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PHystorique- Les Portes du Temps
8 juillet 2022

Octobre 1422, le dauphin se proclame roi de France sous le nom de Charles VII

Octobre 1422, le dauphin se proclame roi de France sous le nom de Charles VII

Charles régent, ayant eu avis que le duc de Bretagne, l’un des chefs du parti bourguignon, marchait sur l’Aunis avec une armée qui devait livrer la Rochelle aux Anglais, quitta Bourges le 26 septembre 1422, où il vivait confiné depuis huit mois. (Pièce justificative 1)

Le prince se dirigea par Issoudun, Châteauroux, Buzançais, Chauvigny et Poitiers.

Après avoir résidé, du 1er au 4 octobre à Poitiers, il prit, de jour en jour, son gîte à Couhé, Chef-Boutonne, Chizé, Surgères et Bourgneuf.  (1)

Le 10 octobre, il était à La Rochelle pour se concerter avec les barons des hautes et basses marches de Saintonge. (2)

Une compagnie de la milice bourgeoise, commandée par Guillaume Taveau de Mortemer, l'accompagna dans cette expédition (3).

C’était le seul port militaire du Royaume qui restât au dauphin, seigneur de Chatelaillon et du grand fief d’Aunis. La place avait en ce moment, pour gouverneur et capitaine général, Henri de Pluscallec, sujet breton et créancier du régent

Mais malheureusement destinée qui le poursuivait avec tant d’acharnement sembla l’accompagner jusqu’à la Rochelle.

Le 11 octobre, le dauphin tenait conseil dans la maison ou pendait pour enseigne le coq, à l’angle des rues Chef-de-Ville ou de la Mocquerie, et de la Verdière.

Le Livre Noire de La Rochelle au temps de Charles VII et Jeanne D'Arc

L'histoire s'enrichit sans cesse de documents nouveaux. Deux pièces mises en lumière provenant du chartrier de notre Hôtel-de-Ville et des archives de l'hospice d'Aufredi, montrent de plus en plus grand, le rôle de La rochelle, sous Charles VII.

 

Charles quitta la Rochelle le 15 octobre 1422.

 Le Dauphin était de retour à Poitiers le 20 octobre (4). Pièce justificative 2

 Le dauphin Charles, régent du royaume depuis le 24 juin 1418, fut proclamé roi par une partie de la France à la mort de Charles VI, le 22 octobre 1422, puis couronné à Poitiers dans la cathédrale Notre-Dame-la-Grande en présence de Jean II d'Alençon, de l'évêque de Sées, de Robert Le Maçon, du Conseil du roi, de la cour et de membres du parlement et de l'Université qui avaient réussi à quitter Paris, en 1418.

Ce fut pour la récompenser de cet attachement inviolable que le roi la choisit pour s'y faire couronner.

Le rôle du seigneur de Morthemer fut d'autant plus en évidence, que la rébellion ayant arraché à Charles VII jusqu'à sa capitale, la ville de Poitiers était alors la ville royale, la ville fidèle.

Ecoutons le vieil annaliste Alain Chartier :

« Presque tous les princes des maisons d'Anjou, d'Alençon et de Bourbon se trouvèrent à cette cérémonie, leur présence la rendit véritablement auguste.

Elle confirma les peuples qui restaient sous l'obéissance du nouveau roi, dans la pensée qu'il était bien leur légitime souverain.

Louis de Bourbon, comte de Vendôme, l'illustre prisonnier d'Azincourt, échappé miraculeusement de la captivité d'Angleterre, y vint saluer le roi. »

Les registres de la ville de Poitiers ne citent que deux personnages de la ville même :

«Herbert Taunay (5), maire de Poitiers et Guillaume Taveau (6), dit le texte, eurent place à cette cérémonie parmi les comtes et les barons» (7).

Charles partit bientôt pour le Berry,  le 24, il était de retour à son manoir de Mehun-sur-Yèvre, près Bourges.

Le 30 Octobre, Charles VII a été proclamé roi de France en la cathédrale de Bourges.

Une des premières ordonnances du nouveau roi, donnée au mois de novembre, tarifia les prix des denrées, vivres et marchandises de toutes sortes, vendus dans la ville et châtellenie de Poitiers.

Les marchandises ou denrées non taxées devaient être mises à prix raisonnable par les commissaires, de manière, dit l'ordonnance, à ce que le peuple puisse vivre (8).

Le mois et cent, qui avait évidemment sollicité cette mesure, choisit dans sa séance du 18 novembre, les bourgeois préposés à son exécution (9).

Le 4 décembre 1422, le mois et cent ordonna de paver le chemin de la porte Saint-Ladre à la Cueille et défendit de laisser pénétrer en ville les lépreux de la maladrerie de Saint-Ladre.

Le roi, par lettres du 8 décembre, l'invita à déléguer deux ou trois notables aux États généraux assignés d'abord à Issoudun, puis Bourges, pour le 16 janvier 1423.

Cette mission fut confiée au maire, à Maurice Claveurier, à Jean Guischart et à Jean Larcher. Il leur était recommandé de demander la confirmation des privilèges, l'union perpétuelle de la ville à la couronne et de consentir à tout ce que le roi et son conseil ordonneraient pour le bien du royaume.

 

 

 

Pièce justificative 1

Lettres de Charles dauphin, régent du royaume, mandant à Henri de Pluscallet, gouverneur de la Rochelle, et Jean de Villebrême, secrétaire du roi et du régent, de se faire remettre tous les papiers qui se trouveraient à la Rochelle, au domicile de Guillaume Boucher, prisonnier des Anglais, concernant l'armée qui devait être levée en Ecosse, et de les apporter à ce prince avec une somme d'or que le même Guillaume Boucher avait envoyée à la Rochelle. Arch. Nat. 475. 98.)

16 septembre 1422.

Chartes, filz du Roy de France regent le roiaume, daulphin de Viennois, duc de Berry et de Touraine et conte de Poictou.

A nos amez et feaulx Henry de Pluscallet, gouverneur de la Rochelle, et maistre Jehan de Villebresme, secretaire de mon dit seigneur et le nostre, salut et dilection.

Pour ce que Guillaume Bouchier estoit prisonnier et s'est entremis du fait de l'armée que darrenierement avons ordonnée faire venir du païs d'Escoce au secours de mon dit seigneur et nostre, duquel fait nous voulons veoir et savoir l'estat et despense nous vous mandons et expressement commandons et commettons et à chacun de vous que vous vous transportez en l'ostel dudit Guillaume Boucher à la Rochelle, et à sa femme et serviteurs faites exprès commandement de par nous que tous les papiers, comptes et escriptures qu'ilz ont ilz vous exhibent et demonstrent, et tout ce que vous trouverez touchant le dit fait prenez par bon et loial inventaire, avecques la somme de deux cens escus et quatre cens moutons d'or que le dit Guillaume dit avoir envoié à sa femme de l'argent par lui receu dudit fait.

Et icelles escriptures et comptes avecques le dit or apportez par devers nous pour en estre ordonné comme nous verrons que à faire sera.

Et ou cas que de ce on vous feroit aucun reffus ou contredit, procedez y par voye de fait, en prenant et mettant reaument et de fait par bon et loial inventaire en la main de mondit seigneur et nostre tous les biens dudit Guillaume lesquelz vous baillez en garde à certaines bonnes personnes qui en puissent et saichent respondre toutes foiz que le besoing sera.

De ce faire vous donnons povoir, mandons et commandons à tous les justiciers, officiers et subgez de mon dict seigneur et nostres, que à vous et chacun de vous et à voz commis et deputez en ce faisant obéissent et entendent diligemment, et vous prestent et donnent conseil, confort et aide et prisons, se mestier en avez et requis en sont.

Donné à Celles en Berry le XVIem jour de septembre l'an de grâce mil CCCC vint et deux.

Par Monseigneur le Regent, daulphin, vous le mareschal de mon dict seigneur, le bailli de Tourraine, le sire de Mirandot et autres presens. LE PICART.

 

 

Procès-verbal, dressé en conséquence des lettres qui précèdent, de la déclaration de Jean du Puismarquet, serviteur de Guillaume Boucher, et de la remise faite par la femme de ce dernier à Jean de Villebréme des papiers et de l'or que ledit Jean du Puismarquet avait été chargé par son maître de transporter à la Rochelle. (Arc. Nat. J.475.98) (10)

 

22 septembre 1422.

Le XXIIe jour de septembre l'an mil CCCC et vint et deux fut mandé venir en l'ostel du bailli du grant fief d'Aulnys en la ville de la Rochelle Jehan du Puismarquet, natif du païs de Normandie à mi lieues de Harefleu, de l'aage de XXII ans ou environ, lequel fut interrogué par maistre Jehan Labbe, licencié en lois, lieutenant du gouverneur de la Rochelle, en la présence de Lancelot Rogre et maistre Jehan de Villebresme, secrétaire de monseigneur le Regent.

Et a dit et déposé par son serement que en ce voiage darrier d'Escosse il estoit en la compaignie Guillaume le Boucher comme son serviteur, et fut présent pendant que Minguet de Contes, Bertran Campion et messire Parceval de Boulanvillier furent prins sur mer par les Anglois.

 Et dit que son maistre recueilli en un baleiner qu'il avoit, la chevance et autres choses qui estoient en la nef dudit Minguet, et en icelui baleiner s'en vint en l'achenau de Marent, auquel lieu il prinst un vaisseau ouquel il mist ce qu'il avoit recouvert et par eaue le mena à Nyort, fors excepté qu'il dit que dudit lieu de Marent il qui depose s'en vint à la Rochelle par terre et apporta les robes de son maistre et les papiers et avec IIe escus d'or, XIII moins, et cinquante escuz d'or rompuz et mil Ve moutonneaux lesquelles choses il dit avoir baillées à la femme dudit Boucher, sa maistresse; laquelle sur ce interroguëe par serement, votilentiers et liberalment feit demonstrance des choses que lui avoit baillées et apportées le dit Jehan de par le dit Boucher son maistre.

 Entre lesquelles ont esté trouvez certains papiers, lettres et escriptures que le dit Villebresme a prinses et mises en un sac.

Item en un petit sac de toille IXxx VII escuz d'or.

Item en ung autre sac IIIIe XXIIII moutons d'or que le dit Villebresme a semblablement prins. J. LABBE.

 

 

 

 

Pièce justificative 2

Lettres du régent, donnant décharge à Jean de Villebrême d'un fleuron de la couronne de France et d'une partie de l'or qui avaient été confiés à Parceval de Boulainvilliers, Jean de Contes dit Minguet et autres, pour aller lever en Ecosse une armée de huit mille hommes contre les Anglais, et qui, après la déroute de la flotte, avaient été apportés à Niort et à la Rochelle. (Arc. Nat.. J. 475. 98.)

Poitiers 20 octobre 1422.

Charles, filz du Roy de France, régent le roiaume, daulphin de Viennois, duc de Berry et de Touraine et conte de Poictou, à tous ceuls qui ces presentes lettres verront, salut.

 Comme nous eussions nagaires ordonné faire venir au secours de mon dit seigneur et nostre, certaine grant armée du païs d'Escoce, de laquelle chose se feust chargié nostre amé et feal conseiller Jehan de Contes dit Minguet et avec lui Guillaume Boucher, Jehan Go et Perrot de Saint Malo, moiennant certaine grant somme d'or qu'ilz ont pour ce eue de nous tant pour le frait des navires neccessaires à porter jusques à VIIIm combatans dudit païs d'Escoce comme pour leurs vivres d'un mois; et en leur compaignie envoiessions ou dit païs noz amez et feaulx messires Parceval de Boulanvillier, chevalier, nostre chambellan, et Bertran Campion, escuier, nostre maistre d'ostel; ausquelx Boulanvillier, Minguet et Campion eussions fait bailler et delivrer, oultre ce que dit est, la somme de IX m IIIe escus d'or et un des fleurons de la bonne coronne de mon dit seigneur pour icelui engaigier jusques à une autre certaine somme, pour icelles sommes bailler et delivrer pour le soldoiement des gens ordonnez venir en ladicte armée en faisant lequel voiage aucuns des vaisseaulx qui menoient les diz Minguet et ses compaignons pour apporter les gens de la dicte armée, comme dit est, aient este ruez sus et destroussez, et en iceulx prins les diz Boulanvillier, Minguet, Campion et autres en leur compaignie par certains navires d'Angleterre pourquoy la dicte armée ne s'est peu ne puet de present acomplir.

 Et pour ce qu'il estoit venu à nostre congnoissance et par le dit et rapport mesmes dudit Guillaume Le Boucher et d'aucun des serviteurs des ditz Minguet et Campion que le dit fleuron et partie de l'or dessus dit avoient par eulx esté rapportez et laissiez en garde en nostre ville de Nyort, en l'ostel de Jehan Chardon l'ainsné, voulans de ce savoir la vérité, aions nagaires envoié audit lieu de Nyort et de là à la Rochelle nostre amé et féal secretaire de mon dit seigneur et le nostre, maistre Jehan de Villebresme, lequel a trouvé es hostelz desditz Chardon et Boucher les choses et parties qui s'ensuivent et lesqueles il a apportées par devers nous, ainsi que comandé et enchargié le lui avions.

 C'est assavoir : en un grant sac de toille quatre mille trois cens escuz; item, en un autre sac de toille trois mille cinquante deux escuz; Item, en un autre sac neuf cens soixante deux escuz; item, en un autre petit sac de toile quatre cens trente quatre moutons et trente neuf escus neufz envelopez en un peu de papier; item, en ung petit coffret ferré, ferrmé à clef et scellé, lequel est audit Minguet, fut trouvé ce qui s'ensuit premièrement, en un sac mille quarante deux escuz; item, en un autre sac fut trouvé quatre cens trente neuf escuz, compté un noble pour deux escuz item, en un autre petit sac fut trouvé, que nobles que demis nobles, soixante quatre nobles comptez deux demis nobles pour ung; item, en ung autre petit sac fut trouvé quatre cens quatre vins treize moutons et cinquante frans vieilz; item, en ung autre petit sac de cuir fut trouvé deux cens sept escuz; item, en ung autre petit sac de toille cinquante neuf nobles; item, en un autre petit sachet de toille soixante nobles item, en une petite bourse de viel drap d'or fut trouvé trente deux escus, vint et ung nobles et trois demis nobles.

Item, en unes bouges appartenant à Bertran Campion fut trouvé ce qui s'ensuit premièrement en ung petit sac huit vins dix escus; item, en une vielle bourse de cuir six vins deux nobles et cinquante neuf moutons. Item, en une boeste de cuir quarrée fut trouvé un fleuron de la bonne coronne de mon dit seigneur tout garny, fors d'un balay qui default ou hault dudit fleuron. Item, en l'ostel de Guillaume Boucher à la Rochelle fut trouvée en ung sac de toille cent quatre vins sept escus item, en ung autre sac quatre cens trente quatre moutons.

Savoir faisons que les choses' et parties dessusdictes nous avons fait par nostre dit secretaire bailler et delivrer, c'est à assavoir à nostre amé et feal conseiller Macé Heron, tresorier des guerres de mondit sei gneur et nostres, toutes les sommes d'or dessusdictes, montans à dix mille quatre cens trente escuz, quatorze cens vint petitz moutons, trois cent vint sept nobles et demi 'et cinquante vielz frans, et à nostre bien amé varlet de chambre et garde de noz joiaulx et des deniers de noz coffres, Jehan Pargant, le dit fleuron.

Et pour ce avons des choses dessusdictes quittié et deschargié, quittons et deschargons du tout par ces presentes ledit Villebresme et l'en promettons garentir, acquietier et deschargier envers tous qui pour le temps à venir lui en vouldroient ou pourroient aucune chose demander.

Donné à Poictiers le XXe jour d'octobre l'an de grace mil CCCC vint et deux, soubz nostre seel ordonné en l'absence du grant.

Par monseigneur le Regent, dauphin, son mareschal des guerres et le sire de Mirandol presens. LE PICART.

(Trace de sceau pendant sur simple queue.)

Et au dos est escript :

Je Macé Heron, trésorier des guerres nommé au blanc, confesse avoir eu et receu de maistre Jehan de Vilebresme, secretaire du Roy et de Monseigneur le Regent, les sommes contenues ou dit blanc, montans en somme dix mil quatre cens trente escus d'or, quatorze cens dix petis moutons, trois cens vint sept nobles et demi et cinquante vielx frans à pié.

Tesmoing mon sing manuel ci mis le xx° jour d'octobre l'an mil CCCCXXII. M. HERON.

 Je Jehan Pergant, varlet de chambre et garde de joyaux et des deniers des coures de Monseigneur le Regent, daulphin, congnoiz et confesse avoir eu et receu le fleuron dont ou blanc de ces presentes est faicte mencion.

Tesmoing mon seing manuel ci mis le XXe jour doctobre lan mil CCCC et vingt deux. J. PARGANT.

 

 

 

Dictionnaire historique, biographique et généalogique des familles de l'ancien Poitou. Tome 2 / par feu M. Henri Filleau,... ; publié par son petit-fils H. Beauchet-Filleau et Ch. de Chergé

Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest

Mémoires de la Société de statistique du département des Deux-Sèvres

Histoire de Charles VII, roi de France, et de son époque, 1403-1461. 3. 1444-1461 / par M. Vallet de Viriville,... Vallet de Viriville, Auguste (1815-1868).

 

 

 

 

==> Sur la Terre de nos ancêtres du Poitou - Aquitania (LES GRANDES DATES DE L'HISTOIRE DU POITOU )

 

 

 

 


 

Niort le 21 septembre 1418, le dauphin Charles institut par une lettre la translation du Parlement royal à Poitiers
La guerre civile des Armagnacs et des Bourguignons qui sévissait alors, ne justifiait que trop bien ces précautions. Comme le duc de Berry était un des principaux chefs du parti Armagnac, le roi Charles VI ordonna la confiscation de son comté de Poitou.

 

Histoire du Poitou: L'administration royale, au temps du gouvernement du duc de Berry

Fils du roi de France Jean le Bon, Jean de Berry dédie sa vie à la couronne. Né en 1340, il devient très jeune comte de Poitou et participe en 1356 à la célèbre bataille de Poitiers , au cours de laquelle Edouard, prince de Galles, capture le roi de France.

 

Sacre des Rois de France -17 juillet 1429 - Charles VII est sacré à Reims 

Reims, métropole de la seconde Belgique, était également la capitale religieuse de la France primitive des Mérovingiens. A ce titre, l'un de ses archevêques avait sacré, en la personne de Clovis, le premier roi chrétien. D'après la légende de la monarchie française, un ange apporta au fondateur, avec l'écu aux trois fleurs de lis, cette célèbre ampoule contenant l'huile sainte et toujours renaissante.

 

 

 (1)          Itinéraire. Amos Barbot, Histoire de la Rochelle; Ms. S. G. fr. 1060, à la date.

(2) Hist. de Charles VII, I, 240.

(3) Liste des maires, ap. Fonds franc. 20084.

Ce fut à la Rochelle, qu'en 1422 Jean de Comte St dit Minguet, Guillaume Boucher et autres armèrent un vaisseau pour aller lever en Ecosse huit mille hommes contre les Anglais. Le vaisseau fut pris en mer, mais Minguet et Boucher parvinrent à s'échapper, et ils rapportèrent à Niort un fleuron de la couronne de France, à eux donné par le Dauphin, ainsi que la portion restant d'une somme de neuf mille trois cents écus, à eux allouée pour leurs dépenses.

Ce fut encore à la Rochelle que le roi Chartes avait déposé son trésor et ses derniers bijoux, lorsque poursuivi, déshérité, désespéré, il songeait à quitter la France et à gagner l'Espagne ou l'Ecosse. De tous ces renseignements curieux, il ne reste au pays aucune trace.

(4) Arch. hist. du Poitou, II, 294.

(5) HERBERT Taunay (1422-1423)

Herbert Taunay, ancien maire en 1418, fut élu pour la seconde fois le 26 juin 1422. L'assemblée du mois et cent décida à cette occasion que l'on reviendrait à l'usage ancien du vote par bulletins écrits, abandonné à tort depuis quelque temps pour le vote oral.

Au mois de juillet, le maire HERBERT Taunay et Maurice Claveurier furent délégués à une assemblée provinciale, à Thouars, sur l'invitation du Dauphin.

Le 11 septembre, des lettres closes du Dauphin invitaient les bourgeois Poitevins à députer trois notables à une nouvelle assemblée assignée à Mirebeau, pour le 1er octobre, et où l'on devait discuter devant le chancelier sur les intérêts du pays.

Les bourgeois choisirent d'abord le maire, puis Maurice Claveurier, Jean Larcher et Simon Mourraut ( Arch. comm., rég. 2, f° 34, 35. )

(6) Guillaume Taveau (Branche de Mortemer)

 Chevalier, baron de Mortemer, Dienné, Normandou, Verrière, les Hautes et Basses-Vergnes, Empuré, Valanfray, Lussac-les-Châteaux, etc., fut maire de Poitiers en 1388, 1395, 1396, 1397 et 1398, 1412 et 1413.

 Guillaume était le 1er février 1385 sénéchal, d’Olivier de Clisson, rendait aveu le 1 er avril 1401 de sa terre de Lussac-le-Château, qu'il dit tenir du Chef de sa femme, à Anne de Bourbon, Comtesse de Marche.

Le 16 juillet 1409, il donnait avec Jean de Masle, évêque de Maillezais, des lettres portant commission d'ajourner ceux qui devaient contribuer à la réparation des marais,

En 1409, afin de restaurer les marais situés entre Beauvoir-sur-Mer et Niort, le roi de France désigne deux « commissaires sur le fait de la réparation des mares, eschenaux, chaussées, ponts et pontereaux nécessaires à estre fais ou réparé ».

 Une réunion où étaient ajournés prélats et seigneurs laïques est convoquée à Fontenay-le-Comte en l'hôtel des frères prêcheurs le 28 juillet.

Son objet était de contraindre à réparer tous ceux qui y étaient astreints, après avoir pris les avis des participants.

1435 Entretien du Marais Poitevin, procès entre l'abbaye de l'Absie et l'évêque de Maillezais devant le Parlement de Poitiers

 

On voit par des lettres du duc de Berri, Comte de Poitou, du 4 mars 1412, qu’il avait été conseillé de ce prince.

Il rendit en 1417 aveu de ses terres de Dienné, Verrières et Normandou , au dauphin de France, Comte de Poitou par la mort du duc de Berri.

Le 2 février 1408, le Vicomte de Thouars l’avait nommé gouverneur de sa Cté de Benon, à cause de sa valeur et générosité.

Il est aussi du nombre de nobles de la province, Jean l'Archevêque, seigneur Parthenay, Jean de Vivône et autres, qui faisaient une vente au dauphin en 1419.

 Thibaudeau, qui très-probablement a eu sous les yeux le mémoire que nous suivons, dit,  que Guillaume Taveau eut la terre de Mortemer par son mariage avec Sibylle DE ST-MARTIN, héritière Catherine Sénéchal, femme de Jean de Harpedanne;

Une transaction du 26 juillet 1475, vint à l'appui de cette opinion.

Guillaume baron de Mortemer, Lussac. Dienné, Normandon, Verrière, Valanfray, Empuré, etc  laissa de son épouse : 1° PIERRE, mort sans alliance; - 2° PHILIPPE, qui de Jeanne POUTHE, dame de Gourville, laissa MARIE, morte célibataire, et SIBILLE, mariée à Maubruny de Liniers, Seigneur, baron d'Airvault ; — 3° GEOFFROY ; de PONCE, Pontius Tavelli, était abbé de Noaillé dès 1395, et encore en 1409; — 5° MARIE, qui épousa vers 1400 Jacques de Maillé-Brézé.

Guillaume Taveau, chevalier, baron de Mortemer, portait d'or, au chef de gueules chargé de deux billettes d'argent en pal, chargées de deux ruches d'azur aussi en pal. (Manuscrit Bibl. Poit., n° 300, p. 69.)

(7)          THIBAUDEAU, tome III, page 5, Ier édition. Et Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, tome V, 2e série, année 1882.

(8) Hist. de Charles VII, II, 64 1.

(9) Arch. comm., f. 2, f 37.

(10) Ce procès-verbal est accompagné de-celui qui fut dressé à Niort le jour précédent

« Le lundi XXIe jour de septembre l'an mil CCCC et vingt deux, en la presence de honnestes hommes et sages maistre Jehan de Villebresme, secretaire de monseigneur le regent, sire Pierre Bennez, maire de Nyort, maistre Guilleaume Pignon Jehan d'Ymbernac, Lancellot Rogre, escuier, et autres, fu trouvé en l'ustel sire Jehan Chardon bourgois dudit lieu de Nyort et la présent, les chouses qui s'ensuivent, lesquelles lui avoient esté baillées par Guillame Bouchier. Jehan d'Aucerre, serviteurs de Jehan de Contes dit Minguet et P…... serviteur de Bertram Campion.

(Suit l’énumération répétée dans les lettres du XX octobre 1422)

« Item deux boestes de cuir carrées, esquelles sont les lettres de l'ambaxade que mondit seigneur le Regent avoit en escrit. GARRIGUE, pour avoir esté present aux choses susdictes comme notaire. »

 

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