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PHystorique- Les Portes du Temps
14 octobre 2022

Un fils naturel du roi François Ier Louis de Saint-Gelais, seigneur de Lansac, baron de la Mothe-Saint-Héray

Un fils naturel du roi François Ier Louis de Saint-Gelais, seigneur de Lansac, baron de la Mothe-Saint-Héray

Louis de Lusignan de Saint-Gelais (fils naturel du roi François Ier), seigneur de Lansac, baron de La Motte Saint-Héray et de Précy,  fut conseiller d'État, ambassadeur en 1554, capitaine de 100 hommes d'armes, chevalier de l'ordre de Saint-Michel le 29 septembre 1577, chevalier de l'ordre du Saint-Esprit en 1579.

A cette dernière occasion, il prouve sa descendance de la maison de Lusignan, dont il reprend le nom et les armes, qu'il écartèle des armes de Saint-Gelais, en vertu des Lettres du roi.

 

Le même Louis de Lusignan de Saint-Gelais avait épouse : 1° Jeanne de La Rocheaudry, fille de Philippe, baron du dit lieu et de Jeanne de Beaumont; 2° en 1565, Gabrielle de Rochechouart dame de La Mothe St Héray (1), fille de François, seigneur de Mortemar.

Il fut chargé par le roi de missions importantes, soit comme ambassadeur, soit comme général d'armée, fonctions dans lesquelles il réussit bien

Louis de Lusignan dit de Saint-Gelais, seigneur de Lansac, époux de Gabrielle de Rochechouart, arrange sa succession future avec ses fils Guy de Saint-Gelais, né d'un premier mariage avec Jeanne de la Rocheandry, et François de Saint-Gelais, né du second.

Retiré en son château de Précy, M. de Lanssac, quelques semaines après l'assassinat de Henri III, mourut  en octobre 1589, âgé de 76 ans.  (2) sa longue carrière si bien remplie.

 

Devenue veuve, Gabrielle de Rochechouart donna sa terre de la Mothe-Saint-Héray, par testament du 24 juin 1594, par-devant Pierre Groisson, notaire à la Mothe-Saint-Héray; à Charlotte-Catherine de Luxe, sa petite-fille, mariée à Louis de Montmorency, seigneur de Bouteville, qui la vendit, le 5 février 1604, moyennant 140.500 livres, à Jean de Baudéan, comte de Parabère, gouverneur de la ville de Niort. (3)

Les corps de M. et de Mme de Lanssac furent inhumés dans l'église de Précy « où ils avaient fait de grandes fondations »

 

 ==> 1586 Les Conférences de Saint-Brice (Charente) entre Henri IV et Catherine de Médicis

 

 

Guy de Lusignan de Saint-Gelais, seigneur de Lansac du chef de son père Louis et de son grand' père Alexandre , puis seigneur de Puycalvary en Agenais du chef de sa femme, fut chevalier de l'ordre du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre, capitaine de 50 hommes d'armes, gouverneur de Brouage (4); et, comme Jean de Monluc, évêque de Valence, frère du maréchal auteur des Commentaires, il fut ambassadeur en Pologne pour favoriser l'élection d'Henri de Valois, duc d'Anjou, qui fut en 1574 Henri III, roi de France.

Guy de Saint-Gelais conseiller d’État, diplomate et maire de Bordeaux de 1556 à 1558.

Le même Guy de Lusignan de Saint-Gelais fut longtemps ministre de France en Espagne, commanda sous Louis XIII une flotte chargée de réprimer, les corsaires de la Méditerranée, et mourut en 1622.

Il était devenu seigneur de Puycalvary près Tournon en Agenais, par son mariage avec Antoinette de Raffin Poton, fille de François de Raffin dit Pothon, chevalier, seigneur de Puycalvary et autres lieux en Agenais, gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi, sénéchal d'Agenais et de Gascogne après la mort de son père, et de dame Nicole Le Rey ou Le Roy, dame d'Azay le Rideau en Touraine, qui devint par un second mariage la maréchale de Cossé.

 

Château d’Azay-le-Rideau construit à partir de 1518 par Gilles Berthelot trésorier du roi François 1er et maire de Tours. <==

 

 

 

ÉPHEMÉRIDES ROCHELAISES. 6 Juin 1577.

 — La joie qu’avait inspirée aux Rochelais l’édit de pacification du mois d’avril 1576, si favorable aux protestants, n’avait pas été de longue durée.

L’irritation qu’en éprouvèrent les catholiques donna naissance à la Sainte-ligue que signa line partie de la noblesse poitevine.

La Rochelle, par l’impulsion du roi de Navarre, du prince de Condé et de Lanoue, fut de nouveau entraînée à prendre les armes.

Bientôt l’armée royaliste, sous les ordres du duc de Mayenne, s’emparait de Marans, le grenier de la Rochelle, et Guy de Saint-Gelais, seigneur de Lansac, se montrait (13 mai 1577) avec l’avant-garde de la Flotte royale composée de 12 vaisseaux de guerre, 4 pataches et 2 galères dans le pertuis d’Antioche.

Animés d’une patriotique émulation qui avait fait taire toutes les divisions, les Rochelais avaient mis une activité telle dans l’armement d’une flottille que, dès le lendemain, quatorze navires s’étaient trouvés prêts à combattre, et suffirent pour déterminer Lansac à se retirer, après une vaine tentative pour soumettre l’ile de Ré.

Mais il fallait s’attendre au retour de forces maritimes plus considérables et songer à accroître la flotte rochelaise.

Le corps de ville et le prince de Condé résolurent de s’adresser à la Hollande pour en obtenir quelques vaisseaux et, le 6 juin 1577, fut passé entre le prince et le Maire Bobineau, au nom de la ville, un traité par lequel le premier s’engagea à se procurer, en Hollande , huit grands vaisseaux ronds et quatre autres qu’ils appellent cormisteurs, bien et deument garnys d’artillerye de bronze et de fer, de toutes les munitions et vivres nécessaires, et qui devaient être amenés le plus tôt possible dans la rade de Chef-de-bois.

Le Maire de son côté, promit de fournir aux agents du prince en Hollande, aussitôt que les navires seraient prêts à faire voile, 10,000 liv. cl, huit jours après qu’ils seraient arrivés à Chef-de-bois, dix autres mille livres.

Ce renfort étranger devait rester jusqu’à la fin de la guerre, et les 20,000 liv. avancées par la ville devaient lui être remboursées soit sur les prises qui seraient faites, soit sur les frais généraux de la guerre. (Baudouin).

En même temps on dépêcha en Hollande, avec des instructions du corps de ville, Pierre Chastaigner et Michel Beau, tous deux pairs, qui, dans le cas où les agens du prince de Condé ne réussiraient pas dans leur négociation avec les commerçants hollandais, devaient s’adresser au prince d’Orange et aux Etats.

Ce qui n’empêcha pas Lansac de prendre bientôt sa revanche, et Georges d’Amboise, sieur de Clermont, amiral de la flotte rochelaise, d’être battu et abandonné par la plus grande partie de ses soldats et matelots, indignés des fautes qu’ils lui reprochaient.

 

 

 

 

 

Notes historiques sur des monuments féodaux ou religieux du département de Lot-et-Garonne, par Jules de Bourrousse de Laffore

Le Courrier de la Rochelle : journal politique, littéraire et d'annonces, feuille spéciale du commerce et de l'agriculture ["puis" journal républicain]

 

 

Le 25 mars 1577 Louis III de La Trémoille, vicomte puis duc de Thouars meurt au siège de Melle <==

 

 

 


 

(1)   Cette terre fut échangée contre diverses rentes par contrat du 25 février 1576, passé entre Françoise de Birague, femme de Jean de Laval, d'une part, et M. de Laussac et Gabrielle de Rochechouart, sa seconde femme, d'autre part. (Arch. des Deux-Sèvres, E. 385.)

 (2) De La Thaumassière : op. cit., 971.

 (3) Comte Bertrand de Broussillon, La Maison de Laval, 1020 à 1605. Paris, 1896-1898. - Docteur A. Proubet,· La Mothe-Saint-Héray, Paysages et monuments du Poitou. Paris, 1898, p.11

  (4)   Henri III, en 1578, acquit Brouage de Jacques de Pons, à qui il donna en échange Mortagne;

1578, 17 mars. Contrat d'échange par lequel le roi Henri III cède à François de Pons, baron de Mirambeau, la terre de Mortagne-sur-Gironde, contre la terre d'Hiers et la ville de Jacopolis sur Brouage. «... comme de tousjours et ancienneté le havre de Brouaige... ayt esté et soit ung des- meilleurs et plus frequens de ce Royaume et auquel en temps paisible a accoustumé de venir grande quantité de navires flamens, allemans et autres estrangers et de ce royaume pour achepter du sel... » et, comme une ville qui pourrait être une des meilleures du royaume, y a été construite par le Seigneur de Mirambeau, « le Roy a voulu lesdits lieux estre siens » Arch. nat. J. 864, pièce 15. —

 La « déclaration de la terre et châtellenie d'Hiers sur Brouage » mentionne « les marais sallans du domaine qui vallent deux cens livres ou environ » et le terrage du sel, environ 500 livres. Ibid. pièce 16.

 

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