13 mai 2023

Notes historique sur la paroisse de Chavagnes-en-Paillers

La commune de Chavagnes ou Chavaignes-en Paillé fait partie du canton de Saint-Fulgent et de l'arrondissement de la Roche sur Yon Le bourg est situé dans une jolie position, sur la croupe d'une colline à moitié enveloppée par la rivière de la Petite-Maine. Avant la conquête des Gaules par les Romains, le territoire de la paroisse de Chavagnes devait faire partie du pays des Anagnutes, Agnute ou Agnotes, l'un de ces trois petits peuples cités par Pline comme étant limitrophes des Pictones. Ce peuple, suivant M. de la Fontenelle de... [Lire la suite]

28 mars 2023

1793 Les HÉROÏNES VENDÉENNES, La Mieux-Aimée du roi de la Vendée ( Marie-Adélaïde de La Touche Limousinière)

Un jour de mai 1793, au quartier général de Légé, dans le logis des Le Bouvier, qu'habitait Charette, arrivait une femme belle et élégante, coiffée d'un feutre gris à cocarde blanche, portant sur son habit d'amazone des pistolets de guerre et un couteau de chasse. Avec sa taille élancée, son profil sévère et régulier de camée, ses traits un peu accusés, ses grands yeux noirs, la comtesse de La Rochefoucauld offrait un charme étrange. « Tout dans sa personne, a dit un de ses biographes, bien qu'elle fût d'origine créole étant née... [Lire la suite]
22 février 2023

22 février 1794 – Les colonnes infernales à la poursuite de Charette, parti des Herbiers, Duquesnoy arrive à Saint-Fulgent.

La rébellion essuyait une perte irréparable en la personne de La Rochejaquelein (mort le 28 janvier 1794), de ce chef attirant qui, par ses hautes qualités morales et sa bravoure entraînante, assujettissait tous les cœurs. Son nom en imposait même à Charette. Vaincre ou mourir ! Sorte de héros national, destiné à personnifier dans l’histoire l’âme même de la Vendée royaliste, il n’avait que 21 ans. Avec lui finissent les temps héroïques, mystiques et désintéressés de la Grande Guerre, où l’on cheminait au rythme des hymnes... [Lire la suite]
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17 octobre 2022

La Terreur dans le Saumurois – Les prisonniers de la Guerre de Vendée de la Tour Grénetière de Saumur

Le 5 octobre 1794, la Société populaire d'Angers, qui s'intitulait Société des défenseurs des Droits de l'Homme, adressa la circulaire suivante aux autorités constituées du département de Maine-et-Loire :  « Plus nos maux sont grands, plus il importe de faire connaître à la Convention nationale ceux qui en sont les auteurs Jusqu'à ce jour des traîtres ont violé la loi, les personnes et les propriétés. Des incarcérations, des fusillades, des noyades ont eu lieu arbitrairement. Peut-être même ces scènes d'horreur se sont-elles... [Lire la suite]
25 juin 2022

Janvier 1794 - D’argenton le Peuple (Château), Louis Grignon lance sa colonne infernale sur la Vendée.

Dès le début de la guerre de Vendée, Louis Grignon est nommé adjudant général à l'armée des côtes de La Rochelle. Il établit son quartier général à Doué-la-Fontaine, servit activement sous les ordres de Westermann, et, appelé à l'armée des Pyrénées-Orientales, dut revenir sur la demande des chefs et des soldats républicains. Après le passage de la Loire il resta dans la Vendée, chargé d'exécuter les lois d'extermination. Nommé général de brigade le 28 novembre 1793, il commanda une des divisions des colonnes infernales et s'y... [Lire la suite]
01 octobre 2021

Les Fours de la Révolution, comment la terreur faisait cuire son pain.

Ce n’est ici de l’histoire racontée par des royalistes, ce sont des républicains qui parlent, et ces atrocités prenaient pour victimes les seconds aussi bien que les premiers. Il s’agit de ces abominables Colonnes INFERNALES qui furent chargées de tout exterminer, incendier, anéantir dans la Vendée, même quand elles ne trouvaient aucune résistance. Turreau, qui fit agréer par la Convention ce plan monstrueux, avait des auxiliaires dignes de lui dans ses lieutenants, les Cordeliers, les Grignon, les Huchet, les Amey, les Commaire,... [Lire la suite]

16 février 2021

L'histoire de Pouzauges et de ses seigneurs

La féodalité, par contre, a laissé à Pouzauges d'ineffaçables preuves de son passage, témoins les ruines du château et les deux églises de Pouzauges-la-Ville et du Vieux-Pouzauges. La terre de Pouzauges, qui de simple châtellenie devint successivement baronnie et marquisat, rapportait à l'entier, à la duché-pairie de Thouars, sous un seul hommage lige et à rachat à toute mutation de vassal, suivant la coutume du Poitou. On y avait anciennement réuni les châtellenies de la Ramée; du Boupère; de la Morvient et autres fiefs; et... [Lire la suite]
11 février 2021

Devant ses collègues de la Convention, Lequinio livre le rapport de sa mission et des colonnes infernales en Vendée

En 1790, le Bas-Poitou disparaît avec la création des départements. Le 3 Février, Un décret de la Convention débaptise la ville Fontenay le Comte et la renomme Fontenay-le-Peuple. Cette même année débute l’insurrection vendéenne. Fontenay-le-Peuple, Préfecture de la Vendée, est la cible des insurgés.  Le 25 mai 1793, l’armée républicaine est mise en déroute et 3 300 soldats sont faits prisonniers. Ils sont tondus puis libérés, après avoir prêté le serment de ne plus combattre les Vendéens. Le 30 mai, Fontenay est évacuée par... [Lire la suite]
10 février 2021

10 février 1794 combat Saint Colombin (ou bataille de Pont-James), de Charette, Joly et Savin contre Duquesnoy

Le 10 février, Turreau ordonne au général Duquesnoy de se mettre à la poursuite des Vendéens avec sa colonne infernale. Après s'être emparés de Legé, les Vendéens commandés par Charette et Sapinaud gagnent Saint-Philbert-de-Grand-Lieu avec l'intention d'attaquer Machecoul, le lendemain. Cependant au matin, le 10 février, ils sont informés que les Républicains ravagent le bourg de La Limouzinière et ses environs. A une demi-lieue du pont des Noyer. Entre St Philbert de Grand-Lieu et la Rocheserviere; Duquesnoy rencontre l’armée de... [Lire la suite]
02 février 2021

2 et 3 février 1794, Les trois batailles de Chauché ; Charles Sapinaud de La Rairie, Charette et Grignon.

Fuyant les colonnes d'Haxo, Charette est de nouveau attaqué par Joba avec 1 500 hommes et est battu à deux reprises à Saint-Fulgent le 9 janvier et aux Brouzils trois jours plus tard. Légèrement blessé par une balle à l'épaule et n'ayant plus que 400 à 1 000 hommes, il se cache fin janvier au couvent du Val de Morière, à Touvois. Plusieurs fois Charette et les officiers de son état-major vinrent se faire soigner chez les religieuses du Val-Morière. La division du général Grignon occupe alors Saint-Fulgent et Les Essarts. Rescapé... [Lire la suite]