Fils de Miles de Thouars, seigneur de Pouzauges et de Jeanne, dame de Chabanais et de Confolens, était non-seulement majeur, mais encore chevalier, quand son père et sa mère le firent intervenir dans leur transaction avec Jeanne d'Amboise, veuve de son oncle Gaucher.

Le premier acte qu'on trouve de lui est la réception, faite le 12 avril 1379, de l'aveu et dénombrement de Jean de Puy-Guyon.

Le 24 octobre suivant, Jean Boyrea ou Bouhereau, clerc de Mortagne, reconnaît devoir à Regnaud et à sa femme 20 setiers de seigle, mesure de Tiffauges.

Regnaud se distingua dans les guerres de son temps, et il était revenu sous les drapeaux du roi de France avant la mort de son père.

 Il servit en Guyenne en 1371, sous le connétable du Guesclin en Guyenne, servit en Flandre en 1380 et y assista à la prise de Bourbourg.

Froissart parle plusieurs fois de lui. Léon Audé a publié le récit de la rude joûte qu'il soutint devant Vannes, mars 1381, contre le sire de Vertain, en Hainaut; mais on a peine à reconnaître notre Regnaud. l'imprimé (1) portant le sire de Puisances et Pousances au lieu de Pouzauges.

Le siège de Nantes est un siège de la ville de Nantes, en Bretagne, qui se déroule du 8 ou 9 novembre 1380 au 14 janvier 1381 et ceci dans le cadre de la guerre de Cent Ans.

 

L’an 1381, il jouta contre le sire de Vertain en Hainaut, en présence du sr de Buckingham.

Froissard, dans ses chroniques, donne avec détail le récit de cette joute brillante tenue, à Vannes, devant le duc de Buckingham, entre trois chevaliers français dont faisait partie Renaud et trois chevaliers anglais.

« Là se mirent sur place les françois tout d’un lez et les Anglois d’autres ; et ceux qui devoient joûter étoient à pied et armés de toutes pièces, de bassinets à visière et de glaives à bon fer de Bordeaux, et d’épées de Bordeaux tout pourvus.

Or s’ensuivent les faits d’armes.

Premièrement, le sire de Puisances, de Poitou, et le sire de Vertaing de Hainaut, deux barons de haute emprise et de grand hardiment, s’en vinrent l’un sur l’autre et tout à pied, tenant leurs glaives assurés, et passèrent le bon pas, et point ne s’épargnèrent, mais s’assirent les glaives l’un sur l’autre en poussant : le sire de Vertaing fut féru sans être blessé en chair, mais il férit par telle manière le sire de Puisances que il transperça les mailles et la poitrine d’acier et tout ce qui étoit dessous, et trait sang de sa chair, et fut grande merveille que il ne le navra plus avant.

Après recouvrèrent-ils les autres coups et firent toutes leurs armes sans dommage, puis allèrent reposer et laissèrent faire les autres et regardèrent. »

 Jousting in Vannes (Brittany) The Earl of Buckingham (Thomas of Woodstock) and the Duke of Bretagne (John IV V The Conqueror, d

COMMENT QUATRE BARONS DE BRETAGNE REMONTRÈRENT AU DUC LEUR SEIGNEUR QUE IL SE DEPORTAT (RELACHAT) DE L ACOINTANCE DES ANGLOIS, ET LA CAUSE POURQUOI; ET D'AUCUNS FAITS D'ARMES QUI FURENT ACCORDÉS A FAIRE.

EN ce temps étoient à Paris, devers le roi de France, de par le duc envoyés, quatre hauts barons de Bretagne qui lui pourchassoient sa paix; c'est à savoir, le vicomte de Rohan, messire Charles de Dinan, messire Guy sire de Laval et messire Guy sire de Rochefort; et l'avoient ces quatre barons de Bretagne , en conseil, le comte de Bouquinghen (Buckingham) étant à siège devant Nantes, ainsi que efforcé; et lui avoient remontré par plusieurs fois moult sagement en disant celles (ces) paroles:

« Monseigneur, vous montrez à tout le monde que vous avez le courage (cœur) tout Anglois. Vous avez mis et amené ces Anglois en ce pays, qui vous touldront (enleveront) votre héritage et touldroient si ils en étoient au dessus. Quel profit ni plaisance prenez-vous en eux tant aimer ? Regardez comme le roi de Navarre qui se confioit en eux et les mit dedans la ville et le châtel de Cherbourg, oncques depuis ils ne s'en voldrent (voulurent) partir ni ne partiront; mais le tiendront comme leur bon héritage; aussi si vous les eussiez jà mis et semés en vos villes fermées en Bretagne, ils ne s'en partissent jamais; car tous les jours seroient-ils rafraîchis de leurs gens.

Regardez comment ils tiennent Brest, ils n'ont nulle volonté de le vous rendre, qui est de votre droit domaine et héritage et n'est pas duc de Bretagne qui n'est sire de Brest.

 Pensez à ce que vous avez un des beaux héritages de chrétienté sans couronne.

 Si vous suffise à tant votre seigneurie, mais (pourvu) que vous soyez aimé de vos gens de la duché de Bretagne et des gens d'icelui pays qui ne relinqueront (abandonneront) jamais le roi de France pour servir et être au roi d'Angleterre.

Si votre mouillier (femme) est d'Angleterre, quoi de ce ? Voulez-vous pour ce perdre votre héritage qui tant vous a coûté de peine et de travail à l'avoir et toujours demeurer en guerre. Vous ne pouvez que un homme, au cas que le pays le veut clorre contre vous.

Laissez-vous conseiller.

Le roi de France espoir (peut-être) que vous n'aviez pas bien en grâce, ni il vous, est mort. Il y a à présent un jeune roi et de bel et de bon esprit; et tel hayoit (haïssoit) le père qui servira le fils.

Nous vous ferons votre paix envers lui et mettrons à accord; si demeurerez sire et duc de Bretagne et en grand'puissance; et les Anglois s'en retourneront tout bellement en leur pays. »

Telles paroles et plusieurs autres toutes colorées avoient ces barons dessus nommés par moult de fois remontré au duc; et tant que ils l'avoient ainsi que demi conquis à faire leur volonté. Mais encore se feignoit-il et dissimuloit contre le roi de France et son conseil et contre les Anglois, tant que il verroit à quelle fin il en pourroit venir; et de tous ces traités secrets et couverts que ces quatre barons de Bretagne qui étoient à Paris faisoient devers le roi et ses oncles, ne savoient rien le comte de Bouquinghen (Buckingham) ni les barons d'Angleterre, ni ne sçurent jusques à fin de ordonnance.

Mais ainçois (avant) que ils s'en aperçussent ni que ils ississent (sortissent) hors de Bretagne, il y ot (eut) un fait d'armes et une joute devant Vannes, présent le comte de Bouquinghen (Buckingham) et les seigneurs qui là étoient.

De laquelle nous vous ferons mention; car telles choses ne sont mie à oublier ni à taire.

 

CHAPITRE LXXVIII.

COMMENT AUCUNS FRANÇOIS ET ANGLOIS FIRENT ARMES EN BRETAGNE, ET COMMENT AUCUNS HAYNUIERS ET AUTRES EURENT VOLONTÉ D'EN FAIRE.

AVENU étoit, très le jour et le terme que Gauvain Micaille et Janekins Kator firent fait d'armes devant le comte de Bouquinghen (Buckingham) et les seigneurs que avec le dit Gauvain et en sauf conduit, pour voir les armes, aucuns chevaliers et écuyers de France étoient venus à Marceaunoy (Marchenoir) en la comté de Blois, et tant que messire Regnault de Thouars sire de Pousance, un baron de Poitou, en prit paroles au seigneur de Wertaing et dit que volontiers il feroit fait d'armes à lui de trois coups de lance, de trois coups d'épée et de trois coups de hache;

le sire de Wertaing ne le volt (voulut) mie refuser, mais les lui accorda et les volt (voulut) tantôt faire et délivrer le chevalier, auquel dommage ni profit que ce fut; mais le comte de Bouquinghen (Buckingham) ne le volt (voulut) et commanda que adonc ils n'en fissent rien.

Non pourquant (néanmoins) les paroles des emprises d'armes demeurèrent au propos des deux chevaliers.

Et telles paroles ou semblables eurent là ce jour à Marceaunoy (Marchenoir) un écuyer de Savoye qui s'appeloit le bâtard de Clarens à (avec) Édouard de Beauchamps fils à messire Roger: mais toutes passèrent adonc ainsi li (les) uns comme li (les) autres; et le Gallois d'Aunoy à messire Guillaume Clinton; et messire Lyonnaulx d'Arraines à messire Guillaume Franc.

Quand le comte de Bouquinghen (Buckingham) et les Anglois furent logés ens (dans) ès faubourgs de Nantes, si comme ci-dessus est dit, ces chevaliers et écuyers du côté des François étoient dedans Nantes:

 si requirent le sire de Wertaing et les autres de son lez (côté) et firent requerre à ceux qui les avoient appelés d'armes que devant Nantes ils les voulsissent (voulussent) délivrer (2).

Les capitaines de Nantes n'eurent mie conseil de ce faire ni accorder et excusèrent leurs gens; et disoient que ils étoient en Nantes comme souldoiers (soldats) et commis et ordonnés pour garder la ville. Ces paroles se passèrent tant que le comte de Bouquinghen l (Buckingham) fut venu et arrêté à Vannes, et les autres Seigneurs à Hainbont (Hennebon), à Campellé (Kemperlé) et à Quimper-Corentin ainsi que vous savez.

Quand ils furent là arrêtés, messire Regnault de Thouars, messire le Barrois des Barres, messire Lyonnaulx d'Arraines et grand'foison de chevaliers et écuyers s'en vinrent au Château Jocelin (3), à sept lieues de Vannes, là où le connétable de France se tenoit et le comte de la Marche et grand' foison de chevaliers de France qui volontiers les virent et bellement les recueillirent.

Adonc s'émurent les paroles devant le connétable, en remontrant comme ils avoient entrepris,, tels et tels, faire faits d'armes aux Anglois.

Le connétable oy (ouit) volontiers ces paroles et dit: « Envoyez devers eux, et nous leur donnerons sauf conduit de faire fait d'armes, si ils veulent venir.

Si envoyèrent premièrement le Gallois d'Aunoy et messire Lyonnaulx d'Arraines à ceux où ils s'étoient ahers (ligués) à faire fait d'armes et de asseoir trois coups de glaives à cheval.

 Quand messire Guillaume Clinton et messire Guillaume Franc entendirent que ils étoient semons (appelés) des François à faire fait d'armes, si en furent tous réjouis, et en prirent congé au comte de Bouquinghen (Buckingham) et aux barons d'Angleterrre de y aller ; et y allèrent, et aucuns chevaliers el écuyers en leur compagnie; et joutèrent moult vaillamment les Anglois et les François, et firent fait d'armes ainsi que ordonnance se portoit.

Là furent requis de messire Regnault de Thouars, de Jean de Château-Morant et du bâtard de Clarens chacun son chevalier et son écuyer ; c'est à entendre, le sire de Wertaing, messire Jean d'Aubrecicourt et Édouard de Beauchamps.

Les trois Anglois en étoient en grand' volonté et vouloient sur le sauf conduit du connétable aller à Châtel Jocelin.

 

CHAPITRE LXXIX.

COMMENT LES TROIS CHEVALIERS DE HAINAUT ALLÈRENT A VANNES EN BRETAGNE POUR FAIRE ARME CONTRE TROIS CHEVALIERS ANGLOIS.

QUAND le comte de Bouquinghen (Buckingham) qui se tenoit à Vannes entendit les requêtes des François, si répondit pour les siens et dit ainsi au héraut tout en haut:

« Vous direz au connétable que le comte de Bouquinghen (Buckingham) lui mande que il est bien aussi puissant de donner et de tenir son sauf conduit aux François comme il est aux Anglois; et que ceux qui demandent à faire fait d'armes aux siens viennent à Vannes et il leur donnera, et qui que ils voudront en leur compagnie pour l'amour d'eux, venant et retournant, sauf conduit. »

Quand le connétable ouït cette réponse, il imagina tantôt que le comte de Bouquinghen (Buckingham) avoit droit et que il vouloit voir le fait d'armes, et que c'étoit raison que autant bien il en eut à Vannes en sa présence, comme il en avoit eu à Château Jocelin en la sienne.

Si répondit quand il parla et dit:

« Le comte de Bouquinghen (Buckingham) parle comme vaillant homme et fils de roi et je veux que il en soit à sa parole. Or s'escrisent (inscrivent) tous ceux qui aller y voudront avec les faisants d'armes, et nous envoierons quérir le sauf conduit. , Tantôt se escrisèrent (inscrivirent) chevaliers et écuyers jusques à trente.

Si vint un héraut à Vannes querre (chercher) le sauf conduit, et on leur donna et scella de par le comte de Bouquinghen (Buckingham).

Adoncques se départirent du Château Jocelin les trois qui faire fait d'armes devoient, et tous les autres en leur compagnie, et vinrent à Vannes et se logèrent, le jour que ils y vinrent, dedans les faubourgs; et leur firent les Anglois bonne chère.

 A lendemain ils s'ordonnèrent pour combattre, ainsi que faire devoient, et vinrent en une belle place toute ample et toute unie au dehors de la ville.

Assez tôt après vinrent le comte de Bouquinghen (Buckingham), le comte d'Asquesuffort (Oxford), le comte de Dennesière (Devonshire), et les barons qui là étoient en sa compagnie et ceux qui faire devoient fait d'armes, premièrement le sire de Wertaing, contre messire Regnault de Thouars seigneur de Pousances, et après, messire Jean d'Aubrecicourt contre messire Tristan de la Galle; et Edonard de Beauchamps contre le bâtard de Clarens.

 Là se mirent sur la place les François tous d'un lez (côté) et les Anglois d'autre; et ceux qui devoient jouter étoient à pied et armés de toutes pièces de bassinets à visière et de glaives à bons fers de Bordeaux et d'épées de Bordeaux tous pourvus.

Or s'ensuivent les faits d'armes.

 

CHAPITRE LXXX.

COMMENT A VANNES EN BRETAGNE FURENT FAITES ARMES PAR HAYNUlÈRS, ANGLOIS ET FRANÇOIS DEVANT LE COMTE DE BOUQUINGHEN (BUCKINGHAM).

PREMIÈREMENT le sire de Pousances de Poitou et le sire de Wertaing de Hainaut, deux barons de haute emprise et de grand hardement (audace), s'en vinrent l'un sur l'autre et tout à pied, tenant leurs glaives asserés (bien dirigés) et passèrent le bon pas, et point ne s'épargnèrent, mais s'assirent les glaives l'un sur l'autre en poussant;

le sire de Wertaing fut féru sans être blessé en char (chair); mais il férit par telle manière le sire de Pousances que il trespersa (traversa) les mailles et la poitrine d'acier et tout ce qui étoit dessous et trait (tira) sang de sa char (chair); et fut grand' merveille que il ne le navra plus avant.

 Après recouvrèrent-ils les autres coups et firent toutes leurs armes sans dommage; et puis allèrent reposer et laissèrent faire les autres et les regardèrent.

 Après vinrent messire Jean d'Aubrecicourt de Hainautet messire Tristan de la Galle Poitevin, et firent leurs armes moult vaillamment, sans point de dommage; et quand ils eurent fait ils passèrent outre.

Et adonc vinrent les autres Edouard, de Beauchamps et le bâtard de Clarens de Savoye. Cil (ce) bâtard étoit un écuyer dur et fort et trop mieux taillé et formé de tous les membres que l'Anglois n'étoit: si vinrent l'un sur l'autre de grand' volonté, et assirent leurs glaives en leurs poitrines en poussant, et tant que l'Anglois fut bouté jus (à bas) et renversé; dont les Anglois furent moult courroucés.

Quand il fut relevé il reprit son glaive et s'en vint sur le bâtard et le bâtard sur lui. Encore le bouta le Savoien (Savoisien) de rechef à terre; dont les Anglois furent moult courroucés et dirent: « Édouard est trop foible contre cet écuyer; les diables le firent bien au Savoien (Savoisien) joûter ni ensonnier (donner l'idée) de quérir joûte (4).

 » Adonc fut-il pris entr'eux et fut dit que il n'en feroit plus. Quand le bâtard en vit la manière, qui désiroit à parfaire ses armes, si dit:

« Seigneurs, vous me faites tort; et puisque vous voulez que Édouard n'en fasse plus, si m'en donnez un autre auquel je puisse mes armes parfaire. »

Le comte de Bouquinghen (Buckingham) voulut savoir que Clarens disoit; on lui dit.

Donc répondit-il que le François parloit bien et vaillamment. Adonc saillit tantôt avant un écuyer Anglois qui depuis fut chevalier, qui s'appeloit Janekin Stincellée (Finchley), et vint devant le comte et s'agenouilla et lui pria que il put parfaire les armes. Le comte lui accorda.

Lors se mit en arroy Jennekin et s'arma en la place de toutes pièces, ainsi comme à lui appartenoit, et prit sou glaive, et le bâtard de Clarens le sien; et vinrent en poussant l'un sur l'autre moult âprement, et se poussèrent de telle façon que les deux glaives volèrent en tronçons par dessus leurs têtes; adonc recouvrèrent-ils au second coup; et ainsi en avint; et ainsi du tiers.

Toutes leurs six lances furent rompues, dont les seigneurs de l'une partie et d'autre qui les regardoient tenoient ce fait à moult bel: adonc prirent-ils les épées quiétoient fortes; et en six coups ils en rompirent quatre, et vouloient férir des haches; mais le comte leur ôta et dit que il ne les vouloit pas voir en outrance et que assez en avoient fait.

 Si se trahirent (retirèrent) arrière. Et lors vinrent les autres, Jean de Château-Morant François, et Janekin Gliton (Clinton) Anglois: si se appareillèrent pour faire leurs faits d'armes.

  Au mois de septembre 1381, sa mère et lui traitent, à cause du douaire de celle-ci, avec Jeanne de Surgères, sa fille du premier lit; et le 15 février 1382, il assigne lui-même le douaire de sa femme sur l'île de Bouin, tant que vivront sa mère et sa tante, par le décès desquelles ce douaire, dont le chiffre n'est pas indiqué, s'exercera sur Tiffauges (5).

 

==> Cy commence li livre nommé l'Ordre de chevalerie

Regnault de Thouars, Pierre du Puy du Fou, Renaud de Vivonne - Statuts de l’ordre de chevalerie du Tiercelet (ou de l’Epervier)

Statuts de l’ordre de chevalerie du Tiercelet (ou de l’Epervier)

En Poitou, entre 1377 et 1385, deux seigneurs, Renaud de Vivonne, seigneur de Thors, et Renaud, vicomte de Thouars, créèrent l'ordre du Tiercelet.

Au XIVe siècle, la famille ALLARD servit le Roi contre les Anglais en Poitou; Pierre et Michel ALLARD périrent glorieusement à la bataille de Poitiers en 1356.

Guillaume ALLARD DE GUILLEBAUT fut un des membres de l'Ordre du Tiercelet, société ou association chevaleresque formée par des gentilshommes du Poitou, pour faire, après le traité de Brétigny en 1360, une guerre à outrance aux Anglais.

Bien que le but semble surtout la prouesse dans les tournois et à la guerre, il est spécifié que les chevaliers doivent conserver l'état de la couronne de France.

 

Du Jeudi 4 Janvier 1781.

Lettre de M. de La noue, Notaire et Archiviste,  à M. Jouyneau Desloges.

 

Os Feuilles, M., étant le dépôt des curiosités Littéraires et Historiques, qui ont raport à la Province du Poitou, j'ai cru vous faire plaisir en vous informant d'une découverte de ce genre, que je viens de faire.

 C'est une piece du quatorzième siecle, tirée des Archives de Pau, Armoires de Périgord, inventoriée dans le Répertoire de Périgord, au chap. 7, liasse 1, art. 18.

 En voici la copie exacte : Statuts d'un Ordre de Chevalerie sous le nom du Tiercelet (ou de l'Epervier) arrêtés entre plusieurs Seigneurs d'Aquitaine.

« C'est le Corps et Ordre institué, promis et juré entre nobles et puissants Seigneurs Méssire  Regnaud de Vivône Sire de Thors, Messire Regnaud de Thouars, Messire Dreux Bonet , Messire Pierre de Monfaucon , Messire Pont de Montendre , Messire Guillaume Dappellevoysin , Messire Pierre Dupuydufou.

(Nous avons sur cette Maison, que l'on croit éteinte, un mémoire généalogique, que nous donnerons incessament pour faire plaisir aux Maisons qui peuvent lui être alliées. ) (6)

 Messire Denis des Granges, Messire Hugues de Baumont, Messire Hugues  Giras, Messire Jean Bonet, Louis Fouchier, Guillaume de Bayrie, Louis de Monrendre, Guillaume de la Roche Mathelin-Herbert, Jean Desgranges et Jean Barotea ; à l'honeur,  révérence & obéissance de Dieu, de Notre-Dame, et de toute la compagnie Célestiau;  et à l'obéissance, protection et garde du Roi de France et de Sa Majesté et de son Réaume,  ô ( avec ) protestations; car si aucun desdits freres faisoit chouse qui fut contre Dieu et contre la Loy Divine ou contre le Roy, Sa Majesté, son Réaume ou aucuns des Réaux ,  que il n'est l'entente desdits freres de avéer (avouer) à faire ne soubstenir celi qui en ce pecheroir.

 Et premièrement, il est promis et juré que lesdits freres et en dépends de chacun feront dire et célébrer à l'honeur et révérence de Dieu et de Notre-Dame et de toute la compagnie Celestiau, un Service par chacun an le jour de la Féte de Notre- Dame d'Aoust, et le lendemain de ladite Fête, en l'Eglise des Frères Prescheurs de Fontenay-Le-Comte, par (pour) la rédemption des âmes des Freres trépassés dudit Ordre.

 Item, que lesdits Freres obéiront et serviront au Roy de France et à Sa Majesté et ès Réaux de France, et à iceux feront féaux et léaux, et l'Etat de la Couronne de France conserveront à leur pouvoir.

Item, que lesdits Freres et qui par le tems avenir feront, obéiront soubs l'obéissance susdire audit noble Frere de Thors comme à leur chep, lequel par leur chep ils ont ordrené et promis tenir; et se il avenoir que lesdits Freres fussent en aucun lieu où ledit noble ne fust , ils obéiront audit noble Regnaud de Thouars comme frere et compagnon du Sr de Thors.

 ltem, lesdits Freres qui sont et feront dudit Ordre seront féaux et léaux l'un à l'autre, et seront l'un à l'autre contre toute persone qui mal leur voudroit porter, excepté le Rey et les Réaux de France, et les Seigneurs dont lesdits Freres serains hommes de foy liges ou plains, et leurs freres, cousins germains et néz de germains; ainsi que celi desdits freres qui haura à faire des autres, il leur notiffira et fera à savoir, et ils feront tenus de le servir à sa nécessité et à leur dépends.

 Item, l'enseigne dudit Ordre est et sera un Tercelet, duquel les ortailx et ongles seront d'azur, et celi desdits Freres qui sera en Pruce, (Sans doute pour secourir les Chevaliers Teutoniques, qui faisoient alors la guerre aux idolâtres de ce pays), et fera la Reize sans bataille, portera d'un ortail d'or dudit Tercelet.

Item, pour chacune bataille que chacun desdits Frères fera en compagnie de Rey ou Lieutenanr de Rey, il portera d'un ortail et ongle d'or dudit Tercelet; et si la Ville ou Château où seroit ledit siége étoit pris par assault, et en cas qu'il le seroit, l'on ne porteroit que d'un ortail d'or dudit Tercelet.

Item, ceux qui feront à tiers remontrés, ils porteront un ongle et ortail d'or dudit Tercelet.

Item, si aucuns des Seigneurs du pays combattoit à leurs ennemis, si ceux desdits Freres qui feront à ladite bataille porteront d'un ortail dudit Tercelet.

 Item, si aucuns desdits Freres combattoit en gage, et il obtint, il porteroit un ortail etongle d'or dudit Tercelet.

Item, celi qui fera faute en armes, perdera le meilleur ortail dudit Tercelet , et l'autre ortail emprès pour chacune faute que il fera.

 Fin des Statuts. »

 

Ces Statuts, M. , ont beaucoup de raport avec les adoptions en freres d'armes, si usitées dans les beaux temps de la Chevalerie.

Tel fut, entr'autres, le traité de Bertrand Duguesclin avec Olivier de Clisson, fait à Pontorson, le 28 Octobre 1370.

 Ces adoptions font le sujet de la 21e dissertation de Ducange sur Joinville; et M. de la Curne de Ste Palaye a réuni ce qu'on en fait de plus curieux dans ses Mémoires sur l'anciene Chevalerie.

Quoique les Statuts que vous venez de lire soient sans date précité, on peut avec certitude la fixer au milieu du 14e siecle, sous Charles V, à en juger par la fabrique du papier en grande feuille fort épaisse et avec de gros filets, signes certains auxquels un Feudiste ne se méprend pas sur l'époque, et tel que Dom Taffin le raporte dans la nouvele Diplomatique, tom. I, pag 524; et surtout par l'existence de Guillaume III Dappellevoisin, Chevalier, qui épousa vers 1350, Yde de Montfaucon, fille de Pierre de Montfaucon, Chevalier de cet Ordre, ainsi que son gendre Guillaume Dappellevoysin, lequel mourut en 1416.

 Comme cette pièce historique peut-être de quelque utilité aux maisons dont les auteurs font compris en cette noble institution, je crois devoir vous la communiquer.

Au Château du Fou, près Châtelleraud (7), 8 Décembre 1780.

 

Il fut poursuivi avec son père par Jeanne d’Amboise, veuve de Gaucher de Thouars, qu’ils avaient dépossédé par violence du château de Tiffauges (actes des 21 avril et 10 juin 1374, X2a 8, fol. 350 v° ; X1a 23, fol. 422).

Renaud de Vivonne, seigneur de Thors (1340 - 1394) et de Catherine d'Ancenis (1330 - 1384) ==> ==> Av Juin 1385 Le sénéchal de Poitou Renaud de Vivonne vient arrêter dans l’église d’Ardin Guillaume Brotel, tavernier du village

 

Suivit le roi en Flandres en 1382 et assista à la prise de Bourbourg », dit le P. Anselme (Hist. généal., t. IV, p. 97), d’après Froissart.

Nous ferons observer cependant que le chroniqueur, quand il parle du sire de Pouzauges, ne distingue pas toujours entre le père Miles de Thouars, qui vivait sûrement encore le 29 août 1377 (voy. notre t. III, p. 171 n.).

Renaud de Thouars avait épousé Catherine, fille d’Éon, seigneur de Lohéac, et en eut Miles II, Jean, mort jeune, et Béatrix.

 Il prit part à la prise de Bourbourg, et mourut vers 1385, laissant sous la tutelle de leur mère, Catherine de Lohéac, fille d’eon, seigneur de Lohéac, et de Béatrix de Craon

 

Le fils, Renaud de Thouars, vivant encore en 1381 et décédé avant le mois d’avril 1395, comme on le voit dans le présent acte, et le petit-fils Miles II.

Ainsi il nomme le sire de Pouzauges comme faisant partie de l’ost du duc de Bourbon en juillet 1385 (édit. Kervyn de Lettenhove, t. X, p. 329) ; ce ne pouvait être, d’après notre texte, que le fils de Renaud.

N’ayant pas les dates exactes du décès de Miles Ier et de son fils, il est parfois difficile d’attribuer à l’un plutôt qu’à l’autre les faits avancés par Froissart.

Notons aussi qu’il dit constamment le sire de Poissauces, Poussauce, Puissauce, que les éditeurs impriment à tort Poissances, Poussance ou Puissance.

 

A lui parait se rapporter un sceau découvert il y a une douzaine d'années, qui représente, nous a-t-on dit, un chevalier combattant à pied et ayant près de lui un grand chien.

La légende porte : Sigillum Rainaldi de Thoarcio militis.

 Il mourut laissant sous la tutelle de leur mère, deux fils dont nous allons parler.

 

 

JEAN II DE THOUARS (de 1385 à 1395).

D'après plusieurs titres de l'abbaye de Saint-Nicolas d'Angers (8), le sceau établi aux contrats à Pouzauges, pour le seigneur de la ville et châtellenie du dit lieu, noble et puissant Jehan de Thouars, avait pour garde Nicolas Brunet, dont Catherine de Lohéac, en 1389, autorise son fils à ennoblir les biens.

 Le dessin de ce Seel que nous a conservé Dom Housseau (9), porte, sur un écu chargé de fleurs de lys, qui est Thouars, un franc quartier à l'épée en pal, qui est Pouzauges, comme nous l'avons déjà dit.

C'est probablement celui dont la matrice, appartenant à M. F. Parenteau, a figuré à la dernière exposition archéologique de Nantes (10), Dom Housseau n'ayant pas cru devoir reproduire dans son dessin l'ange qui, les ailes à demi déployées, appuie ses deux mains sur l'écu.

Trois actes du Cartulaire de Pouzauges, n°15-17, relatifs à Jean de Thouars, montrent le soin avec lequel Catherine de Lohéac, au lieu de rechercher ou même d'accepter un second mari, remplit ses devoirs de mère par la bonne administration du bien de ses enfants.

Après de longs débats, elle transige en leur nom avec leur tante Louise de Thouars, femme de Louis de Beaumont, seigneur de Bressuire, relativement à la part héréditaire de celle-ci dans la succession de son père, Miles Ier.

Elle y réclamait le quart dans les biens nobles et la moitié dans les biens roturiers, n'ayant eu par contrat de mariage, (elle entant mariée à un autre enfant de moins de quatorze ans), que 400 livres de rente à asseoir en biens fonds, et 1200 guyennois (11) une fois payés.

La transaction passée le 16 septembre 1386, homologuée au Parlement de Paris le 26 juillet 1387, lui donne notamment, par démembrement de Pouzauges, la Mote de Sigournay ou soullit avoir chastel, et l’herbergement assis en la ville de Sigournay appelé Tartizaine, avec toutes leurs dépendances, tant en fiefs qu’en domaines, entr’autres 450 journaux de vignes ou environ, à pic, franches, ensemble en un tennement sans rien y avoir entre deux, assises à Sigournay et environ.

Le 29 juin 1388, par un paiement de 80 livres, elle compléta le remboursement des 200 guyennois d'or que son défunt mari avait empruntés à Guy, seigneur d'Argenton.

Nous voyons, en 1389, anoblir les biens de Nicolas Brunet, le garde du scel aux contrats de Pouzauges (12);

 Jean de Thouars mourut avant l'année 1395, encore mineur et sans avoir été marié.

- Béatrix de Thouars, femme de Geoffroy comte de Quintin, fils d’autre Geoffroy comte de Quintin. Elle était morte l’an 1414.

 

 MILES II DE THOUARS (1395-1419),

Il était aussi mineur quand il succéda à son frère, et l'un des premiers actes de la tutelle de sa mère fut de lui faire signer, le 20 août 1395, une transaction avec Nicolas du Bouchet, valet, sieur du Puy-Greffier.

 En reconnaissance des bons et loyaux services reçus de sori père, Jean du Bouchet, Miles Ier lui avait donné l'hommage et féauté du fief de Saint-Marsault, appelée le Fief de la Tour, tel que le tenait défunt Robert de Sanzay, chevalier.

Enhardi par la jeunesse de Miles, et surtout oublieux des bienfaits de son aïeul.

Nicolas s'avise de fixer ses Assises de la Tour au temps même où le suzerain tenait les siennes; refusant aussi de faire faire par ses sujets le guet dû au chateau de Pouzauges par tous les habitants roturiers de la châtellenie.

Catherine de Lohéac obtient la reconnaissance des droits de son fils, en renonçant à faire venir pour le guet les habitants de la Favrelière et de la Grelouze, paroisse du dit Saint-Marsault (13).

Comme seigneur de Tiffauges, elle lui fit recevoir l'aveu de portion de la Palluellière, en Gestigné, le 17 août 1396.

Comme seigneur de Pouzauges, il reçut lui-même, en 1409, l'hommage de Pérotin de Talansac, seigneur de l'Oudrière, antérieur de plus d'un siècle et demi au premier membre de cette famille cité par Léon Audé, vol. 6, pages 253 et suivantes de notre Annuaire.

 MILES II DE THOUARS, qui figure dans de nombreux actes rapportés par le Cartulaire de Pouzauges, et qui fut établi gouverneur du château de Fontenay le Comte par lettres patentes du 30 janvier 1411.

Quelques jours après, la ville fut prise par les gens tenant en Poitou le parti Bourguignons.

 

 En 1412, il acheta, en la paroisse de Boufféré, deux journaux de pré et une pièce de terre, à raison de 35 livres en écus d'or du coin du roi, chacun de 22 sous 6 deniers la pièce; et le 12 décembre 1416, il bailla à rente perpétuelle moyennant 15 sous, à Georges-Achard, boucher à Pouzauges, des maisons, masureaux et vergers «  sis près la quéruelle de l'église de Saint-Jacques, le grand chemin entre deux par lequel l'on vait de la cohue dudit Pouzauges à la chapellenie dudit lieu. »

Le P. Anselme dit que Miles II fut nommé capitaine de la ville et du château de Fontenay-le-Comte, par lettres patentes du 30 janvier 1411, et vivait encore en 1419. Il ne lui donne qu'une fille, tandis qu'il en a laissé deux à sa veuve Béatrix de Montejean, remariée vers 1423 à Jacques Meschin, sgr de la Roche-Ayrault, etc., etc.

 

La branche des seigneurs de Thouars-Pouzauges finit à Miles II

L'histoire de Pouzauges et de ses seigneurs  <==

 

— MARIE DE THOUARS (1419-1424), fille de Miles II et de Béatrix de Montjean, dont le titre de dame de Pouzauges et de Beaurepaire paraît avoir été purement nominal;

Voici l'analyse du seul acte connu parlant d'elle il est relatif à l'exécution de son testament (14).

Très-noble et puissantedamoiseile, Mlle Marie de Thouars, dame de Pouzauges et de Beaurepaire, et sœur aînée de madame Catherine, élisant sa sépulture en l'abbaye de la Grenetière, avait assigné aux moines deux rentes perpétuelles, l'une de 50 livres en deniers, l'autre de 50 setiers de seigle : «  pour dire chascun jour perpétuellement en l'église et moustier dudit lieu….. vigilles et vespres des morts et une messe à note, pour les âmes d'elle et de messgrs ses prédécesseurs. »

Après avoir touché ces rentes, « par aucun temps » les moines cessent d'en être payés (vers 1443), quoiqu'ils eussent fidèlement accompli les prescriptions de la défunte. Ils portent donc l'affaire en la Cour du Roi, à Poitiers, réclamant huit années d'arrérages.

Catherine de Thouars et son second mari opposent un refus complet, « ladite damelle Marie ayant fait ledit don et legs quand elle étoit en lit de la mort et à heure qu'elle étoit si griefment détenue de la maladie de laquelle elle mourut qu'elle n'avoit sens ni entendement. »

 Par transaction du 20 octobre 1452, ils consentent à acquitter le legs, les moines ayant réduit à deux années la demande d'arrérages.

Quoique Marie de Thouars ait vécu près de quarante ans, les circonstances qui la firent rester fille paraissent avoir rendu purement nominal son titre de dame de Pouzauges et de Beaurepaire.

Catherine, sa cadette, fut donc la principale comme elle devint l'unique héritière de Miles II.

 

 

 

Société d'émulation de la Vendée

Les chroniques de Jean Froissart. Tome 7

 

 

 

 

 

 

 


 

(1)    Edition du Panthéon Littéraire, vol. 2, pages 126 et 236; et Annuaire de 1855 (1er année), p. 148, 149.

(2) Acquitter de leurs engagements. J. A. B.

(3). Le château de Josselin d’Olivier de Clisson

Josselin devint momentanément fief royal, en venu du testament de Guy de Lusignan qui, n'ayant pas de fils, léguait ses biens à Philippe le Bel.

 Et pendant dix-huit années l'étendard fleurdelisé flotta sur la tour haute du château.

 Puis Jean II en fit présent à son oncle Charles de Valois, lequel mourut à Crécy.

Le 21 juillet 1370, Pierre, comte d'Alençon, et Robert, comte du Perche, vendirent Josselin à Olivier de Clisson

(4) C'est le diable qui le tentoit lorsqdit a songé à jouter avec ce Savoisien. J. A. B.

(5). Cartut. de Pouzauges, passim.

(6) Adveus rendus à Messire Pierre Sire Dupuidufou Chevalier en l’an 1388, avec le testament dudit sieur Conseiller et Chambellan du Roy ; fils de Jean seigneur Dupuidufou, par lequel il institue Guion son fils aisné, de luy et de Dame Isabelle d’Amboise sa femme son heritier principal, sous la garde et tutelle de sadite femme et de Messire Ingerger d’Amboise son frere.

(7). Le château du Fou est un château situé dans le Poitou et le département de la Vienne sur la commune de Vouneuil-sur-Vienne. Fut construit par Yves du Fou, sénéchal du Poitou à fin du XVe siècle. En 1539, François Ier y rencontra Charles Quint.

(8) De laquelle dépendaient les églises du Vieil et du Nouveau Pouzauges.

(9) Vol. XIII, n° 9819 de sa collection à la Bibliothèque nationale, département des Manuscrits.

(10) Page 120, n° 104 du Catalogue.

(11) Monnaie des ducs de Guyenne, inférieure de deux cinquièmes à la monnaie dite tournois ou de Tours. V. Glossaire et Ducange, au mot Guianensis.

(12) Ce curieux scel, dont la matrice, trouvée en juin 1864 dans les ruines du château de Pouzauges, appartenait, croyons-nous, a M. F. Parenteau, portait sur un écu chargé de fleurs de lys, qui est Thouars, un franc quartier a l'épée en pal, qui est Pouzauges.

(13) Pour cet acte et plusieurs des suivants, V. Cartul. de Pouzauges, n° 9, 21, 22 et 23. La plupart des renseignements qui suivent nous ont été fournis par le chartrier du duc de la Trémoïlle.

(14). Cartul. de Pouzauges, n" 24 et 25 et coll. Fonteneau, à Poitiers, vol.IX, p. 303.