11 février 2021

RAPPORT de Faurès, vice-président de la commission militaire, à Fontenay-le-Peuple, par Lequinio, représentant du peuple.

RAPPORT de Faurès, gendarme national de la commune de Xantes, créé vice-président de la commission militaire, à Fontenay-le-Peuple, par Lequinio, représentant du peuple. En peu de mots, voici mon opinion sur la guerre de la Vendée et sur la non destruction des rebelles. Depuis environ cinq mois, personne n'ignore que ce malheureux pays ayant été le théâtre de la plus atroce des guerres, depuis l'an dernier, les patriotes de l'un et l'autre sexe des communes insurgées furent obligés de se réfugier, soit aux Sables, soit à Luçon,... [Lire la suite]

11 février 2021

Devant ses collègues de la Convention, Lequinio livre le rapport de sa mission et des colonnes infernales en Vendée

En 1790, le Bas-Poitou disparaît avec la création des départements. Le 3 Février, Un décret de la Convention débaptise la ville Fontenay le Comte et la renomme Fontenay-le-Peuple. Cette même année débute l’insurrection vendéenne. Fontenay-le-Peuple, Préfecture de la Vendée, est la cible des insurgés.  Le 25 mai 1793, l’armée républicaine est mise en déroute et 3 300 soldats sont faits prisonniers. Ils sont tondus puis libérés, après avoir prêté le serment de ne plus combattre les Vendéens. Le 30 mai, Fontenay est évacuée par... [Lire la suite]
09 février 2021

À Rochefort, les représentants Lequinio et Laignelot instaurent en octobre 1793 un tribunal révolutionnaire

Avant la Révolution, « la douceur de vivre » entretenait à Rochefort la facilité des relations et l'aménité des moeurs.  Un des plus grands ingénieurs de la Monarchie, Toufaire, qui, de 1784 à 1789, séjourna dans la cité de Colbert pour y construire le plus fastueux hôpital peut-être de l'ancienne France, a laissé sur la société rochefortaise d'alors des notes où se révèle un monde exquis, que ne brûlent ni nos fièvres, ni nos haines. Dès le lendemain de la mort du Roi, la Convention le charge d'aller républicaniser... [Lire la suite]
02 février 2021

2 et 3 février 1794, Les trois batailles de Chauché ; Charles Sapinaud de La Rairie, Charette et Grignon.

Fuyant les colonnes d'Haxo, Charette est de nouveau attaqué par Joba avec 1 500 hommes et est battu à deux reprises à Saint-Fulgent le 9 janvier et aux Brouzils trois jours plus tard. Légèrement blessé par une balle à l'épaule et n'ayant plus que 400 à 1 000 hommes, il se cache fin janvier au couvent du Val de Morière, à Touvois. Plusieurs fois Charette et les officiers de son état-major vinrent se faire soigner chez les religieuses du Val-Morière. La division du général Grignon occupe alors Saint-Fulgent et Les Essarts. Rescapé... [Lire la suite]
01 février 2021

L'ancienne église Notre Dame fortifiée de la paroisse du Petit Bourg des Herbiers (Guerre Vendée)

Ce que la Vendée a souffert pour la monarchie Les premiers martyrs vendéens furent les paysans pris à l'affaire de Bressuire, le 24 août 1792. Ils refusèrent de crier vive la nation ! et on les fusilla pour s'être obstinés à crier vive le roi! Bientôt aux fléaux ordinaires de la guerre se joignent des espèces d'atrocités légales; telles que pouvaient les inventer une Convention et un Comité de salut public. Les troupes républicaines eurent ordre de ne faire aucun prisonnier, de tout dévaster, de tout égorger, de brûler les châteaux,... [Lire la suite]
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01 février 2021

Au château d’Ardelay et dans les paroisses alentours sonnent le tocsin, la colonne de Grignon rejoint celle de Amey aux Herbiers

Le 12 (31 Janvier), la scène augmente d’horreurs, le général Grignon part avec sa colonne, incendie tous les villages, toutes les métairies, depuis la Flocelière jusqu’aux Herbiers, dans une distance de proche de trois lieues, ou rien n’est épargné, les hommes, les femmes, les enfans même à la mamelle, les femmes enceintes, tout périt par les mains de sa colonne ; envain de malheureux patriotes, leurs certificats de civisme à la mains, demandèrent la vie à ces forcenés ; ils ne sont pas écoutés ; on les égorge. Pour... [Lire la suite]

31 janvier 2021

L’abbaye La Grainetière incendiée pendant la Révolution, le dernier moine, Dom Charles-Philippe Billaud quitte son abbaye

Non loin des Herbiers et Saint Paul en Pareds, sur le bord d'une belle et vaste forêt du Parc Soubise, se dressent les ruines d'une des plus vieilles abbayes de la contrée la Grainetière est son nom. Des ruines ! toujours des ruines ! Et de fait, dans tous les tableaux qu'offrent à l'oeil les paysages si délicieusement pittoresques du Bocage vendéen, à côté de la splendeur peu commune des sites qui force l'admiration du touriste, il y a toujours cette inévitable note sombre. Et pourtant, les ruines ont leurs charmes,... [Lire la suite]
30 janvier 2021

A la mémoire des 32 habitants de Pouzauges massacrés par les « Colonnes infernales le 30 janvier 1794

Cet acte est commis par les hommes d'une « Colonne Infernale » commandés à l'issue d'un banquet offert au général Grignon, 30 prisonnières sont violées par les officiers de la colonne avant d'être fusillées près du donjon du vieux château. La colonne de Lachenay, entrée en Vendée par Saint-Mesmin, le 26 janvier 1794, campait à Pouzauges. Elle poussa le 29 jusqu'à La Meilleraie. Les Bleus mangèrent le festin préparé par les « Patriotes » de cette bourgade, puis poussèrent ces malheureux dans l'église et les égorgèrent. Le 30... [Lire la suite]
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28 janvier 2021

28 Janvier 1794, Grignon est au Boupère - Alexis-René Barrion maire de Saint-Mesmin, témoin des colonnes Infernales.

En arrivant au Boupère, il reçoit une lettre de son collègue le général Bard, un honnête soldat qu'indignait cette guerre déshonorante, l'assurant que tous les habitants de ce bourg sont bons patriotes, vrais républicains, et ont donné maintes preuves de leur civisme. Grignon se détourne donc du Boupère, mais il y envoie l'un de ses lieutenants, Lachenay, qu'on disait fils d'un émigré, à la tête d'un détachement qui pille, massacre, viole, incendie tout ce qui se présente….. » y égorge plus de 200 habitants, et brûle « 3 000... [Lire la suite]
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26 janvier 2021

Joseph Amand de Vasselot (1762 - 1796), dernier seigneur du château de Saint Mesmin - Saint-André-sur-Sèvre 26 janvier 1794

En 1766, Jacques-René-François-Marie de Vasselot donnait à ferme dans son ensemble le marquisat, terre et seigneurie de Saint-Mesmin. Dans cet acte, le bailleur est dit demeurant ordinairement en son château du Chasteigner, paroisse de Jazeneuil, près Lusignan. C'est là, en effet, que naquirent, sauf un seul, tous les enfants de dame Alexis-Françoise; c'est là qu'elle mourut le 5 février 1777. Dix ans après, son mari la suivit dans la tombe, et leur fils aîné devint seigneur de Saint-Mesmin. Il se nommait Jacques-Alexis-Marie,... [Lire la suite]