
Ma grand-mère paternelle, Rose Auré, née en 1847 à St-Malo-du-Bois (Les Epesses), et petite bergère de moutons vers 1860 à St-Malo et Chambretaud, évoquait les loups de son enfance.
D'un pré à l'autre, bergers et bergères, sitôt aperçu le fauve par l'un d'entre eux, se criaient :
« Au loup, au loup ! ».
On rassemblait vite le troupeau dans un coin du pâtis, sous la garde du chien. Et les bergères, ajoutait ma grand-mère, « se défaisaient les cheveux, et les rejetaient sur leurs épaules » : cela faisait peur au loup, paraît-il !...
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