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PHystorique- Les Portes du Temps
27 octobre 2022

200 ans d’Histoire du 1er Rima (1er Régiment D'infanterie De Marine) à Angoulême

200 ans d’Histoire du 1er Rima (1er Régiment D'infanterie De Marine) à Angoulême

La France commença à avoir une flotte sous saint Louis, qui créa la charge d'Amiral de France, mais ce ne fut guère que sous Louis XIII que nous eûmes une véritable marine de guerre.

Pour assurer le service de garnison à bord des vaisseaux, on employa des compagnies d'infanterie dites compagnies ordinaires de la Mer, que Richelieu vit à l'œuvre au siège de La Rochelle.

L'origine la plus lointaine des forces coloniales françaises remonte à la création par le cardinal de Richelieu de cent compagnies ordinaires de la mer, en 1622. Ces unités sont alors destinées à servir de soldats de bord aux vaisseaux de la marine royale.

Désertions, naufrages, manque d'argent et d'intérêt réduisent considérablement les effectifs initiaux. Richelieu crée alors en 1626 le régiment de La Marine, dont il est propriétaire et commandant honoraire.

(La citadelle du Château d’Oléron - L’arbre de Richelieu)

Arborant le pavillon blanc, le régiment s'illustre par ses combats le long des côtes provençales jusqu'aux îles de Lérins, au large de Cannes, et dans le golfe de Gascogne.

Il les groupa et en forma, en 1627, le régiment de la Marine, dont il fut le premier chef de corps.

Le grand ancêtre des marsouins est donc l’illustre cardinal dont M. Hanotaux a retracé l'histoire.

 

Le régiment. « La Marine » prit immédiatement rang avec les 6 vieux corps de l'armée française. — L'infanterie coloniale actuelle, héritière de ses traditions, a, par conséquent, de beaux titres de noblesse militaire.

La Marine fit partie de l'expédition de Salé, de celle des îles de Lerins, et combattit contre les Espagnols dans le golfe de Gascogne. Envoyé dans les Flandres, il s'y couvrit de gloire et le département de la Guerre ne voulut plus le rendre à celui de la Marine. Il assista aux guerres de Louis XIV, puis de Louis XV, et disparut en 1791. Il est aujourd'hui le 11e de ligne.

Le régiment royal des vaisseaux, plus tard Royal-Vaisseaux, créé en 1638 par Sourdis, le remplaça dans son service. Il en advint de lui comme de la Marine, le département de la Guerre finit par le prendre et le garder. Il est aujourd'hui le 43e de ligne.

Les autres régiments créés par Richelieu pour le service de la Marine : Régiments du Havre, des Iles, des Galères, des Navires, n'eurent qu'une durée éphémère.

Colbert reprit les idées de Richelieu et créa, en 1669, le Royal-Marine et le régiment Amiral, qui tinrent garnison à Brest, le Havre, Dunkerque, Toulon, et fournirent des détachements à bord des vaisseaux, où Duquesne se loua de leurs services.

Mais Louvois n'entendait pas que le département de la Marine empiétât sur ses attributions : dès 1671, il rappelait les deux régiments et les gardait, le premier est devenu le 60e d'infanterie, le second le 62e d'infanterie.

Colbert chercha un autre moyen d'avoir des soldats sans porter ombrage à Louvois, qui voulait commander à tout ce qui servait à terre.

Les compagnies franches de la Marine.

C'est dans ce but que furent rendues les ordonnances de 1675, 1685, 1689, organisant des compagnies de soldats gardiens chargés d'assurer la garnison des arsenaux et des vaisseaux. Ces compagnies étaient secondées par des soldats à demi-solde, qui les remplaçaient à terre lorsqu'elles embarquaient.

 

L'ordonnance du 16 décembre 1690 réglementa l'institution en organisant les compagnies franches de la Marine, qui comptèrent 80, puis 100 compagnies de 100 hommes, dont les dépôts étaient : Toulon, Rochefort, Port-Louis, Brest, le Havre, Dunkerque.

Les effectifs des garnisons des vaisseaux étaient ainsi déterminés :

Vaisseaux de ler rang : 1er ordre, 800 matelots, 252 soldats, 2" ordre, 700 matelots, 230 soldats; 3e ordre, 600 matelots, 197 soldats.

Vaisseaux de 2e rang : ler ordre, 500 matelots, 140 soldats; 2e ordre, 450 matelots, 137 soldats 3e ordre, 400 matelots, 119 soldats.

Vaisseaux de 3e rang : 11, ordre, 350 matelots, 94 soldats; 2" ordre, 300 matelots, 75 soldats.

Vaisseaux de 4" rang : 1er ordre, 250 matelots, 68 soldats; 2e ordre, 200 matelots, 60 soldats.

Vaisseaux de 5e rang : 11, ordre, 150 matelots 37 soldats ; 2e ordre, 120 matelots, 27 soldats.

Dans les débarquements, les compagnies franches étaient groupées provisoirement en bataillons.

L'infanterie de la Marine était donc étroitement associée aux campagnes navales.

Un règlement de manœuvre spécial aux compagnies franches fut publié en 1703 par l'imprimerie royale.

Citons, parmi les campagnes où elles s'illustrèrent : bataille de la Hougue (1692) ; prise de Roses (Catalogne), 1693: expédition de Carthagène (Amérique), 1694 ; prise de Rio de Janeiro 1 (1711); Dantzig (1734), et toutes les croisières faites dans la Méditerranée et sur l'Océan.

En dehors des compagnies franches, la Marine disposa d'un régiment étranger dit de Karrer (1719-1763), qui servait surtout aux colonies, c'est notre légion étrangère actuelle.

La réunion des deux départements de la Guerre et de la Marine, sous l'autorité de Choiseul, eut pour conséquence la suppression des compagnies franches par ordonnance du 5 novembre 1761. Les officiers rentrèrent dans les cadres des officiers de marine et les soldats furent versés dans les trois brigades du corps royal d'artillerie stationnées à Brest, Toulon et Rochefort.

La garnison des arsenaux et des vaisseaux fut assurée, de 1761 à 1769, par des régiments d'infanterie de l'armée de terre.

Des conflits s'élevèrent immédiatement entre les officiers de vaisseau et ceux de troupes. Afin d'y mettre un terme, la Marine reconstitua ses troupes.

 

Le corps royal de la Marine.

L'ordonnance du 24 septembre 1769 créait le corps royal d'Artillerie et d'Infanterie de Marine, comprenant trois brigades.

Chaque brigade comptait huit compagnies, dont une de bombardiers, quatre de canonniers, trois de fusiliers.

Les officiers n'étant pas suffisants pour le service qui lui incombait, l'ordonnance du 18 février 1772 créait le corps royal de la Marine, qui comprit huit régiments désignés sous le nom de leur port d'affectation : Brest, Toulon, Rochefort, Marseille, Bayonne, Saint-Malo, Bordeaux, le Havre.

Chaque régiment comptait deux bataillons de neuf compagnies de soixante-douze hommes, dont une de bombardiers, une de canonniers, sept de fusiliers. L'uniforme des soldats se composait d'un .habit bleu de roi, doublé de serge blanche, d'une culotte, d'une veste blanche avec manches, garnie de trois boutons jaunes portant une ancre au milieu, et d'un chapeau bordé d'un galon blanc.

Chaque régiment était différencié par la couleur des parements.

Le 31 décembre 1772, des drapeaux furent remis aux régiments, et bénis conformément aux traditions.

Le mélange des artilleurs et des fusiliers n'ayant pas donné de bons résultats, l'ordonnance du 8 novembre 1774 amena une scission dans le corps royal de la Marine. Les régiments, qui déplaisaient au ministre de la Guerre, firent place à 100 compagnies du corps royal d'infanterie de Marine, réparties en trois divisions stationnées à Brest, Toulon, Rochefort.

La lre division comptait 50 compagnies formant 5 sections.

La 2e division comptait 30 compagnies formant 3 sections.

La 3° division comptait 20 compagnies formant 2 sections.

L'ensemble du corps présentait un effectif de 328 officiers et 11.800 hommes. .

On embarquait des détachements de :

180 hommes sur les vaisseaux de ler rang, 130 hommes sur les vaisseaux de 2e rang, 100 hommes sur les vaisseaux de 3e rang ; 45 hommes sur les frégates de 1er rang, 35 hommes sur les frégates de 2e rang.

 

L'infanterie de la Marine se distingua sous les ordres de  d'Orvilliers, d'Estaing, Guichen, Suffren, de Grasse, Kersaint, Bougainville, La Pérouse, Lamothe Piquet, La Fayette, Louis-René-Madeleine de Latouche-Tréville commandant de l' Hermione Rochefort etc...

En 1782, on donna aux corps d'infanterie de Marine le nom de corps royal de la Marine pour bien le différencier de l'armée de terre.

En 1786, on revint à la fusion des fusiliers et des canonniers.

Les 200 ans d’Histoire du 1er Rima (1er Régiment D'infanterie De Marine) à Angoulême (2)

Il n'y eut plus qu'un corps royal de canonniers matelots, assurant à la fois le service du canonnage et de la mousqueterie à bord des vaisseaux ; il était divisé en neuf divisions correspondant aux neuf escadres qui existaient à cette époque.

==> Le Corps royal des canonniers-matelots, démonstration de tirs de l’Hermione à Brouage

 

Quant au service des arsenaux, il fut assuré par des régiments de l'armée de terre.

==> 1666 débute la construction du futur Arsenal du Ponant (Rochefort) sur la côte Atlantique

On voit donc que, sous l'ancien régime, l'infanterie de Marine était exclusivement affectée au service de la Marine.

La défense des colonies fut assurée d'abord par les troupes des grandes compagnies de colonisation, renforcées par des troupes royales.

Après 1763, la Couronne assuma la tâche de défendre les colonies et l'assura avec des légions coloniales qui comprenaient les trois armes.

(Le Fort du Chapus, poste avancé du continent - François Michel Le Tellier, marquis de Louvois (1691))

Lorsque la Marine prit la défense des colonies, en 1772, elle forma des régiments coloniaux avec un dépôt de recrues à l'île de Ré et un autre à Lorient. Mais ces régiments n’avaient aucun point de contact avec les troupes d'infanterie de Marine.

Nous n'en parlons donc que pour mémoire.

 

Sous la Révolution, le Consulat et l'Empire

 

Le décret de l'Assemblée nationale du 10 août 1789 ayant chargé les municipalités de veiller au maintien de la tranquillité dans les villes, la Marine n'eut plus de troupes spéciales pour assurer le service des arsenaux.

Cette situation était d'autant plus pénible que les canonniers-matelots avaient vu tomber leurs effectifs, par suite des incidents de la Révolution, de sorte que la Marine n'avait plus assez de soldats pour le service des vaisseaux.

Dans un rapport du 28 mars 1792, à l'Assemblée nationale, Lameth fit ressortir les défauts de cet état de choses et nous en extrayons quelques passages, qui sont encore intéressants à lire de nos jours :

« ...Le corps des canonniers-matelots, aujourd'hui très incomplet, est supposé présenter un effectif de 6.400 hommes, évidemment insuffisant pour fournir à l'artillerie des vaisseaux, à leur garnison, à la garde des ports, ainsi qu'à la surveillance des établissements de la Marine...

Les garnisons des vaisseaux, de la garde des ports doivent, au moins pendant la paix, être fournies par des troupes de l'infanterie de la Marine ; les détachements de l'armée, souvent employés sur les bâtiments de l'Etat, marchant à tour de rôle, n'ont ni l'habitude de la mer, ni la plus légère notion du service auquel on les emploie; ce n'est qu'à la fin de la campagne, au moment où ils vont être désarmés, qu'ils commencent à devenir vraiment utiles. Ces détachements, éprouvés par la mer, par le changement d'aliments, ont communément un grand nombre de malades, et les épidémies sur les vaisseaux, cet épouvantable fléau, sont souvent la suite des maladies qui se développent chez les soldats.

Un corps d'infanterie, constamment attaché au service de la Marine, habitué aux fatigues de la mer, ne présentera aucun de ces inconvénients et de ces dangers... »

Kersaint combattit cette thèse : L'artillerie et l'infanterie ne sont pas la Marine, non plus que les canons, et les remparts qui défendent une place ne sont la place elle-même.

Les soldats, sur les vaisseaux, sont la garnison d'une ville, dont les marins sont les habitants. Il faut renoncer à ces projets réchauffés de l'ancien gouvernement, il faut que tout ce qui concerne l'armée, soit de terre, soit de mer, soit réuni au département de la Guerre et que le ministre de la Guerre soit tenu de fournir à celui de la Marine tout ce qui sera nécessaire pour la Marine et les colonies... M Ce fut le projet de Lameth qui réunit les suffrages de l'Assemblée nationale.

Un décret du 14 juin 1792 supprima le corps royal des canonniers matelots et le remplaça par deux régiments d'artillerie de Marine, trois compagnies d'ouvriers, quatre compagnies d'apprentis-canonniers, quatre régiments d'infanterie de Marine, organisés comme les unités correspondantes de l'armée de terre..

L'organisation ne fut pas durable; le 28 janvier 1794, Jean-Bon-Saint-André, reprenant les idées développées par Kersaint, demandait,-au nom du Comité de salut public, la suppression des troupes de la Marine, en faisant valoir « ...qu'on ne voyait pas pourquoi les vainqueurs de Landau et de Toulon n'iraient pas sur nos flottes montrer leur courage aux esclaves de Pitt et faire baisser le pavillon de Georges... »

Il obtint gain de cause, le décret du 28 janvier 1794 supprima les troupes de la Marine. On en forma 12 bataillons de volontaires nationaux, mais, dans la pratique, ils restèrent affectés au service de la Marine. D'ailleurs, les fusiliers et canonniers venaient de se couvrir de gloire à l'escadre de Villaret-Joyeuse, les faits plaidaient en leur faveur.

On se rendit compte que les troupes de la Marine étaient nécessaires, surtout avec des équipages désorganisés comme ceux embarqués sur les vaisseaux.

La Convention décréta, le 25 octobre 1795, le rétablissement des troupes de la Mariné, mais en donnant la prépondérance à l'artillerie.

Le nouveau corps comprit sept demi-brigades d'artillerie, trois compagnies d'ouvriers, quatre escouades d'apprentis - canonniers, mais les brigades d'artillerie comprenaient tout à la fois des canonniers et des fusiliers; c'était, en quelque sorte, une reconstitution de l'ancien corps d'artillerie et d'infanterie de Marine.

L'historique de l'infanterie de Marine est donc fondu, pendant toute cette période, avec celui de l'artillerie de Marine.

Le corps forma, plus tard, quatre régiments qui participèrent aux campagnes de Napoléon et se distinguèrent à Lutzen, Bautzen et dans la campagne de France.

De plus, n'oublions pas que les marins de la garde impériale étaient des soldats des troupes de la Marine.

La défense des colonies restait confiée aux troupes de la Guerre ; d'ailleurs, sous l'Empire, la Marine ne joua qu'un rôle très effacé.

La Marine reprit ses troupes en 1814, mais elle ne leur laissa pas leur ancienne organisation. Il ne resta qu'un corps de canonniers, chargés du service de l'artillerie de la Marine. La garnison des colonies continua à être assurée par l'armée de terre. La situation dura jusqu'en 1822.

 

 

Les 200 ans d’Histoire du 1er Rima (1er Régiment D'infanterie De Marine) à Angoulême

Création de l'Infanterie de Marine actuelle

La Restauration et le gouvernement de Juillet.

La Marine se rendit compte une fois de plus qu'il lui était impossible de se passer de troupes spéciales.

L'ordonnance royale du 7 août 1822 ordonna le dédoublement de l'artillerie de Marine pour créer un régiment d'artillerie et deux régiments d'infanterie.

« Article 1". — A compter du 1er octobre prochain, il sera formé un régiment d'artillerie de Marine destiné à assurer le service de l'artillerie dans les ports de France et des colonies..

Art. 2. — A la même époque, il sera créé deux régiments d'infanterie de Marine spécialement affectés à la garde des ports et à former la garnison des vaisseaux et autres bâtiments de notre Marine royale. »

Les autres articles étaient relatifs aux détails d'organisation.

Chaque régiment devait comprendre trois bataillons de huit compagnies dont une de grenadiers, une de voltigeurs, six de fusiliers dites du centre. Les deux régiments comptaient, au total, 178 officiers et 5.188 soldats.

Le premier régiment fut placé à Brest et le second à Toulon.

Une ordonnance du même jour créait deux équipages de ligne commandés par des officiers de vaisseau, le premier à Brest, le second à Toulon, chargés à bord du service de canonnage et de mousqueterie. C'était l'embryon de l'organisation future des fusiliers marins.

La Marine puisa dans les régiments d'infanterie et d'artillerie de Marine pour organiser solidement ses équipages de ligne. Puis, par ordonnance du 28 août 1827, les régiments d'infanterie de Marine furent licenciés.

Il ne resta qu'un cadre d'officiers et sous-officiers d'infanterie de Marine, répartis dans les cinq ports et chargés d'enseigner aux marins le maniement des armes et les premiers éléments des manœuvres d'infanterie.

Mais la Marine avait été chargée de la défense des colonies, de sorte qu'elle devait emprunter des régiments à l'armée de terre, et le ministère de la Guerre ne lui fournissait pas ses meilleurs sujets: En vue de remédier à cet état de choses, l'ordonnance du 27 mai 1831 créa deux régiments d'infanterie de Marine, ayant un dépôt commun de 6 compagnies à Landerneau.

Le 1er régiment eut : 21 compagnies à la Martinique ; 5 compagnies à la Guyane ; 3 compagnies de cipayes de l'Inde (cadre européen seulement).

Le 2e régiment : 21 compagnies à la Guadeloupe ; 4 compagnies au Sénégal ; 4 compagnies à Bourbon.

Cette fois, l'infanterie de Marine cessait d'être maritime pour devenir coloniale.

L'ordonnance du 20 novembre 1838 porta le nombre des régiments 'à trois, chacun d'eux comptait un état-major, une compagnie hors rang, un petit état-major, 30 compagnies actives se décomposant en 4 compagnies de grenadiers, 4 de voltigeurs, 22 du centre.

 

La répartition des effectifs fut la suivante :

1er régiment : Brest, 10 compagnies et la compagnie hors rang; Cherbourg, 5 compagnies ; Guadeloupe, 15 (le colonel, le drapeau et la musique sont, à la Guadeloupe).

2e régiment. : Brest, 5 compagnies; Rochefort, 10 compagnies; Martinique, 15 compagnies (le colonel, le drapeau et la musique sont à la Martinique).

3e régiment : Toulon, 15 compagnies; Cayenne, 6 compagnies ; Sénégal, 3 compagnies ; Bourbon, 6 compagnies (le colonel, le drapeau et la musique sont à Toulon). -

Le 3e régiment fournit aussi les cadres des deux compagnies de cipayes de l'Inde, de la compagnie noire de la Guyane et de la compagnie noire du Sénégal.

La loi de 1900 à donné à l'infanterie coloniale les effectifs suivants :

En France, un corps d'armée comprenant dix régiments : 1er, 2e, 3e, 4e. 5e, 6e, 7e, 8e, 21e 22e.

En Afrique Occidentale : le 14e régiment d'infanterie.

Les 1er et 2e régiments de tirailleurs sénégalais.

Le bataillon de la Côte d'Ivoire.

Le bataillon de Zinder.

Le bataillon du Chari. Une compagnie de disciplinaires au Sénégal.

Madagascar: 131 et 15e régiments d'infanterie coloniale ; 3° régiment de tirailleurs sénégalais ; 1er et 2° régiments de tirailleurs malgaches ; un bataillon de tirailleurs de Diégo-

Suarez ; une compagnie de discipline à Diégo Suarez..

Réunion : un bataillon d'infanterie de Marine. Martinique : un bataillon d'infanterie de quatre compagnies.

Guyane : un bataillon d'infanterie de deux compagnies.

Guadeloupe : un bataillon d'infanterie de deux compagnies.

Nouvelle-Calédonie: un bataillon d'infanterie de quatre compagnies.

Tahiti : une compagnie d'infanterie coloniale.'

Indo-Chine : 9,, 11e, l'le régiments d'infanterie coloniale; 1er régiment de tirailleurs annamites ; les 1er, 2e, 3°, 4e régiménts de tirailleurs tonkinois; 1er bataillon de tirailleurs chinois; 1er bataillon de tirailleurs cambodgiens.

Une direction des troupes coloniales au Ministère de la Guerre, centralise toutes les questions relatives à l'armée coloniale.

Le général Famin a attaché son nom à cette œuvre d'organisation militaire.

 

 

 

Les 200 ans d’Histoire du 1er Rima (1er Régiment D'infanterie De Marine) à Angoulême (3)

Liste des Noms des Batailles

 Approuvée par le Ministre de la Marine et des Colonies, pour être inscrits sur l'étendard et les drapeaux des corps de troupe de la marine :

1er Régiment d'Infanterie de Marine.

Boinarsund, Baltique, 1854; Forts du Peïho, Chine, 1860 ; Ki-Hoa, Cochinchine, 1861 ; Puebla, Mexique, 1863.

Décision ministérielle du 17 avril 1887 :

Sontay, Tonkin, 1883; Lang-Son, Tonkin, 1885.

Batailles inscrites au drapeau en 2022

Le drapeau du régiment porte les quinze inscriptions suivantes qui rappellent les campagnes dans lesquelles il a été engagé.

Les deux batailles les plus célèbres du régiment sont Bazeilles et Bir Hakeim. Le régiment a participé également à des batailles d'une grande importance historique : la prise de Son Tay, celle de Puebla, celle du fort de Bomarsund.

On trouve dans ses plis 15 noms de bataille écrits en lettres d’or :

    BOMARSUND 1854,

    FORTS DU PEI-HO 1860,

    KI-HOA 1861,

    PUEBLA 1863,

    BAZEILLES 1870,

    SONTAY 1883,

    LA MARNE 1914,

    CHAMPAGNE 1915,

    DOBROPOLJE 1918,

    TOBROUK 1941,

    BIR-HAKEIM 1942,

    GARIGLIANO 1944,

    BELFORT 1944,

    AUTHION 1945,

    AFN 1952-1962.

 

Fait unique dans l’histoire des régiments, au cours de son histoire, le 1er régiment d'infanterie de marine fut trois fois anéanti face à l’ennemi, pour remplir la mission qui lui avait été donnée, allant par-là, jusqu’à exiger le sacrifice suprême.

Par trois fois, son drapeau dû être détruit pour ne pas tomber aux mains de l’ennemi.

 

Angoulême Cour de la caserne Taillefer affectée au 107 d'infanterieAngoulême Cour de la caserne Taillefer affectée au 107 d'infanterie

Angoulême Cour de la caserne Taillefer escadron EAC (2)Angoulême Cour de la caserne Taillefer escadron EAC 

 

2e Régiment d'Infanterie de Marine

Fatahua, Tahiti, 1842 ; Bomarsund, Baltique, 1854; Saïgon, Cochinchine, 1859 ; Puebla, Mexique, 1863.

Décision ministérielle du 17 avril 1887

Tuyen-Quan, Tonkin, 1885 ; Formose, Chine, 1884-1885. ;

 

3e Régiment d'Infanterie de Marine.

Mogador, Maroc. 1844; Alma, Crimée, 1854; Palikao, Chine, 1860 ; Ki-Hoa, Cochinchine, 1861.

Décision ministérielle du 17 avril 1887. :

Sontay, Tonkin, 1883 ; Lang-Son, Tonkin, 1885.

 

4e Régiment d'Infanterie de Marine.

Podor, Sénégal, 1854; Sébastopol, Crimée, 1854-1855 ; Saïgon, Cochinchine, 1859; Ki-Hoa, Cochinchine, 1861.

Décision ministérielle du 17 avril 1887 :

Lang-Son, Tonkin, 1885: Tuyen-Quan, Tonkin, 1885.

 

 

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