Herbadilla 536 - hypothèses de la prophétie de l’abbé de Nantes, Martin de Vertou (Pagus herbadilicus, alias Herbauges)

En 536, on est au tout début du Moyen Âge, les superstitions païennes n'avaient pas encore complètement disparu de la Gaule, et les quelques écrits, notamment ceux des moines, nous racontent surtout les événements hors du commun, comme les éclipses.


Autrefois, il y avait à la place du lac de Grand-Lieu en Bretagne un vallon délicieux et fertile qu’ombrageait la forêt de Vertou. Ce fut là que se réfugièrent les plus riches citoyens de Nantes, et qu’ils sauvèrent leurs trésors de la rapacité des légions de César.


Ils y bâtirent une cité qu’on nomma Herbadilla, à cause de la beauté des prairies qui l’environnaient. Le commerce centupla leurs richesses; mais en même temps le luxe charria jusqu’au sein de leurs murs les vices des Romains. Ils provoquèrent le courroux du ciel.

 

 
Un jour que saint Martin de Vertou disciple de saint Félix, fatigué de ses courses apostoliques, se reposait près d’Herbadilla, à l’ombre d’un chêne, une voix Lui cria :

Fidèle confesseur de la foi, éloigne-toi de la cité pécheresse.!


 Saint Martin s’éloigne, et soudain jaillissent, avec un bruit affreux, des eaux jusqu’alors inaperçues, et qui faisaient éruption d’une caverne profonde.
 Le vallon où s’élevait la Babylone des Bretons fut tout à coup submergé. À la surface de cette onde sépulcrale vinrent aboutir par milliers des bulles d’air, derniers soupirs de ceux qui expiraient dans l’abîme.


Pour perpétuer le souvenir du châtiment, Dieu permet que l’on entende encore au fond de cet abîme les cloches de la ville engloutie, et que l’orage y vive familièrement. Auprès est une île au milieu de laquelle s’élève une pierre en forme d’obélisque. Cette pierre ferme l’entrée du gouffre qui a vomi les eaux du lac, et ce gouffre est la prison d’un géant formidable qui pousse d’horribles rugissements.

C’est une légende.
À quatre lieues de cet endroit, vers l’est, on trouve une grande pierre qu’on appelle la vieille de Saint-Martin ; car il est non de savoir que cette pierre, qui pour bonne raison garde figure humaine, fut jadis une femme véritable, laquelle, s’étant retournée malgré la défense en sortant de la ville d’Herbadilla, fut transformée en statue


Originairement il n’y eut que quatre pagi ou pays dans le comté de Poitou, savoir : 1° le pays de Poitou, pagus Pictaviensis ; 2° le pays de Briou, pagus Briocense ou Briocensis (aujourd'hui Brioux-sur-Boutonne) ; 3° le pays de Thouars, pargus Thoarcensis ; 4° et le pays d’Herbauges, pagus Herbadilicus, Herbadilicensis ou Erbadiliaci.

Carte Herbadilla- pagus Theofalgicus



Hypothèse de la catastrophe :

 


Première hypothèse : un hiver volcanique  et un tsunami meurtrier pour les habitants de l'époque.


Seconde hypothèse : Un fragment de la célèbre comète de Halley a pu percuter la Terre en 536 et pourrait être à l'origine de l'important refroidissement climatique qui sévit principalement dans l'hémisphère nord, amenant la Peste Noire.




Résultats :

(Sur les traces des Dinosaures de la plage du Veillon (Talmont-Saint-Hilaire - Vendée)


Il y a 66 millions d'années, près de la péninsule du Yucatán, au Mexique, une météorite (Chixculub ) de plus de 10 km a causé la disparition des dinosaures.


De la poussière en suspension dans l'atmosphère  auraient ainsi voilé durablement le Soleil et provoqué un enchaînement de désastres climatiques qui frappèrent plusieurs régions dans le monde au cours de laquelle la planète peut avoir refroidi jusqu'à 5,4 degrés Fahrenheit ( 3 degrés Celsius ).
 Selon une nouvelle étude de carottes de glace de cette période menée par Dallas Abbott. Ses propos ont été recueillis par le site LiveScience après la présentation de ses recherches aux rencontres de l'Union américaine de géophysique.

Le noyau de la comète est composé d'un mélange de glace et de grains de poussières. De forme irrégulière, il mesure 16 km de long sur 8 km de large.
A sa surface, peuvent être distingués des collines, des vallées de même que des cratères desquels s'échappent les gaz et poussières qui alimentent la chevelure et la queue.
Sa première apparition connue date de 446, quant à son dernier passage, il remonte à l'hiver 1986.

 

 

Lebrun, Histoire des superstitions, t. I, p. 442

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-comete-halley-responsable-refroidissement-climatique-536-51117/

Recueil des historiens des Gaules et de la France


    

 

 

 

 ==> Herbadilla - de Noirmoutier au Herbiers sur les traces du fleuve Yprésis

 

 


 

Archéologie : Ruines et légende du château de Bélesbat de la cité engloutie dans le Pagus d'Herbauges. -

A quelques kilomètres du château de Talmont se trouvent deux petits bourgs: J ard et Saint-Vincent, reliés par un territoire auquel on a donné le nom de Bélesbat, c'est-à-dire : Ville de plaisirs. Cette dénomination n'était pas sans fondement, car nul lieu sur terre ne rivalisait avec Bélesbat pour la débauche et le libertinage.



MARTINUS civis (b) Namneticensis alto parentum claruit sanguine, sed clarior divinae floruit virtute sanctitatis ; qui dum liberalibus iinbuendus studiis , litteratoria decertaret exercitia , coaevos probatur almae praeisse sophiae praeeminentia …
MARTIN Citoyen (b) de Nantes parents de sang élevé était inconnu, mais plus tendre en vertu de la sainteté divine; Il était un libéral iinbuendus étudie l'âge des pratiques d'engagement littéraire, a prouvé sa sagesse bénigne concernant ...

His et hujuscemodi studiis idoneus praedicator approbatus, ad convertendam cujusdam urbis plebem à beato (c) Felice, qui tunc Cathedram Ecclesiæ Namnetensis possidebat, et ejus Pontifex exsistebat, dirigitur :
Nommé un prédicateur, et approuvé comme apte à l'étude de ceux-ci et une telle chose, pour détourner les gens du côté béni de la ville de l'un des (c) Félix, qui était alors en possession de la Chaire de Namnetensis de l'Église, le Pape et le sien existaient, il est dirigé:

 quae urbs (d) Herbadilla ab incolis dicta , Ligerinis seu marinis mercibus referta , rerum opulentarum renitebat copiis , seu (e) idolorum multiplicibus sordebat spurcitiis , ditiorem se putans excellere , quæ tam multo deceptionis involvebatur errore.
La ville est (a) Herbadilla de ses habitants, les Ligerinis ou les stocks marins étaient une abondante richesse de choses qui brillaient de force, ou (c) de multiples images sordebat couvercle, plus riches censées exceller, ce qui est tellement tromperie roulée par erreur.

Quorum prædictus Præsul miseratus ignorantiam, Martinum ad insinuandam illis lucis delegat veritatem.
Quam urbem Vir beatus ingrediens, doctrinis salutaribus instat fervidus, palam coeolestis regni credentibus gaudia pollicens, et horrendas gehennae poenas infidelibus denuncians. ….
Il a pitié de l'ignorance de ceux qui président les corps dont nous avons parlé auparavant, que Martin lui ait bien été délégué pour leur enseigner la vérité de la lumière.
Une ville heureuse, qui entre dans la doctrine du salut est à portée de main, les croyants publics chauds du Royaume de Coeolestis promettent le bonheur et notifient ces terribles douleurs de l'enfer. ....

Hanc coelestem beati Viri doctrinam plebs vesana despiciens, et cachinnis insani pectoris exprobrans, dum vitae studet irridere lumina , aeternae mortis et instantis periculi sibi aperuit limina.
C'est un peuple fou, regardant vers le bas de la doctrine céleste de l'homme béni, et ne se moquant que des insensés de la poitrine et les raillant avec, tant qu'il étudie la vie des lumières pour rire, et un pour un danger imminent de mort éternelle, ils ont fait leurs seuils.

Quod beatus Martinus alto contemplatus spiritu, dum vulgi debacchantis increpat facinora, nec tam proficere salutari praevalet doctrina, coelestem percipit admonitionem, quo perituram flagitiosae gentis quantociùs exeat urbem.
J'ai vu que le profond comme béni Martin était l'esprit de cela, le ravi il réprimande les mauvaises actions, tant que les gens du commun, pas tellement pour faire des progrès plus forts dans la doctrine du Sauveur, du céleste reçoit un avertissement, qui est condamné à commettre une certaine méchanceté du peuple aussi vite que possible le laisse sortir de la ville.

 Cujus ille periculum imminere prospiciens, et supplicium condolens , suum quem solum ad hoc exhortari praevaluit hospitem, juncta jugali , commonendo tandem educens , urbem egredi compulit ; praeceptum ingerens, quondam datum simile, ne scilicet saeva fugientes discrimina, ad perditionem perfidis illatam erronea retorquerent lumina.
À qui il échappait, le danger était imminent, regardant dehors, et le châtiment de sa famille, qu'il n'avait qu'à encourager à cette fin, l'emportait sur une foule de choses, combiné avec jugali, rappelle enfin en tirant le sien, et le força à sortir de la ville; au commandement d'une part entière, une fois qu'il a été donné, c'est comme avoir, à savoir les dangers du sauvage, ayant échappé, cherchant la ruine d'un égaré doit revenir aux incroyants avait été fait à ses yeux.

 Ipse vero ab indurata recedens plebe, Dominum fertur invocasse, ut ipse perfidiae vindex , et hujus urbis judex exsisteret, quæ monita sa lutis et verba vitæ superba repulisset. …..
Mais lui, s'étant détourné du peuple, ils s'étaient endurcis, le Seigneur, aurait invoqué, comme lui-même le vengeur de sa trahison, et devait exister en tant que juge de cette ville, fier des choses que les avertissements des paroles de vie, et avait repoussé l'aire et sa. ... ..

(a)    Successit Childebertus patri Sigeberto anno 575. vivere desiit anno 596. postquàm regnasset in Austrasia annos 20. et menses ferè quinque, in Burgundia annos tres et ampliùs.
Ensuite, Childebertus Sigeberto à 575 ans pour vivre de l'année 596, après un règne en Austrasie à 20 ans. Environ cinq mois en Bourgogne plus de trois ans.

(b)    In alia Vita à Mabillonio edita in Appendice Sæc. r. Locus sacri ejus exortûs Neustriœ fuit urbs, quae Namnetis dicitur.
Dans une autre vie de Mabillonio publiée dans l'annexe à portée de main. r. Un lieu son tourné Neustriœ la ville, ce que Namnetis a dit.

(c)    Felix praefuit Sedi Xamnetensi ab anno Christi 550. ad an. 583. siquidem ex Gregorio Turon. 1.6. c. 15. anno Episcopatus sui 33. aetatis 70. Childeberti II. septimo mortuus est.

Voir Xamnetensi jours chanceux de l'année 550, an. 583. Pour Grégoire de Tours. 1.6. c. 15. 70. Childeberti 2 ans sur 33 ans. sept sont morts.

(d) Urbs ista, diruto à Julio Caesare Namnetum oppido, non procul à Ligeri ad Boloniam fluvium a Namnetibus palabundis constructa, dicta est Herbadilla, vulgo Herbauges, ob paludosas herbas, quibus locus is abundabat.
Eadem vero urbs ob despectas Martini Vertavensis (uti hie dicitur) conciones terrae biatu absorpta , in magnum conversa est lacum, Grandis-loci nomine ob id appellatum, vernaculè Grand-lieu, teste Alberto de Monte-relaxo in hujus S. Martini Vita.
Certè ne quis hoc prodigiuin in fabulis habeat, ex ipso lacu in duas fere leucas porrecto veterum aedificiorum rudera , tigna variaque supellex etiamnum extrahi ab incolis feruntur.
Mabillonius,

Cette ville sera, les coups qu'ils ont à Julio César, Namnetum la ville, au bord du fleuve, non loin de la Loire au Boulogne NAMNETES palabundus à avoir été construit, a été parlé par Herbadilla, communément appelé Herbauges, à cause des bourbiers de l'herbe, dans laquelle ce sujet est d'ailleurs abondant.
La ville pour les mêmes déchiquetés Martini Vertavensis (comme on l'appelle ici) adresses de la terre Baeza absorbée dans la ronde sur le lac, un grand-nom à cause de ce qu'il appelait, le Grand-lieu natal Selon Alberto de Monte-Martin se détendre dans sa vie.
Il a été certainement écrit en fables, de peur que personne ne produise qu'il a, de la fosse, et pendant près de deux lieues étendues, comme en sont les ruines de vieux bâtiments, ils sont portés par les habitants des poutres, et d'autres espèces de vaisseaux de l'alambic à extraire.
MABILLON,

(e) In alia Vita N. 7. Viderat ibi Martinus aurei Jovis simulacrum, Mercurii et Dianœ, Veneris quoque et Herculis, ære aut marmore fusa portenta.


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