Juin 1218 Castrum Novum (Chateauneuf en Gâtine), Savary de Mauléon en accord de Belle-Assez de Chantemerle, donne certaines terres à Lysée l'Ermite

Un des plus riches et des plus puissants barons de l'Ouest, Savary de Mauléon, guerrier et troubadour célèbre, dont le nom figure avec éclat dans tous les événements du commencement du XIIIe siècle, possédait en Gâtine plusieurs domaines

En récompense de ses bons services, Lysée l'Ermite reçoit de la libéralité du célèbre Savary de Mauléon, avec l’accord de Belle-Assez de Chantemerle, dont il tient les seigneuries en Pareds,  le château neuf et le château d’Hérisson près de Parthenay au mois de juin 1218, construit récemment par ledit Savari, entre la Sèvre Nantaise et Hérisson, ainsi que cinq masures ou métairies.

 

Lettre de Savary de Mauléon :

Notum sit omnibus, tam presentibus quam futuris, presentem cartulam inspecturis, quod ego Savaricus de Malo Leone, cum assensu et voluntate domine Bellasatis, uxoris mee, dedi et in perpetuum concessi militi meo Lyseo Heremite et heredibus suis, pro servicio ab eodem mihi facto, castrum novum cum pertinenciis et quidquid habebam inter aquam que nominatur Syvera et castrum de Irriconio, cujuscumque castellanie illud sit, sive de Cantumerula, sive Irriconio, sive alterius cujuscumque castellanie, videlicet nemora, terram planam, pedagia, homagia et coutume quidquid ibi habebam, habendam et tenendam sibi et heredibus suis de me et heredibus meis, et sine atiquo retinemento; et eciam pedagium quod est inter Syveram et castrum de Irriconio, quod erat in donacione Cantumerule.

Insuper dedi ei quinque mesuras terre quas habebam proprias inter Parthiniacum et Irriconium, videlicet apud Quercum, primam; apud Motam, secundam apud Raoleraam, terciam et quartam apud Bertheleriam; apud vero Chambor dedi ei quamdam borderiam, et apud les Bardes aliam, que faciunt quamdam masuram; in hiis borderiis nichil michi vel heredibus meis retinens.

Ipse vero et heredes sui, pro doniacione ista, erunt homines mei ligii et heredum meorum, atque michi et heredibus meis reddent inde unum ostorium mutatum aut decem libras de placito mortue manus.

Ut autem hoc donum ratum permaneat, quartam istam sigilli mei munimine roboravi.

 Testibus hiis R. (1) de Thalemondo, Ay.(2) Sancti Leodegarii abbatibus (3), Guillelmo de Aspero monte juniore (4), Guillelmo de Mota (5), Guillelmo de Noeillé (6),.milltibus; P. Bordon, R. (7) clerico, tunc cancellario meo, et aliis pluribus.

Actum fuit hoc anno Domini millesimo cc°' octavo decimo, mense junii.

 

 

 

Dès le IXe siècle, Parthenay était le chef-lieu d'un pagus (Pagus Partiniaci). L'étendue de cette circonscription embrassait surtout le sud et l'ouest de la Gâtine. Au nord et un peu à l'est, elle était bornée par le pagus de Thouars qui s'avançait d'une part jusqu'à la Pératte, et de l'autre jusqu'à Largeasse.

Cette localité, qui était une terre allodiale des vicomtes, faisait encore partie de la viguerie et par conséquent du pagus de Thouars en 1005 (8). C'était sur ce point la limite des deux pagi, car Châteauneuf-en-Gâtine situé dans la paroisse de Largeasse s'appelait aussi parfois Châteauneuf-en-Thouarçais.

C'étaient d'abord Châteauneuf et ses dépendances, situés entre la Sèvre et le château de Hérisson, appelé ensuite Châteauneuf en Gâtine, paroisse de Largeasse, fief qui relevait alors des châtellenies de Chantemerle et de Hérisson ; puis les droits de péage perçus entre la Sèvre et Hérisson, relevant aussi de Chantemerle;

Enfin, cinq masures de terre situées entre Hérisson et Parthenay, la première, au Chêne, la seconde, à la Mothe, la troisième, à la Raollière, la quatrième, à la Berthelière, la cinquième, composée de deux borderies, au Chambort et aux Bordes.

Le tout était donné à hommage lige et au devoir d'un autour ou de dix livres.

La mouvance de Châteauneuf, érigé ensuite en châtellenie, et dont relevèrent les cinq masures ci-dessus désignées, fut attribuée, dans des circonstances que nous ignorons, à la baronnie de Parthenay, dont il constitua un des fiefs les plus importants.

 SEBRAND III Chabot, seigneur de Vouvant le posséda en 1274, après Lysée L'Hermite ou ses héritiers.

Son père, Sébrand Chabot, s'était croisé en 1218, engageant avant son départ ses terres à l'abbaye de Saint-Maixent.

 

 

 Il accompagna Savari de Mauléon, l'auteur de la donation de Châteauneuf, qui, ayant pris également la croix, se distingua au siège de Damiette en 1219.

 

En 1219, Savary de Mauléon s’embarque dans la cinquième croisade depuis la côte poitevine pour l’Égypte, soumise au Sultanat ayyoubide ; il est présent lors de la prise de Damiette.

 Anno 1219. Expeditionem autem cruce signatorum ad partem transmarinas conduxerunt hoc anno archiepiscopus Mediolanensis Henricus et Galtherus (1) episcopus Eduensis, Petrus Parisiensis episcopus cum fratre suo Galthero regis camerario, Milo Belvacensis electus cum Andrea fratre suo, Herveius comes Nivernensis, Hugo Brunus de Marcha Pictavie comes cum Herveio de Verzone, comes Milo de Barro super Sequanam cum filio suo Galchero (2) et cum Jehanne de Arceis, filiastro suo; Andreas de Essipissia ex parte Odonis ducis Burgundie defuncti Guide de Tilia, Pontius de Granceio, comes Renoldus de Cestra,.in Anglia cum Savarico de Malleone.

 En 1219. Cette année-là, Henri, archevêque de Milan, et Galtherus (1), évêque d'Eduardo, menèrent une expédition des signataires de la croix vers l'outre-mer, Pierre l'évêque de Paris avec son frère Galther chambellan du roi, Milo de Belvace élu avec son frère André, Herveius comte de Niverne, Hugues IX le Brun comte de la Marche du Poitou avec Herveius de Verzone, Milo de Barro comte de la Seine avec son fils Galcher ( 2) et avec Jehanne de Arceis, sa fille ; Andreas de Essipissia, de la part d'Odon, duc de Bourgogne, décédé, Guide de Tilia, Ponce de Granceius, comte Renoldus de Cestra, en Angleterre avec Savary de Mauléon.

Fuerunt etiam multi alii boni milites, qui omnes….. ante Damietam venerunt……

Il y avait aussi beaucoup d'autres bons soldats qui tous… sont venus avant Damiette…

  Comes Barri Henricus nuptias suas fecit, ducens in uxorem filiam comitis Roberti Brane, nomine Philippam.

Le comte Henry de Barrie a fait son mariage, prenant pour épouse la fille du comte Robert Brane, nommée Philippa.

Hic tangendun est breviter, quod patruus regis Philippus, comes Robertus, de prima uxore, matre Rotroldi comitis de Pertico que nata fuit de Anglia filia comitis Salesberiensis, genuit filiam Alaydem, de qua Guido de Castellione genuit Galcherum (3) Sancti Pauli comitem, et episcopum Lauidunensem Robertum, et illam scilicet Alaydem, quam habuit Guilelmus qui Noblez appellatus est.

Voici un bref compte rendu du fait que l'oncle du roi Philippe, le comte Robert, par sa première femme, la mère de Rotrold, comte de Perticus, qui est né en Angleterre, la fille du comte de Salesbury, a engendré une fille Alayde, de que Guido de Castellione engendra Galcherus (3) comte de Saint Paul, et Robert, l'évêque de Lauidun, et celui d'Alayde, qu'avait Guillaume, qui s'appelait Noblez.

 Eandem Alaydem duxit Johannes caslellanus Noviomensis, frater castellanornm de Coci, et genuit Johamiem de Torota qui sororem habuit domni de Dampetra.

Johannes Casellanus de Noviomensis, le frère de Castellan de Coci, épousa Alayde et donna naissance à Johamie de Torota, qui avait une sœur du seigneur de Dampetra.

 Predictus comes Robertus duxit secundam uxorem Agnetem, comitissam de Barro super Sequanam, et genuit comitem de Brana Robertum, patrem comitisse Philippe Barrensis, et duos episcopos Henricum Aurelianensem et Philippum Belvacensem, et duas sorores eorum, matrem Engelranni de Coci, Petronilla nomine, et matrem Symonis de Castro Villani.

 De matre vero comitisse predicte Barrensis que dicta est Hyolens, quere supra in anno 1168.

Le susdit comte Robert Ier de Dreux épousa en secondes noces Agnès de Baudement, comtesse Bar-sur-Seine, et engendra le comte Robert de Brainz, père du comte Philippe de Barrens, et des deux évêques Henri de Dreux (1155-1199) évêque d'Orléans et Philippe de Belvacense, et leurs deux sœurs, la mère d'Engelran de Coci, Pétronille de Bar-sur-Seine, et la mère Simon de Castro Villani.

 Concernant la mère de ladite comtesse de Barrens, qui s'appelait Hyolens (Alix de Braine), dans la plainte ci-dessus en l'an 1168.

 

 

(1)   Galcherus. P.

(2)   Galthero. P.

(3)   Galtheram. P.

 

Documents relatifs au comté de Champagne et de Brie, 1172-1361. Les fiefs / publiés par Auguste Longnon,...

Hugues IX le Brun de Lusignan comte de la Marche du Poitou mort le 11 août 1219 à Damiette

 

Dans les chartes de l'abbaye de Bourgueil, pour les prieurés de Foussay et de la Renaudière en Gâtine, on trouve plusieurs dons faits en 1274 et 1275 par Sebrand Chabot, Chevalier seigneur de la Grève et de Châteauneuf en Gâtine; mais il mourut avant 1278.

 

 

Sebran Chabot, seigneur de Vouvant le légua à sa nièce, Olive, épouse d'Hervé de Blain. Ces titres montrent que Sebrand mourut sans postérité et que ses biens passèrent à ses neveux, contrairement aux assertions des anciennes généalogies qui croyaient que ce Sebrand avait formé la branche de la Grève.

Olive, nommée dans l’acte de 1244, mariée à Hervé de Blain ou de Pont-Château et de la Roche-Hervé, chevalier, seigneur de Châteauneuf en Gâtine en 1278, par héritage de Sebrant Chabot, oncle d’Olive.

Il avait épousé, vers 1240, AMICE ou Amicie, mentionnée dans les titres du prieuré de Méron, qui était peut-être fille de Lysée Lhermite, Chevalier, seigneur de Châteauneuf en Gâtine.

— Thibaut Chabot, octobre 1363.

— Louis Chabot et Jeanne Péverell sa femme sont en litige avec Guillaume Chabot pour les terres de Chantemerle, Fontenay, les Granges-Voluyre et Loge-Fougereuse, février 1368.

— Thibaut Chabot, seigneur de la Grève et Chantemerle et Loge-Fougereuse, 1396-1399.

 

Le château passa dans la maison Volvire branche de Ruffec  qui le gardèrent jusque vers 1480.

 — Maurice de Volvire, chevalier, seigneur de Châteauneuf, né en 1367,seigneur de Nieul sur l’Autize,du Fresnay et des cinq masures en Saint-Aubin.

 Monsr de Morice de Volvire, cheval liart pommellé, XXX I. (monstre Guillaume Larcevesque et des genz de sa compaignie, reçeue à Engoulesme le XVIIIe jour de juing.) ==> JEAN Ier L'ARCHEVÊQUE, seigneur de PARTHENAY (1327-1358) – Libération de Fouras et Saint Jean d’Angély 1351

Tué en 1430 contre les Anglais. Avait épousé Marie Chabot, puis en deuxièmes noces Jeanne de Verruye.

Hervé de volvire fils de Maurice de Volvire et de Marie Chabot, épousa, en 1336, Eléonore de Ruffec, qui lui apporta cette terre en dot. Il vivait encore en février 1395

Hervé de Volvire ou de Voluyre épousa en deuxièmes noces Heutesse de Fresnay et eut en mariage les seigneuries de Châteauneuf et des cinq masures en Saint-Aubin, tenues en parage avec Marquise de Fresnay, dame de Châteauneuf, sœur de Heutesse qui en rendit l'hommage, vers 1410, à Jean L'Archevêque, seigneur de Parthenay.

II eut pour enfants : 1° Maurice, éc. seigneur de Nieul-sur- l’Autise et la Rocheservière, se qualifie de principal héritier d’Hervé et de seigneur de Ruffec, les 17 mars 1400 et 9 juillet 1401.

Il est nommé dans une charte de 1404 comme percevant les droits de vente des lins, chanvres, etc., qui se vendaient dans la cohue de Fontenay ;

Il transigeait, le 22 avril 1407 avec l’évêque de Maillezais.

 

—  2° Nicolas de Volvire ou Velluire, chev. baron de Ruffec, seigneur de la Rocheservière, Nieul-sur- l’Autise, Chassenon, Châteaumur, etc., succéda, croyons-nous, à Maurice son frère, dans la terre de Ruffec, et nous ne le trouvons cité comme seigneur de ce lieu que le 18 juillet 1431.

Le 20 juillet 1430, il avait rendu aveu de son hôtel de Nieul-sur-l’Autise au seigneur du Vouvant, et était mort en 1440.

Il eut de Marie de Bazoges, son épouse : 1° Joachim, qui suit ; 2° Renaud, éc. seigneur de Rocheservière, Nieul sur-l’Autise, Châteauneuf, etc; recevait une donation de Jeanne, sa sœur, le 20 mars 1470, et affermait le 24 novembre 1493 les châtellenies de Nieul sur l’Autize, Châteauneuf en Thouarçais, Châteauneuf en Gâtine, etc…

3° Maurice, éc. seigneur de la Rocheservière, Nieul-sur-l’Autise, Chaveil, Saint- Gervais, Châteauneuf en Thouarçais. Il obtint le 9 juin 1455 de Louis de Beaumont, sénéchal de Poitou, l’autorisation en conséquence des lettre patentes de Charles VII du 29 octobre 1454, de faire tenir à Nieul les foires qui s’y tenaient avant les guerres.

Conseiller et chambellan de Louis XI, il obtint le 1er septembre 1467 des lettres de ce prince pour régler un procès entre Joachim, son frère ainé, et feu Béatrix de Clisson, dame de la Garnache, au sujet d’une rente qu’elle devait par accord fait avec Nicolas, père de Maurice et de Joachim.

Le 12 septembre 1488, il transigeant avec son frère Regnault au sujet de la donation que sa sœur lui avait faite.

4° Jeanne, dame de Chassenon, de Corrignol, de Saint-Maxime, La Meilleraye. Elle épousa, le 29 novembre 1437, Briand de Varèze, seigneur de Château Tizon, dont elle était veuve le 7 juin 1471 ; elle avait fait donation de ses biens à son frère Regnault le 20 mars 1470.

 Joachim de Volvire, Seigneur de Rocheservière, seig. baron de Ruflec, rendait aveu de sa terre de Châteauneuf au vicomte de Thouars, le 25 décembre 1440.

Il eut de son mariage avec Marguerite de Belleville ; 1° jean qui suit, 2° Françoise, mariée vers 1460 à Joachim Rouhault, seigneur de Boisménart, Garnaches, ect.. maréchal de France.

Maurice de Velluire, écuyer, frère de Joachim, était seigneur de Rocheserviere et de Châteauneuf en août 1470.

Jean de Volvire, baron de Ruffec, seigneur de Nieul, Châteauneuf, etc… rend hommage de Ruffec au conte du Maine, vicomte de Châtellerault, seigneur de Civray, le 30 juillet 1459, retirait par puissance de fief la terre de Malaguet le 26 mars 1475, et arrentait quelques héritages aux religieux de Nanteuil-en-Vallée le 12 juin 1482. Il avait épousé avant le 12 décembre 1487 Catherine de Comborn, dont il eut : 1° François, qui suit, 2° Charles.

— Navarrot d'Anglade, écuyer, seigneur de Colombiers et de Châteauneuf en Gâtine en 1480, par sa femme Françoise de Velluire, fille de Joachim de Velluire et veuve de Joachim Rouault, seigneur de Boisménart, maréchal de France.

 —Françoise de Velluire, dame de Châteauneuf en Gâtine, veuve de Navarrot d'Anglade, 1491-1492.

— Régnaud de Velluire, seigneur de Nieul et Châteauneuf en 1493, fils de Nicolas.

Aloph Rouault, écuyer, fils de Joachim Rouault, était seigneur de Gamaches, Boismenart et Châteauneuf en Gâtine, 1497-1511.

En 1532 Adolp Rouaul vend le domaine à Gaucher de Sainte Marthe, médecin du roi François 1er.

René de Sainte-Marthe, seigneur de Châteauneuf, fils de Gaucher, 1561. Il mourut en 1572.

Jacques Gilbert, écuyer, seigneur de Châteauneuf et des Rivaulx, juin 1597.

René Gilbert, chevalier, seigneur de Châteauneuf, 1640.

Renée de Bétoulat, veuve de René Gilbert, 1657.

 — Charles de Sainte-Maure, seigneur de Châteauneuf en Gâtine, 1658.

Louis de Mousseaux, écuyer, seigneur de Longchamp, époux de Marie de Gilbert, seigneur de Châteauneuf, août 1699.

En 1700 Louis-Sylvain d'Arnac, seigneur de Châteauneuf, Largeasse et Saint-Aubin-du-Cloux. Il avait épousé, en 1710, Marie-Anne Gourdon de Boisnerbert. Dict. de Beauchet-Filleau, t. I, p. 80

Vers 1715, Anne de Mauroy céda le château à ses parents Simon et Denise de Mauroy.

 

 

 

ARRIÈRE-FIEFS RELEVANT DE CHATEAUNEUF.

1° La Barretière, paroisse de Saint-Aubin-le-Cloud, tenue en 1426 par Jean Herbert, dit de Sazay; en 1511 par Constantin de Sazay, écuyer.

— 2° La Barrière en Saint-Aubin, tenue par Charles de Pougnes, écuyer, seigneur de Pougnes, fils aîné de Louis de Pougnes, écuyer, seigneur de Pougnes, mai 1507.

— 3° Un quarteron de terre au village de Bois-Nerbert, en Neuvy, tenu en 1470 par Simon Massé, écuyer.

— 4° Une borderie à Bois-Nerbert, située près le fief d'Argenton, appelée la Borderie-de-Villeneuve ; plus une pièce de bois, au Bois-des-Brosses, près dudit Villeneuve et tenant au bois du seigneur 'd'Argenton et au bois de Jean de la Bousle, fiefs tenus en 1484 par Antoine de Mont-Bichart, écuyer, seigneur de la Dudelinière.

— 5° L'Hôtel du Bois en Saint-Aubin ; la Dazaire et le Grand-Maignoux en Saint-Aubin ; les Gast-Bodart, près le chemin Vernollois (ou de Vernou), possédés par les Guillemards, de Parthenay ; la Goiellière, près les Bordes, en Saint-Aubin, fiefs tenus en 1497 par Jeanne Aymeric.

— 6° Terres à Boisragon et à Brelou, tenues en 1504 par René Partenay, écuyer, seigneur d'Availles, à cause de sa femme, Louise Chevalier.

— 7° Les Brosses en Saint-Aubin; trois maisons à Hérisson ; la moitié de la vente du pain au marché de Hérisson, le samedi; les Vergnes dans Largeasse, près le Plessis-Souchart; les Landes dans Largeasse, possédées par les héritiers de feu François Chausson; autres terres dans Largeasse, tous fiefs tenus en 1492 par Georgette Jau, veuve de René David, écuyer, seigneur de la Chambiraudière, tutrice de Jean David, son fils aîné. —

8° La moitié de l'herbergement de Breuil-Bon, appelé vulgairement le Bois, près Champdeniers, et autres fiefs, tenus en 1497 par Mathurin Rapousson, écuyer, seigneur de Breuil-Bon, héritier de feu Louis de Marconnay, écuyer, seigneur de la Meyre et Breuil-Bon.

— 9° Chambord et la Bordellière en Saint-Aubin, tenus en 1498 par Guillaume de Nuchèze, écuyer, seigneur de la Mesnardière et de Chambort.

— 10° Le GrandChastenay et la Mesnardière en Saint-Aubin, tenus en 1497 par Jean Robin, prêtre, seigneur de la Proustière.

— 11° Le Petit-Chastenay en Saint-Aubin, près l'étang de Ridcasse, tenu par Guillaume Giraud, prêtre, en 1492.

— 12° Quatre borderies à la Cousdrelle d'Aubigny; la Chambiraudière en Saint-Aubin; la Fraizonnière en Saint-Aubin, possédée en 1492 par Guillaume Chaigneau, de Parthenay; la Bauberière en Saint-Aubin, possédée en 1492 par Geoffroy Boutin, héritier de Pierre Boutin, ayant transport de feu Geoffroy d'Abin, chevalier; la Lourie, en Fénéry; le Breuil en Saint-Aubin et Pougnes, possédé en 1492 par les héritiers de feu Guichart du Rétail; la Bélinière en Saint-Aubin; le Grand-Margot, en Pougnes, possédé en 1492 par les héritiers de feu Robert Eschallard ; la Renaudière et la Grandinière en Pougnes, et la Guitonnière en Saint-Aubin, possédées en 1492 par Louis de Pougnes, héritier de feu Jean de Pougnes; la Charantonnière en Saint-Aubin; tous fiefs tenus de Châteauneuf en 1492 par Georgette Jau, veuve de René David, écuyer, seigneur de la Chambiraudière.

— 13° Le Chêne, la Berthelière, la Regnelière, la Grande-Mothe, les Bordes et le Chambort, en Saint-Aubin, appelés les Cinq-Masures ; le Péage traversain en Saint-Aubin, commençant au chemin de la Renelière, descendant au gué du Rondeau, montant au grand chemin Vernollais, allant au cerisier de la Béraude, descendant au-delà du chemin du grand bois de Pougnes, de là au bois des Brosses et comme l'on va à la Mesnardière, de là à l'eau du Petit-Chastenay, où est l'étang de Ridcasse, et de là à l'ormeau Richard, où il finit; le peschage du Palais, commençant près du moulin de Saint-Aubin, allant à l'eau de Gourry et à l'étang de Ridcasse, jusqu'à l'eau du seigneur de Frondebeuf, à cause de son lieu de Boisdaire et finissant au moulin de la Menantière; Boisdaire possédé en 1492 par Geoffroy Frondebeuf; tous fiefs tenus de Châteauneuf en 1492 par Louis Grignon, écuyer, seigneur de la Morinière.

— 14° Le Cormenier en Neuvy, tenu en 1482 par Grelet Bariteau, écuyer.

— 15° La Cossonnière en Neuvy, et le bois de Bouin en Neuvy, tenus par Antoine de Valory, écuyer, à cause de sa femme, Isabeau de Montalembert, en 1490.

— 16° La Donnelière et la Pépinière, la Chousière et la Mimaudière, paroisse des Groseliers, tenues en 1497 par Jacques Dupont, écuyer, seigneur du Pont.

— 17° La Fraignaye en Saint-Aubin, tenue par Marc Jarno, seigneur de la Seguinière en Fénéry, en 1497.

—18° Les Gasts-Chauvereau, paroisse des Groseliers, tenus en 1503 par Jacques Rouhault, écuyer, seigneur de Pamplie, ayant transport de frère Pierre Faure, docteur en droit canon, commandeur de Saint-Antoine de la Lande.

— 19° La dîme de Gerzay et de Pressigny, tenue en 1503 par Jean de la Voyrie, écuyer, seigneur de la Voyrie.

— 20° Les Gasts-Bodart, près des Caquinières en Saint-Aubin, tenus en 1497 par Guyot de Nuchezes, écuyer, seigneur des Caquinières.

— 21° Les Gasts de Bouin, tenus en 1492 par Colas de la Vallanchère.

— 22° La Joubertière en Neuvy, tenue en 1491 par Jeanne Barrot, dame de la Chèze, fille de feu Me Jean Barrot.

— 23° Longeville en Fénéry, tenu par François de Longeville, écuyer, seigneur de Longeville, fils aîné de feu Jean de Longeville, écuyer, seigneur dudit lieu, en 1492.

 — 24° Les GrandsLinières en Saint-Aubin, tenus en 1497 par Jean Thomas.

— 25° Les Maroys en Largeasse, tenus en 1501 par François Clémens. — 26° La Morelière en Largeasse, tenue par Jean Richer, écuyer, en 1499.

— 27° Le Plessis-Souchart en Largeasse, tenu en 1506 par Jacques des Roches, abbé de Notre-Dame dé l'Absie.

— 28° La Plaigne en Largeasse, tenue en 1507 par Jean Clergeau de Bressuire, ayant transport par retrait lignager de Huguet Chausson.

— 29° La Rellerie en Saint-Aubin, tenue en 1501 par. Benoist Richier, écuyer, à cause de sa femme, Jeanne Borrilleau.

— 30° L'herbergement de Saint-Aubin-le-Cloud, près du cimetière dudit lieu et de la rivière du Palais, possédé en 1716 par le seigneur des Francs de la Bretonnière, seigneur de Saint-Aubin, qui le vend en 1720 au président du Bois; la Saulnerie en Saint-Aubin; la Foucherie du Gast, en Azay; les Bordes en Saint-Aubin ; la Chevalerie et la Barreyre en Saint-Aubin ; Bonnicault en Fénéry; Montbail en Fénéry, possédés en 1497 par Léon Pizon, seigneur de la Petitière; la Morretière en Saint-Pardoux, possédée en 1497 par Jean Moreau ; la Saillière et le Fouilloux, près les Caquinières; l'Aspretière près Laurière en Saint-Aubin; tous fiefs tenus de Châteauneuf en 1497 par Nicolas Roigne, écuyer.

— 31° Le fief de Puychenin en Gâtine, tenu en 1501 par Guillaume Olivier, écuyer, seigneur de Migalant et de Perndalle, en 1613 par Olivier Chapelain, écuyer, seigneur de Perdandalle, en 1640 par César Luillier, chevalier, en 1691 par Ruben Regnier, chevalier. De Puychenin relevaient : 1° la Jourdinière en Oroux; 2° la Jacquetière en Thénezay, possédée en 1501 par Jeanne de la Chaussée, héritière de feu messire Jean de la Chaussée, son frère; 3° le Pin; 4° la Touche en la Pératte, possédée en 1501 par François Eschallard, seigneur de Maillé; 5° les Chennelières en la Pératte, possédées par le prieur; 6° le fief Viault dans Aubigny ; 7° les Caquinières en Saint-Aubin, possédées en 1501 par Guyot de Nuchèze, écuyer, en 1600 par Charles Jousseaume, écuyer, seigneur de Varaize et des Caquinières, en 1621 par René Claveurier, écuyer, seigneur du Tillou, du chef de Jeanne Jousseaume, sa femme, en 1633 par Jacques Engaine, seigneur de Saint-Germier, époux de Renée Claveurier, en 1691 par Jean Olivier, procureur ducal du duché de la Meilleraye ; 8° Mouillepain et la Poussardière en Saint-Aubin ; 9° le Poigier, la Sallière, Froidepoyré, la Fraignaye en Saint-Aubin, possédés en 1501 par Jacques de la Court et autres héritiers de feu Jean Chauvin; 10° la Galichée en Secondigny.

— 32° La Vrignaudière en Saint-Aubin, tenue en 1389 par Geoffroy de Saint-Aubin, valet, seigneur de la Seguinière, la Vergnaudière et la Borderie-aux-Fors, près la Verrie; en 1493 par Louis Grignon, écuyer, seigneur de Moynere; en 1516 par Jeanne Chevalleau, veuve de Louis Grignon, écuyer; en 1735 par Pierre-Alexis Dubois, chevalier, vicomte d'Anisy, seigneur de SaintAubin, les Vrignaudières et cinq masures, président aux requêtes du Parlement; en 1783 par Marie-Charles du Chilleau, chevalier, marquis d'Airvault, seigneur du Chilleau, la Poupelinière, etc., maréchal de camp, commandeur de Saint-Louis, lequel vendit les Vrignaudières, le 20 octobre 1783, à Pierre-Marie de Joubert, chevalier du Lendreau. Des Vrignaudières relevaient : la Dandellerie en Saint-Aubin; Boisdaire en SaintAubin, possédé en 1497 par Pierre de Frondebeuf, écuyer, seigneur de Boisdaire.

— 33° La Brunière en Saint-Aubin, tenue en 1597 par Jean Rogier, seigneur d'Iray, qui obtient du seigneur de Châteauneuf, le 1er juin 1597, la permission de bâtir forteresse à la Brunière. En 1623, Samuel Poignand, seigneur de la Courlaire, demeurant à Parthenay, acquiert la Brunière de Jean Rogier et de Jeanne David, sa femme.

— 34° Les Coups, les Raollières, la Foucaudière, la Traynière en Saint-Aubin; la Bourdinière près la Poussardière, possédée en 1503 par Geoffroi Tutault; la Limousinière; le pont de Saint-Aubin, à Saint-Aubin-leCloud, près le Palais; Puyfaucon, près du pont; la Creuse, tous fiefs tenus en 1503 par Charles Duplessis, seigneur de Saint-Mesmin, à cause de Louise de Montfaucon, sa femme.

— 35° Sept borderies de terre assises près le chemin de la Bouterie à Champdeniers; à la ville déserte; entre la Roche-Bérault et la Saunerie; à la Gasconnière; au Plantis; à la Saunerie; aux taillées de Champdeniers; au Chastellier; à l'Esbaupin; près la Belle-Croix-aux-Ajoncs, dans les paroisses de Saint-Denis, Champdeniers et Germond, fiefs tenus en 1497 par Christophe Després, écuyer, seigneur de Jaulnay.

 

 

 

 

La Gâtine historique et monumentale / par M. Bélisaire Ledain,.

Dictionnaire historique, biographique et généalogique des familles de l'ancien Poitou. Tome 2 / par feu M. Henri Filleau,.

 

Ruffec

Armoiries. — La famille do Volvire portait : « Burelé d’or et de gueules de dix pièces.»

La ville de Ruffec a pris ces armes en les brisants d’un chef.

 

 

 


 

1. Raoul de la Peyratte, abbé de Talmont de 1209 à 1233 (De la Boutetière, Cartulaire de Talmont, dans Mem. de la Société des antiquaires de l'Ouest, t. XXXVI, 1872, p. M).

2. Ces initiales qui, au premier abord, pouvaient faire penser au nom d'Aymeri que M. Marchegay a introduit dans le texte de sa Table analytique, doivent être interprétées Arnaldo. Arnaud régit longtemps (1187-1244) l'abbaye de Saint-Liguaire, et le Gallia (II, 1)25) cite un certain nombre de documents, de 1217 et de 1218 notamment, dans lesquels il est nommé.

(3) abbaye Saint Liguaire de Niort

(4) Guillaume d’Apremont

(5) Guillaume de la Motte

(6) Guillaume de Noaillé

(7). Raimond, suivant une charte de 1217 en faveur du prieuré de Bois-Goyer, publiée par M. Marchegay dans Annuaire de la Société d'Ernulation de la Vendée, III, 1856, p. 264.

(8). Cartulaire de Bourgueil, de Dom Fouquet, communiqué par Dom Chamard, religieux bénédictin de Ligugé.