Jacques Androuet Du Cerceau est né à Orléans vers 1515, plutôt avant.

Dès 1537, il gravait des planches d'architecture et, en 1545, il obtint du roi un acte qui défendait de publier ses œuvres pendant trois ans.

 En 1576, sa renommée et ses talents avaient atteint leur apogée. C'est alors qu'il présenta à Catherine de Médicis, sa protectrice, ses plus excellents bastiments de France. Il était déjà vieux, aussi dit-il à la reine, dans la dédicace du second volume (1579), alors qu'elle le pressait de publier ses travaux, qu'il n'y pouvait apporter plus d'activité « daultant que la vieillesse ne lui permettoit pas de mettre cette diligence qu'il eut fait autrefois ». Constructeur habile, il excella surtout comme graveur.

Attaché sincèrement à la foi calviniste et craignant les persécutions, il se retira de la vie publique et mourut vers 1585 où, on l'ignore.

Adolphe Berty (1) a donné la nomenclature complète de ses œuvres gravées de 1549 à 1584, soit à Orléans, soit à Paris.

Jacques 1er est, à juste titre, réputé le plus célèbre des Androuet Du Cerceau.

Marié vers 1543 il eut quatre fils Jean-Baptiste; Jacques II; Charles et Moyse. Nous insisterons particulièrement sur le troisième, Charles et son fils René, en raison de leurs attaches châtelleraudaises et des obscurités qui entourent encore leur nom et leurs actes.

Jean-Baptiste est né vers 1555. C'était encore un jeune garçon en 1575, époque à laquelle il gagna la faveur de « Henri III, bien qu'il fût huguenot».

Et, d'après les Mémoires du duc de Nevers, « ledit Du Cerceau a bien fait pénitence en sa charge, ayant fait plus de pourtraits, de monastères, églises, chapelles, oratoires et autels pour dire la messe, que jamais architecte en France en ait fait en cinquante ans » –

 Vers la fin de 1578, Baptiste Androuet remplaça au Louvre Pierre Lescot et, la même année, on lui confia une tâche aussi importante que difficile, celle de bâtir le Pont Neuf (2).

 En 1588 il sort de Paris au moment où le roi menacé par les Seize abandonnait la capitale. Du Cerceau s'empressa d'aller rejoindre le roi de Navarre, son coreligionnaire, aimant mieux « quitter ses « biens que de retourner à la messe» Il fortifie Meulan sur l'ordre de Henri IV.

« Le Roy, est-il dit dans un récit de Charles Duchesne, son médecin, tira avec son armée du costé de Beauvoisys, et s'asseura de Clermont et de Creil, puis de Gisors, et donna ordre à la seureté de Meulan, où il laissa pour gouverneur le sieur de Bellangreville avec son régiment et ordonna de la fortification de la place par l'architecte Du Cerceau (3). »

Les historiens L'Estoile et Germain Brice rapportent que Henri III donna à Baptiste Du Cerceau le titre d'architecte du roi, ce qui jusqu'alors n'avait jamais eu lieu.

Il eut plusieurs enfants de sa femme, Marie Raguidier; ils étaient en bas âge lorsque leur père décéda en 1602.

Nous devons citer son fils Jean qui entreprit en 1639 la reconstruction du Pont-au-Change et avait été nommé architecte de Louis XIII en 1617. Il était à peine majeur lorsque mourut son oncle Charles.

Le second fils de Jacques Ier Androuet, le célèbre graveur, avait le même prénom que son père. De là des erreurs et des confusions qui, peu à peu, se sont dissipées. Il aurait été le secrétaire du duc d'Anjou. Jacques Androuet, mort en 1614, d'après les nouvelles recherches qui ont été faites sur sa famille, ne saurait être le même que son homonyme le graveur.

 Le fameux Salomon de Brosse était le neveu du surintendant Jacques Androuet, auquel il faudrait attribuer la construction de la seconde partie de la grande galerie du Louvre.

Le frère de Jean-Baptiste et de Jacques II nous est connu sous le nom de Charles. Il épousa à Paris, sans doute, Marguerite Basquin et en eut des enfants.

 D'après la France protestante (t. I, p. 251), il avait été inscrit dans la maison du duc d'Anjou en 1580, comme valet de garde-robe. Haag dit qu'il est probable que Charles est un troisième fils de Jacques Androuet 1er et un frère de Baptiste et de Jacques II (4).

Les renseignements extraits par nous des Archives de la Vienne confirment cette opinion. Protégé par les deux frères qui vivaient encore en 1594 il se rendit cette année même à Châtellerault pour y achever le pont, ainsi que nous l'avons déjà expliqué.

René était-il fils de Charles? - Oui certainement, la preuve en résulte du texte de son acte de mariage à la date du ler août 1612

« René Androuet Du Cerceau, architecte et ingénieur du Roy, fils de feu Charles Androuet, aussi ingénieur et architecte du Roy, et de Marguerite Basnin (sic) a épousé Elisabeth Deslandes, fille de François Deslandes, marchand, et de Marguerite Belon (5). »

Les Du Cerceau (6) ne s'étant établis à Châtellerault qu'en 1594, le lieu et la date de la naissance de Charles nous échappent.

Il a dû voir le jour à Paris vers 1580 et, s'il en était ainsi, il aurait succédé à son père en 1606 à vingt-six ans environ, puis épousé Elisabeth Deslandes à vingt-sept ou vingt-huit ans. Ce sont des probabilités qui doivent se rapprocher beaucoup de la vérité.

Etudions encore mieux notre personnage.

A la date du 12 mars 1611, il figure dans une pièce des Archives de la Vienne (C, 7). Il s'agissait de procéder à une enquête sur l'emplacement des prisons de Châtellerault.

Le sieur Gaucher de Sainte-Marthe, lieutenant du duc de Sully au fait de la voierie, délègue François Lucas, écuier, sieur de Vangueille, lieutenant civil et criminel de Châtellerault, à l'effet de procéder avec les officiers du roi, maire et échevins, ainsi que le sieur Du Cerceau, maître architecte, et autres experts pour visiter l'endroit choisi à la place de la Halle aux noix et partie de la maison de Segrerie (7).

Le 14 août 1612 (Arch. Vienne, R. 185, chapitre N.-D. de Châtellerault, p. 222), René, à peine marié, achète de Jean Auboyneau, meunier, demeurant au Moulin-Neuf, paroisse de Saint-Jean l'Évangéliste de Châteauneuf, un pré situé près la Caille au lieu appelé les Rouches, autrement le Pré des Portes.

Un aveu du fief dit le Savinier, à la date du 29 septembre 1621, rendu à la princesse Marie de Bourbon, duchesse de Montpensier, de Saint-Fargeau et de Châtellerault, nous révèle le nom de René Du Cerceau (Arch. Vienne, C, 472)

 «Item, Hellie de Sozay (sic), sieur de Besse, maistre particulier des eaux et forests, tient de moy trois cassons de prez tout en ung tenant, sis au dessoubz de Besse au lieu appellé les Cassons, contenant viron dix journées de faucheurs ou environ, joignant au pré de Jehan Degennes, tailleur cydavant, confronte le fossé entre deux, d'aultre au chemin tendant de Beaurepère à la garraine de Châtellerault, d'aultre à ung petit bout de pré appartenant au sieur Duserceau, à cause de la Bonnalière pour raison de quoy led. sieur de Besse me paie à maditte recepte douze deniers de cens. »

Parmi les noms des censitaires contemporains de René Du Cerceau nous relevons ceux qui suivent :

Me Aymé Fourreau, élu pour le roi à Châtellerault,- Me Louis Blay, procureur, Pierre de la Fuie, sieur de Marconnay, secrétaire du roi, Etienne Fievée, conseiller du roi, - Me Job Beaupoil, receveur des tailles au Blanc,- Sara Chamois veuve de Jehan Mitault, avocat, -Turquand maître des requêtes de l'Hôtel du roi, Samuel Cauche, – Noble Jehan Sain, Charles Lucas, écuier, sieur de la Rimbertière,- Jehan Coullault, receveur, - Israel Fourreau, receveur des tailles à Mirebeau, - Guillaume Huet, médecin,- Jacques Audoyer, conseiller, secretaire de défunt Madame, soeur unique du roi (Louis XIII), - Claude Sain, veuve de feu maitre Pierre Brochard,- Louis Ladmirault, sieur de la Baudonnière,- Le sieur Descartes (Joachim, père du philosophe),- vénérable Barnabé Rasseteau, curé de Saint-Jean-Baptiste,- Lebrethon, chevalier, seigneur de Villandry,- Pierre Moricet, avocat,- Pierre Delavau, procureur,- Le sieur Desfontaines Brochard,- Pierre Ferrand, sieur de Sossay,- Guillaume Mauvoisin,- René Pidoux, assesseur civil,- Marie Rasseteau, veuve de Pierre Baudy, - Jean Adhumeau, chanoine de Notre-Dame de Châtellerault.

A la fin de l’aveu on lit:

« Item, s'estend mondict fief sur les esperons qui ont été faicts pendant le gouvernement du sieur de Préau, gouverneur dudict Chastelleraut, commansant lesd. esperons depuis la porte de Saint Jacques jusques proche la porte du Bastardeau, joignant le long des murailles de lad. ville, et y avoit auparavant lesd. esperons quantité de jardrins appartenant à plusieurs particuliers lesquels me payoient des debvoirs. »

Ce parchemin est signé par Jacques de Messemé et les notaires Massonneau et Bodin.

Hector de Préau était protestant et très apprécié de Henri IV qu'il servit fidèlement comme gouverneur de Châtellerault.

– Les ligueurs de Poitiers ayant à leur tête François Palustre, seigneur de Charnbonneau, dévastaient alors les campagnes voisines de la ville, le plat pays, en langage de ce temps-là. Leur but était de s'emparer de la capitale du Châtelleraudais. Une vive et opiniâtre résistance les en empêcha et d'Abin de la Rocheposay, un brave capitaine royaliste, défit les ligueurs au combat d'Ile près de Cenon, sur les bords de la Vienne (6 février 1592). Nous avons raconté ce fait caractéristique d'une guerre fratricide dans les Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, année 1895, tome XVIII.

La construction des éperons destines à protéger au sud les abords de la ville doit donc se placer à la fin du seizième siècle et fut tout simplement une mesure de défense inspirée par les menaces et les incursions des ennemis du roi.

En 1634 il est propriétaire de la Bonnalière; en 1640 il a des intérêts à Besse.

En 1674, Elisabeth Deslandes demeurait à la Bonnalière, paroisse de Châteauneuf.

En 1730, la famille Du Cerceau avait encore, par alliance, des représentants à Châtellerault; c'est ce qui résulte du décret de vente de la métairie de Piétard (Arch. de la ville de Châtellerault).

On voit que le jeune architecte se fixe définitivement dans le pays.

René Du Cerceau eut de son mariage avec Elisabeth Deslandes six filles. Marguerite née le 3 septembre 1614, Marie le 6 juillet 1615, – autre Marguerite le 11 septembre 1616, Elisabeth le 3 mai 1620, autre Elisabeth le 20 avril 1625, et enfin Jacqueline le 48 octobre 1628.

Une d'elles, Elisabeth, épousa, le 28 avril 1641, Pierre-Michel Creuzé. Le mariage fut célébré par M. Carré, pasteur protestant de l'église réformée de Châtellerault. Le mari décéda le 8 avril 1686 à l'âge de 70 ans, la femme le 29 août 1695 à 69 ans; elle fut enterrée à Bernusson..

Nous ne poursuivrons pas davantage la filiation des Du Cerceau dans le Châtelleraudais où leur nom s'est éteint à la mort de René.

Cependant nous donnerons en note les renseignements que nous avons recueillis à ce sujet (8). Il convient de laisser ce soin surtout aux généalogistes.

D'ailleurs, le but que nous nous sommes proposé est simplement de démontrer que l'hôtel dit de Sully a été construit par Charles Androuet Du Cerceau, un des fils du célèbre Jacques Ier.

 ==> L’hôtel de Sully (duc Maximilien de Béthune) à Châtellerault et Charles Androuet du Cerceau Maitre-Architecte du Roi (1594-1606)

==> Le Pont Henri IV de Châtellerault, monument Historique du XVIe siècle

(1) Les Grands architectes français de la Renaissance.

 (2) « En ce même mois (mai 1578), à la faveur des eaux, qui lors commencèrent et jusqu'à la Saint-Martin continuèrent d'être fort basses, fut commencé le Pont neuf de pierre de taille qui conduit de Nesle à l'école de Saint-Germain, sur l'ordonnance du jeune Du Cerceau, architecte du roi. (Journal de Henri III, t. I, p. 243, édition de 1741

 (3) P. de l'Etoile, Journal du règne de Henri IV, tome IV, p. 289.

(4) « Il est difficile de ne point croire, dit Adolphe Berty, que ce Charles Androuet avait pour père Jacques Androuet le graveur, comme l'autre Jacques Androuet, également au service du duc d'Anjou, dont la politique favorisa plusieurs fois les protestants. »

(5) Arch. Vienne, En, 651.

(6) Les fils de Jacques Androuet Du Cerceau, l'ancien, sont qualifiés sieurs Du Cerceau dans plusieurs actes.

(7) Ce nom trouve son explication à la page 3oi du tome XXIX des Archives historiques du Poitou: un certain Louis de Segrie, écuier, seigneur de la Motte d'Usseau, avait à Châtellerault une maison portant son nom, défiguré par le texte ci-dessus.

L'hôtel de Segrerie appartenait en 1423 à l'église collégiale de N.-D. de Châtellerault.

(8) Des Archives de la Vienne (série En 1. 651) et d'un livret de famille que M. Adrien Creuzé, ancien député de Châtellerault, a bien voulu nous communiquer, nous avons extrait les renseignements qui suivent et se rapportent à la descendance de René Androuet Du Cerceau.

1614, 3 septembre. -Baptême de Marguerite, fille de René Androuet Du Cerceau, maitre architecte, et d'Isabelle Deslandes. Parrain François Deslandes, marchand, et Marguerite Basquin, veuve de feu [Charles] Androuet Du Cerceau, aussi architecte (En, 651).

1615, 6 juillet. – Baptême de Marie, fille de René Androuet Du Cerceau, et d'Elisabeth Deslandes. Parrain Michel Berton, élu, marraine, Marie Androuet, fille de Charles Androuet, sieur Du Cerceau (En 651 .)

Cette dernière eut pour mari Jacques de Chessé (V. les Origines châtelleraudaises de la famille Descartes, aveu de Bessé (1650), pp. 161-162 du tirage à part).

1616. 11 septembre. -Baptême de Marguerite, fille de René Androuet, et d'Isabelle Deslandes. Parrain Abraham Deslandes et Marguerite Belon, femme de François Deslandes (En 651).

1620, 3 mai. Baptême d'Elisabeth, fille de René Androuet, sieur Du Cerceau, et d'Elisabeth Deslandes. Parrain Antoine Effray, sieur de la Proutière, et Marie Poizay, femme d'Abrabam Deslandes, procureur (En 651).

1627, 20 avril. Baptême d'Elisabeth, fille de René Androuet Du Cerceau et d'Elisabeth Deslandes (En 651).

1628, 18 octobre. Baptême de Jacqueline, fille de René Androuet DuCerceau et d'Elisabeth Deslandes. Parrain, Pierre Jouard, procureur au parlement, marraine Jacqueline Foureau, femme d'Isaac Deslandes, receveur du taillon, le 26 février 1623 (En 651).

1629, 11 mars. Baptême de Jeanne, fille d'Abraham Deslandes, procureur, et de Marie Poizay. Parrain René Androuet Du Cerceau (En 651). Devint la femme de Charles Cotiby, marchand à Châtellerault.

1641, 28 avril. « Moy, Pierre-Michel Creuzé, j'ai épousé Elisabeth Androuet Du Cerceau, fille du sieur René Androuet Du Cerceau, architecte et ingénieur du Roy et de dame Elisabeth Deslandes. Notre mariage a été béni de Dieu, par le ministère de M. Carré, pasteur de l'église réformée de cette ville de Châtellerault. (Livret Creusé.)

1642, 5 février. – Fut baptisé mon fils premier né de ma femme Elisabeth Androuet Du Cerceau et de moi, Pierre Michel Creuzé, par M.Pain, pasteur de l'église réformée de cette ville de Châtellerault. Et a été présenté par M. Pierre Creuzé, mon père, et Mme Elisabeth Deslandes, femme de

M. René Androuet Du Cerceau, mes beau-père et belle-mère. » Cet enfant mourut à onze mois (id.).

1643, 29 avril. « A été batisé le second de mes enfants par M. Pain, pasteur de cette église réformée de Châtellerault. Et a été présenté par M. René Androuet Du Cerceau, architecte du roi, mon beau-père, et Mme Anne Creuzé, ma sœur, femme de N. Dieulefit, sieur de Piétard. »

Ce fils devint avocat au siège royal de Châtellerault en 1666, au parlement au mois de mai suivant; décédé à Paris le 2 mai 1684 (id.).

1644, 21 août. – «A été batisé Isaac Creuzé, le troisième de mes enfants, par M. Pain, pasteur de cette église, et a été présente au baptême par M. Deslandes, conseiller du roi et receveur du taillon en l'élection de cette ville de Châtellerault, oncle de nid femme, et par Mme Anne Neveu, ma mère. »

« Ce fils Isaac a été tué dans la grande bataille,à la porte de Candie et où fut tué M. de Beaufort, prince et grand amiral de France, avec grand nombre d'officiers qui fui la veille de la Saint-Jean-Baptiste, 23 juin 1669 » (id.).

Les Turcs s'emparèrent de Candie le 23 septembre suivant. Les secours que MM. de Beaufort et de Navailles y amenèrent de France avaient retardé de plus de trois mois la prise de cette ville.

Isaac Deslandes, parrain d'Isaac Creuzé, dont il est question plus haut, occupait l'office de receveur du taillon à Châtellerault dès 1633; en 1651 il le possédait encore (Arch. Vienne, C. 99; C, 94, p. 3).

1645, 22 octobre. « René Creuzé, quatrième enfant de Pierre, batisé par M. Carré, pasteur protestant à Châtellerault, présenté par M. Creuzé, mon père, et Mme Jacqueline Androuet, sœur de ma femme. » (Livret Creusé.)

1651, 28 avril. Pierre Creuzé, orfèvre, fils de Pierre Creuzé, aussi orfèvre, et de Anne Neveu, a épousé Elisabeth Androuet, sieur Du Cerceau, architecte et ingénieur et contrôleur des bâtiments du roi et d'Elisabet Deslandes.

1675, 15 mars. Mort d'Elisabeth Deslandes, veuve de René Androuet Du Cerceau; elle était âgée de 82 ans (Arch. Vienne, E., 651).