
La pieuse coutume des fiançailles, très anciennement consacrée par l’Eglise, était jadis l’objet d’une cérémonie religieuse et publique qui avait pour effet de lier indissolublement les futurs époux.
Une fois qu’ils s’étaient donné leur parole devant le prêtre, les fiancés ne pouvaient se dégager sans un motif grave, dont l’autorité diocésaine seule était juge celle des parties qui obtenait alors la rupture devait même à l’autre une indemnité, au paiement de laquelle était subordonnée la permission de pouvoir « se marier...
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