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PHystorique- Les Portes du Temps
26 octobre 2022

Juillet 1190 Philippe-Auguste et Richard-Coeur-de-Lion allant à la Croisade, quittent l'abbaye de Veselay pour se rendre à Lyon.

4 Juillet 1190 Philippe-Auguste et Richard-Coeur-de-Lion allant à la Croisade, quittent l'abbaye de Veselay pour se rendre à Lyon

 Philippe-Auguste séjourna une partie de juillet à Vézelay, et ne quitta cette ville qu’à la fin de ce mois, pour s’acheminer sur Lyon, en passant par Corbigny dans la Nièvre, Perrecy en Charollais, Morancé, près Villefranche.

Que le roi Philippe reçut dans l'église du bienheureux Denys le bâton et le sceptre de son pèlerinage.

 En l'an du Seigneur 1190, en la fête de saint Jean-Baptiste, le roi Philippe vint à l'église du bienheureux martyr Denys avec une grande suite, dans le but de recevoir la permission.

Quod Philippus rex in ecclesia Beati Dionysii baculum et sportam peregrinationis accepit.

 Anno Domini MCXC, in festo sancti Johannis Baptiste, Philippus rex ad ecclesiam beatissimi martyris Dionysii cum maximo comitatu venit, causa licentiam accipiendi. Consueverant enim antiquitus reges Francorum, quod, quandocumque contra hostes arma movebant, vexillum desuper altare beati Dionysii pro tutela seu custodia secum portabant, et in prima acie pugnatorum ponebant; quod videntes adversarii et cognoscentes, territi multotiens terga dederunt.

Car dans les temps anciens, les rois des Francs avaient l'habitude, chaque fois qu'ils levaient les armes contre l'ennemi, de porter avec eux l'étendard du dessus de l'autel du bienheureux Denys comme protection ou garde, et de le placer en première ligne des combattants ; que les adversaires, voyant et sachant, rebroussent chemin plusieurs fois effrayés.

 Ideo christianissimus rex ante corpora sanctorum martyrum Dionysii, Rustici et Eleutherii, humiliter super pavimentum marmoreum in oratione prostratus, Deo et beate virgini Marie et sanctis martyribus et omnibus sanctis se commendavit. Tandem cum lacrymis ab oratione surgens, sportam et baculum peregrinationis de manu Guillelmi Remensis archiepiscopi, avunculi sui, apostolice sedis legati, devotissime ibidem accepit.

Par conséquent, devant les corps des saints martyrs Dionysius, Rusticus et Eleutherius, le roi le plus chrétien, humblement prosterné sur le sol de marbre en prière, se recommanda à Dieu et à la bienheureuse Vierge Marie et aux saints martyrs et à tous les saints. Enfin, se levant de sa prière avec des larmes, il y reçut avec beaucoup de dévotion le sac et le bâton de pèlerinage de la main de Guillaume, archevêque de Reims, son oncle, le légat apostolique du siège.

Deinde desuper corpora sanctorum duo standalia serica optima et duo magna vexilla aurifrisiis crucibus decenter insignita, pro memoria sanctorum martyrum et tutela, contra inimicos crucis Christi pugnaturus, propriis manibus accepit.

Puis, du dessus des corps des saints, il prit de ses propres mains deux supports de soie fine et deux grandes bannières, décemment marquées de croix dorées, pour la mémoire des saints martyrs et pour leur protection, qui allaient lutter contre les ennemis de la croix du Christ.

 Demum orationibus fratrum se commendans, accepta benedictione clavi et spinee corone et sancti Simeon is brachii, recessit, et feria quarta post octavas sancti Joannis Baptiste (1) cumrege Anglie Richardo apud Vizeliacum venit; ubi, accepta licentia ab omnibus baronibus suis, Adele carissime matri sue et Guillelmo Remensi archiepiscopo, avunculo suo, pro tutela et custodia totum regnum Francorum cum filio suo dilectissimo Ludovico commendavit; et paucis evolutis diebus apud Januam venit, ubi naves et ea que erant victui necessaria cum armamentis (2) diligentissime parari fecit (3).

Enfin, se recommandant aux prières de ses frères, ayant reçu la bénédiction d'un clou et d'une couronne d'épines, et le bras de saint Siméon, il partit, et le quatrième jour après le huitième jour de saint Jean-Baptiste ( 1) il est venu à Vézelay avec Richard, co-roi d'Angleterre ; où, ayant reçu la permission de tous ses barons, Adèle confia à sa très chère mère et à Guillaume, l'archevêque de Reims, son oncle, la protection et la garde de tout le royaume des Francs, avec son fils bien-aimé Louis ; et après quelques jours, il arriva à Janua, où il fit préparer avec le plus grand soin les navires et les choses nécessaires à la subsistance (2) avec l'armement (3).

Richardus autem rex Anglie apud Massiliam cum omnibus suis mare intravit; et sic jam dieti catholici reges, pro sancta christianitate defendenda et propter amorem domini nostri Jesu Christi ventis et mari se committentes, cum multis et magnis periculis apud Messanam venerunt (4).

Mais Richard, roi d'Angleterre, entra en mer à Marseille avec tous ses hommes ; et ainsi déjà les rois catholiques, s'engageant contre les vents et la mer pour la défense de la sainte chrétienté et pour l'amour de notre Seigneur Jésus-Christ, venaient avec de nombreux et grands dangers à Messine (4).

 



Ann. 1190. — Règlement fait par Philippe-Auguste, roi de France, et Richard, roi d’Angleterre, d’après le témoignage des anciens de Châteauneuf, pour l’attribution et le partage des droits de justice et autres du dit Châteauneuf, entre les deux rois et le chapitre de Saint-Martin.

Ce règlement fut fait à Corbigny, diocèse d’Autun, où se trouvaient les deux rois.

Anno ab incarnatione Domini M C° XC mense julio. (Archiv. de l’Hôtel-de-Ville).

 

Lyon

« Dès cette époque, dit M. de Sismondi, cette cité était l'une des plus grandes villes des Gaules; mais elle n'appartenait point au royaume de France, et les croisés devaient en quelque sorte faire là leur entrée en pays étranger.

Lyon en effet s'était enrichi par le commerce et les manufactures, et la population s'y était accrue en raison même de ce que la ville, relevant de plusieurs maîtres, n'appartenait proprement à aucun ……» Hist, des Fr. , VI, 94

La presqu'île lyonnaise était unie au Dauphiné par un pont alors très-probablement tout en bois.

Ce pont, fortement ébranlé par le passage des troupes de Philippe-Auguste et de Richard Coeur-de-Lion, qui l'avaient franchi, se rendant de Vézelay à la Croisade, s'écroula sous le poids de leur suite, et occasionna, au rapport de Benoît, abbé de Péterburg (5), et de Mathieu Paris (6), la mort d'un grand nombre de personnes des deux sexes.

Le roi d'Angleterre témoin, en quelque sorte, de cet accident, accorda des lettres de protection aux frères du pont et à leurs délégués, qu'il autorisa à faire des quêtes, pour leur oeuvre, dans ses Etats (7).

 — Le pont du Rhône était alors en face de la partie du quai où aboutit maintenant la rue Sainte Hélène.

 On commença vers le même temps la construction d'un nouveau pont plus rapproché de l'Hôtel-Dieu, et dans l'endroit où il est actuellement. Paradin, I. II, c. 43 et quelques autres anciens historiens qui ont écrit sur Lyon, rapportent une tradition populaire qui veut que ce pont soit l'oeuvre d'un pauvre berger qui allait faire paître ses brebis sur le bord des fleuves et des rivières, où les habitants des cités et des hameaux désiraient qu'il y eût un pont. Là, dit-on, il s'asseyait les yeux tournés vers le ciel, et restait en cette posture jusqu'au moment où il sentait venir l'inspiration ; et quand l'inspiration lui était arrivée, il appelait bien vite les ouvriers, et faisait de telles merveilles, qu'on tenait à oeuvre plus qu'humaine les ponts de ce mystérieux architecte (qui n'était autre qu'un frère pontife).

 Le véritable fondateur du pont de la Guillotière est bien certainement Innocent IV qui, durant le long séjour qu'il lit à Lyon, vers le milieu du XIIIe siècle, donna des sommes considérables pour aider à sa construction ; c'est ce que prouvaient des vers latins gravés en son honneur sur une des tours du pont. Il est également certain que ce pape contribua à faire activer l'achèvement de cet édifice, en accordant des indulgences à tous ceux qui participeraient à sa construction. Arch. du, Rhone, IV, 554; Cochard , Descript. de Lyon, p. 20 ; Guide, p. 73; Courrier de Lyon, du 22 juin 1836.

 

 

Lyon sur Rhône 10 juillet 1190. Richard, roi d'Angleterre, confirme aux Templiers de la Rochelle la donation du Perroc qui leur avait été faite par Aliénor.

 

RICARDUS Dei gratia rex Anglie dux Normannie Aquitanie comes Andegavie, archiepiscopis, episcopis, abbatibus, comitibus, baronibus, justiciariis, vicariis, baillivis, prepositis et omnibus ministris et fidelibus suis totius terre sue, salutem.

RICHARD, par la grâce de Dieu, roi d'Angleterre, duc de Normandie, d'Aquitaine, comte des Andes, archevêques, évêques, abbés, comtes, barons, justiciers, vicaires, baillis, préfets, et tous ses ministres et fidèles sur toute sa terre , salutations.

Sciatis nos concessisse et présente carta nostra confirmasse domui hospitalis servientibus et fratribus ejusdem domus apud Rochellam commorantibus donationem illam quam fecit eisdem fratribus Alienor, mater nostra, regina Anglie, ducissa Normannie et Aquitanie, comitissa Andegavie pro anima sua et antecessorum et successorum nostrorum, videlicet locum quemdam qui dicitur Peroc, qui est inter mare et Rochellam.

Sachez que nous avons accordé et confirmé par notre présente charte aux serviteurs de la maison hospitalière et aux frères de la même maison demeurant à La Rochelle le don qu'Aliénor, notre mère, reine d'Angleterre, duchesse de Norman et d'Aquitaine, comtesse d'Andague , faite à ces frères, pour son âme et celle de nos ancêtres et successeurs, savoir un certain lieu qui s'appelle Peroc, qui est entre la mer et la Rochelle.

 Predictus autem locus pertingit versus orientem usque ad illam partem insule, quam dicta Alienor mater nostra sibi et nobis retinuit, versus occidentem usque ad veterem portum porrigitur qui divisionem facit inter predictam insulam, et terram Poirache, versus meridiem usquead mare, contra aquilonem usque ad bessam que dicitur Bessa regine.

Et le susdit lieu s'étend vers l'est jusqu'à cette partie de l'île que ladite Aliénor notre mère a retenu pour elle et pour nous ; il s'étend vers l'ouest jusqu'au vieux port, qui fait une division entre ladite île et le pays de Poirache, vers le sud jusqu'à la mer, contre le nord jusqu'à Bessa qu'on dit être la reine de Bessa.

  Sic inter IIII istas metas predicta insula concluditur ita donationem factam a domina matre nostra concedimus et presenti carta libere et absolute consignamus.

 Testibus Walterio Rothom. Johanne Ludunensi archiepiscopis, Johanne Ebroicensi, Ragusio Bath. Episcopo, Walket. de Ferrières, Johanne de Pratell Willeimo de Tilieres, Andrea de Chavigneio et pluribus aliis.

 Datum per manum Johannis de Alene Lexoviensis Archidiaconi vice-cancellarii nostri.

 Apud Lugdunum supra Rhodanum, x die julii anno primo regni nostri.

 

Ainsi, parmi ces quatre buts, ladite île est conclue, nous accordons donc la donation faite par notre dame mère et acceptons librement et absolument la présente charte.

 Témoins Walter Rothom, Johannes Archevêques de Londres, Johannes Ebroicensi, Ragusia Bath. Évêque, Walket. de Ferrières, Johanne de Pratell, William de Tilieres, Andrea de Chavigneius et plusieurs autres.

 Donné par la main de notre vice-chancelier John de Alene archidiacre de Lexington.

 A Lyon au-dessus du Rhône, le 10 juillet de la première année de notre règne.

 

 

Philippe II Auguste s'embarque à Gênes et Richard à Marseille.


Aout 1190 Charte de Richard Cœur de Lion, datée du jour où il s’embarque à Marseille pour passer en Palestine



Carta Ricardi Angliae Regis et Andegaviae comitis, de donis quae fecit et confirmavit monachis Buxeriae (8)
Charte de Richard, roi d'Angleterre et comte d'Anjou, concernant les dons qu'il fit et confirma aux moines de Buxeria


Ricardus Dei gratia rex Angliae, dux Normanniae, Aquitaniae, et comes Andegaviae, omnibus haec visuris vel audituris, salutem in domino.
Richard, par la grâce de Dieu, roi d'Angleterre, duc de Normandie, d'Aquitaine et comte d'Anjou, à tous ceux qui verront ou entendront ces choses, paix dans le Seigneur.


 Noveritis nos dedisse et concessisse, in liberam et perpetuam elemosinam, Deo et Beatae Mariae de Buxeria (9) et monachis ibidem Deo servientibus pasnagium porcis suis et pasturam animalibus suis, cujuslibet generis sint, in omnibus forestis nostris in comitatu Andegaviae constitutis.
Vous saurez que nous avons donné et accordé, en aumône gratuite et perpétuelle, à Dieu et à la Bienheureuse Marie de Boissière et aux moines qui y servent Dieu, des pâturages pour leurs cochons et des pâturages pour leurs animaux, de toute espèce, dans toutes nos forêts établies dans le comté d'Anjou.


Confirmamus etiam eisdein monachis omnes possessiones et libertates quas habent de donis antecessorum et hominum nostrorum ; et quidquid de caetero poterunt adquirere in omni terra nostra, cum omni jure nostro, eisdem concedimus, salvis redevanciis quorumlibet hominum nostrorum, et per preasentes litteras cum testimonio sigilli nostri in perpetuum roboratas.
Nous confirmons également à ces moines toutes les possessions et libertés qu'ils ont des dons de nos ancêtres et de notre peuple ; et tout ce qu'ils peuvent acquérir du reste dans tout notre pays, avec tous nos droits, nous leur accordons, sous réserve des redevances de l'un de nos peuples, et par les lettres précédentes avec le témoignage de notre sceau à jamais renforcé.


Datum apud Marsiliam, die quo mare intravimus Jerosolimam transfretandus, anno primo regni nostri.
Donné à Marseille, le jour où nous sommes entrés dans la mer en traversant pour Jérusalem, la première année de notre règne.

 

 

D. Fonteneau, t.XXXV,, p.299, d’après une copie prise sur l’original par C.H Jaillot. Transcription collationnée par M. Rédet. Publiée par Arcère, tome II, pages 503, 504.

 « Cette pièce, extrêmement curieuse, dit Bourgeois, confirme une donation faite à la Maison du Temple de la Rochelle et à tous les Frères qui la desservaient, par la Reine Alienor, d'une certaine étendue de terrain appelé Peroc, nom qu'il porte encore et que le peuple a corrompu (Perrot).

 Richard devenu Roi d'Angleterre donna cette charte de confirmation, étant déjà en voyage pour passer dans la Palestine.

Elle est datée : Apud Lugdunum supra Rodanum, X die Julii, anno primo regni nostri, ce qui tombe sous l'année 1190; mais cette date est un peu embarrassante, en ce que son père était mort le 6 juillet de l'année précédente, et par conséquent l'année devait être révolue au 10; il faut ou que ce soit une erreur, ou bien que les Rois d'Angleterre ne comptent pas comme les nôtres, de l'instant du trépas de celui auquel ils succèdent

 Nous apprenons par là qu'il s'était mis en route pour la Terre-Sainte, lorsque, au mois de Mai, il séjourna à Saint-Jean-d'Angely, et qu'il y signa la charte touchant l'abbaye de la Grâce-Dieu, car il ne retourna pas depuis en Angleterre.

 

 

 

 

 

Notes et documents pour servir à l'histoire de Lyon.... 1 / par A. Péricaud,...

 

 

Les 2000 ans de L'Arc de Germanicus à Saintes et de l’amphithéâtre des Trois Gaules à Lyon <==

La troisième croisade (1189-1192) - la croisade des rois Philippe-Auguste et Richard Coeur de Lion <==

 


 

 

Le port d'Aliénor d'Aquitaine : Voyage dans le temps des Templiers et Hospitaliers de la Rochelle. - 

Sixième port de France, La Rochelle affiche désormais près de huit millions de tonnes de trafic. Et la plaisance est devenue l'une de ses vitrines. Au Moyen Age, la ville se démarque surtout par son indépendance vis-à-vis de tout pouvoir religieux.

 

(1). 4 juillet 1190. Philippe et Richard avaient eu au gué de Saint-Rémy, près Nonancourt, une conférence dans laquelle ils avaient signé, le 30 décembre 1189, un traité de paix et d'alliance (Cat., 263) et décidé de se retrouver à Vézelai le 24 juin, pour se mettre en route (R. de Dicet, II, 73. Benoit, II, 104).

(2). armentis V.

(3). Voyez dans le Cat. (327 A) l'acte par lequel Ph.-Aug. promit aux Génois 5850 marcs d'argent pour les secours qu'ils s'étaient engagés à lui fournir dans son expédition de Terre Sainte.

Le roi était malade le 13 août, lorsque Richard, qui avait longé la côte depuis Marseille, vint le voir à Gênes (Benoit, II, 113).

(4). C'est ici que se termine le ms. du Vatican. — On trouvera le détail de l'itinéraire de chacun des rois dans Benoit (II, 112 et seq.), ainsi que dans l’Itinerar. Ric. (150 etseq.). Ph.-Aug. arriva le 16 septembre à Messine, Richard le 23.

(5) Rex autem et Philippus rex Franciae venerunt ad Vizeliacum... Deinde praedicti duo reges processerunt cum familiis suis inde. Et cum venissent ad Leonum supra Rhodanum et ipsi cum majori parte familiarum suarum pontem Rhodani praeterissent, pons ille cecidit, non sine laesione virorum et mulierum. » (Vita Henrici II Angliae régis, sub ann. 1190, apud D. Bouquet, XVII, p. 500.)

(6) « Reges cum tota multitudine profecti venerunt Lugdunum ad Rhodanum, ubi cum ipsi et maxima pars exereitus sui pontem Rhondani pertransissent, pons ille corruit et multos utriusque sexus submersit. » (Sub Richardo, ann. 1190.)

(7) « R. Dei gratia rex Angliae, dux Normandiae et Aquitaniae, comes Andegavensis, dilectis suis archiepiscopis, etc.,. Sciatis pro certo nos in manu et protectione et defensione nostra fratres et nuntios de ponte qui est Lugduni constitutus praesentium latores suscepisse, etc. (Ménestrier, Hist. consulaire, preuves, p. xxxi.)

(8). Août 1190. Bibl. nat., mss. de D. Housseau, vol. 5, n° 2046. Copie faite d'après un Vidimus du xine siècle.


(9). Située à l'est de Baugé.
Une autre charte de Richard, contenant don à l'abbaye de la Boissière de la terre de Juasseria, acquise par lui, à raison de 100 livres angevines, de Hubert de Champigné et de Fromond Rahier, se termine ainsi « testibus Balduino archiepiscopo Cantuariensi, Huberto Sares beriensi episcopo, fratre M., abbate de Pinu, elemosinario. Datum. apud Marsiliam, IVa die augusti, anno primo regni nostri. » Coll. Houss., n° 2057.

 

 

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