16-17 aout 1789 L’émeute dans la Région de Fontenay le Comte, attaque contre le Château de Chassenon

Le 22 juillet 1789, les habitants du Poitou se levèrent ex masse pour combattre. La postérité recherchera sans doute avec soin ce qui mit à cette époque la France en mouvement.

On répandit partout, au même moment, qu'une armée de brigands allait égorger les habitants des campagnes partout on courut aux armes et, ce qu'il y a de singulier, c'est que cette nouvelle était annoncée par les intendants des provinces.

On a dit que ces prétendus brigands étaient annoncés par ceux qui voulaient enrayer le peuple, lui faire attribuer ses malheurs à l'Assemblée nationale, et lui faire rappeler en province les députés.

Ce qui est sûr, c'est que Guillaume V avait eu recours au pillage pour détruire la liberté de la Hollande et y établir le despotisme. Peut-être que la cour voulait suivre son exemple.

Paris était plein d'hommes de cette espèce, lorsque la Garde nationale se forma.

D'autres ont pensé que ces bruits de brigands venaient de l'Assemblée nationale, qui voulait savoir si le peuple était disposé à se défendre en prenant les armes comme avait fait Paris (1)

 

Cependant l'émotion générale ne tourna pas, dans le Bas-Poitou, comme en Bretagne, en attaques contre les châteaux.

Aucun ne fut brûlé sur le territoire de la future Vendée. L'abolition des droits féodaux et des privilèges provoqua le plus vif enthousiasme dans la Plaine et particulièrement aux environs des abbayes.

La municipalité de Luçon, rendue populaire, fut des premières à féliciter l'Assemblée nationale de ses décrets de la nuit du 4 août, avec le corps des officiers des gardes-côtes du Marais.

Furent ensuite expédiées les adresses de la ville de Montaigu, du Tiers Ordre de Bressuire, de l'île de Bouin, de Châtillon-sur-Sèvre, des deux Pouzauges, de Mouchamp, de la Garnache, etc. (2)

 

L'ÉMEUTE DE FONTENAY-LE-COMTE

Les seuls troubles qui alors se produisirent et furent, d'ailleurs, étouffés par la levée spontanée des gardes nationales eurent pour cause la crainte de la famine.

Déjà, au moment des élections, la population des Sables-d'Olonne s'était soulevée contre un embarquement de blé fait par un négociant de Saint-Gilles à destination de Bordeaux.

Le 24 mars, la mairie avait été obligée « afin d'empêcher des difficultés plus grandes », de demander aux autorités supérieures « l'autorisation d'acheter ce chargement » (3)

A Fontenay-le-Comte, dans la nuit du 9 au 10 août, une foule d'hommes, de femmes et d'enfants se précipita dans la rue Fontaine, et saccagea la maison du sénéchal Savary de Beauregard, accusé d'accaparement.

Le magistrat s'échappa par les toits.

Ensuite fut attaquée la boulangerie de Reverseau, réputé son complice (4). Le boulanger essaya de résister; il tira un coup de fusil, dont un enfant fut tué.

 Le peuple exaspéré allait mettre le feu aux halles quand intervinrent une compagnie du régiment de Lorraine et la maréchaussée.

Les jeunes bourgeois, parmi lesquels se fit remarquer le futur général Belliard (5), se réunirent en garde urbaine. Ils se mirent à la disposition du « Comité de pacification » qui s'était substitué provisoirement au Corps de ville.

Sur le bruit qu'une troupe de brigands parcourait les campagnes voisines et que le comte d'Artois, fugitif de Paris, se trouvait dans le château d'Antoine-Anthime de Walsh (6) une expédition fut faite à Chassenon.

16-17 aout 1789 L’émeute dans la Région de Fontenay le Comte, attaque contre le Château de Chassenon

On n'y trouva rien « qu'un bon repas et s’en retournent vers les dix heures du soir (7)

 

Espace Loisirs Lac de Chassenon  —Avant d'arriver à Xanton, à droite, sur le sommet d'une butte que couronne un bouquet d'ormes, s'élèvent les restes d'une ancienne gentilhommière construite au XVIIe siècle.

 C'est le logis du vieux Chassenon dont le fief fut possédé par la famille de Mauras au XVIIe et au XVIIIe siècle.

Dans une des chambres du rez- de-chaussée, on remarque une curieuse cheminée dont le manteau est encore recouvert de peintures champêtres (fleurs et arabesques) qui rappellent le système décoratif de la cheminée peinte par Pierre de Nivelle, évêque de Luçon, dans sa maison du Sableau.

 Aux quatre coins du manteau sont représentées les armes des Mauras (d'argent au chevron de sable) et celles des familles alliées (Amproux, de simple à trois larmes dargent 2 et 1 ; Marchand, de gueules à trois roses d'argent et Masson de la Noue, d'argent à cinq losanges de gueules posées 3 et 2).

CHASSENON-LE-JEUNE. — C'est dans une carrière voisine de ce village, naguère chef-lieu de la paroisse de Saint-Martin, que furent découverts en 1834 de gigantesques ossements d'animaux antédiluviens.

 

Chassenon appartint longtemps à l'ancienne et puissante famille de Volvire.

De 1389 à 1470, Hervé, Nicolas, Jeanne et Régnault de Volvire se succédèrent dans la possession de cette jolie terre; puis elle passa aux mains des Tusseau (1484), des Dubreuil (aveux de 1542 et de 1634), des Boullin (1730) et des Walsh (3).

 C'est par cette dernière famille, dont l'un des membres s'est fait avec tant de succès l'historien et le romancier de nos grandes luttes vendéennes, qu'était habité le château de Chassenon, au moment où éclata la Révolution.

On voyait naguère près de ce château une curieuse petite chapelle octogonale du XIIe siècle, qui a malheureusement été détruite par le propriétaire actuel de ce beau domaine.

 

 

 

LA FONTAINE DE LA FOSSE

Château de Chassenon Fontaine du manoir de La Basse-Fosse

Fontaine de l'ancien logis seigneurial de la Fosse, près Mouilleron-en-Pareds

La Fontaine de la Fosse dépendant du château de Chassenon, ouvrage du XVIe siècle, classée Monuments historiques en qualité d'immeuble par arrêté du 14 novembre 1956.

M. Ernest Moller a été mieux inspiré en faisant transporter en 1834 dans son parc la charmante fontaine édifiée en 1550 au manoir de La Basse-Fosse, commune de Mouilleron-en-Pareds.

La date et l'écusson (trois cors de chasse) qui s'y voient, donnent à penser qu'elle fut construite par Jacques Le Vénier, alors seigneur de la Raymondière et de la Fosse.

« Cette famille Le Vénier, des environs de La Châtaigneraie, avait, dit Léon Audé, commencé sa fortune dans le commerce, à la fin du XVe siècle; elle l'avait complétée dans les tailles.

 Une fois enrichie, elle s'allia à toutes les familles de la noblesse du pays.

Pierre, un des fils de Jacques, d'abord receveur des tailles à Fontenay, parvint même à la haute position de président de la Chambre des comptes à Paris. »

 

De plan carré, l'édicule est à deux étages : un rez-de-chaussée, ouvert par quatre arcades en plein-cintre, est cantonné de colonnes doriques ; une partie haute, en retrait, est rythmée par des arcatures doubles et couronnée d'un dôme à imbrications.

Cette gracieuse fantaisie architecturale, que l'on croirait enlevée aux jardins d'Académus, et à la restauration de laquelle le ciseau de M. O. de Rochebrune n'est pas étranger, est primitivement sortie, sans doute, des mains de Liénard de la Réau, l'habile architecte de la fontaine fontenaisienne des Quatre Tias.

 

Restauration de la Fontaine De La Fosse

Elle a été pulvérisée par la chute d'un arbre au cours de la tempête de 1999.

L'ensemble disposé sur 33 palettes a été stocké dans l'orangerie du château jusqu'en 2003.

Suite au changement de propriétaire, une convention avec le Conseil général de Vendée a permis de faire transporter les palettes dans un local départemental géré par la Conservation des antiquités et objets d'art de Vendée.

https://anabf.org/pierredangle/dossiers/combler-la-lacune/l-anastylose-de-la-fontaine-du-chateau-de-chassenon

 

 

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La préparation de la guerre de Vendée, 1789-1793. Tome 1 / par Ch.-L. Chassin

Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers

 

Paysages et monuments du Poitou / photographiés par Jules Robuchon.... Tome X, [Vendée] Fontenay-le-Comte, Coulonges et Terre-Neuve / par MM. René Valllette et O. de Rochebrune. La Chataigneraie, Saint-Hilaire des-Loges, Vouvent et la forêt / par M. René Vallette. Nieul-sur-l'Autise, Oulmes et Bouillé-Courdault / par MM. Jos. Berthelé et l'abbé Drochon. Maillezais et Benet / par MM. Edgar Bourloton et René Vallette

 

 

 

==> Révolution

==> Guerre de Vendée

 

 


 

(1). Les 23 et 24 juillet 1789, cette même panique se produisit dans le Maine, et le souvenir en a été gardé sous le nom de « jeudi et vendredi fous (p. 15 des Premiers troubles de la Révolution dans la Mayenne in-8°, 1880, Mamers).

Les auteurs, J.-V. Duchemin et M.-R. Triger, disent L'esprit d'épouvante passa sur toute la surface du pays. Ce fut un véritable complot préparé d'avance avec soin et dans le secret pour ameuter le peuple et lui mettre les armes à la main sous un prétexte plausible, celui de sa défense personnelle

(2). Procès-verbaux imp. de l'Assemblée nationale, du 7 août au 22 septembre 1789.

(3). 5e registre des délibérations de la mairie des Sables

(4). P. 77 du curieux Récit d’une partie des troubles de la France pendant les années1789-1790, in-8' de 152 p., Paris, 1790, Archives nationales AD'92.

(5). V. plus loin ch. XXI.

(6)   Walsh, Antoine Anthime, marié le 16 septembre 1763 à Walsh, Marie-Anne-Agnès, domicilié à Nantes, avait acheté la terre de Chassenon le 22 janvier 1777, de M. Duval, pour 270, 000 livres

 

Cette famille Duval paraît originaire de l’île de France et venue en Vendée, au commencement du XVIIe siècle, avec Guillaume Duval, sieur de la Vergne, par son mariage avec Alix Gendron; sa postérité qui a donné des officiers en l’élection de Fontenay-le-Comte et un maître des comptes de Bretagne, a possédé les terres de la Vergne, Chassenon, la Blanchetière, Curzay, etc.

 

 

 III. Gabriel Duval, sgr de la Vergne, président en l'élection de Fontenay-le- Comte (1722), petit-fils de Guillaume ci-dessus; épousa vers 1690 Marie Besselin, dont :

1° François-Gabriel, qui suivra :

2° François-Alexandre, sieur de la Vergne, trésorier de France au bureau des finances de Poitiers (mai 1743); marié, vers 1750, à Marie-Jeanne Doubler, dont postérité;

3° Aimée-Gabrielle, mariée à André Auger, conseiller au siège royal de Fontenay.

 

IV. François-Gabriel Duval, seigneur de Chassenon, Bioçais, etc., président en l’élection de Fontenay, maître des comptes, puis président en la Chambre des comptes de Bretagne (8 septembre 1759); né à Saint-Florent du-Bois le 25 mars 1692, mort audit lieu le 11 septembre 1762 ; épousa, le 17 janvier 1724, Modeste Contin de Vaucluse, dont un fils, qui suit, et deux filles religieuses.

 

V. François-Gabriel-Joseph-Henri Duval, chevalier, seigneur de Chassenon, Curzay, etc.,

Gabriel Duval, Comte de Chassenon, Chevalier et Seigneur de Chassenon, naquit le 17 mars 1733, à Fontenay-le-Comte.

Ce magnifique domaine échut à Gabriel-Joseph-Henry Duval de Chassenon, qui s'en rendit acquéreur le 2 juillet 1783, moyennant la somme de 550.000 livres. Il s'en acquitta en été 1785, moins une somme de 64.000 livres qu'il conserva moyennant paiement de rentes viagères à la veuve de M. de Curzay, à Boisdin, le régisseur, et à trois domestiques.

Conseiller maître des comptes, puis président en la chambre des comptes de Bretagne (17 janvier 1763), après son père ; né à Fontenay le 17 mars 1732, mort à Poitiers le 15 janvier 1810;

En 1758, il passe ses examens devant la Faculté de Poitiers;

Conseiller à la Cour des Comptes de Bretagne, il fut nommé Président de la même Cour en 1763, par dispense d'âge (29 ans au lieu de 40).

En 1782, il est nommé Président d'honneur de la même Cour avec dispense de temps et temps de service accordée par le Roy « en considération des services personnels de M. de Chassenon, de son père, et de ses ancêtres qui se sont distingués dans l'Eglise, la magistrature et les emplois militaires, et voulant donner un témoignage authentique de notre satisfaction » (26 juin 1782).

M. de Chassenon, outre Curzav, habitait à Nantes, rue des Pénitents, où il épousa, le 25 avril 1771, Prudence-Adélaïde-Renée de Vaucouleurs de Lanjamet (fille du Comte de Laujamet, Maréchal des Camps du Roy, et dame Anne-Renée de Claye), qui mourut en 1795.

Quand il acheta la terre de Curzay, M. de Chassenon vendit celle de Chassenon avec le droit d'en porter le nom la vie durant.

A Poitiers, où il habita 25, rue Saint-Pierre-l'Hospitalier, on le connut sous le nom de Président de Chassenon, ou le Comte de Chassenon, titre avec lequel il parait sur certains actes.

De son mariage, il eut six enfants qui naquirent à Chassenon ou à Nantes :

- 1° Marie - Georgette - Henriette - Prudence, Comtesse du Blau (1772-1847), mariée à Marie-Alexandre Corneille de Blau (?) ;

-          2° Françoise-Adélaïde-Albertine, née le 11 janvier 1774, mort le 13 octobre 1778;

-          3° François -Marie-Charles Duval de Chassenon (1775-1778);

-          4° Françoise (1777-1779);

-          5° François-Borcelas- Casimir, Préfet de Bordeaux (1780-1842);

-          6° Charles-Augustin-Bon-Esprit Duval, Comte de Chassenon, Lieutenant général (1782-1854).

 

Le Baron de Frémilly, Pair de France (1768-1824), donc 35 ans plus jeune que le Président de Chassenon, a donné dans ses Souvenirs un portrait de celui-ci assez, mettons, « pittoresque » pour être plus indulgent que son auteur.

« Le gros président de Chassenon était président honoraire de la Chambre des Comptes de Nantes; fort épais, fort riche et fort avare, mais de cette avarice honteuse et fastueuse à la fois où Molière aurait trouvé cent choses à prendre. Il faisait ses peignoirs avec les vieilles jupes de sa fille en attachant à son col ce qu'elle attachait à sa ceinture. Cette fille était jeune, point jolie, bonne musicienne, un peu triste et dévote à l'excès. Un beau jour elle émigra pour se faire religieuse et revint mariée. M. de Chassenon avait, en outre, deux fils encore enfants dont l'un est devenu jacobin et l'autre, cet intrépide Curzay, si franc de loyauté, si noble de conscience, préfet de Bordeaux en 1830, et que je m'honore d'avoir conservé pour ami. »

Quoiqu'il en soit, le Président Chassenon venait habiter régulièrement ses terres de Curzay l'été; il améliorait le parc, créait des charmilles, un cabinet chinois avec labyrinthe, des bosquets, des pelouses sur lesquelles se dressaient des statues de héros de l'antiquité. Aucune de celles-ci n'est d'ailleurs parvenue jusqu'à nous.

Par contre, les plus beaux et les plus vieux arbres datent de la fin du XVIIIe siècle. Parmi les travaux faits, nous notons : 1785 : peinture des boîtes du trésor (il s'agit vraisemblablement des boîtes en zinc contenant les archives);

 

1810 : démolitions au Petit Château, plafonds de bois et membrures.

M. de Chassenon mourut en son hôtel, à Poitiers, le 12 février 1810.

Il fut inhumé au cimetière de Chilvert, sous un monument portant cette épitaphe :

« A François-Gabriel-Joseph-Henry Duval de Chassenon, ancien Président de la Cour des Comptes de Bretagne, né à Fontenay, le 17 mars 1733, mort à Poitiers, le 12 février 1810; ses enfants, Casimir Duval de Curzay, Esprit Duval de Chassenon, Prudence Duval de Blau. Il fit l'honneur de la magistrature, il mérita l'estime de ses concitoyens et les regrets d'un grand nombre d'amis. La mort longtemps respecta sa carrière pour ne point arrêter le cours de ses bienfaits. Vous qui connûtes qui gît en ce tombeau, vous pleurez un ami, un père et l'étranger, visitant ce séjour, qui lira cette inscription d'un homme de bien avec respect recueillera son nom. »

La juste appréciation est vraisemblablement entre la satyre du Baron de Frémilly et le style dithyrambique de l'épitaphe.

Les Chassenon portaient les armes qui sont restées celles de la famille de Curzay, « d'azur au sautoir d'or accompagné de trois coquilles, en pointe d'un cor garni de son cordon le tout du même ».

A la mort du Président de Chassenon, celui-ci laissait certainement avec une Seigneurie importante des terres bien mises en valeur auxquelles il avait apporté tous ses soins, et une belle fortune. Un inventaire de 1793 mentionnait 140 pièces d'argent plus un nécessaire de toilette.

Peu avant sa mort, M. de Chassenon avait testé, partageant ainsi ses biens entre ses trois enfants.

Le château de Curzay et ses dépendances à Bocelas Casimir, futur Préfet, alors auditeur au Conseil d'Etat dont il est parlé plus bas.

Le fief de Forzon à Bon-Esprit Duval, Comte de Chassenon.

Celui-ci nommé auditeur au Conseil d'Etat en 1809, fut envoyé à Grodeno, puis à Fiume, comme Gouverneur. D'idées assez avancées, de nature généreuse, il se laisse entraîner dans des entreprises aventureuses.

 Bien que nulle part on ne trouve trace de sa carrière militaire, il signe sous le nom de général Comte de Chassenon, en 1846, habitant alors à Paris. De très bonne heure, il abandonna les terres que lui avait léguées son père contre une rente viagère de vingt-quatre mille livres. Il prit une part active à la Révolution de 1848, vint en Poitou; mais à cause de ses idées révolutionnaires et socialistes, il ne put s'entendre avec son frère. Il alla alors à Dieppe, où il mourut sans alliance, le 18 juin 1854.

 

Le fief du Bois-Métais avec le château du Portail et ses dépendances échurent à Prudence. Née au château de Chassenon, elle émigra et épousa, en 1801, à l'armée de Condé, Marie-Alexandre Corneille, Comte de Blau (1753-1812).

Elle mourut au château du Portail, le 14 septembre 1847, et fut inhumée à Jazeneuil. Elle ne laissa qu'une fille, Euphémie (1802-1876), qui épousa le Comte de Brunville et laissa toute sa fortune et ses terres à son régisseur qui les revendit aussitôt.

 

(7). B. Fillon, Rech. sur Fontenay, p. 337-338.