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PHystorique- Les Portes du Temps
16 septembre 2022

Abbaye Royale de Celles-sur-Belle - Notice d’un concile tenu à Poitiers sous Isembert 1er en 1033

A l'époque où le monde, incertain de l'avenir, s'en allait de toutes parts, où la sainte Église de Dieu paraissait ébranlée par les péchés innombrables des hommes et les efforts de l'enfer, le Seigneur, prenant en pitié le genre humain et ne pouvant souffrir plus longtemps que l'ennemi de tout bien prévalût et triomphât dans le monde, voulut mettre fin à ces maux et ramener le monde à l'amour de la religion et à ses moeurs d'autrefois.

 

On vit alors par la grâce de Dieu nos ducs d'Aquitaine, le roi de France Robert, surnommé le Juste, tous les princes vivant de son temps et tous les pontifes se réunir de toutes parts en conciles, avec un grand nombre de prêtres et de religieux de divers ordres, et une foule de peuple, tant des riches que des pauvres, pour traiter de la foi catholique et de tout ce qui intéresse la sainte Église de Dieu, en rétablissant la foi et en la fortifiant.

 Entre autres conciles donc eut lieu celui tenu à Poitiers sous le très noble duc Guillaume, par Isembert, évêque de Poitiers, Jourdain, évêque de Limoges, et Arnault, évêque de Périgueux, avec des abbés de divers ordres, sans compter les moines et les clercs et une multitude de fidèles.

 On y décréta, entr'autres choses, que si quelqu'un était entré injustement en possession des biens d'église, par fraude ou violence, il s'empressât de les restituer, libres de tout engagement et en entier.

 Or, c'est à cette même époque que le seigneur comte Guillaume vint à Melle, qui est un château fort ainsi nommé de toute antiquité, pour y faire rendre justice sur plusieurs points devant sa cour judiciaire, ses prévôts et plusieurs seigneurs.

Alors des moines de Saint-Maixent et de Saint-Léger s'étant présentés devant lui, l'interpellèrent au sujet de leurs biens, sur lesquels des juges et des prévôts pleins de cupidité et de mensonge exerçaient la justice contre tout droit et donnaient tort aux personnes.

 Le comte se fit donc renseigner par les plus aurons du pays et par ceux qui étaient au cours de celle affaire, pour savoir si la plainte était bien fondée. Après qu'ils en eurent rendu foi, il fit avancer un d'eux pour en faire serment et faire ensuite droit à la requête.

» Le témoin appelé fut un juge subalterne qui déposa que son père qui était juge de son vivant, avait, ainsi que lui depuis, négocié cette affaire qui durait depuis soixante-dix ans; qu'en effet, les anciennes coutumes étaient bien telles qu'on avait avancé, et il en prêta serment sur les autels et les reliques des saints.

Alors le comte et toute l'assistance, tant les nobles que les pauvres, décidèrent que ces droits resteraient éternellement mêmes sans être contestés davantage.

» Il s'agissait des biens de Saint-Maixent, situés dans la paroisse de Verrines, à Montigné, à Bonneuil, à Viré, à Baussais, avec les fermes qui en dépendent, et à Villeneuve (1).

» Il fut établi que pour les quatre causes du rapt, du vol, de l'incendie et de l'homicide, les viguiers auraient la moitié des compositions et les moines l'autre; mais que pour les procès relatifs aux terres mêmes de Saint-Maixent, les moines seuls ont droit d'y voir, sans le concours d'autres. Il n'y a que pour les procès en dehors de ces biens que les viguiers ont droit, si ces procès sont à leur portée. Tant qu'aux hommes dépendant des terres de Saint-Maixent, il ne pourra être établi de jugement contre eux, par aucun prévôt ni juge, sinon en présence d'un moine et dans le lieu que celui-ci aura fixé, et encore les prévois ne pourront ils participer aux droits provenants des condamnations. Ainsi donc il est défendu à tout viguier et prévôt d'envoyer des ajournements à comparaître sur les domaines susdits, et, s'ils le font, les gens qui en dépendent ne peuvent pas recourir à eux, la justice appartenant aux moines.

» Pour confirmer ce que nous venons de dire, les princes et les nobles présents ont prêté serment et appui et ont ratifié de leur propre main, à savoir:

Guillaume et Eudes, son frère, Guillaume-le-Vicomte, Constantin Maingot et Letier; Etienne Hugues, Raoul Gaszho, Girbert et beaucoup d'autres.

» Ce fut sous l'abbé D. Amblard et les moines vivants sous son obéissance, desquels nous n'avons point cité les noms, et le dix décembre, qu'eut lieu la décision de cette affaire

» Maintenant que tout violateur de ces droits encoure la colère du Dieu tout-puissant, qu'il soit condamné à la mort éternelle avec les damnés, et que toutes les malédictions divines retombent sur lui.

» SICHER, lévite, a écrit. »

Il ressort de cette pièce, précieuse à plus d'un titre, que les moines de Saint-Maixent et de Saint-Léger possédaient une grande surface territoriale aux environs de Celles, et que le monastère de ce dernier lieu était d'une si mince importance que dans cet imposant débat, qui eut lieu à Melle en 1033, il n'en est même pas question.

 C'est probablement à la suite de celte décision du duc Guillaume que la villa déjà possédée par Saint-Maixent à Celles devint une prévôté, de façon que la justice entière du pays dut appartenir longtemps à cette riche abbaye.

Si Saint-Maixent échangea en 1071 cette prévôté contre une autre propriété, c'est qu'à cette date le prieuré de Celles commença à prendre de l'importance.

D'après plusieurs auteurs (2), ce ne fut qu'au XIIe siècle que l'abbaye de Celles fut investie de la justice du pays.

A cette époque, vigueries et prévôtés commençaient à tomber en désuétude et tendaient à faire place à un autre ordre de choses ; c'était, comme le dit M. de la Fontenelle de Vaudoré, une entrée dans l’ère féodale qui fit passer le droit de justice du souverain aux seigneurs et même aux établissements religieux, comme possesseurs de seigneuries.

Il nous reste à expliquer comment la prospérité pénétra dans le prieuré de Celles, prospérité si complète que les fermes s'ajoutant aux fermes, il en compta bientôt un nombre respectable.

Voici ce que nous lisons dans l'histoire du Poitou, p. 337 :

« L'abbaye de Sainte-Marie-de-la-Celle, ordre de Saint-Augustin, était fondée dès le commencement du XIe siècle. Ce monastère était sous la dépendance de l'abbaye de l'Esterp; il en fut affranchi en 1148 par Gilbert, évêque de Poitiers.

Cette maison eut alors le titre d'abbaye ; les évêques de Poitiers lui ont donné plusieurs églises. Louis XI avait une vénération particulière pour l'image de la Sainte-Vierge qui était dans une chapelle de ce monastère. »

 

Abbaye Royale de Celles-sur-Belle Notice d’un concile tenu à Poitiers sous Isembert 1er en 1033, selon Don Fonteneau

 

Cette dernière ligne nous indique la provenance des richesses de l'abbaye de Celles;

Elle possédait une vierge miraculeuse. Naturellement cette vierge attira un grand concours de pèlerins et de magnifiques présents.

Quelques lignes trouvées dans un journal religieux de la Vienne, que nous plaçons ici sans commentaire, laissant aux lecteurs le soin d'en faire l'appréciation, expliqueront mieux que tout ce que nous pourrions dire la fortune de notre abbaye.

« L'origine de ce pèlerinage se perd dans la nuit des temps; nous en avons trouvé des traces au commencement du XIe siècle.

Des lampes d'or brûlaient une huile embaumée devant la statue miraculeuse. On voyait sans cesse maints chevaliers et hommes d'armes, portant lances et boucliers, prier aux pieds de Marie, et les nobles dames y faisaient des voeux pour leurs époux et leurs enfants.

 Louis XI y alla passer plusieurs jours en 1472, et dans les registres des dépenses de son règne on trouve les détails suivants que je mets sous vos yeux, pour montrer combien était grande au XVe siècle la renommée de Notre-Dame de Celles.

« En 1470, ai payé à Pierre Texier, cergier, la valeur d'un cierge de huit vingt livres de cire offert à Notre-Dame de Celles en Poitou.

» En 1471, payé au susdit Pierre Texier un cierge de deux cent vingt livres, offert à Notre-Dame de Celles en Poitou (3). » » Elle faisait des miracles, et on la venait voir de fort loin.

 Nous ne citons que deux faits: l'un tiré d'un manuscrit du XV e siècle, mentionné par Monteil dans son histoire des Français; c'est une guérison miraculeuse obtenue par Notre-Dame de Celles, en laveur du sénéchal de Toulouse. « Le sénéchal étant guéri envoya un de ses écuyers à Notre-Dame de Celles en Poitou pour illec faire faire un cierge du poids de sept vingt livres de cire et icelui présenter devant Notre-Dame dudit lieu, pour la guérison dudit sénéchal. »

» L'autre miracle est du XVIIe siècle ; il est rapporté par un capucin de Saint-Maixent qui vivait quelque temps avant la Révolution :

« En 1631, le Seigneur affligea la ville de Saint-Maixent du fléau de la peste ; beaucoup y périrent; les capucins y moururent presque tous, et tout le monde y serait mort sans le voeu que fit la ville d'aller processionnellement tous les ans à Notre-Dame de Celles, ce qui s'est pratiqué jusqu'à ce jour (4) avec beaucoup de piété et de dévotion (5).»

Si le signataire de ces lignes, L. Albarel, énonce un fait positif en disant que le pèlerinage à Notre-Dame de Celles remonte au commencement du XIe siècle, il n'est nullement douteux que ce monastère existe depuis le Xe siècle ; peut-être même date-t-il du IXe.

 Nous ne possédons aucune preuve à cet égard, mais étant sorti de ces commencements obscurs, notre récit se basera désormais sur des dates certaines, et la première qui s'offre à l'enchaînement des faits est celle qui a trait à l'avènement du monastère, simple prieuré, au titre d'abbaye.

 

Le Pouillé du diocèse de Poitiers nous fournit la note ci-jointe :

Noms des abbayes : NOT'RE-DAME-DE-CELLE ; — Noms des ordres : SAINT-AUGUSTIN;— Noms des archiprêtrés : MELLE; — Noms des collecteurs : LE ROI.

Ce n'était qu'un simple prieuré qui fut érigé en abbaye.

Louis XI en a réparé l'église, une des plus belles du Poitou; L'érection de Celles en abbaye est due à Guillaume II, cinquante-cinquième évêque de Poitiers en 1140. »

 

Maintenant il nous reste à dire quelle était cette abbaye.

« La place où s'élevait l'abbaye de Celles avait été habilement choisie: elle est assise sur les bords d'un charmant ruisseau, sur les rives de la Belle.

 Guillaume IX, duc d'Aquitaine, lui accorda la justice de Celles, et les rois d'Angleterre, aux jours de leur domination sur le Poitou, lui firent des présents considérables. » (6)

Les murs de l'antique abbaye n'existent plus, un incendié les a détruits au commencement de ce siècle. Cependant on en trouve encore quelques parties dans la cour intérieure de la mairie actuelle. Ces débris indiquent certaine élégance dans la construction, si l'on en juge par quelques arcatures avec encorbellements sculptés à leurs points de jonction.

La première abbaye occupait la place de la nouvelle sur une longueur de quatre-vingts mètres environ et venait du midi au nord toucher le vieux chemin de Melle à Niort.

Sa principale façade, exposée au levant, consistait en ouvertures rares, un peu étroites et du genre roman, ainsi que le constatent plusieurs personnes âgées qui en ont gardé le souvenir. (7) Son emplacement était celui désigné de nos jours par le nom de terrasse, de dix mètres de large, et qui n'est en effet qu'un terrassement composé de débris de toute sorte recouverts- d'un peu de terre et formant un jardin.

L'épaisseur des murs de l'édifice était d'un mètre trente centimètres environ ; quant à son élévation, nous avons de fortes présomptions pour la croire égale à celle du bâtiment voisin, nommé Saint-Gobert, qui s'accolait à l'abbaye, et d'une hauteur de vingt mètres.

Aux flancs du même coteau, abritant le monastère, s'élevèrent deux églises; la première, celle de Notre-Dame, n'offre aux regards de l'antiquaire qu'un vestibule du genre roman primordial, et une massive tour carrée; quant à la partie refaite, nous en donnerons plus loin la fidèle reproduction.

A côté de cette église, l'autre se construisit plus modeste, sous le vocable de Saint-Hilaire; sans doute que ce second monument, moins ancien que son voisin, comme l'attestent quelques vestiges du style byzantin, ne s'éleva que quand une population assez notable fut venue se grouper autour du couvent.

De l'église Saint-Hilaire, détruite seulement depuis la Révolution, il ne reste que le transept gauche, servant actuellement de sacristie, et une crypte de faible étendue.

Les habitants de la localité qui ont vu debout l'église Saint-Hilaire et le cimetière y attenant, parlent de celle-ci comme ayant été petite et sans beauté ; si nous en jugeons, par ce qui en demeure et sa crypte, nous ne saurions en faire une description plus saisissante que par celle de l'ordre qui présida à sa construction.

« Le genre roman nous offre jusqu'au XIIe siècle des églises petites, oblongues, murailles épaisses, fenêtres étroites et arrondies ; extension de l'abside ou du chœur, croix entre celui-ci et la nef, direction de l’est à l'ouest, voûtes, fenêtres, portes en plein cintre ; cryptes pour rappeler les premières retraites chrétiennes pendant les persécutions. »

Telle fut l'église paroissiale Saint-Hilaire.

Les religieux pénétraient dans ces deux églises, dont les principales entrées donnaient sur la même rue, par un unique escalier qui se voit encore dans la cour intérieure de l'abbaye.

 

Le côté séduisant du monastère se trouvé au levant. C'est là que du pied d'un coteau escarpé, tout couvert de bois alors, sortent des sources abondantes qui venaient arroser de vastes jardins avant de se jeter dans les étangs et le cours limpide et paisible de la Belle (8).

Les religieux pénétraient dans le vallon ombreux et frais par de magnifiques allées de marronniers et de charmes, et soit qu'ils se livrassent à de pieuses pensées au bruit de la cascade voisine (9), ou que désireux de prendre un utile exercice, ils s'égarassent dans la futaie silencieuse d'un parc étendu, ils pouvaient couler des jours remplis de paix et de mystérieux loisirs.

— Nous lisons dans Thibaudeau :

« Néanmoins, l'ordre de Saint-Augustin était un ordre sévère dont les règles austères faisaient sentir combien les entrevues avec les femmes étaient contraires à la pureté de l'état religieux. Il était ordonné que lorsqu'un religieux irait confesser une femme malade il aurait toujours un compagnon d'un âge mûr avec lui, qui fut placé dans la chambre de manière à tout voir .sans rien entendre. Il était défendu aux religieux de converser avec les femmes à la porte du couvent, si ce n'est avec la permission du prieur et en présence d'un compagnon par lui choisi, qui verrait et entendrait tout; il n'y avait d'excepté que la mère, les soeurs et les plus proches parentes des religieux. Le compagnon se contentait de voir tout sans rien entendre, les vieillards étaient dispensés de celte gêne.

«  Les supérieurs des religieux avaient les plus grands pouvoirs pour la correction des coupables ; ils pouvaient les mettre en prison cum compedibus, faire donner la discipline à ceux qui n'étaient pas prêtres, condamner les religieux convaincus de fautes graves à se coucher sur le seuil de la porte du réfectoire, afin qu'eu sortant les autres religieux leur passassent sur le corps. Les supérieurs pouvaient même faire appliquer la question aux coupables. »

Dans le même vallon, séparé seulement du monastère par le vieux Chemin de Niort à Melle, se voyaient deux corps de logis, l'un appelé l'Abbatiale et l'autre vulgairement l'Aumône.

L'Abbatiale, habitée par un abbé desservant la paroisse, offre un véritable intérêt, c'est-à-dire que ce qui en reste est d'un cachet si antique, de murs si robustes et de conservation si étrange, que nous n'osons affirmer que ce ne fût pas là le fort dont parle Grégoire de Tours.

Quoi qu'il en soit, il est de tradition que les cachots où l'abbaye plongeait les coupables étaient en ce lieu. Le sombre aspect du monument ne peut que corroborer- une telle affirmation. De nombreuses annexes où habitaient l'abbé et ses serviteurs, mais de construction plus récente, ont été dernièrement démolies. Grâce au hasard, le monument primitif seul est demeuré debout.

L'Aumônerie se trouvait dans la même enceinte, seulement une cour la séparait de l'Abbatiale.

Comme la plupart des aumôneries, sans doute que celle-ci fut établie vers le XIVe siècle, dans le but d'héberger les nombreux voyageurs, pèlerins et mendiants qui se voyaient alors. Peut-être même y reçut-on des lépreux, assez communs à cette époque, et qui tenaient ce mal des croisades.

L'Aumônerie était d'une construction mesquine, comme toutes celles qui précédèrent la grande réédification de l'abbaye. Cela consistait en quelques servitudes et étables, en quelques appartements bas avec greniers par-dessus, et en une chapelle affectée à l'usage des prisonniers, des voyageurs et des malades. Celle chapelle est démolie depuis soixante-dix ans environ.

Les dépendances de l'Aumônerie consistaient en vergers, bois, terres et prairies. Ces propriétés ont conservé leur désignation-première» et se nomment toujours : la fontaine, le bois, les prés et les champs de l'Aumône.

Les monastères remplaçaient alors les hôtelleries et tous, seigneurs, moines et vilains venaient frapper à la porte de ces lieux hospitaliers pour se mettre à l'abri des terreurs de la nuit, causées par les rôdeurs dangereux et les bêtes fauves.

 

Un grand nombre de personnages illustres ont été reçus au monastère de Celles.

Peut-être même Rabelais, qui en parle dans ses bizarres récits, y passa-t-il.

 

Voici quelques-uns des noms illustres qui s'y rattachent :

Louis XI était à Celles quelques jours avant le 22 avril 1470, ainsi que le constate une curieuse charte de rémission, reproduite dans la bibliothèque de l'Ecole des Chartes (2e série, t. 4, p. ,258). On y lit: «  Donné à Nostre-Dame de Selles en Poitou, au mois d'avril avant Pasques. »

François Ier venant de la Rochelle est passé à Celles pour aller à la Mothc Saint-Héraye le 8 ou le 9 janvier 1543 (10).

Henri IV vint coucher et souper à Celles; le 20 mai 1586. Il y passe le 21 et part le 22 après diner (11),

En levant le siège de Châtellerault, en septembre 1569, le duc d'Anjou (Henri III) alla camper à Celles et ensuite à Chizé (12)

L'abbaye de Celles était donc dans une voie de prospérité grâce à sa madone, à la piété et à la générosité des seigneurs, ainsi qu'aux bienfaits des Anglais possédant le Poitou, par Aliénor d'Aquitaine, et enfin par les églises nombreuses, dons des évêques.

Le Pouillé du, diocèse de Poitiers de 1182 nous fournit l'exacte indication de ces églises.

 

 

Historique de l'abbaye de Celles / par Gabriel Lévrier

 

 

 

 


(1) M. de la Fontenelle, dans son livre des Vigueries, qui relate ces faits en partie, ne parle pas de Villeneuve, qui n'est pas dans les environs de Celles, et appelle par erreur Viré la Virollière..

(2) MM. Charles Arnauld et Thibaudeau.

(3) Dom Fonteneau.

(4) C'est-à-dire jusqu'à la Révolution

 (5) Dom Fonteneau.

(6) Ch. Arnauld

(7) Il y a peu d'années il existait encore une croisée qu'on disait être de celle de la chambre de Louis XL

(8) Dans les recherches snr les vigneries de M. de la Fontenelle nous trouvons auprès de Montiaco, Montigné la Villa Vedrina, Vérinnes, avec on moulin Super fluvium Belane, c'est-à-dire fur la rivière la Belle. Peut-être ce mot Belane Signifie-t-il brebis. Une fontaine appelée Fombeline semble l'Indiquer. Dans cette vallée on a toujours beaucoup élevé de Minage.

(9) A quelques pas de là, la source du Rochereau s’échappant d'une grotte curieuse tombait, avant qu'on la déguisat, de deux mètres de haut.

(10) Dont Fonteneau.

(11) Michel le Riche

(12) Thibaudeau.

 

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