Jusqu'au XVe siècle, seuls des quartiers de Chinon, celui de Saint-Maurice, la « Ville-Fort », était entouré de murs. A partir de cette époque, les quartiers Saint-Etienne et Saint-Mexme furent à leur tour enclos d'une muraille de défense protégeant la ville à l'Est.
Où se trouvait cette enceinte extérieure? Tel est le problème que nous tentons de résoudre ici, à l'aide des documents existants (1) et d'une étude sur le terrain.
Cette enceinte partait de la grosse tour située à l'angle sud-est des fortifications du xrve enserrant la « Ville-Fort », dont l'emplacement était à l'Ouest immédiat du débouché de la rue de l'Hôtel-de-Ville sur le quai (pharmacie Pion), et suivait de là la Vienne, à quelques mètres au Nord de la façade des maisons du quai Jeanne-d'Arc, jusqu'à la porte de l'Ile-Bouchard ou des Prés.
Nous sommes renseignés exactement sur la situation de cette dernière par plusieurs plans existant à la Mairie, dressés au cours du xix 6 siècle et retraçant les phases successives de sa destruction.
Le plan de Chinon de 1820 au 1/2.000 comporte un agrandissement des diverses « divisions » au 1/500 qui fournit un excellent état des lieux et qui a été réutilisé plus tard aux mêmes fins (2).
Le mur de ville venant de la Ville-Fort se terminait par une grosse tour d'angle de 15 mètres de diamètre, la Tour de la Parerie, qui occupait la majeure partie de l'immeuble de la Société Générale et débordait au Sud sur le quai Jeanne-d'Arc.
Alors que la grosse tour figure toujours sur le plan signé par l'ingénieur Dubrac le 30 mars 1833, c'est-à-dire exactement à l'époque à laquelle fut terminé le quai Jeanne-d'Arc (3), elle n'apparaît plus entière sur le cadastre de la ville établi vers 1850 et c'est sous ce même état qu'elle figure sur un plan partiel daté du 25 septembre (1898?) au 1/500 de la Mairie, plan précieux car il donne l'alignement actuel du quartier surimposé à l'état de choses ancien.
Le seul document représentant la grosse tour de la Parerie vraisemblablement démolie vers 1833 est à notre connaissance la fameuse vue de Chinon prise vers 1760 et dédiée à Le Royer de la Sauvagère (4), où elle figure à l'extrême droite de la reproduction, le clocheton pointu qui la surmonte devant être celui de la tourelle dont nous allons parler maintenant.
Accolée à. la grosse tour au Nord-Est était une tourelle octogonale, recouverte d'un toit de pierre à pans aigus dont il existe heureusement des reproductions .photographiques (cartes postales, prises du côté nord et sud) et des dessins (5).
Cette tourelle, bien des Chinonais d'aujourd'hui l'ont connue, puisqu'elle n'a disparu qu'en octobre 1909 lors de la construction de la Société Générale : elle s'élevait à l'emplacement exact de la tour d'escalier qui flanque au Nord le bâtiment de cette banque.
Un mur de 20 mètres de long, de direction Ouest-Est, reliait cette tourelle à la tour Sud-Ouest de la porte de l'Ile-Bouchard elle-même, une seconde tour s'élevant immédiatement au Nord-Est. Nous connaissons également, surtout grâce au plan de 1898 susmentionné, l'emplacement exact de cette porte.
La tour Sud-Ouest, .de 6 m. 50 de diamètre, occupait l'angle Nord-Est de l'Hôtel-Restaurant du Point du Jour et la seconde, rectangle de 10 mètres sur 5 mais à la face Sud arrondie, se trouvait entre la première et l'immeuble portant le n° 8 de la place Jeanne-d'Arc.
LÉGENDE DE LA FIGURE
CHINON AU XVIIe SIECLE (partie Est).
Trait fort continu : Tracé reconnu des fortifications. — Pointillé fort : Tracé probable des fortifications. — Pointillé léger : Rues modernes (noms entre parenthèses).
— A. Porte du Pont. — B. Porte Neuve. — C. Porte de Verdun. — D. Porte des Champs. — E. Porte des Prés ou de l'Ile-Bouchard. — P. Porte de Bessé. — G. Porte de l'Héridaine. — H. Porte de la Barre. — I. Porte de la Brèche.
Dans l'axe exact de cette porte était la route de l'Ile-Bouchard — l'actuelle rue Descartes. Le ruisseau des Courances était franchi par cette route à une douzaine de mètres à l'Est de la porte, par un ponceau constitué par une arche et des parapets de pierre.
En 1586, la tour Sud « estant devant et près des Trois-Roys fut réédifiée et recouverte â neuf pour servir de corps de garde pour la défense d'icelle ville et faux bourgs » (6).
La porte de l'Ile-Bouchard ou des Prés, démolie en octobre 1809, disparut complètement en 1840 (7), bien que, comme nous l'avons vu, elle figure encore sur le cadastre et même le plan de 1898 dont il a été question — peut-être pour la bonne raison que ce plan est un décalque du plan de 1820. Il n'existe pas à ma connaissance de documents iconographiques concernant ladite porte.
Attaquons-nous maintenant à un plus difficile problème : celui du tracé des remparts de la porte de l'Ile-Bouchard au coteau Sainte-Radegonde par la porte de Bessé.
Mais il nous faut auparavant dire deux mots de généralités sur la constitution des murailles de Chinon.
Traitant de la question, G. de Cougny, mentionnant une sentence de Jehan Fallaiseau, lieutenant général du bailli de Touraine, nous apprend que les murs de clôture du faubourg Saint-Mexme faits à la fin du XVe siècle étaient « de cinq pies et demy par le fondement et par le haut de quatre pies, et d'une toise au-dessus du plus haut terrier » (8).
Donc, en mesures modernes., 1 m. 78 de large à la base et une hauteur minimum de 1 m. 949 : largeur considérable et hauteur faible, retenons ceci. Or, si l'on examine la fameuse gravure de 1760 mentionnée plus haut, nous remarquons de suite le contraste saisissant entre les murailles de la Ville-Fort, qui devaient avoir 6 mètres de haut et plus (9), et celles dessinées entre la Grosse Tour et la Tour de la Parerie.
Seule cette dernière et le fragment immédiatement à l'Ouest paraissent comparables à celles de la Ville-Fort. Le reste semble n'être qu'un simple mur sans grande importance (3 mètres de haut peut-être) dominé par une foule de maisons du quartier.
Nulle part je n'ai entendu parler de découverte de mur de ville de 1 m. 78 de large à l'Est de la Ville-Fort et, sur les plans où ce mur est porté, par exemple les plans de 1820 et 1833, de chaque côté de la porte de l’Ile-Bouchard, l'épaisseur n'atteint même pas 1 mètre.
D'ailleurs une délibération municipale du 10 juin 1527, reproduite par G. de Cougny dans « Chinon et ses environs », indique que la muraille des remparts du faubourg Saint-Etienne n'avaient que 3 pieds d'épaisseur (0 m. 97) et leur hauteur de 10 à 12 pieds (3 m. 20 à 3 m. 84).
Nantis de ces renseignements, abordons le problème du tracé du mur de ville oriental.
Deux points sont connus : les portes de l'Ile Bouchard et de Bessé. De la seconde, il ne reste qu'un pan de mur formant l'assise de l'arêtier du mur Ouest du n° 19 de la rue Diderot (à quelques mètres seulement de l'angle sud-ouest de l'ancien cimetière Saint-Etienne créé en 1786), à un endroit où la dite rue, dont le profil en long est relativement plat, arrive à l'un de ses points les plus élevés. De chaque côté, elle redescend : doucement vers l'Ouest et plus rapidement vers l'Est, vers la rue Paul-Louis-Courier.
De la tour Nord de la porte de l'Ile-Bouchard, la muraille est portée sur le plan de Chinon de 1820 et le cadastre de 1850 sur 130 mètres : elle bordait de 5 à 10 mètres au Sud les maisons de l'ancien quai de la Parerie et est matérialisée aujourd'hui encore en partie par le muret bordant le champ de foire en face l'Hôtel du Lion d'Or jusqu'au débouché de la rue Hoche.
Nous savons par le plan de 1820 que ce mur se prolongeait en ligne droite jusqu'à la petite maison à l'angle oriental de la rue Buffon.
Il convenait donc de retrouver le mur de là â la porte de Bessé, en recherchant les alignements entre les parcelles, les fragments de murs subsistants, etc. Or, il est trois éléments qui se trouvent effectivement alignés en direction voulue : un fossé de drainage dans les prés de Chavigny, séparant les parcelles 1797 et 1834 du cadastre, la partie orientale de l'impasse des Jardins qui aboutit en cul-de-sac à la parcelle 1824 du cadastre et un mur séparant les parcelles 1822 et 1824 du même et aboutissant au fragment subsistant de la porte de Bessé.
Il est fort probable que cet alignement n'est pas fortuit et marque la volonté première des constructeurs de la muraille de ville de ce côté. Mais une visite sur le terrain montre que les choses se sont passées différemment à cause d'un facteur capital en ce lieu : le niveau des eaux de crue. Alors que la parcelle 1797 de la propriété de Chavigny est presque tout entière inondable et a dû être exploitée en prairie jusqu'à la construction des digues, les parcelles qui la bordent au Nord (nos 1798, 1801, 1802, 1808 du cadastre), sont plus élevées de 50 centimètres à plus d'un mètre, ce qui suffisait à les mettre hors d'eau pour des crues ordinaires.
Cette sensible différence de niveau, juste à la limite des crues, est matérialisée par un mur d'assez gros blocs qui borde presque en intégralité, en zig-zag, la parcelle 1797.
Le remblaiement des jardins de la parcelle 1832 (maison Tainon) l'a fait disparaître au-delà, mais le dernier élément visible à l'Est montre clairement qu'il se poursuivait en direction de la partie orientale de l'impasse des Jardins. Notons que ce fragment d'impasse, d'une longueur de 40 mètres environ, domine au Sud la parcelle 1832...
Avec la seule solution de continuité de près de 100 mètres entre l'extrémité du mur du quai de la Parerie et celle du début du mur limitant au Nord la parcelle 1797, nous estimons donc que ce mur en zigzag, le mur Sud de l'extrémité orientale de l'impasse des Jardins et le mur séparant les parcelles 1822 et 1824 du cadastre représentent avec une certitude presque absolue, le tracé de la muraille de ville.
Bien peu subsiste, comme nous l'avons vu, de la porte de Bessé, qui était flanquée d'un corps de garde dont on refit la couverture en 1614 (10).
De là, la muraille allait rejoindre sur le coteau, à 30 mètres â l'Ouest du carrefour du chemin de Sainte-Radegonde et du chemin rejoignant le chemin des Baudelons (ancienne route de Chinon au Vieux-Cravant par les hauts), la porte de l'Héridaine, située exactement entre le mur Ouest de la maison neuve construite de briques il y a quelques années par M. Benoit et une saillie du roc en face venant jusqu'au chemin.
La propriété voisine porte d'ailleurs l'inscription moderne « les Ridelles », corruption de l'Héridaine, montrant que la tradition locale a conservé le souvenir de l'ancienne porte fermant ici la rue descendant à Saint-Mexme (le Pitoche).
Un pont dormant, en pierre, défendait l'accès de la porte (11).
Le tracé de la muraille entre les portes de Bessé et de l'Héridaine devait suivre le chemin montant à l'Ouest de la maison portant le n° 18 de la rue Diderot. Ce chemin domine en effet toutes les propriétés voisines (parcelle 536 à l'Ouest et nos 560 et 562 à l'Est). Arrivé au roc, le mur rejoignait à flanc de coteau la porte la porte de l'Héridaine. Il n'en reste rien qu'une base le long du roc dans la parcelle 537 et un fragment très visible à cause d'un éboulement récent juste au-dessus de l'entrée des grandes caves Couly. Là se terminent les murailles protégeant les quartiers Saint-Mexme et Saint-Etienne. Deux autres fragments devaient exister pour barrer le premier le vallon descendant de Saint-Jean vers Saint-Etienne formant la porte de la Barre, et le second celui situé à l'Est immédiat du Fort Saint-Georges. Rien ne subsiste de la porte de la Barre, dont on sait qu'elle fut longtemps pourvue d'un corps de garde.
En 1629 entre autres « on la refit de fond en comble suivant ce qu'estait l'aultre qui est tombé en ruyne » (12).
On ne connaît pas l'emplacement de cette porte, mais il y a toutes les chances, pour des raisons de logique, qu'elle se soit élevée à l'extrémité supérieure- où elle avait le double avantage de se trouver à l'endroit où le vallon est le plus rétréci et où la porte pouvait protéger le maximum de maisons. Des murs barrant le vallon vers le n° 40 de la rue (parcelle 303 du cadastre), où il n'a que 40 mètres de large environ, pourraient bien en indiquer les fragments subsistants.
Reste un dernier secteur enclos de murs : celui du vallonnement de quelque 120 mètres séparant le fort Saint-Georges de l'escarpement du coteau Saint-Martin situé plus à l'Est, traversé par l'ancien chemin de Chinon à Tours, qui pénétrait en ville par la porte de la Brèche.
L'emplacement de cette dernière est encore connu par les plus anciens habitants du quartier : elle se trouvait rue de la porte du Château et le mur en est visible des deux côtés de la rue, en particulier nos 10-12 de la rue et sur la maison en face. Ce mur venait en droite ligne de la tour Nord-Est du fort Saint-Georges, séparant d'une part au Sud les parcelles 36 bis, 36 et 34 du cadastre des parcelles 21, 32 et 33 au Nord.
Le rocher arrive ici jusqu'à la rue et le mur avait une assez grande hauteur, si l'on en juge par ce qui subsiste : 5 à 6 mètres environ. Le mur rejoignait ensuite un terrain assez élevé dominant les environs (parcelles 120 et 121 du cadastre) pour arriver ensuite, par un tracé rendu assez flou à la suite des éboulements de 1921, au rebord à pic du coteau (parcelle 226 du cadastre), traversant un étroit sentier rejoignant par le Nord le chemin de l'octroi de la Porte du Château à Saint-Jean.
Nous possédons peu de renseignements sur la porte de la Brèche. Large d'environ 3 mètres, elle était de forme ogivale. Un corps de garde existant à l'Ouest : une porte murée y accédant est encore visible dans une cour à l'Ouest de la rue (13).
En 1587, on « refit tout à neuf la grande porte estant au portal de la Bresche » et elle n'aurait été démolie qu'en 1869 pour raisons de voierie (14).
Il ne faut d'ailleurs pas confondre la porte de la Brèche avec la poterne permettant la communication entre la Ville-Fort et le château, située à l'extrémité supérieure de la rue Jeanne-d'Arc, à l'endroit où la muraille de la Ville-Fort, descendant de l'angle sud-est du Fort Saint-Georges vers la porte de Verdun, franchissait la rue sans nom (rue du Château du cadastre) prolongeant la rue du Puits-des-Bans jusqu'à la Tour de l'Horloge (15).
Une chose nous étonne aujourd'hui : les solutions de continuité dans la muraille sur le coteau entre les approches de la porte de la Brèche et celles de la porte de la Barre et entre cette dernière et la porte de l'Héridaine.
Deux solutions sont possibles à mon avis : la pente abrupte du coteau a pu être utilisée comme défense naturelle, bien que ce soit l'ennemi qui ici pouvait surplomber la ville du côté Nord ; la seconde solution consistait à élever un mur léger rejoignant par la hauteur les dites portes. Peut-être faut-il considérer comme tel le mur longeant du côté Sud le chemin de la « porte du Château » à Saint-Jean, les parcelles du côté Sud du chemin (nos 120, 121, 137, 226, etc.) étant précisément plus élevées que celles du côté Nord (nos 13; 5, etc.) et longées par un mur. Simple hypothèse dictée par le souci de la logique.
L'ensemble de ces recherches, effectuées au cours de l'été 1956, nous a permis de nous former une idée plus précise de ce qu'ont pu être ces fortifications des quartiers Saint-Etienne et Saint-Mexme.
La carte jointe à ce texte matérialise ce travail, qui a été grandement facilité par la documentation accumulée par le regretté Paul Piquet sur le Vieux Chinon (entre autres sur les fortifications de la ville) et également par l'accueil réservé par les habitants des quartiers où ces recherches ont été entreprises. Qu'ils en soient tous remerciés ici.
Raymond MAUNY.
Société d'histoire de Chinon Vienne & Loire
Chinon, enceinte et fortifications de la Ville-Fort <==.... ....==> DECOUVERTES ARCHEOLOGIQUES FAITES A CHINON DE 1824 A 1826
(1) En particulier un très intéressant dossier rassemblé par le regretté Paul Piquet et déposé au Musée du Vieux Chinon.
(2) Le « plan de la promenade de Chinon, dite jardin anglais », établi en 1808, montre les abords orientaux de la porte et en particulier le franchissement du ruisseau des Courances par la route de l'Ile-Bouchard. Voir H. Grimaud : « Le jardin anglais de Chinon », Bull, des Amis du Vieux Chinon, tome I, n» 9, 19151916, pp. 427-428, 1 plan hors-texte.
(3) Ce plan fut dressé à la suite d'une demande faite pour établir un dépôt de' bois entre la tour de la Parerie et la porte de l'Ile-Bouchard (dossiers Paul Piquet communiqués par M. A. Boucher).
(4) E.-H. TOURLET : Notice sur la vue de Chinon gravée au xvin» siècle..., Bull. Soc. Amis du Vieux Chinon, tome I, n° 1, p. 17 sq.
(5) H.-G. RIMATJD : « Chinon qui disparaît, », Bull. Soc. des Amis du Vieux Chinon, tome II, n° 8, 1926, pp. 454-455.
(6) municipaux, Cahier 1, p. 12 (cf. documents P. Piquet).
(7) Délibérations municipales, 6 août 1840 (cf. documents P. Piquet).
(8) G. DE COUGNY : « Chinon et ses monuments... », 1874, p. 101.
(9) C'est la hauteur du seul fragment subsistant actuellement de ces murailles aux mâchicoulis visibles juste au Nord de la porte du Vieux Marché, protégée du vandalisme des démolisseurs du siècle dernier car servant de mur commun à deux immeubles.
(10) Comptes municipaux, année 1614, cahier 12 : « Payé à Dutertre, couvreur, 6 livres suivant sa quittance du octobre, pour avoir couvert le corps de garde du portail de Bessé » (documents P. Piquet).
(11) Comptes municipaux, année 1787, délibération 1er avril 1587 et délibération du 26 août 1651 ; Archives Hôtel-Dieu, titres de propriété B. 9 (rentes dues à la fabrique Saint-Etienne), actes du 8 février 1696 et du 22 octobre 1741 (documents P. Piquet).
(12) Série D. Bx. et Adjud. 1636-1711 (documents P: Piquet).
(13) Documents P. Piquet : la porte de la Brèche. La porte murée est toujours visible dans la cour située au Sud immédiat des n° 10-12 (parcelle 34 du cadastre) dont une cave communique avec les parcelles situées plus haut, au pied du Port Saint-Georges.
(14) Documents P. Piquet.
(15) Marquée de pointillés sur la carte en couleurs du château de l'ouvrage de E. Pépin, Chinon (Paris, Laurens, 1929).