Lors de ces JAR 2018, la première journée est en grande partie consacrée aux actualités des découvertes en Pays de la Loire.

 Ces journées archéologiques réunissent l’ensemble de la communauté archéologique régionale : service régional de l’archéologie (DRAC), Universités, CNRS, Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP), services de collectivités, opérateurs privés et associations de bénévoles. Ces journées se veulent l'occasion d'une rencontre annuelle entre tous les acteurs de l'archéologie régionale, y compris les responsables de l'aménagement du territoire.

La journée du 27 mars 2018 a été dédiée à l’Antiquité dans les Pays de la Loire.

Les contributions visent à présenter un bilan des acquis récents de la recherche en région, de la conquête romaine à l’Antiquité tardive, en révélant les principales villes (Angers, Jublains, Le Mans, Nantes et Rezé), en abordant la question des campagnes et des habitats ruraux, les cultes et les rites, ainsi que les matériaux et les productions.

Visite d'un chantier de fouilles à Avrillé dans le Maine-et-Loire.  Ils ont mis au jour une voie romaine, qui jadis reliait Rennes à Angers.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/nantes-decouvertes-recentes-lors-journees-archeologiques-au-lieu-unique-1439291.html

A Guérande des fouilles ont mis au jour un habitat gaulois. A Nantes un habitat datant de 1000 à 1200 avant JC et au Mans les fouilles ont permis de dégager le chevet de la cathédrale et de la muraille antique qui était connue. Le site du Mans est considéré comme un site majeur.

Patrimoine de l'Unesco

« Les découvertes vont également permettre au Mans d'étoffer son dossier à l'Unesco », ajoute Dominique Garcia, président de l'Inrap. « Le patrimoine est certifié grâce au travail des archéologues et des historiens. »

C'est en effet à un véritable voyage dans le temps auquel doit se préparer le visiteur qui déambule au milieu des parcelles du chantier. Un chantier sur plusieurs niveaux, où descendre quelques marches, c'est reculer de plusieurs siècles, vers les couches les plus enfouies de l'histoire de la ville.

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-mans-72000/video-le-mans-des-decouvertes-dans-les-jardins-de-la-cathedrale-5635690

Il faut bien reconnaître que les sites gaulois fouillés ne révèlent jamais d’énormes monuments. Au contraire des sites romains. En cause, les matériaux périssables (le bois notamment) qu’utilisaient les Gaulois pour leurs constructions. Elles n’ont pas traversé les siècles. Et les menhirs pourtant ? Bottons-les : aucun Gaulois n’a jamais élevé de menhirs, ni même de dolmens. Quand ces peuples sont arrivés en Gaule vers 500 avant J-C, les grandes pierres trônaient déjà dans le paysage, œuvres des occupants antérieurs.

Grâce aux fouilles archéologiques menées en Normandie, on en sait plus sur les Gaulois

Tout le monde le sait. À l'image d' Astérix, les Gaulois vivent dans des villages enserrés par la forêt. Leur civilisation est nettement moins avancée que celle des Romains. Par exemple, les Gaulois chassent encore (des sangliers notamment) et leurs monuments se réduisent à des menhirs alors que César et ses compatriotes façonnent à la même époque de magnifiques temples ou théâtres.

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 Carte Inrap fouille archéologiques près de chez vous

Inrap

Les offres d'emplois de l'Inrap, Institut national de recherches archéologiques préventives. Les recrutements de l'archéologie préventive dans toutes les régions de France.

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Trois fosses au Mans avaient été découvertes en 2009, deux fosses renfermant les restes de victimes des guerres de Vendée, massacrées durant la tuerie des 12 et 13 décembre 1793.

La virée de Galerne
Le 10 décembre 1793, l'armée catholique et royale s'empare du Mans. Les troupes républicaines reprennent la ville les 12 et 13 décembre. 20 à 30 000 soldats républicains affrontent 30 à 60.000 Vendéens dont 10 à 20.000 combattants de cette grande armée vendéenne se compose notamment d'Angevins, appuyés par quelques milliers de Chouans manceaux et bretons. Sans combattre, elle est déjà sujette à une forte mortalité liée à une épidémie de dysenterie accompagnée de fièvre putride : "la maladie brigantine".

A la suite des combats, la répression envers les prisonniers, malades, blessés, femmes et enfants est terrible. 2 à 5 000 Vendéens perdent la vie, une centaine parmi les forces républicaines.
Le gros de l'armée vendéenne fuit la ville en direction de Laval à marche forcée. À la suite des combats, la répression envers les prisonniers et les fuyards, malades, blessés, vieillards, femmes et enfants va se dérouler au Mans et aux alentours de la ville.

La bataille du Mans est un épisode important de la première guerre de Vendée : « la virée de Galerne », qui s'achèvera par l'anéantissement de l'armée catholique et royale dirigée par Henri de la Rochejacquelin, généralissime de 21 ans, à Savenay, le 23 décembre 1793, par les troupes de Kléber.

Les corps retrouvés sont ceux de 70 hommes, 38 femmes et 23 enfants. 28 n’ont pu être identifiés. Élodie Cabot, anthropologue à l’INRAP, n’exclut pas que « quelques corps de Républicains ou de Manceaux » aient pu être enfouis aux côtés des Vendéens.

L’étude traumatologique des ossements démontre quant à elle l’extrême violence des combats, avec une majorité de blessures par arme blanche (sabres, baïonnettes ou pics) mais aussi par tirs de fusils, de pistolets ou d’artillerie....https://www.la-croix.com/France/Que-faire-vestiges-guerres-Vendee-2016-02-23-1200742084