort.
Contexte historique
La Guerre de Succession de Bretagne : Conflit entre deux prétendants au duché – Charles de Blois (soutenu par la France) et Jean de Montfort (soutenu par l'Angleterre).
La France intervient pour appuyer Blois, mais subit des revers face aux archers anglais expérimentés.
Position stratégique de Mauron : Située dans le Morbihan (entre Rennes et Ploërmel), Mauron contrôle les routes vers Vannes et Dinan.
En 1352, le roi Jean II le Bon envoie des renforts français pour reprendre la place aux Anglo-Montfortistes.
L'Ordre de l'Étoile : Créé en 1352 par Jean II pour glorifier la chevalerie française, cet ordre impose un serment de ne jamais reculer en combat.
==> Ordres et les différentes formes de réunions chevaleresque apparues à la fin du Moyen Âge
Cela se révélera fatal à Mauron, où de nombreux chevaliers français périssent par honneur mal placé.
Pierre Ier de Villiers : biographie succincte
Pierre de Villiers (vers 1320-1386), seigneur de L'Isle-Adam, de Domont, de Massy et de Valmondois, était un noble et militaire français du XIVe siècle, figure clé de la guerre de Cent Ans.
Fils d'Adam Ier de Villiers-le-Bel et d'Alix de Crécy, il épousa Jeanne de Beauvais, dame de Massy, vers 1345.
Il hérite de la seigneurie de L'Isle-Adam en 1364.
Carrière militaire :
1348 : Il occupa plusieurs charges prestigieuses à la cour de France, notamment chevalier du Guet à Paris.
Campagnes en Écosse et Normandie.
1351 : Souverain Maître d'Hôtel du roi (jusqu'en 1386), et porte-oriflamme de France.
Membre fondateur de l'Ordre de l'Étoile.
Autres faits notables : Il mentorera plus tard Bertrand Du Guesclin.
En 1382, il lève l'oriflamme à la bataille de Roosebeke (victoire française contre les Flamands).
Il mourut le 1er juillet 1386.
Son rôle dans la bataille de Mauron
Pierre Ier de Villiers combat aux côtés du maréchal de France Guy II de Nesle (seigneur de Mello et d'Offémont), commandant en chef des forces franco-bretonnes.
Il se distingue par sa bravoure, mais est capturé par les Anglais.
Sa rançon est payée par Jean II le Bon lui-même, signe de son prestige.
Cette défaite l'empêche de participer aux offensives françaises en Bretagne pendant plus de 10 ans.
Effectifs :
Franco-bretons (parti de Blois) : Environ 5 000 hommes (dont 1 200 chevaliers français d'élite, nombreux membres de l'Ordre de l'Étoile).
Anglo-Montfortistes : 2 000 hommes (dont 600 archers anglais aguerris).
Déroulement :
Préambule : Guy de Nesle, parti de Rennes et Malestroit, assiège Ploërmel et Mauron.
Le Sir Walter Bentley venait de terminer les défenses au château de Ploërmel.
Gautier (Walter) de Bentley (chevalier anglais) quitte Ploërmel quelques jours avant avec 600 archers anglais et des Bretons montfortistes de Tanguy du Chastel, préparent une embuscade en forêt de Lanouée.
Le combat (14 août 1352) : Sur une plaine près de Mauron (probablement au Bois-de-la-Roche ou nord-ouest du château de Brambily), les Français chargent imprudemment.
L'aile gauche française écrase 600 archers anglais, mais l'aile droite (Bretons à pied) est décimée.
Bentley contre-attaque au centre, massacrant l'élite française.
Issue : Victoire anglaise.
Guy de Nesle est tué (ou fait prisonnier puis exécuté).
Pertes françaises : 1 500 à 2 000 morts, dont Alain VII de Rohan, Jean de Tinténiac, et de nombreux chevaliers de l'Étoile. Les Anglais perdent peu.
Conséquences : Affaiblissement du parti de Blois ; pas d'offensive française en Bretagne jusqu'en 1363 (bataille d'Auray).
Le serment de l'Ordre de l'Étoile est blâmé pour les pertes inutiles dues à l'interdiction de se replier.
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De nombreux nobles français furent faits prisonniers.
Bentley fut également grièvement blessé durant la bataille.
Il fut démis de ses fonctions de lieutenant du roi au début de l'année 1353.
En 1357, ils reçoivent la baronnie de La Roche-Moisan comme compensation.
Décès : Gautier meurt en décembre 1359 à Hennebont (blessures de guerre ou peste ?).
Jeanne suit quelques semaines plus tard (vers 1359-1360), probablement au même endroit.
Olivier V de Clisson, son fils, hérite et deviendra une figure majeure de la France (connétable de 1380 à 1392).
Sources et nuances
Ce mariage est bien attesté dans les chroniques (Froissart, Jean de Venette) et actes royaux anglais, mais les détails "romantiques" (légende de la pirate vengeresse) datent du XIXe siècle (roman d'Émile Pehant, 1868).
Les historiens (comme B. Yeurc'h ou M. Morvan) insistent sur son rôle politique plutôt que sur une "folle d'amour".
Jeanne de Clisson, Dame de Belleville et du château de l'Ile d'Yeu. (légende de Pirate) <==....
Bas Moyen-Age 1329 / 1377<==....
Bataille de Mauron (14 août 1352)
Chevauchée de Bentley ~1 500 hommes (Anglais, Bretons montfortistes).
En cette année 1352, les Anglais prirent les bastides que les Français avaient faites devant Ploërmel en Bretagne.
Et peu après, Gautier de Bentley et d’autres chevauchèrent avec environ 1 500 Anglais à travers le pays de Bretagne jusqu’à Mauron.
Le maréchal de Nesle, qui était alors capitaine de Bretagne pour le roi Jean, rassembla de grandes forces.
Avec lui étaient Guillaume de Briquebec, le sire de Hambye, le vicomte de Rohan, le sire de Quintin, le sire de Derval, le sire du Lion, le sire de Rochefort et le sire de Beaumanoir, et la plupart des chevaliers de Bretagne et plusieurs autres. Ils étaient bien 1 400 combattants.
Ils allèrent contre leurs ennemis et les rencontrèrent près de Mauron.
Les Anglais descendirent de cheval et se placèrent le long d’une haie qu’ils mirent derrière eux, et placèrent leurs archers sur leurs flancs, dont ils avaient bien 700.
De Nesle, maréchal de France, descendit à pied, lui et tous ses gens, devant les Anglais, sauf le sire de Hangest qu’il ordonna de rester à cheval avec environ 140 hommes d’armes pour charger les archers.
En cet endroit, il y avait de grandes herbes qui gênèrent beaucoup les Français à pied, car ils coururent sur les Anglais, et les Anglais ne vinrent que peu à leur rencontre, et les Français montaient un peu, ce qui les fatigua davantage.
Cependant, les Anglais perdirent du terrain à l’assaut et furent repoussés jusqu’à leur haie, mais une grande troupe de Français, dont le sire de Hambye et le sire de Beaumanoir, se sépara et s’en alla.
Alors les Anglais reprirent l’avantage, et la bataille fut très dure.
Le sire de Hangest chargea les archers et les défit, et plus de 600 furent tués. Mais les Anglais, qui combattaient à pied, vainquirent le maréchal et sa troupe.
Là fut tué le dit maréchal, le seigneur de Briquebec, le vicomte de Rohan, le seigneur de Quintin, le sire de Tinténiac, le châtelain de Beauvais, et tant qu’il y mourut 7 bannerets et 44 chevaliers.
En tout, il y eut bien 800 hommes d’armes français tués ou pris, et des Anglais une grande quantité de morts et de prisonniers.
Cette journée ne survécut guère à Gautier de Bentley, car il y fut très grièvement blessé.
Et peu après, Jean de Clermont fut nommé maréchal de France, et le maréchal d’Audrehem fut envoyé par le roi Jean comme capitaine général sur les marches de Bretagne et de Normandie.
À ce moment, une troupe d’Anglais avait fortifié une place près de Pontorson, appelée Lendal, que le dit maréchal et sa troupe vinrent assaillir très durement, et elle fut prise d’assaut, et tous ceux qui étaient dedans furent tués ou pris.
« 1352 En cel an prindrent les Englois les bastides, que les François avoientfaites devant Plarmél eh Bretaigne.
Et assés tost après chevauchèrent Gautier de Bantelay et autres à tout bien xvcens Englôis par le pais de Bretaigne jusques vers Mauron.
Et, le mareschal de Neel.le, qui lors estoit cappitaine de Bretaigne pour le roy Jehan, assembla grans gens, et fut avec lui Guillaume de Briquebeq et le sire de Hambuie, le, viconte de Rohan, le sire de Quintin, le sire de Dérval, le sire du Lion, le sire de Rochefort et le sire de Beaumahoir, et le plus des chevaliers de Bretaigne et pluseurs autres, et furent bien XIIII cens combatans.
Lors alerent contre leurs ennemis et les encontrerent prés de Mauron, et lors les Anglois descendirent à pié et se mistrent le long d'une haie, laquele ilz mistrent derrieredeur dos, et mistrent leurs archiers sur leurs costez, dont ilz àvoient bien VIIxx cens.
Et de Neelle, mareschal de France, descendi à pié, lui et toutes ses gens, devant les Englois, excepté le sire de Hangest que il ordonna à demourer à cheval à tout bien VIIxx hommes d'armes pour courre, seure, aux archiers.
En cele place ayoit grans herbes, qui grevèrent moult les François, qui estoient à pié, car ilz alerent courre seure aux Englois, et les Englois ne vindrent se petit non encontre eulz, et si aloient les François un petit en montant, par quoy ilz en furent plus grevez.
Et toutesvoies perdirent les Englois terre à l'assembler et ressortirent jusques à leur haie, mais une grant route de François, en estoit le sire de Hambuie et le sire de Beaumanoir, partirent et s'en alereht.
Et lors Englois recouvrèrent, et fut la bataille très dure et ala le sire déHangest assembler aux archiers et les desconfit, et furent bien mors plus de VI cens.
Mais les Anglois, qui combatoient à pié, désconfirent le mareschal et sa route.
Là fut mort le dit mareschal et le seigneur de Briquebéc, le viconte de, Rohan, le seigneur de Quintin, le sire deTintigniac et le chastellain de Beauvaiz, et tant que il y mourut VII banneres et XLIIII chevaliers, et y eut bien en tout VIII cens hommes d'armés des François mors et pris, et des Anglois y eut grant foison de mors et pris.
Cele journée ne vesqut gueres Gautier-.de Vantelay, car il y fut môut durement navrez.
Et tantost après fut mareschal de France Jéhan de Clermont, et fut le mareschal d'Odenehen envoié de par le roy Jehan cappitaine general sur les marches de Bretaigne et de Normendie.
Et en cellui point une route d'Englois avoient ènforcié une place prés de Pontorson, que on appelloit Lendal, laquele place le dit mareschal et sa route vindrent assaillir moût durement, et tant que elle fut prinse d'assaut et tous ceulz de dedens mors et pris. »
(1). Gautier de Bentley succéda à Thomas Ageworte comme lieutenant du roi d'Angleterre en Bretagne (Record office. French roll. 26, éd. III.)
(2). Issue rolles 28, éd. III. Easter m.8.
(3) « Anno gratie 1351 concessa est régi decima biennalis. Dominus Thomas de Dagworthe, nobilis miles, peremptus est per fraudem Francorum. » (Henri de Knygthon, Hist. Angl. Script. de Twysden, t. II, col. 2602.)
Knygthon se trompe de date ; le combat où périt Thomas de Dagworth doit être antérieur au 8 septembre 1350, date de la nomination de Gautier de Bentley comme lieutenant en Bretagne en remplacement de Dagworth.
« Environ ce temps, eschelèrent et prindrent Englois Bescherel. Et y ot une bataille près d'Auroy que fist Raoul de Caours et le sire de Beauvoir, et y eut mors et prins bien cinq cens Englois. Et y fu mors Thomas Dagorne qui estoit lieutenant du roy Edouart en Bretaigne. » Bibl. Nat., dép. des mss., fonds français, n° 4987, fo 51 Vo. Cf. Froissart, Chroniques, t. IV. P.400.
(4). Dom Lobineau, Pr., col. 491.
(5). Ibidem.
(6). Ibidem.