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PHystorique- Les Portes du Temps
27 mars 2021

Enquête sur les fortifications d’un prieuré poitevin à Vouzailles pendant les guerres anglaises du XIVe siècle

Enquête sur les fortifications pendant les guerres anglaises du XIVe siècle d’un prieuré poitevin à Vouzailles dépendant de l’abbaye de Bourgueil

Le domaine de Vouzailles, situé dans le Pagus pictaviensis, fut donné en 989, par Guillaume-fier-â-Bras à la comtesse Emma, sa femme, fille de Thibault-le-Tricheur, comte de Blois.

Cette princesse en fit don à l'abbaye de Bourgueil, qu'elle avait fondée en 980, sur des terres provenant de son patrimoine.»

Cette châtellenie donnée en franche aumône, avait droit de haute justice sauf l'exécution des criminels qui devaient, après jugement, être conduits dans les prisons du seigneur de Mirebeau, pour y être exécutés aux frais du seigneur de Vouzailles. — Ce seigneur possédait le droit de scel aux contrats.

Toutes les causes, jugées par les seigneurs de Vouzailles, étaient portées en appel devant les juges de Mirebeau.

Le revenu de la seigneurie de Vouzailles était de 300 à 400 livres de revenu annuel.

L’église St Hilaire de Vouzailles est confirmée en 1003 à Bourgueil par le pape Silvestre II.

A une époque indéterminée, Renaud Bonnet délaissa à l'abbaye de Bourgueil une terre à Vouzailles, qu'un seigneur partant pour la croisade lui avait confiée.

Dans une Charte de 1096, il est question de Payen de Montbazon, seigneur de Mirebeau avant cette date; — il est aussi parlé de vexations exercées par Guillaume II, son successeur, sur les hommes du domaine de Vouzailles.

En 1097, un différend s'étant élevé, entre les religieux de Bourgueil et le chapitre de St-Hilaire de Poitiers, le pape intervint et le concile d'Issoudun décida: que le domaine de Vouzailles appartiendrait pour une moitié à l'abbaye de Bourgueil, et pour l'autre moitié au chapitre de St-Hilaire.

Le jugement du concile ne fut pas accepté par les parties; car, en 1178, le pape Alexandre III donnait, à deux légats, la mission déjuger le procès pendant entre le chapitre de St-Hilaire et les moines de Bourgueil.

Je n'ai pas trouvé le résultat de ce dernier jugement, mais il a dû être favorable â Bourgueil, puisque, dans les revenus de St-Hilaire, il n'est plus question de Vouzailles; — Tandis qu'avant cette date : en 890, en 942, en 1096, Vouzailles se trouve désigné, comme payant un cens à St-Hilaire.

 

En 1217, le seigneur d'un fief de la paroisse de Vouzailles, le chevalier Thomas Grimaud, maltraita les religieux de l'abbaye des Châtelliers, qui possédaient des terres dans sa dépendance; Guillaume IV le Prévost évêque de Poitiers intervint en faveur des moines.

Le prieuré de St-Porchaire de Poitiers, pour se décharger de l'obligation de fournir un repas aux chanoines de St-Hilaire, renonça à une redevance de 30 sous sur le prieuré de Vouzailles, et consentit en outre une rente annuelle de 20 sous en faveur de ces chanoines (1265).

La lutte, pour s'affranchir de cette redevance, durait depuis 1155; il y avait eu déjà une transaction â laquelle avait pris part Pierre do Mirebeau, prieur et chanoine de St-Hilaire de Poitiers.

Les documents de 1155, 1265, 1277 sont relatifs au repas dû, par St-Porchaire, aux chanoines de St-Hilaire, dont j'ai déjà, parlé.

 

Vouzailles est ainsi désigné : Vosalia en 889, Vosalia ecclcsia in honore sancti Ililarii, 990 — Vosalia, 1204 — Vossalli, 1253 — Vousalli, 1292 — Vosaillia, 1253 — Vosailha, Vozalhia, Vouzailia, 1383 —Vouzaille, Vousaille, 1416 —Vouzailles, 1439— St-Hilaire de Vouzailles, 1782.

 

 

Vouzailles : Un village poitevin pendant les guerres anglaises du XIVe siècle par René CROZET, maître de conférences à la Faculté des Lettres de Poitiers.

 

Au début de l'an 1441, les moines de l'abbaye de Bourgueil-en-Vallée  (1) étaient en difficultés avec Jacques de l'Espine, lieutenant général du bailli de Touraine ; le procureur du bailliage les avait cités devant le siège royal de Chinon pour avoir édifié, récemment, de nouvelles fortifications dans leur prieuré poitevin de Vouzailles.

 Il faut croire que les religieux n'avaient pu obtenir les autorisations que, dans ces temps troublés, la monarchie distribuait, semble t-il, très libéralement à des nobles ou à des communautés religieuses ; elle leur permettait volontiers de se fortifier pour mettre leurs personnes et leurs biens à l'abri des attaques des gens de guerre et pour fournir des refuges aux pauvres gens du plat pays exposés aux violences des coureurs de grands chemins ; elle ne posait, généralement, qu'une condition : le service de guet et de garde dans ces forteresses ne devait pas porter préjudice au service analogue qui pouvait être dû dans les villes ou châteaux royaux du voisinage.

Toujours est-il que pareille autorisation ne nous est pas connue pour le prieuré de Vouzailles ; aucun acte de ce genre ne se trouve ni aux Archives de la Vienne ni aux Archives d'Indre-et-Loire dans les liasses provenant de Bourgueil.

Cependant, les religieux estimaient que leur droit à augmenter les fortifications de Vouzailles se fondait sur une lointaine prescription et sur le fait que la forteresse existait de longue date.

Dès 1382, en effet, ils avaient obtenu du duc d'Anjou que le capitaine de Mirebeau cessât de contraindre les habitants de Vouzailles à faire le guet à Mirebeau, « par quoy s'ils y alloient ils ne pourroient faire guet audit fort auquel ils retirent on cas de péril leurs corps et biens (2) ».

La preuve pouvait donc être faite que Vouzailles était fortifié dès la fin du XIVe siècle.

Mais pour que la chose fût mieux établie, l'abbé de Bourgueil provoqua une enquêté sur place dont le soin fut confié, par commission en date du 18 janvier 1441, à Jehan Pardet et à Estienne Aubineau, notaire (3).

Les enquêteurs s'acquittèrent consciencieusement de leur besogne et la rédaction qu'ils établirent des dépositions verbales des témoins nous fournira l'essentiel du récit qui va suivre.

Il s'agissait de démontrer la haute ancienneté des défenses fortifiées qui s'élevaient à Vouzailles. Aussi, en hommes avisés, les enquêteurs firent-ils parler les vieillards du village et des lieux circonvoisins, notant avec le plus grand soin la teneur de leurs déclarations.

C'est ainsi que nous faisons la connaissance de Jehan Viset, charpentier, puis, à présent, meunier du moulin du pont de Massognes. Il est né à Massognes, à une lieue de Vouzailles ; de toute sa vie (il a 72 ans) il ne s'en est éloigné. Jehan Pineau, laboureur; a 80 ans ; il est né à la Bruyère, paroisse de Champigny-le-Sec, et demeure maintenant à Maisonneuve après avoir vécu 16 ans à Vouzailles. Jean Forbin, ouvrier et faiseur de corbeilles et paniers de claies, se dit âgé de 105 ans ou environ.

Il est né à la Barletière, paroisse de Cherves, à deux lieues de Vouzailles ; mais, dans son enfance, le pays n'était pas sûr ; les gens du roi, tenant Mirebeau, couraient la campagne, et Forbin est allé vivre pendant 7 ans à Azay-sur-Thouet, près Parthenay; puis il est revenu à la Barletière où il a toujours vécu. Simon Métivier, laboureur, septuagénaire, demeure à Souvigny, paroisse d'Ayron ; lui aussi avait dû fuir dans sa toute petite enfance ; à l'âge de un an, ses parents l'avaient emmené à Parthenay » lors occupé par les Anglois, anciens ennemis de ce royaume », et il y avait vécu 6 ans ; de retour à Souvigny, il allait « à l'escolle » à Vouzailles dû il a même demeuré pendant un an et demi. Jehan Cheneau, laboureur, a, toutes choses gardées, vu plus de pays. Né à Benassay, il est allé, vers l'âge de 6 ou 7 ans, demeuré à Rossay en Loudunais ; vers l'âge de 40 ans, il est revenu se marier à Maillé ; il habite maintenant Ayron. Jehanin Bicaut est aussi laboureur; natif de Vouzailles, il s'est marié, à 22 ans, avec damoiselle Bretonneau avec laquelle il est allé vivre â Cuhon pendant 30 ans environ ; veuf depuis 18 ans, il est retenu se fixer à Vouzailles ; il a environ 70 ans. C'est le même âge que se donne Jehant Peiraut, laboureur, lui aussi, né à Vouzaillës au temps oû les Anglais tenaient le pays ; il n'en est jamais parti. Jehan Bouron, homme de bras, sexagénaire, est venu de Cherves, son village natal, dû il avait vécu jusqu'à l'âge de 25 ans, se marier à Vouzailles où il demeure encore. Jehan Gastineau, autre homme de bras, n'a quitté son village natal, Breneseau-en Bri près Mirebeau (4), que pour aller en service à Mirebeau ou à Poitiers ; puis il y est revenu et y demeure encore. Il se donne 60 ans. Catherine, Veuve de Jehan Agin, sexagénaire, est native de Gençay ; mais elle n'avait guère que 10 ans quand elle est venue à Vouzailles où elle s'est mariée. Hilaire Tabin, homme de bras, âgé de 65 ans, a toujours demeuré à Ourly, paroisse de Champigny-Ie-Sec, ainsi que Michau Gautereau, laboureur. Guillaunie Fournier. laboureur, est enraciné à Vouzailles depuis sa naissâticé et il se donné 80 ans.

 C'est le dernier témoin interrogé.

Voici donc tout un petit groupe de vénérables habitants de Vouzailles ou des environs qui représente fort bien une population rurale très attachée au sol en dépit de multiples dangers.

Certes, ils n'ont pas été pris au hasard, puisqu'on voulait obtenir d'eux l'assurance que la forteresse était ancienne.

Cependant, ce ne sont pas des êtres exceptionnels. La plupart d'entre eux sont rivés au pays natal d'où ils n'ont fui que temporairement pour y revenir ensuite.

Leurs plus grandes migrations ont porté deux d'entre eux en Loudunais ou au- delà de Parthenay. Ce sont des humbles, laboureurs ou hommes de bras. L'un d'eux, cependant, tient à faire savoir qu'il est allé à l'école à Vouzailles.

Tous sont d'accord pour affirmer avoir toujours connu la forteresse de Vouzailles. Si l'on en croit Jean Forbin, qui se dit plus que centenaire, celle-ci remonterait donc au moins au milieu du XIVe siècle, soit au début des guerres anglaises de cette période. Jehan Peiraut, qui est plus jeune d'une trentaine d'années, invoque le témoignage de son père, « qui étoit vieil et ancien homme » et qui avait toujours vu Vouzailles fortifié.

Les uns et les autres décrivent la forteresse avec une telle identité de termes qu'on doit mettre les phrases qu'ils emploient au compte des rédacteurs de l'enquête. Ils la disent « tenable et défensable, garnie de belles douves, barrières, pont-levis, belles murailles, tours, carneaux, canonières, arbalestières et de tout autre habillement appartenant à forteresse ancienne ».

L'un d'eux, Michau Gautereau, précise qu'elle était environnée de « bons gros palis de bois » et qu'il y avait un pont-levis devant l'église.

De même, on leur fait dire à tous que la forteresse est indispensable à la sécurité du pays environnant ; elle l'était bien plus encore autrefois quand il y avait moins de lieux fortifiés aux environs pouvant offrir d'autres refuges.

Au surplus, Vouzailles se trouve sur le grand chemin de la Rochelle à Châtellerault par Parthenay et en « lieu bien marchand ».

Il s'y tient, le jeudi, un marché que fréquentent les marchands de Parthenay, de Mirebeau et de Montreuil-Bonnin et « se ne fut lad. forteresse, led. pays fust demouré inhabité et non labouré pour l'empeschement des guerres et gens d'armes qui ont eu et encore ont course en ce royaume ».

Et ceci n'est pas seulement une clause de style, car les témoins ont encore présents à la mémoire des faits de guerre qu'ils racontent avec complaisance. Jehan Viset sait, par son père, que, « du tems des autres guerres et que les Anglois tenoient la duché de Guienne, ils joindrent ladite forteresse de Vouzaille et la tiendrent par aucun tems et jusqu'à ce qu'ils furent déboutés par le roy notre sire et ses gens dud. duché de Guyenne ».

Jehanin Bicaut « est bien recollant, il qui parle, que au tems que les Anglois étoient à Poictiers, Partenay, Çheneché et Challandraye et autres forteresses des pays et duché de Guyenne et de Poictou, lesdits Anglois qui lors étoient esd. forteresses de Cheneché et de Challandraye couroient souvent devant ladite forteresse de Vouzaille pour la cuider prendre. »

Jehan Pineau avait de bonnes raisons pour se souvenir d'une de ces attaques à laquelle il avait assisté alors qu'il était âgé de 12 ans (5).

Ce jour-là, Guillaume VII l'Archevêque, seigneur de Parthenay, qui, depuis le traité de Brétigny, combattait au service de l'Angleterre (6), vint assaillir Vouzailles avec des Anglais de la garnison de Parthenay.

Parmi ceux-ci se trouvait un certain Nabinaut qui brûlait du désir de se distinguer par un coup d'éclat pour être armé chevalier de la main même du seigneur de Parthenay. Se dissimulant sous une porte qu'il avait attachée à son cou et dont il se servait en guise de bouclier, il s'avança, armé d'une cognée, vers la barrière de Vouzailles et se mit en demeure d'en défoncer l'entrée.

Mais, poursuit Jehan Pineau, « un des compagnons de lad. forteresse qui étoit en hault de la tour du clochier luy jetta un carreau ou pierre. tellement qu'il le fist cheoir à terre et incontinent ceux de la forteresse gitèrent grand nombre de pierres sur led. Nabinaut tant qu'il fut illec tué et mis mort en la place et après ce qu'il fut ainsy mort lesd. Anglois requissirent treves, disant qu'il n'avoit nul mal, et ce fait le prindrent et gitterent sur un cheval et le emmenèrent droit Partenay et cesserent led. assault ».

Et, pour qui mettrait en doute la véracité de son récit, Jehan Pineau ajoute qu'il se trouvait sur la tour de l'église d'.où avait été lancée la première pierre, et ceci avec une telle imprudence que son tuteur, Hugues Pineau, « luy donna deux buffes [soufflets, gifles] pour ce qu'il était monté en la ditte tour et soy mis en danger du trait desdit Anglois ».

Au reste, les moines de Bourgueil avaient à Vouzailles un capitaine appointé chargé de diriger la défense.

 Les témoins donnent la liste de ces officiers avec quelques variantes soit dans les prénoms, soit dans l'ordre de l'énumération.

C'est ainsi que nous sont présentés Bërthélemy ou Berthelon ou Bertrand Grain (7), Briffault, Michau Gairon, Lucas Lasnier; messire Gouvain ou Germain Bellon, chevalier, et, au moment ou l'enquête est conduite, Jacques Ratault.

 Le premier, Berthélemy ou Bertrand Grain, avait laissé un fâcheux souvenir. Il était natif du pays de Guyenne et « il fréquentoit avec les Anglois » avec lesquels, dit Guillaume Fournier, « il eut grande acointance et affinité ». Quand ils Venaient courir devant Vouzailles, il allait au-devant d'eux, buvait avec eux et les introduisait dans la place.

Un jour, il eut l'audace de les menier sur les murs et il leur montra les laboureurs aux champs. La nuit suivante, les Anglais vinrent tendre une « embusche » et quand les laboureurs, au matin, vinrent aux champs, les Anglais les assaillirent. Ceux-ci « les eussent emmenés en leurs forteresses et garnison se n'eussent été ceux de Mirebeau qui illec étoient survenu et ceux de lad. forteresse de Vouzailles qui saillirent hors au devant desd. Anglois et réscoussirent lesd. laboureurs et prindrerit lesd. Anglois….. »

Bien entendu, le Capitaine félon fut destitué par les religieux de Bourgueil et remplacé par Briffault.

Tels sont les faits les plus saillants de la petite histoire d'un village poitevin, pendant les guerres anglaises du XIVe siècle, que nous fournit l'enquête de 1441. Si mince que soit l'intérêt qu'ils présentent, ils se rattachent à tout un ensemble de faits de même ordre et le document qui en consigne le souvenir est, en lui-même, comme le reflet d'une petite tranche de vie.

Un château situé au lieudit Bel Air sur la route de Chalandray aurait existé mais il n’en existe aucune trace.

Vouzailles devint chef-lieu d'un canton dépendant du district de Poitiers, en 1790. — Les communes d'Ayron, Chalandray, Cherves, Cramard, Frozes, Jarzay, Maillé, Montgauguier, Villiers formaient ce canton, qui fut supprimé en 1801.

Alors Cherves, Jarzay, Montguauguier et Vouzailles revinrent dans la circonscription de Mirebeau.

Avant la Révolution, Vouzailles faisait partie de la baronnie de Mirebeau et de l'archiprêtré de Parthenay.

Cette paroisse relevait de l'abbaye de Bourgueil, et c’est l’abbé qui nommera le curé. Il y a aussi à Vouzailles un prieuré de Bourgueil.

Faits et anecdotes relatifs à l'histoire de Mirebeau, département de la Vienne / par Eugène Chevallier,...

Société des antiquaires de l'Ouest

 

 

 

 LA NAISSANCE DE BOURGUEIL ET DE MAILLEZAIS (987-990). Abbayes de l'abbé Gausbert <==.... ....==> Sur la Terre de nos ancêtres du Poitou - Aquitania (LES GRANDES DATES DE L'HISTOIRE DU POITOU )

 

 

 

 


 

1. Abbaye bénédictine fondée à la fin du xe siècle au diocèse d'Angers

2. Arch. dép. de la Vienne H. prieurés, liasse 61 ; acte du 1er octobre 1382.

3. ld., acte du 18 janvier 1441 ; l'enquête fut conduite du 14 au 17 mars.

4. Breneseau, doit être, en réalité, Bournezeau. village de la commune d'Amberre ; on ne s'explique pas l'appellation « en Bri », dont on peut rapprocher le nom dit village de Brie, situé, cependant, 5 une distance assez grande, dans le département des Deux -Sèvres, canton de Thouars ; la Barletière doit être un lieu-dit disparu.

5 Au moment de l'enquête (1441), il se donne environ 80 ans ; le fait qu'il rapporte se placerait ainsi aux environs de 1370-1373, nécessairement avant la soumission de Guillaume VII l'Archevêque, seigneur de Parthenay, à du Guesclin et à Charles V, soumission qui date de décembre 1372.

6. B. Ledain, La Gâtine historique et monumentale, 2e édit., Parthenay, 1897, p. 145-154.

7. Bertrand GRÀIN ou Green est cité en 1385 comme servant en Guyenne était le fils de Baud GREEN. originaire du pays de Galles, et de Marie de Saint-Marsault : Beauchet-Filleau, Dict. hist. et généal. des familles du Poittou ; ses origines galloise.. contribuent vraisemblablement à expliquer son attitude.

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