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PHystorique- Les Portes du Temps
3 octobre 2022

1242 LETTRE DE HENRI III, ROI D'ANGLETERRE, A LOUIS IX, Par laquelle il lui déclare qu'il tient la trêve pour rompue.

Saintes 8 juin 1242 LETTRE DE HENRI III, ROI D'ANGLETERRE, A LOUIS IX, ROI DE FRANCE, Par laquelle il lui déclare qu'il tient la trêve pour rompue

 ITINÉRAIRE DU ROI HENRI III EN GASCOGNE (1242-1243, 1253-1254).

1242. Mai. 4. Portsmouth.

13 mai Henri III passe devant Chatel Aillon et débarque à Royan, au nord de la Gironde.

Henri III signala à Hugues de Norfolk, évêque d'Ely sa bonne arrivée in portu quodam in Pictavia nomini Ruaunta, portus Pictavia (Royan)


De statu Regis significato episcopis Anglie, preterquam Norwicensi et Buthoniensi.
— Rex venerabili patri H., Dei gratia Elyensi episcopo, salutem. Ut de statu nostro, de quo vos credimus esse sollicitos, Paternitatem vestram reddamus cerciorem, significandum vobis duximus quod, postquam naves nostras ascendimus apud Portesmuam, mare, benedictus Deus, placitum invenimus et tranquillum, et nos et Regina nostra et omnes quotquot nobiscum transfretaverunt, sani applicuimus in portu quodam in Pictavia, nomine Ruaunta, et inde nos divertimus usque Pontem, ubi expectavimus quod ad diem captum inter nos et regem Francorum, videlicet a die Pasche in v. septimanas, emende fierent hinc inde de intercepcionibus factis contra treugam; set neque ad diem illum nec ad alium inter nos propter hoc postea captum, aliquid nobis voluit dictus rex emendare, licet nos omnimodas emendas ex parte nostra ei optulissemus: unde videbatur nobis et consilio nostro quod treugam aliquam ei observare non tenebamur, et sic, treuga deficiente, guerram incohare nos oportuit; quam quidem sine potenti auxilio gentis et pecunie sustinere non poterimus.
Le Roi, au vénérable père H., par la grâce de Dieu, à l'évêque d'Elyens, salut.
Afin de rendre votre Paternité plus attentive à notre état, dont nous croyons vous préoccuper, nous avons entrepris de vous informer qu'après avoir embarqué sur nos navires à Portesmouth, la mer, béni soit Dieu, nous l'avons trouvée agréable et calme, et nous et notre reine et tous ceux qui ont traversé avec nous, nous avons jeté l'ancre en toute sécurité dans un certain port du Poitou, appelé Royan, et de là nous avons dérouté jusqu'à Pons, où nous avons attendu jusqu'au jour capturé entre nous et le roi de les Francs, c'est-à-dire depuis le jour de Pâques au v. des semaines, à faire ça et là des interceptions faites contre la troupe ; mais ni ce jour-là ni aucun autre d'entre nous qui fut capturé par la suite à cause de cela, ledit roi n'a voulu nous faire amende honorable, bien que nous lui ayons offert toutes sortes d'amendes de notre part : d'où il nous a semblé et à notre conseil que nous n'étions pas tenus de lui observer une trêve, et ainsi, une trêve à défaut, nous avons dû commencer la guerre; qu'en effet nous ne pourrons pas soutenir sans l'aide de la nation puissante et de l'argent.

 Quapropter hec Paternitati vestre duximus significanda, rogantes attencius quatinus agendis nostris, secundum quod W., Eboracensis archiepiscopus, et W. de Cantilupo vobis dicent ex parte nostra, cum ab eis fueritis requisiti, consilium efficax apponere velitis, pro quo ad perpetuas vobis teneamur gratiarum actiones. T. ut s


 Eodem modo scribitur omnibus episcopis Anglie, preterquam episcopis Norwicensi, Bathoniensi et Rolfensi.
 Sub eadem forma scribitur magistro militie Templi, priori Hospitalis, W. de Eboraco, Jeremie de Caxtona, Bertramo de Gryoyl, Roberto de Lexintona, Willielmo de Haverhulla, et eciam abbatibus Weslmonasteriensi, Glastoniensi eide Radingo,et eciam priori Sancti Switini Wintoniensis; set in fine litterarum additur quod speciales pro Rege et suis fieri faciant oraciones.

C'est pourquoi nous avons porté cet avis à votre paternité, vous demandant de faire attention à nos affaires, selon ce que W., archevêque d'York, et W. de Cantilupo vous diront de notre côté, quand vous serez requis par eux, vous être disposé à appliquer un plan efficace, pour lequel nous vous devons des actions de remerciements éternels T. comme s

 Il est écrit de la même manière à tous les évêques d'Angleterre, spécialement aux évêques de Norwich, Bath et Rolf.
 Sous la même forme il est écrit au maître de la milice du Temple, au prieur de l'Hôpital, W. d'York, Jeremie de Caxton, Bertram de Gryoyl, Robert de Lexinton, William de Haverhull, et aussi aux abbés de Weslmonasterien, Eid Radingo de Glaston, et aussi au prieur de Saint Swithin de Winton; à la fin de la lettre, il est ajouté que des prières spéciales doivent être faites pour le roi et son peuple.


(Littere clause.Rôles Gascons, tome I, rôle 8:   Le 8 Juin 1242 quand le roi est à Saintes.)

17, 20, 24-26, 30, 31. Pons.

Juin. 5, 6. Pons.

8. Saintes.

8 juin 1242. LETTRE DE HENRI III, ROI D'ANGLETERRE, A LOUIS IX, ROI DE FRANCE, Par laquelle il lui déclare qu'il tient la trêve pour rompue.

( Vascon. Rot. claus. an. 26 H. III, membr. 3. - Bréq. t. LXIII.)

REX, domino regi Francorum, salutem. Bene recolit serenitas vestra qualiter, a die Pasche in quinque septimanas, fuerat dies data de intercepcionibus factis contra treugam inter vos et nos captain, ad locum ad hoc deputatum, utrobique emendendis; ad quem cum gentem nostram propter hec specialiter mitteremus, nullus ex parte vestra, sicut credebamus et deceret, ibidem comparuit.

LE ROI, au roi des Francs, salut. Votre Sérénité se souvient bien comment, à cinq semaines de Pâques, il y avait eu un jour donné des interceptions faites contre la troupe entre vous et nous capitaine, à l'endroit désigné à cet effet, pour être réparé de part et d'autre ; à qui, lorsque nous avions spécialement envoyé notre nation pour cette raison, aucun de vous n'y est apparu, comme nous le croyions et le devions.

 

Et qualiter postea ad vos nuncios nostros destinavimus, vos requirentes quod super predictis intercepcionibus emendas faceretis et reciperetis; per quos nobis significastis quod id libenter faceretis, et diem alium certum ad hec petiistis; et nos, licet locus de Surgeres, ubi id fieri voluistis, merito nostris fuisset suspectus et minus tutus, ob vestram tamen reverenciam, et ne nobis posset imputari quod occasione aliqua treuga inter nos infringeretur, tamen de die et loco bene placito vestro adquievimus.

Et comment ensuite nous vous avons envoyé nos messagers, vous demandant que vous fassiez et receviez une compensation pour les interceptions susmentionnées ; par qui vous nous avez signifié que vous le feriez volontiers, et demandé un autre jour pour cela ; et nous, bien que le lieu de Surgères, où vous vouliez que cela se fît, eût été suspect et moins sûr pour nos propres mérites, mais par respect pour vous, et pour qu'on ne nous imputât pas qu'aucune trêve ne doive être rompu entre nous à l'occasion, nous avons néanmoins convenu du jour et du lieu bien content de vous.

 

 Cum autem tam vestri quam nuncii hostri predictis die et loco convenissent, per nostros parati fuissemus incontinenti vobis emendare quicquid per nos aut nostros contra vos extitit interceptum, non fuit ex parte vestra qui de terra Savarici de Maloleone et de castro de Berceres, vel aliis que liquide apparent contra nos intercepta infra treugam predictam, nobis aliquas faceret emendas.

Mais lorsque vous et les messagers de l'ennemi vous étiez rencontrés au jour et au lieu susmentionnés, nous aurions été préparés par les nôtres à vous réparer, sans retenue, tout ce qui aurait été intercepté par nous ou les nôtres contre vous. Ce n'était pas de ton côté qui venait du pays de Savary de Mauléon et du château de Bressuire, ou à d'autres qui comparaîtraient sous forme liquide contre nous interceptés sous ladite trêve, il nous ferait des réparations.

 Unde serenitati vestre significamus quod, ex quo per vos stetit et adhuc stat quominus satisfactum est hinc inde de interceptionibus predictis, de cetero treugam, quam sic infringistis, vobis observare non tenemur secundum articulos in forma treuge contentos.

Teste me ipso, apud Xanctonarn, viii die junii, anno regni XXVI.

C'est pourquoi nous signifions à votre sérénité que, puisqu'elle s'est tenue près de vous et se tient toujours d'où nous avons été satisfaits de ce côté des interceptions susmentionnées, quant au reste de la trêve que vous avez ainsi rompue, nous ne sommes pas tenus de vous observer. selon les articles contenus dans le formulaire de trêve.

Par mon propre témoignage, à Saintes, le 8e jour de juin, l'année du 26e règne.

 

 

 

 

8 JUIN 1242. LETTRE DE HENRI III, ROI D'ANGLETERRE, AU JUSTICIER D'IRLANDE, Pour lui annoncer que la trêve avec la France est rompue, et lui demander des secours d'hommes et d'argent.

(Vascon. Rot. claus. an. 26 H. III, membr. 3. - Bréq. t. LXIII.)

Rex, M. filio Geraldi, justiciario Hybernie, salutem. Sciatis quod postquam sani et incolumes applicuimus in terra nostra Pictaviensi missis solempnibus nunciis nostris ad regem Francorum, ipsum fecimus rogari ut interceptiones ex parte sua nobis et nostris factas, infra treugam inter nos et ipsum captam, nobis et inprisiis nostris faceret emendari.

Roi, saluant M. fils de Gérald, justicier d'Irlande. Vous devez savoir qu'après être arrivés sains et saufs dans notre pays du Poitou, nous avons envoyé des messages solennels au Roi des Francs, et nous lui avons fait demander que les interceptions faites de sa part contre nous et les nôtres, et que la trêve entre nous et lui pris en bas, devrait être réparé pour nous et nos captures.

 

 Et quia idem rex, pluries super hoc requisitus, id facere recusavit, predicta treuga inter nos et ipsum rupta, guerra inter nos est inchoata.

Et parce que le même roi, à plusieurs reprises requis de le faire, s'y est refusé, la trêve susmentionnée étant rompue entre nous et lui, la guerre a commencé entre nous.

Quia vero, ad sustentacionem guerre nostre, tam de pecunia quam de gente plurimum necesse habemus, vobis mandamus, quatinus in fide qua nobis tenemini, totam pecuniam quam poteritis ad opus nostrum perquiratis, et de gente electa procuretis nobis mitti in Pictaviam c milites et cc servientes equites, bene et suiffcientes paratos equis et armis, et eos una cum predicta pecunia ad nos mittere non deferatis; et si forte fideles nostri de Hybernia, quibus mandavimus quod ad nos venirent in Vasconiam cum equis et armis, in suscepcione presencium non dum iter versus nos arripuerint, eis ex parte nostra injungatis quod ad nos veniant festinanter.

Teste me ipso. Apud Xanctonam, VIII junii, an. regni xxvi.

Parce qu'en effet, pour l'entretien de notre guerre, nous avons besoin de beaucoup d'argent et de personnes, nous vous commandons, tant que vous serez dans la foi que vous nous portez, de récolter tout l'argent que vous pourrez pour notre travail. , et de se procurer auprès du peuple élu pour nous envoyer en Poitou 100 des soldats et 200 des cavaliers de service, bien et suffisamment préparés avec des chevaux et des armes, et nous les envoyer avec l'argent susmentionné qui ne nous a pas été apporté ; et si par hasard nos fidèles d'Irlande, à qui nous avons commandé de venir en Gascogne avec des chevaux et des armes, n'étaient pas surpris en présence de l'ennemi pendant qu'ils se dirigeaient vers nous, nous leur enjoignions de notre part de venir à nous en hâte.

 

On trouve dans le nouveau Rymer, t. I, pag. 244 à 247, les nombreuses lettres par lesquelles le roi Henri III informe les barons d'Angleterre de sa rupture avec la France, et leur demande promptement leur service.

Plusieurs de ces lettres sont écrites après l'arrivée du roi à Saintes, et à la date du 8 ou du 11 juin de l'an 1242, la vingt-sixieme année de son règne. C. F.

 

 

 

Itinéraire du roi Henri III en Gascogne. (1242-1243 , 1253-1254).

9, 11. Pons.

==> 9 juin 1242 Frontenay fut pris au bout de quinze jours et rasé par l’armée de Louis IX

11. Saintes.

15-17, 19, 22, 23. Pons.

30. Taillebourg.

==> Il y a 780 ans, Saint-Louis, roi de France livrait Bataille à Taillebourg et Saintes (juillet 1242)

 

Juillet

 

1er-7, 10-15, 17, 19, 20, 22. Saintes.

(17 juillet 1242.) MANDEMENT DE HENRI III, ROI D'ANGLETERRE, AU PRÉVÔT D'OLERON, Pour qu'il dépêche un bateau vers les navires qui sont devant la Rochelle, et leur fasse porter les ordres du Roi. (Vascon. Rot. claus. ann. 26 H. III, membr. t.-Bréq. t. X.)

Mandatum est preposito de Olerone, quod eskippari faciat unum batellum, et litteras regis mitti faciat illis magistris galiarum et bargarum quibus diriguntur, qui sunt ante Rupellam, ut creditur. Teste rege. Apud Xanctonam, XVII die julii.

Dominus eciam rex custum quod ad hoc apposuerit ei faciet allocari. Teste eodem.

23-25. Pons.

26. Barbezieux.

27. Blaye.

Août

2, 3. Blaye.

4-7, 9-10, 13-17. Au camp sur la Gironde.

(13 aout 1242.) LETTRES Par lesquelles HENRI III, roi d'Angleterre, accorde aux habitants de l'île de Ré d'avoir une commune et de se créer un maire, à l'instar de l'île d'Oleron. (Rot. Vascon. Pat. Chart. an. 26 H. III, memb. 10. — Bréq. t. LXIII.)

PRO HOMINIBUS DE INSULA DE RE.

REX omnibus, etc. salutem. Sciatis quod concessimus probis hominibus nostris de insula de Re, pro nobis et heredibus nostris, quod in perpetuum habeant in predicta insula juratos et communiam, et quod de se ipsis sibi possint creare majorem singulis annis, si videant expedire, secundum formam rotuli de Olerone, salvis nobis et heredibus nostris, libertàtibus et consuetudinibus nostris ad nos pertinentibus de insula predicta. In cujus. etc. Teste ut supra. In castris super Girondam, XIII die augusti.

Un extrait de cette concession se trouve dans le nouveau Rymer, t. I, ire part. p. 247, mais donné à Taunay, le 18 juin. Les lettres que nous publions paraissent être le texte même de l'acte royal. C. F.

 

(16 août 1242) LETTRE DE HENRI III, ROI D'ANGLETERRE, A GUILLAUME LE ARCEVESQUE, Pour lever les troupes nécessaires à la défense du château de Parthenay. (Rot. Vascon. Pat. Chart. an. 26 H. III, pars i — Bréq. t. LXIII.)

DE MILITIBUS RETINENDIS AD MUNICIONEM DE PARTENAY.

REX Willelmo Le Archeveske, salutem. Mandamusvobis quod, si necesse fuerit propter adventum regis Francie, ad vos, de consilio dilectorum et fidelium nostrorum Radulphi de Haya et Emerici de Sacy, retineatis ad denarios nostros centum vel sexcies viginti milites pro defensione castri nostri de Partenay; et nos stipendia predictorum militum, a tempore quo ipsos retinueritis de consilio predictorum, vobis reddi faciemus, et ad hoc presentium tenore nos obligamus. Teste ut supra. In castris apud Girondam, XVI die augusti.

18-30. Bordeaux.

(28 août 1242.) ORDRE DE HENRI III, ROI D'ANGLETERRE, AUX OFFICIERS DE LA GARNISON DU CHATEAU DE PARTHENAY, De revenir avec leurs troupes, Guillaume Le Arcevesque, seigneur de Parthenay, ayant fait sa paix avec le roi de France. (Rot. Vascon. Pat. Chart. an. 26 H. III, membr. 7. - Bréq. t. LXIII.)

UT MILITES IN MUNICIONE DE PARTENAY AD REGEM VENIANT.

REX Emerico de Sacy, saliitem. Quia ex inspectione litterarum vestrarum didicimusquod Willelmus Archiepiscopi (Le Arcevesque ), dominus de Partenay, pacem et fedus inivit cum rege Francie, vobis mandamus quatinus, si ita est, ad nos, quam cito poteritis, veniatis cum tota gente nostra que vobiscum in municione castri de Partenay moratur. Teste rege. Apud Burdigalam, XXVIII die augusti.

N. B. Eodem modo scribitur Rad. de la Haye. Ric. de Donor. et Johani Talebot. Teste ut supra,

Septembre.

 1er- 18, 19-22, 24-30. Bordeaux.

(6 septembre 1242.) MANDEMENT DE HENRI III, ROI D'ANGLETERRE, Qui accorde à Guillaume Ernald d'Egrement 20 livres par an, monnaie de Morlaix, sur les revenus de Bayonne, tant qu'il sera à son service. (Rot. Vascon. Pat. Chart. an. 26 H. III, memb. 7. — Bréq. t. LXIII.)

PRO WILLELMO ERNALDI DE EGREMUNDE.

REX preposito de Baiona, salutem. Scias quod concessimus Willelmo Ernaldi de Egremund annuum feodum XX librarum Morelensium, singulis annis percipieinum ad Pascha, per manum tuam, quandiu fuerit ad fidem et servicium nostrum. Et ideo tibi precipimus quod, de exitibus civitatis nostre Baione, singulis annis predictas XX libras ad terminum predictum eidem Willelmo habere facias. Teste ut supra. Apud Burdegalam, VI die septembris.

N. B. On trouve dans le même rôlle, sur la même membrane, les lettres de concession de ladite pension de 20 liv. qui ne contiennent rien de plus que les précédentes, et qui sont de la même date. B.

 

(8 septembre 1242.) CESSIONS Faites de diverses possessions en France, par Henri III, roi d'Angleterre, à la reine sa mère, au comte de la Marche, qu'elle avait épousé, et aux enfants nés de ce mariage. (Bibliothèque Cotton. Julius, E. l, f. 298, va. -Bréq. t. LXIII.)

HENRICUS, Dei gratia rex Anglie, dominus Hibernie, dux Aquitanie et Normanorum, comes Andegavensis, universis presentes litteras inspecturis, salutem in Domino. Noveritis nos dedisse et quitasse, et deliberaliter concessisse in perpetuum, pro nobis et successoribus nostris, ad instanciam karissime matris nostre, regine Anglie, comitisse, et liberis. (Marchiae et Engolismae), de ipsa matre nostra et Hugone de Lezinhaco, dictorum comite locorum, procreatis, quicquid juris habebamus, vel habere poteramus in posterum, in communitate et comitatu Anglie (Engolismiet in omnibus pertinenciis eorumdem.

Et consimiliter fieri faciemus a karissimo fratre nostro Richardo, comite Cornubiensi, et ab Isabella, imperatrice, et a comitissa de Penebrug Alionora, ipsis sororibus, si quo tempore in nostra fuerint potestate. Dedimus insuper liberis supradictis, et consimili modo quitavimus eisdem et suis successoribus, et similiter quitari faciemus a comite, fratre nostro, et a nostris sniccesSoribus (sororibas) supradictis, si in nostra potestate devenerint, quicquid jurisdictionis habebamus vel habere poteramus in posterum, (in) castris et casteilanis de Jenaco, Compniaco et Marpisio, cum omnibus juribus et pertinenciis eorumdem; nichilominus concedentes quod dictus comes Marchie, et regina, mater nostra, inter liberos suos possint dividere, prout viderint, res praedictas.

 Item dedimus in modo predicto et quitavinaus predicto comiti Marchie et domine matri nostre, et eorum liberis supradictis, quicquid nos habebamus vel habere poteramus aliquo tempore in castro et comunitate Xanctonensi, et in omnibus suis pertinenciis, prout ea hodie possident pacifice et quiete.

 Predicta preterea predicto modo dedimus et concessimus dicto comiti Marchie et domine matri nostre et suis liberis supradictis, quicquid juris habebamus vel habere poteramus in castro de Canne, super Vultrum, et in pertinenciis dicti castri, et in magno feudo Alnisii, et in pertinenciis que de comite Engolisme movere noscuntur, et quiequid eis et suis hominibus pertinet in insula Oleronis, quod est quarta pars de dominio Engolisme, et quicquid dominus de Pompinaco habere solebat in insula predicta.

Insuper dedimus et quitavimus eidem comiti Marchie et domine matri nostre et eorum liberis supradictis, quicquid juris habebamus vel habere poteramus in toto comitatu Marchie, et in Mosterolio , Bouny, et in omnibus pertinenciis eorumdem.

Addidimus etiam dicte donacioni et quitacioni nostre, et prsesenti confirmamus quicquid dictus comes et domina mater nostra habent et possident in archiepiscopatu Bituricensi et Lemovicensi et Petragoricensi, in Engolismensi, Xanctonensi et Pictavensi diocesi, volentes quod ea de cetero possideant pacifice tan quam sua, faciendo nobis et successoribus nostris homagia et servicia nostra, prout feuda et responsiones exigunt et apportant.

Hec autem omnia supradicta jurari fecimus in animam nostram, super sancta Dei Evangelia, a dilecto nostro Bertrando de Croil fideliterin perpetuum servaturos.

 Ad majorem autem firmitatem et certitudinem hujus rei, presentem cartam sigillo nostro roborandam duximus, in testimonium veritatis. Teste me ipso. viii die septembris, anno regni nostri xxvi.

Le 8 septembre de la 26e année du règne de Henri III était bien celui de l'année 1242. Cette lettre prouverait que l'imperatrice Isabelle, femme de Frédéric II, ne mourut pas en l'année 1241 comme l'annonce l’Art de vérifier les dates.

Il est évident qu'Isabelle vivait encore en 1242, puisque le roi d'Angleterre, son frère, se fait fort d'obtenir d'elle son assentiment aux concessions qu'il fait à leur mère commune en cette même année 1242. C. F.

 

 (20 septembre 1242.) LETTRE DE HENRI III, ROI D'ANGLETERRE, Portant ordre d'arrêter, par représailles, les marchands français qui sont en Angleterre, excepté ceux qui seraient des domaines du comte de Flandres. (Rot. clans. Angl. et Vascon. an. 26 H. III, memb. 4. part. 2. — Bréq. t. LXIII.)

DE MERCATORIBUS FRANCLE ARRESTANDIS.

Mandatum est majori et vicecomiti Londoniæ, quia rex innotuit pro certo quod rex Francie arrestari facit omnes mercatores de terra regis inventos in potestate sua, quod corpora omnium mercatorum de potestate ipsius regis Francie, qui inventi fuerint in civitate sua, qui quidem non sint de terra comitis Flandrie vel qui non habeant conductum regis, arrestari et salvo custodiri faciant, donec a rege aliud habuerint mandatum. Teste W. de Cantilupo. Apud Wallingford. xx die septembris.

 

 (26 septembre 1242.) PROMESSE DE HENRI III, ROI D'ANGLETERRE, D'indemniser son frère le comte de Poitiers, s'il est obligé de prendre un détour dans son voyage pour aller épouser la fille du comte de Provence. (Rot. Vascon. Pat. Chart.an. 26 H. III, membr. 5. Bréq. t. LXIII.)

PRO COMITE RICARDO.

REX omnibus, etc. salutem. Sciatis quod concessimus Ricardo, comiti Pictaviensi et Cornubiensi, fratri nostro, quod, si contingat ipsum longiore via partes Provincie adire, pro filia comitis Provincie ducenda in uxorem, quam primo provisum fuit, transeundo per terras regis Arragonie : nos expensas et totum custum quod posuerit longius eundo versus partes predictas, eidem fratri nostro refundemus, et si dampna aliqua ea occasione incurrat, ea restitui faciemus. In cujus, etc. Teste me ipso. Apud Burdegalam, xxvi die septembris.

 

Octobre.,

1er. Sauve-Majeure.

2, 4, 6-10, 12-22. Bordeaux.

(7 octobre 1242.) LETTRES DE HENRI III, ROI D'ANGLETERRE, Par lesquelles il permet à Élie de Winchelsey, d'armer en course contre la France, aux conditions y exprimées. (Rot. Vascon. Pat. Chart. an. 26 H. III, membr. 4. - Bréq. t. LXIII)

DE INIMICIS REGIS GRAVANDIS.

Idem Robertus (Robertus Elyas de Wincheleseia), qui ducit navem regis que vocatur La Brett. habet licentiam gravare inimicos regis, salva regis medietate omnium que per guerram adquisierit. In cujus, etc…. duraturas (litteras) quandiu guerra duraverit inter dominum regem et regem Francie. Teste ut supra. Apud Burdegalam, VII die octobris.

 

 (10 octobre 1242.) LETTRES D'ABOLITION, ACCORDÉES PAR HENRI III, ROI D'ANGLETERRE, Aux habitants de la Rochelle, à condition qu'ils resteront sous son obéissance. (Rot. Vase. Pat. Chart. an. 26 H. III, membr. 4. - Bréq. t. LXIII.)

PRO HOMINIBUS DE RUPELLA.

REX probis hominibus de Rupella, salutem. Sciatis quod omnem indignacionem quam erga vos concepimus propter transgressiones qualescumque nobis fecistis, simul et occasiones quas erga vos querere possemus eo quod a fidelitate nostra recessistis, et transgressiones ipsas vobis remittimus pro nobis et heredibus nostris ; et libertates, et honores quos vobis exhibere poterimus vobis de cetero faciemus, dummodo ad servicium nostrum redeatis et nobis fideliter serviatis. In cujus, etc. Teste ut supra.

 

(10 octobre 1242.) LETTRE DE CRÉANCE DE HENRI III, ROI D'ANGLETERRE, Pour les députés qu'il envoie à la Rochelle, s'engageant d'exécuter les promesses qu'ils feront de sa part. (Rot. Vascon; Pat. Chart. an. 26 H. III, membr. 4. —Bréq. t. LXIII. )

LITTERE DE CREDENCIA.

REX omnibus hominibus de Rupella, ad quos, etc. salutem. Mittimus ad vos Willelmum, majorem Baione, et Johannem Ardyc, in quorum ore posuimus quedam secreta plenius viva voce vobis exponenda, vos rogantes quatinus hiis que vobis dicent ex parte nostra fidem adhibeatis; et nos, pactum et promissiones quas vobis ostendent, vobis libentes observabimus et faciemus observari.

In cujus, etc. Teste ut supra. Apud Burdegalam, X octobris.

Et mandatum est omnibus galiotis existentibus in galeis Baione, quod diligenter intendant et assistant ad ea complenda et expedienda que predicti major et Johannes eis dicent ex parte domini regis. Teste ut supra. Apud Burdegalam , X die octobris.

 

 (14 octobre 1242.) PERMISSION DONNÉE PAR HENRI III, ROI D'ANGLETERRE, Pour le commerce du blé et du vin entre l'île de Ré et la Bretagne. (Rot. Vascon. Pat. Çhart. an. 26 H. III, membr. 4. — Bréq. t. LXIII.)

PRO MERCATORIBUS DE COSTERA BRIT ANNIE.

REX concessit omnibus mercatoribus de costera Britannie, qui bladum venale duccre voluerint usque insulam de Re ad negociandum inde, quod salvo illuc ducere possint, et illuc morentur, et inde recedant; et quod iidem mercatores de predicta insula, vina que ibidem emerint salvo ducere possint usque Britanniam; et quod homines de eadem insula similiter vina sua propria salvo ducere possint usque partes Britannie ad negociandum inde : ita quod, sub securitate hujus licentie, non divertant se cum vinis et bladis predictis ad aliquam aliam terram regis guerrivam. Et mandatum est omnibus, etc. quod predictis mercatoribus de costera Britannie, aut predictis hominibus de Re, in ducendo hinc inde blada predicta et vina, morando aut recedendo , nullum faciant aut fieri permittant impedimentum aut gravamen. In cujus, etc. Teste ut supra. Apud Burdegalam, xmi die octobris. Per Hugonem de Vivona.

 

 (18 octobre 1242) LETTRE DE HENRI III, ROI D'ANGLETERRE, Par laquelle il enjoint aux commandants de ses galères d'empêcher que les Templiers de la Rochelle, et autres à qui il avait accordé des passe-ports, ne s'en servent pour faciliter aux Rochellois l'exportation de leurs vins. (Rot. Vascon. Pat. Chart. an. 26 H. III, membr. 2. — Bréq. t. LXIII.)

NE VINA DUCANTUR DE RUPELLA.

REX magistris galearum de Baione et omnibus galiotis existentibus in servicio suo, salutem. Quia datum est nobis intelligi quod Templani de Rupella et Domus de Espaus, quibus litteras nostras de protectione concessimus, sub velamento earumdem litterarum, vina et alias res aliorum, de Rupella et aliunde, aliter quam eis concessimus conduci faciant: vobis mandamus firmiter injungentes quod occasione predictarum litterarum nostrarum de cetero non permittatis quod Templarii predicti, vel homines sui, vel alii, aliqua vina vel res alias abducant de Rupella, vel llluc adducant, quia nolumus quod littere predicte eis in aliquo valeant de cetero. In cujus, etc. Teste ut supra. Apud Burdegalam, XVIII die octobris.

 

22, 23, 25, 26, 28-31. Sauve-Majeure.

(23 octobre 1242.) LETTRE DE HENRI III, ROI D'ANGLETERRE, Qui enjoint aux commandants des galères de Bayonne, armées contre les Rochellois, de recevoir en société de course deux galères qu'il leur envoie. (Rot. Vascon. Pat. Chart. an. 2Q H. III, membr. l. — Bréq. t. X.)

DE INIMICIS REGIS GRAVANDIS.

REX magistris galearum de Bayona et omnibus galiotis in eis existentibus, salutem. Mittimus ad vos Ricardum Wauran et Eudonem de Shellliangr. cum II galeis nostris bene exkippatis marinellis et balistariis, ad gravandum inimicos nostros de Rupella et aliunde una vobiscum, vobis mandantes quod ipsos in societatem admittatis, et concordes sitis ad honorem et utilitatem nostram faciendam. In cujus, etc. Teste ut supra. Apud Silvam Majorem, XXIII octobr

 

Novembre..

1er, 2. Sauve-Majeure.

6-11. La Réole.

(10 novembre 1243.) LETTRE DE HENRI III, ROI D'ANGLETERRE, AU DUC DE BRETAGNE, Au sujet de la demande que ce duc lui faisait du comté de Richemond. (Vascon. Rot.claus. an. 27 H. III. membr. 14 d.—Bréq. t. LXII1.)

REX duci Britannie et comiti Rychemundise, salutem. Veniens ad nos abbas de S. Gildasio, litteras vestras de credencia nobis detulit, continentes quod, super jure vestro comitatus Richemundiae petendo, fidem adhiberemus. Et nos, ea que idem abbas nobis exposuit, audivimus. Licet autem servicium et homagium vestrum plurimum affectamus, consilium ad presens non habuimus de terra ilia, quam petitis, vobis reddenda, eo quod idem abbas potestatem non habuit certificandi nos in quibus status noster inchoaretur, et que utilitas nobis acresceret si preces vestras exaudiremus. Et ideo vobis significamus quod cum nobili viro Petro, quondam duce Britannise, patre vestro, tractatum habere velitis, cujusmodi subsidium et in quibus per vos accessum habere possimus ad jura nostra recuperanda, si peticioni vestre annuamus; et postea super eo, citra puriifcationem B. Marie, nos certificetis. Teste Rege. Apud Regulam, x die novembris.

Cette lettre est imprimée, avec quelques différences, dans le nouveau Rymer, à la date du 10 novembre 1242, t. I, Ier part. p. 250. -- Bréquigny l'assigne à l'année 1243; il y a doute, en effet, puisque le texte de la lettre ne donne pas la date du règne du roi, et que le jour de la date exprimée, le 10 novembre, est le dernier de chacune de ces années du règne, qui commençait le 11 de ce mois de novembre. Le lieu d'où la lettre fut écrite n'éclaircit pas non plus la question: nous ne connaissons pas, en effet, d'autres chartes de Henri III qui nous apprennent si ce roi était à la Réole, d'où notre lettre est datée, au mois de novembre de l'an 1242, ou bien de l'an 1243. C. F.

11. Sauve-Majeure.

12-17, 19, 20. La Réole.

23. Sauve-Majeure.

24-26. La Réole.

26. Saint-Macaire.

28. Sauve-Majeure.

 

Décembre..

2-5, 7-9. Sauve-Majeure.

11-13, 15, 17-22, 26-27, 29, 30. Bordeaux.

 

 

 

 

1243.

Janvier.

2,3, 5- 15, 17, 18, 20-22, 25, 26, 29-31. Bordeaux.

Février.

1er-8, 11-18, 20-27. Bordeaux.

27. Sauve-Majeure.

28. Guîtres.

Mars.

1er. Guîtres.

3. Chalais.

4, 5, 7. Saint-Émilion.

10-21, 23-27, 29, 30. Bordeaux.

Avril.

1er, 3, 4, 6-8, 10, 12, 13, 15-25. Bordeaux.

28, 29. Bazas.

Mai.

1er. Bazas.

4, 6, 9. Saint-Sever.

11. Bazas.

11, 14, 15, 1 7. Dax.

19, 20, 22-24. Bayonne.

27. Belin.

28-30. Bordeaux.

Juin Bordeaux.

Juillet  Bordeaux.

Août.  Bordeaux

(25 août 1243.) LETTRES DE SAUF-CONDUIT, Accordées par Henri III, roi d'Angleterre, à Thibaut, fils aîné du roi de Navarre (Pat.Chart. Vascon. an. 27 H. III, p. l, membr. 20. —Bréq. t. LXIII.)

THEOBALDUS, illustris regis Navarre primogenitus et heres, habet litteras regis patentes, de conductu sibi, et societati, et famillie sue, ad eundum et redeundum per terram et totam potestatem regis, et morando in eis; duraturas usque ad Pascham. Teste Rege. Apud Burdegalam, xxv die augusti, ann. XXVII.

Deux mois avant la date de ce sauf-conduit, le roi d'Angleterre avait signifié (significatum est) au roi de Navarre son projet de voyage à Bayonne, l'invitant en même temps à venir le joindre dans les environs de cette ville. On trouve cette notification dans la première partie du 1. 1, p. 252, du nouveau Rymer; le voyage du fils du roi de Navarre, muni du sauf-conduit ci-dessus transcrit, est vraisemblablement la suite de l'impérieuse missive du roi d'Angleterre à Thibaut I, dit le Posthume. C. F.

 

Septembre.

1 er-10. Bordeaux.

12-14. Soulac.

16. En mer (in navi).

28, 30. Winchester.

Octobre

1er, 2, 4. Winchester.

5. Reading.

6, 8, 9. Windsor.

9. Kennington, en Surrey.

12-27. Wesminster.

 

 

 

1253.

Août.

12. Apud Cumineijs (1).

20, 23-27. Bordeaux.

Septembre

3, 4. Gironde (in castris).

7-11, 13. Devant la Réole (in castris ).

15-17. Gironde (in castris).

19-22. Saint-Macaire.

23, 24, 26. Loupiac (in castris).

27. Rions.

3o. Bénauge.

Octobre

ler-4, 6-9, 12-15, 17, 19, 20, 22, 25, 26, 28. Bénauge.

Novembre..

 1 er, 3, 4, 5. Bénauge.

6, 8-10, 12, 15, 16, 18. Saint-Macaire.

19, 20, 22, 23, 25, 27-29. Bazas.

Décembre..

Bazas (2).

 

 

1254.

Meilhan. Janvier. Février. Mars. Avril. Mai.

 Juin. 1er-6. Meilhan.

7. Devant Bergerac.

7-9. Meilhan.

10-12. Saint-Macaire.

12. Meilhan.

13-17. Saint-Macaire.

19. Rions.

28-30. Devant Bergerac.

Juillet.

3, 6-8, 10-15. Devant Bergerac.

16-22. Saint-Macaire.

23, 26, 26, 27, 29. Gironde (in castris).

Août

2-6. Gironde.

7, 8. Saint-Macaire.

8. Gironde (in castris).

10-31. Bordeaux.

Septembre- Octobre Bordeaux.

Novembre..

1er, 2, 3. Bordeaux (3).

5. Blaye.

6, 7. Cognac.

11, 12. Le Bois-Pouvreau

15. Fontevrault.

20. Marmoutier.

22, 23. Vendôme.

26. Orléans.

27. Châtillon [sur-Loire ou sur-Loing?].

29. La Ferté [Loupière?].

 

Décembre..

3. Apud Sanctunam (5).

4. Montereau (?).

6, 7. Saint-Maur-des-Fossés.

9. 10. Paris.

==> Réception de Henri III, roi d’Angleterre, à Paris, les 9, 10 et 11 décembre 1254

10. Au Temple, hors Paris.

11. Paris.

11, 12. Saint-Denis.

13. Beaumont-sur-Oise.

15. Amiens.

15. Montreuil-sur-Mer.

18, 20. Boulogne-sur-Mer.

21, 23. Wissant.

25. Boulogne.

 

 

Enfin, il arrive à Londres, le 4 janvier 1255

 

 

 

 

Rôles gascons. Tome 1

Lettres de rois, reines et autres personnages des cours de France et d'Angleterre depuis Louis VII jusqu'à Henri IV tirées des archives de Londres. Tome 1, De l'année 1162 à 1300 / par Bréquigny ; et publ. par M. Champollion-Figeac

 

 

 

==> Rôles gascons transcrits et publiés par le Médiéviste français Francisque-Michel (t. Ier. Paris, impr. nat., in-4°, 1885) où sont contenus les actes de la chancellerie du roi d'Angleterre, Henri III, depuis la 26° année de son règne (1242) jusqu'en 1254.

==> 1258 - 1259 - Le Traité de Paris entre Louis IX et Henri III Plantagenet

==> DOUBLE CONFISCATION DU DUCHÉ DE GUYENNE - Philippe le Bel, Charles IV, roi de France - Édouard Ier, Edouard II, roi d’Angleterre

 

 

 


 

(1) Non identifié (n° 2 636). -

(2) Henri III, dit Mathieu de Paris (V, p.421), passa la noël à Bazas.

(3) Nous avons complété la fin de l'itinéraire de Henri III à l'aide des indications fournies par le rôle des lettres patentes dont nous donnons des extraits ci-après. pages lxxi-lxxxiv.

 (4) N° 3526 : apud Boscum Peverille. Dans son Histoire de la destruction de l'ordre et de l'abbaye de Grandmont (1877), M. L. Guibert cite parmi les maisons secondaires de l'ordre (p. 83a) celle de Bosco Pulverelli, Boispoureau, Boispoudrier, Boispluvier, commune de Ménigouse (Deux-Sèvres), autrefois au diocèse de Poitiers, maison fondée entre 1160 et 1165, unie à la Vayolle.

C'était aussi une châtellenie, une seigneurie, que nous trouvons mentionnée plus d'une fois dans les documents relatifs à l'histoire de l'abbaye de Saint-Maixent, publiés par M. Alfred Richard dans les Archives historiques du Poitou, t. XVIII, passim.

(5) Non identifié (n° 3524). Il y a au ms. Sanctin., avec un signe d'abréviation au-dessus de la dernière lettre. La localité que désigne ce mot doit être cherchée sur la route de Pontigny à Paris.

 

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