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PHystorique- Les Portes du Temps
5 décembre 2020

Loudun, l’archéologue français Mgr Barbier de Montault- l’église Saint Hilaire du Martray (Amaury de Bauçay)

Loudun, l’archéologue français Mgr Barbier de Montault- l’église Saint Hilaire du Martray

L’église Saint Hilaire du Martray, et son portail gothique flamboyant.

Cette église est en fait la chapelle du couvent des Carmes qui s’est installé dans ce quartier de Loudun au XIVème siècle.

HARDOUIN Ier, frère puîné de Hugues V, marié à Aumure, alias Barthelemye de l'Ile-Bouchard, fille de Barthèlemy de l’Isle Bouchard et d’Eustache de Doué, dame de Gençay, trois fils et deux filles.

L’ainé, Hardouin II, épousa Isabeau de Châteaubriand. L’original de leur contrat de mariage, qui porte la date de 1305, est conservé aux Archives nationales.

Marie de Chasteaubriand, qui, veuve, rendait aveu pour ce fief, le 3 septembre 1319.

Ils avaient entre autres enfants AMAURY DE BAUÇAY, seigneur de la Motte-Chandenier

L'église est actuellement appelée LE MARTRAY, s'établirent vers 1334 sur les terrains donnés par Amaury de Bauçay.

Amaury se distingua dans les guerres anglaises; en 1357 il fut pris à Clavières près Poitiers et mis « es fers et en la fosse » et dut payer pour rançon « sept mille viez escus de Philippe ».

Au cours de ces guerres, son fort de la Motte de Bauçay, défendu par Germon et Geoffroy du Saut, fut pris par les ennemis, qui furent chassés quelque temps après par les troupes françaises;

Etant revenus une seconde fois, ils s'en emparèrent encore et, comme précédemment, furent délogés; mais cette fois le roi déclara que cette forteresse lui était échue par la forfaiture d'Amaury et la donna par lettres du 6 juin 1371 à Guillaume Le Cunes ou Le Cuens, cousin de Jean de Bueil.

Leur église n'était pas encore achevée en 1388 ; cette année les religieux députèrent un des leurs vers Perceval de Cologne, seigneur de Pugny, qui à leurs prières leur fit don d'une somme de 100 livres à charge de prier Dieu pour lui, Jeanne de la Gresille sa femme, et Pierre de Lusignan, roi de Jérusalem.

Par lettres du samedi jour de Notre-Dame-de-Chandeleur 1408, Guillaume de Chaunay, seigneur de la Motte de Bauçay, et Marie de Bauçay, sa femme, confirmèrent aux Carmes le don fait par Amaury de Bauçay, aïeul de Marie, « des lieux et places de leur moustier et esglise, de leur closture de tout leur couvent, » et donnèrent en outre « une croix d'argent ouvrée el dorée, laquelle est à double crozon garni de fines pierreries, comme de rubis, d'émerodes, dedans laquelle croix est annexée une grandette croix, laquelle est du fust de la vraie Croix, au-dessus duquel fust est encloué un crucifix d'argent doré, et en laquelle croix il y a plusieurs autres reliques ».

Vers 1460, les Carmes possédaient une statue miraculeuse, qui était en grande renommée ; aussi leur église était-elle insuffisante pour recevoir la foule des pèlerins qui s'empressaient aux portes; sur leur demande le roi René d'Anjou leur abandonna une partie de la rue sur laquelle fut édifiée une chapelle dédiée à Notre-Dame de Recouvrance ou de Recoupère ; l'argent nécessaire à cette construction fut donné par le cardinal de Foix qui y fut enterré en 1490.

Une confrérie qui s'était formée à la même époque, sous le nom de Notre-Dame de Recouvrance, fut autorisée par lettres patentes de Charles VIII données le 16 mars 1491.

Dans le ressort de la juridiction ordinaire, qui est régie par la coutume particulière et loi municipale, il y a six anciennes châtellenies et quatre nouvelles (1), a savoir pour les anciennes : Boussay, Berrie, Saint-Gratian, Cursay, Pouan et Ferière ; pour les nouvelle, Chavigny, Coussay et la Chapelle-Bellouin

La Mothe de Baussay, qui est une belle maison garnie de très beaux et très profond fossés pleins d’eau vive, est un ancien partage de la maison de Baussay dont laquelle, néanmoins ne relève que du roi en droit de haute justice ; et cette terre à demeurés dans la famille de Baussay de laquelle est descendu par fille M Jean Louis de ROCHECHOUARTBaron de la Tour en Auvergne, seigneur de Chandenier et de la Mothe de Baussay

Une inscription encastrée dans un des piliers de cette église mentionne un pillage par les huguenots :

LE XX° IOVR DE NOVËBRES

MILLE Ve SOIXANTE HVICT

FVT CE CÕVËT MIS EN CEDRES

PAR LES HVGVENOTS DESTRVICT

Après les guerres de religion ce couvent fut restauré par la munificence de Jean-Louis de Rochechouart, le fastueux seigneur de la Motte de Bauçay.

Le cardinal de Richelieu y fit aussi faire un très riche autel.

Cette église renferme un tableau sur bois fort remarquable, représentant une Vierge à l'Enfant que M. Palustre attribue à un maître italien de la Renaissance.

Ainsi que l'histoire nous l'apprend, cette église accuse évidemment deux périodes principales de construction.

 Lors de la première, vers le XIVe siècle, on lit la partie actuellement occupée par le chœur terminé par une assez belle verrière. Comme à Saint-Pierre, l'abside est rectangulaire.

Aux XIVe et XVIe siècles, l'argent étant plus abondant, on construisit des chapelles parallèles à la nef, accusées en façade latérale par une suite de pignons séparés par des contreforts. Ces contreforts étaient percés de gargouilles pour l'écoulement des eaux pluviales.

On voit encore, dans cette disposition, les tendances de l'école poitevine à établir toutes les nefs à la même hauteur, de façon à produire l'impression d'une seule salle soutenue, entre les deux murs gouttereaux, par deux rangées de piles intermédiaires.

Malheureusement, comme à Saint-Pierre, la gelée et la pluie ont vite eu raison des délicatesses de sculptures qui décoraient les membres extérieurs de cette église.

Il y a quelques années, on découvrit, sous les décombres où elle était enfouie, une petite salle voûtée en ogive. Grande émotion dans la contrée, où l'on se mit à prononcer les mots de crypte, baptistère, etc. Nous pensons qu'il ne faut voir là qu'une petite salle dépendant des sacristies de l'ancien couvent des Carmes.

Les seigneurs de cette terre, qui prétendaient avoir été à l'origine seigneurs de Loudun, se disaient fondateurs des églises paroissiales de notre ville, prétention qui, au XVIIIe siècle, souleva une série de conflits; particulièrement en 1775, où les seigneur et dame de Bauçay avaient pris dans l'inscription d'une cloche la qualité de « seigneur et dame des paroisses de Saint-Pierre du Marché et du Martray », qualité qui, au dire des habitants, n'appartenait qu'au roi.

 

L’église du Martray n’est devenue église paroissiale qu’en 1803 sous le vocable de Saint- Hilaire.

Édifice gothique remarquable de la région, avec son portail restauré récemment mettant en valeur un décor sculpté aussi finement que de la dentelle. 

 « Elle a vécu toute l’histoire de France et celle de Loudun avec la guerre des protestants qui sont venus en 1568, la Révolution… »


« Il y a 27 objets, mobiliers ou tableaux classés aux monuments historiques » comme les statues de Sainte-Radegonde avec Jésus ou la chaire en pierre qui imite l’aspect du bois. Parmi les tableaux de l’église, celui de « La Vierge à l’enfant », une peinture sur bois de la fin du XVe siècle.

Sans certitude, la facture nettement flamande la fait attribuer à Coppin Delf, peintre du roi René. Une œuvre qui « pourrait être au Louvre mais le problème, c’est qu’elle n’est pas signée ».
En passant derrière le chevet, on peut découvrir l’aile de bâtiments qui abrite encore l’ancienne salle capitulaire des Carmes.

 C’est là qu’Urbain Grandier, l’infortuné protagoniste de l’affaire de Loudun, au XVIIe siècle, fut interrogé. « Il y est passé mais quand il en est ressorti, il devait être brûlé le lendemain matin. »

 Le grand vitrail est l’une des plus vastes du diocèse de Poitiers. 

Elle a été classée aux Monuments Historiques le 10 novembre 1921.

 

 

 

Un homme d'Eglise Mgr Barbier de Montault (1830-1901)

Xavier Barbier de Montault, archéologue français, né à Loudun le 6 février 1830, décédé à Blasay (Vienne) le 30 mars 1901.

Armes : Ecartelé, de gueules au chevron d’or accompagné de 3 molettes du même, et d’azur à 2 mortiers d’argent en pal, qui est de Montault.

 

Il reçut la prêtrise, fut historiographe du diocèse d’Angers (1857-1861), puis alla à Rome, devint camérier de Pie IX (1869), prélat de la maison du pape (1876), référendaire au tribunal de la signature (1878). Il était membre de plusieurs sociétés savantes et correspondant du ministère de l’intérieur.

On lui doit un nombre considérable de publications, consacrées pour la plupart à l’archéologie religieuse, la liturgie et le droit canonique.

« Le grand savant de Poitiers », comme l’appelait Léon XIII, savait qu’il était essentiel de relever et de publier les inscriptions pour en assurer la diffusion et la sauvegarde.

 

 « Travaillez pour Dieu, pour 1'Eglise, pas pour l'approbation. Elle vous manquera trop souvent pour que vous puissiez y compter. Puis les jaloux ne vous la donneront pas. Le bien pour le bien quoi qu'il arrive. » Ces conseils que Mgr Xavier-Marie-Joseph Barbier de Montault donnait à celui qui fut son ami le plus cher et qu'il constitua son légataire universel, M. l'abbé Etienne Girou, curé de Hommes (Indre-et-Loire), le validant prélat en connaissait toute la portée, pour les avoir lui-même mis en pratique. L'approbation, il la connut sans doute mais combien de fois il eut à endurer les critiques des uns, à supporter le mécontentement des autres et à surmonter la jalousie de beaucoup.

Homme d'Eglise, Mgr Barbier de Montault le fut dans le sens plein et vrai de ce mot, et tout ce qu'il entreprit de travaux dans sa vie alla toujours à l'Eglise. C'était du reste comme une tradition dans la famille des Barbier de Montault :  trois des de Montault furent archevêques d'Auch, un autre de Lectoure aux XIIe et XIIIe siècles, plusieurs chanoines, et sans remonter si haut, rappelons-nous Mgr Montault des Isles, évêque d'Angers, son grand-oncle.

Encore enfant, le petit Xavier manifesta du goût pour les choses d'église M. Girou, son biographe, raconte comment « il affectionnait tout particulièrement le violet, dont Pie IX devait le revêtir plus tard « 

Amené à l'évêché d'Angers, il n'avait que six ans lorsque son arrière-grand-oncle le rencontra dans un vestibule, la mitre en tête, où plutôt sur les épaules, et crosse à pleines mains devant lui, sa sœur ainée portait gravement le bougeoir. Le bon oncle ne dut que sourire à cet enfantillage ; peut-être y vit-il l'indice d'une vocation naissante.

Mais, afin de soustraire désormais sa chapelle aux convoitises du futur prélat, il lui en fit faire une, très complète… en fer blanc ». Après ses études au Petit Séminaire (1838-1846), où ses professeurs jugèrent qu'il ne ferait jamais rien, et deux ans de philosophie au Grand Séminaire d'Angers (1846-1848), il enseigna la septième et la huitième à Bressuire : là, il continua à se livrer aux études archéologiques, dévorant et apprenant par cœur le Cours d'antiquités de M. de Caumont de Janvier 1849, datent ses premières publications dans les Annales archéologiques de Didion.

A Saint-Sulpice, (1849-1851), Guillaume Durant et le Sacramentaire, Bourassé et de Caumont introduits en cachette seront ses compagnons de table au petit déjeuner du matin. Plus tard, il aimait à rappeler avec une pointe de malice, « lorsqu'il paraissait quelque travail de la docte Compagnie sur l'archéologie ou la liturgie romaine », qu'un beau soir il eut les honneurs d'une « lecture spirituelle » entièrement consacrée par le supérieur à fulminer contre cet esprit novateur, cet ultramontain, cet admirateur des vieux pots cassés, de l'art moyenâgeux, autant dire barbare, etc., etc.

Viennent les années passées à Rome, où il séjourna encore une deuxième fois après avoir reçu les Ordres sacrés à Angers (18 décembre 1858-17 décembre 1859), et avoir été, par nomination de Mgr Angebault, l'historiographe du diocèse, et par désignation du ministère de l'Instruction publique, celui de la cathédrale ; une troisième fois enfin, après avoir été mêlé très activement avec Mgr Turinaz au projet des Universités catholiques et franchement romaines.

Chanoine de la basilique d'Anagni le 5 septembre 1861, camérier de Sa Sainteté le 1er juillet 1869, il atteignit au faite de la prélature le 20 août 1875, lorsque Pie IX l'instituait prélat domestique.

Quel fruit il retira de son contact avec Rome Entendons-le dire dans sa première conférence liturgique et canonique au Grand Séminaire d'Albi (1887) « Si je suis quelque chose je le proclame bien haut, c'est à Rome exclusivement que je le dois. Les vingt-cinq années que j'y ai passées dans l'étude sont assurément les plus belles de ma vie ; années de la jeunesse qui furent si pleines d'ardeur et d'enthousiasme années de l'âge mûr qui me mirent définitivement en possession de ce trésor incomparable qu'on nomme la science ecclésiastique (l'ecclésiologie, dira-t-il encore).

Et quand Pie IX, d'immortelle mémoire, daigna, pour récompenser un labeur incessant, m'élever jusqu'au plus haut degré de la prélature, je pus lui dire avec conviction en empruntant les termes mêmes de l'ancienne liturgie française :  Coronando merita, coronas dona tua. Ce que je suis et ce que je vaux, n'est-il pas l'œuvre propre du Saint-Siège, qui m'a fait croître successivement en science et en dignité ? »

Tout le long de sa carrière, il propagera les idées romaines. Dom Guéranger avait eu la plus grande part dans le rétablissement du texte liturgique ; il restait à donner les véritables règles et cérémonies romaines : Mgr de Montault jugea que c'était son œuvre, œuvre pénible, de grande patience, soutenue, parce qu'elle s'accomplit sous le regard de Dieu et qu'elle est la résolution d'une conviction ferme.

Un de ses amis lui écrivait « Je regrette infiniment que vous soyez devenu Romain quand même ; l'art et peut-être la religion ont beaucoup à perdre à des conversions de ce genre. En aucun temps, Rome n'a servi de modèle à la France, et la destruction de notre liturgie nationale me parait un très grand malheur sans aucun profit pour la papauté. »

Son élan et son courage n'en sont point diminués ; de là naîtront des œuvres magnifiques comme :  le Costume et les usages ecclésiastiques selon la tradition romaine, et bien d'autres encore.

Son amour du romain ne le poussait pas « à biffer, d'un trait de plume, ce qui, dans nos anciennes coutumes, dans nos rites locaux, ne cadre pas avec ce qu'on plaît à appeler le Romain ». Et elle est juste la remarque de M. Girou « Rome n'est point si intolérante ». Dom Delatte disait les regrets de Dom Guéranger, dont notre liturgiste avait pensé être le disciple, de voir les évêques, après la réforme liturgique, sans grand discernement, en faisant table rase de tout le passé : Rome ne s'oppose pas à régulariser les coutumes les plus extra-liturgiques mais vénérables par leur symbolisme ou leur ancienneté.

 Le droit liturgique n'est qu'une branche du droit canon Mgr Barbier de Montault luttera toute sa vie en France pour le retour au droit commun. :

Combien souvent il regretta que Mgr Chaillot, dont il affirma la part principale et déterminante dans sa vocation de canoniste ne fut point promu à l'épiscopat « Quelle science, disait-il ! Quel bien il ferait dans l'Eglise ! Volontiers, je renoncerais à l'épiscopat pour qu'il fut évêque. Il sait mieux que moi encore, il est mieux préparé. »

Le biographe de Mgr Barbier remarque très justement : « II n'est pas rare d'entendre des personnes intelligentes et d'excellents chrétiens, en parlant de tel ou tel évêque orateur, affirmer que « c'est un grand évêque ».

L'éloquence ne nuit certes pas aux évêques, mais leur fonction n'est pas celle d'un académicien aux discours savants et châtiés, ni celle d'un tribun à la parole chaude et entraînante, ni même celle d'un prédicateur.

L'Esprit-Saint les a établis avant tout pour régir, gouverner l'Eglise.

Si sanctus es, disait saint Thomas, ora pro nobis; si doctus es, doce nos; si prudens es, rege nos.

Ainsi, d'après le grand docteur, la science et même la sainteté passent après la prudence.

 Le prince de Bismarck, qui se connaissait en hommes, jugeait ainsi deux de nos anciens ministres, Rouher et Ollivier :« Ils avaient, l'un et l'autre, une certaine habileté, et cette éloquence, qui fait rarement défaut aux Français, mais ils s'imaginaient que pour être homme d'Etat, il suffisait de savoir parler » Mgr Barbier de Montault, qu'on avait pressenti à plusieurs reprises de sa future élévation à l'épiscopat, se soumit à une longue préparation.

Il disait de cette préparation « Dès que l'individu a senti en lui-même le premier attrait et qu'il l'a fait contrôler sérieusement, il se prépare personnellement de manière à arriver graduellement au but proposé ; dix ans, vingt ans ne sont pas de trop pour une préparation sérieuse, car non seulement il faut se rendre le plus digne possible de tous points en acquérant toutes les qualités requises, mais encore en s'instruisant spécialement de tout ce qu'il sera indispensable de savoir pour diriger sûrement les autres.

Un évêque non préparé, manquant de la science compétente sera fort dangereux aveugle, il conduirait d'autres aveugles et causerait la perte de ceux qu'il devait sauver. » Il cherchait un poste de vicaire général pour s'initier davantage au gouvernement épiscopal et souhaitait la fondation à Rome d'un Séminaire épiscopal, qui serait en même temps une école normale pour les études ecclésiastiques.

Pour saisir sa compréhension de la charge épiscopale, et où nous aurions pu saisir ce qui aurait été son administration, il nous faudrait l'ouvrage commencé et intitulé : Traité pratique de l'administration diocésaine selon le droit commun cette œuvre devait avoir quatre volumes in-8° dont une grande partie est complètement rédigée !

Canoniste, liturgiste, Mgr Barbier de Montault, est un archéologue éminent : Un judicieux critique du Giornale araldico l'appréciait ainsi : « Mgr B. de M. est l'un des plus érudits en fait de liturgie, comme incontestablement il peut être tenu pour le prince de l'archéologie chrétienne. »

Ne pourrait-on point l'appeler, se demande son biographe, l'Archeologus irrefragabilis !

 Ce n'est pas un vain compliment : M. Schlumberger lui demande un renseignement scientifique « que seul, probablement, lui dit-il, vous êtes en état de me donner » . « Un seul homme au monde est en état de me renseigner, lui écrit un autre archéologue, et je m'adresse à vous avec confiance, comme à la source de toute science et de toute complaisance. »

Le savant directeur du musée de Cluny lui écrit « Vous êtes le seul capable d'éclairer cette énigme. »

Rappelons, en passant, ses discussions au sujet du caractère médiéval pour la plupart des basiliques romaines.

Que de services rendus par sa correspondance, et plus encore par ses nombreux écrits !

 Sa bibliographie ne compte pas moins de 2 964 numéros en ouvrages et articles de journaux et de revues publiés.

Nous ne parlons point des comptes rendus bibliographiques, des articles incertains et des manuscrits, ce qui porterait au chiffre de 4 415. Il collabora à 167 périodiques. Fécondité merveilleuse.

Elle s'explique : « Etudier dans le passé pour guider dans le présent, voilà toute ma théorie. Si je n'étudiais que pour moi, j'y renoncerais. Je ne suis heureux qu'autant que mon bonheur est partagé.

 Je déteste la science égoïste qui ne communique à personne les trésors que Dieu lui a départis, au profit de ceux qui n'ont ni le loisir ni l'aptitude pour ces sortes de travaux. »

Ces pensées et ces vues feront germer l'oeuvre si instructive des musées. Fondateur de celui d'Angers, il en établira de-ci, de-là, même à Rome. Le secret de cette prodigieuse activité, nous le trouvons encore dans sa manière de travailler : rien qu'il ne lit, qu'il ne voit, qu'il ne note aussitôt : nulla dies sine linea.

Et croyez-vous qu'il ennuie à l'entendre ou à le lire. Michon l'a bien jugé dans la Graphologie : « Nous donnons aujourd'hui à nos lecteurs un bon spécimen d'érudit. Ce n'est pas le type du vieux genre raideur, sécheresse, étroite minutie, pédantisme gourmé.

Au XIXe siècle, nous faisons l'érudition autrement. Nous sacrifions un peu aux Grâces ; et la main de Mgr B. de M. a .eu beau toucher des liasses poudreuses, elle ne s'y est pas encrassée. »

Au témoignage de Didon, il est « l'un des très rares archéologues qui sachent écrire et intéresser ». Lui-même avoue qu'il cherche autant que possible à égayer le lecteur et à lui montrer que l'archéologie largement comprise n'est nullement aride et tout au contraire féconde en idées hautes et poétiques.

Tel est Mgr Barbier de Montault : les limites de cet article empêchent de parler de son apostolat ; dévoué à tous, comme nous l'avons déjà dit, il l'était encore davantage vis-à-vis de ceux que l'hérésie et le schisme séparent du catholicisme. Des protestants, ou seulement des âmes loin de Dieu, doivent à Mgr B. de M., aux visites faites sous sa direction sanctuaires vénérés de Rome, à sa direction ferme et douce à la fois, imprégnée des accents de la liturgie, leur conversion et leur retour à l'Eglise-mère.

Toute sa vie, du reste, ne prêchait-elle pas l'amour de l'Eglise et la fidélité au Saint-Siège ? C'est animé de ces sentiment» qu'il expira, le 29 mars 1901.

Né le 6 février 1830, il était âgé de 71 ans.

Il avait pris soin de régler le détail de ses obsèques : et on y remarque combien il aimait la liturgie romaine unie à la liturgie gallicane comme autrefois, dans la vieille Gaule, comme encore chez les Trappistes, le cortège funèbre revint à l'église, au chant de l’In exitu Israel de Egypto, et comme à Rome on servit un plat de lentilles, le plat des morts, à ceux qui avaient porté des cierges.

Les saints et les bienheureux dont il a reconnu les reliques ici-bas et qu'il a tant exaltés seront venus au-devant du fidèle serviteur de Dieu et de l'Eglise.

Mgr Barbier de Montault est une des belles figures du XIXe  siècle : nous sommes redevables à celui en qui il avait sa confiance et à qui il avait voué une affection devenue plus grande par les années, de nous en avoir retracé la vie, de nous avons fait participer à l'esprit qui animait le vénéré prélat.

 Puisse cette biographie contribuer à le faire mieux connaître, puisses aussi se réaliser le vœu que nous formons d'une édition des œuvres de Mgr Barbier de Montault: on ne peut que gagner au contact de telles âmes.

Etienne Devaloux.

 

 

 

 

Le costume et les usages ecclésiastiques selon la tradition romaine,

 

 

 -         Traité d'iconographie chrétienne (2014)

-         Le Livre d'heures de l'abbaye de Charroux, par Mgr X. Barbier de Montault, avec notes de M. Alfred Richard. Extrait du 'Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest' du 3e trimestre 1902 (1903)

-         Inventaire d'un évêque d'Oloron au XVIIIe siècle (1902)

-         Le marquis de Beufvier, sous-lieutenant de dragons en 1774 (1902)

-         La Loi des chapeaux ecclésiastiques dans l'art héraldique (1901)

-         Les Tapisseries des SS. Gervais et Protais à la cathédrale du Mans (1900)

-         Les Tapisseries des SS. Gervais et Protais à la cathédrale du Mans (1900)

-         La Vierge miraculeuse de Ré au diocèse de Novare (Italie), par Mgr X. Barbier de Montault,... (1899)

-         Le Costume et les usages ecclésiastiques selon la tradition romaine, par Mgr X. Barbier de Montault,... Tome Ier. Règles générales, le costume usuel, le costume de choeur (1899)

-         Thèses de philosophie des XVIIe et XVIIIe siècles (par X. Barbier de Montault) (1898)

-         Navette émaillée de Soudeilles (Corrèze) (1898)

-         Les Chambres Borgia au Vatican (par X. Barbier de Montault) (1898)

-          Une Pale historiée du XVIIIe siècle (par X. Barbier de Montault) (1898)

-          Plantation d'une croix de mission, en 1738 (par X. Barbier de Montault) (1898)

-          Le Symbolisme architectural de la cathédrale de Poitiers (1898)

-          Le Symbolisme architectural de la cathédrale de Poitiers (1898)

-          Les Billets d'enterrement de la collection Jolly-Guignard, à Poitiers (par X. Barbier de Montault) (1898)

-          Le fer à hosties de l'église de Soudeilles (Corrèze) (1898)

-          Plantation d'une croix de mission en 1738 (1898)

-          Une Pale historiée du XVIIIe siècle (1898)

-          Un crucifix de dévotion (1898)

-          Reliures armoriées, par X. Barbier de Montault (1897)

-          Le vase antique de Saint-Savin (1897)

-          Antiphonaires et lectionnaires manuscrits de la bibliothèque publique d'Angers (1897)

-          Le fer à hosties de Lencloître (1897)

-          Les Mosaïques des églises de Ravenne, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1897)

-          Le Trésor liturgique de Cherves en Angoumois, par Mgr X Barbier de Montault,... (1897)

-          Une statuette de saint François de Paule (1896)

-          L'image mortuaire de Mgr Dupanloup (1896)

-          Visite de l'église d'Auriac en 1751 (1896)

-          Inventaire de Méréglise en 1594, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1896)

-          Les pyxides de Gimel (1896)

-          La châsse émaillée de l'église Saint-Pierre à Tulle (1896)

-          Une Clochette flamande à l'Exposition d'Angers, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1896)

-          La chaire de Notre-Dame de Niort (Deux-Sèvres) à Château-Larcher (Vienne). (1896)

-          L'Image mortuaire de Mgr Dupanloup... Extrait de l'"Annuaire du Conseil héraldique de France", 1896 (1896)

-          Inventaire de Méréglise en 1594 (1896)

-          Les fers à hosties de l'arrondissement de Confolens (Charente) (1896)

-          Images mortuaires de l'empereur et de l'impératrice du Brésil (par X. Barbier de Montault) (1895)

-          Le Château Neuf de Naples, par Mgr X. Barbier de Montault. Extrait des 'Mémoires de l'Académie des sciences et belles-lettres d'Angers', nouvelle période, T. III (1895)

-          Le Suffrage de saint Joseph, au XVIe siècle (par X. Barbier de Montault) (1895)

-          Inventaire du mobilier de messire Antoine François La Fauche en 1743 (par X. Barbier de Montault) (1895)

-          Un écran à main à l'effigie du duc d'Orléans (1895)

-          Inventaires corréziens (par X. Barbier de Montault) (1895)

-          Les Vases eucharistiques exposés à Tulle (par X. Barbier de Montault) (1895)

-          La croix à main de la collection de Lastic (1894)

-          Le trésor de la cathédrale de Tulle (Corrèze) (1894)

-          Un reliquaire du XIIIe siècle à Sainte-Radegonde de Pommiers (Deux-Sèvres) (1894)

-          Lettres de Louis XIV relatives au Bas-Poitou, extraites du chartrier du Chilleau (1894) avec Xavier Barbier de Montault (1830-1901) comme Éditeur scientifique

-          La Fabrique de l'église paroissiale d'Ourliac-de-Bar au siècle dernier (par X. Barbier de Montault) (1894)

-          La Fabrique de l'église paroissiale d'Ourliac de Bar au siècle dernier (1894)

-          Justification archéologique des reliques de sainte Cécile conservées autrefois et maintenant à la métropole d'Albi, par Mgr. X. Barbier de Montault,... (1894)

-          Lettres de Louis XIV relatives au Bas-Poitou (1894) avec Xavier Barbier de Montault (1830-1901) comme Éditeur scientifique

-          Les Pyxides émaillées de l'Exposition rétrospective de Tulle, en 1887 (par X. Barbier de Montault) (1894)

-          Le carrelage de l'église abbatiale des Chatelliers (Deux-Sèvres) (1893)

-          La Tapisserie des preux à Saint-Maixent, Deux-Sèvres (1893)

-          Les Bras-Reliquaires exposés à Tulle en 1887 (1893)

-          Un Livre de prières du XVIe siècle (par X. Barbier de Montault) (1893)

-          Une Matrice de plaque de cheminée au XVIIe siècle, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1893)

-          Le parement d'autel de l'évêché de Montauban (1893)

-          La Tapisserie des preux à Saint-Maixent, Deux-Sèvres (1893)

-          Histoire de la poésie liturgique au moyen âge, étude sur les tropes de M. Léon Gautier, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1893)

-          Inventaire archéologique de l'abbaye des Châtelliers (1892)

-          Le crucifix de l'église de Vautebis (1892)

-          Trois Fers à hosties du midi (par X. Barbier de Montault) (1892)

-          Inventaires de la maison noble de la Levraudière au XVIIe siècle (1892)

-          Le fer à hosties de Saint-Marcel-d'Urfé (Loire) (1892)

-          Un tableau de l'église de Poussay (Vosges) (1892)

-          Procès-verbaux de consécrations d'églises en Anjou (par X. Barbier de Montault) (1892)

-          Le Gaufrier du musée lorrain et ses similaires (par X. Barbier de Montault) (1892)

-          L'architecture et la décoration à l'abbaye cistercienne des Chatelliers (1892)

-          Trois Fers à hosties du Midi (1892)

-          Inventaires de la maison noble de La Levraudière au XVIIe siècle (1892)

-          Excursion archéologique en Lorraine (1892)

-          Inventaires bas-limousins du XVIIIe siècle (1892)

-          Vendataire au plus offrant et dernier enchérisseur des meubles ayant appartenu au citoyen Arthur-Richard Dillon, émigré, l'an 1792, le premier de la République française (1891)

-          Le devant d'autel de Saint-Maur-sur-Loire (1891)

-          Les Bréviaires manuscrits de la bibliothèque d'Angers (1891)

-          Gaufriers et oublieurs (par X. Barbier de Montault) (1891)

-          L'écuelle à vin de la famille Poudret (1891)

-          Iconographie et symbolisme de l'église abbatiale de Fontgombaud (1891)

-          Les Gaufriers du musée d'Orléans, par Mgr X. Barbier de Montault (1890)

-          Iconographie romaine de Sainte-Agnès (1890)

-          Les Souvenirs lorrains de l'église S. Grégoire, sur le Coelius, à Rome (par X. Barbier de Montault) (1890)

-          Recettes et dépenses de la fabrique de Notre-Dame de Niort en 1700 et 1701. (Signé : X. Barbier de Montault [22 octobre 1890].) (1890)

-          Visite de l'église d'Auriac, en 1751 (par X. Barbier de Montault) (1890)

-          Traité d'iconographie chrétienne, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1890)

-          Les Gaufriers du musée d'Orléans (1890)

-          La croix processionnelle de la collection Olivier (1890)

-          Les fers à hosties de la Saintonge (1890)

-          Les Livres d'heures de la Bibliothèque de la ville d'Angers, par X. Barbier de Montault,... (1889)

-          La Croix de Saint-Marc-la-Lande (Deux-Sèvres) (1889)

-          Lettre d'un condamné à mort à l'époque de la Révolution (1889)

-          La Croix de Saint-Marc-la-Lande (Deux-Sèvres) (par X. Barbier de Montault) (1889)

-          Oeuvres complètes de Mgr X. Barbier de Montault,... (1889)

-          Journal d'un voyage archéologique dans le diocèse de Verdun (1889)

-          Les tapisseries du Plessis-Macé (1889)

-          Exposition rétrospective de Tulle. 1887. Le petit office de l'Immaculée Conception, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1889)

-          Le coffret émaillé de L'Hospitalet et ses similaires (1889)

-          Le Livre d'heures des Chatelliers (1889)

-          Le Prototype des figures similaires du Christ à Poitiers, Oiron et Thouars (par X. Barbier de Montault) (1889)

-          Le Fer à hosties de Châteauponsac et les fers du Limousin (1888)

-          La croix mérovingienne de la cathédrale d'Albi (1888)

-          Le Fer à hosties de Châteauponsac et les fers du Limousin (par X. Barbier de Montault) (1888)

-          Les Croix de plomb placées dans les tombeaux en manière de "pitacium", par X. Barbier de Montault,... (1888)

-          Restitution de l'épitaphe de Tillisiola (1888)

-          La crosse de la collection Bretagne, à Nancy (1888)

-          Les Emaux à lamelles. (Signé : Mgr X. Barbier de Montault.) (1888)

-          Les sept péchés capitaux (1888)

-          L'Office de la conception à Luçon au XVe siècle, par Mgr Barbier de Montault... (1888)

-          Les inventaires et comptes de la confrérie du Saint-Sacrement de Saint-Pierre-du-Queyroix, à Limoges (1888)

-          Fouilles de l'église abbatiale des Châtelliers. (Signé : X. Barbier de Montault [19 août 1888].) (1888)

-          Authentiques des XIIIe, XIVe et XVe siècles, récemment découverts à la cathédrale d'Albi (par X. Barbier de Montault) (1887)

-          L'Arbre de Jessé et la vie du Christ (1887)

-          Le Moment et le lieu précis de l'Incarnation, par Mgr Barbier de Montault,... (1887)

-          Les émaux champlevés de Limoges au trésor de la cathédrale de Trèves (1887)

-          La croix à main de l'abbaye de Candeil (Tarn) (1887)

-          La Légende de saint Martial dans le bréviaire de la Trinité de Poitiers au XVe siècle (1887)

-          L'Église paroissiale de Sainte-Radegonde de Pommiers, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1887)

-          Le Coffret émaillé de l'église de Vaulmier (Cantal). (Signé : X. Barbier de Montault [mai 1887].) (1887)

-          L'Eglise paroissiale de Sainte-Radegonde de Pommiers (1887)

-          Inventaire du mobilier archéologique de l'abbaye de Fontgombaud (Indre), par Mgr X. Barbier de Montault,... (Mai 1887.) (1887)

-          Le trésor de Trèves (1886)

-          Un "Agnus" de Grégoire XI découvert dans les fondations du château de Poitiers, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1886)

-          Mélanges d'art et d'archéologie (1886)

-          La représentation des vertus en Anjou (1886)

-          Les fers à hosties du diocèse de Verdun (1886)

-          Note sur le processionnal de l'abbaye de Saint-Aubin, à Angers, par M. X. Barbier de Montault,... (1886)

-          Bibliographie. "Histoire de la verrerie et de l'émaillerie", par E. Garnier. (Signé : X. Barbier de Montault.) (1886)

-          Le grand sceau de Raoul Du Fou (1886)

-          Le saint Clou à la cathédrale de Toul (1885)

-          Statuts des orfèvres de Poitiers rédigés en 1456, par M. X. Barbier de Montault,... (1885)

-          Le Prieuré d'Availles, de l'Ordre de Grandmont (Vienne), par X. Barbier de Montault,... (1885)

-          Les clochettes de Langres et d'Orléans (1885)

-          Livres d'heures retrouvés de l'ancienne collection Mordret, par X. Barbier de Montault,... (1885)

-          Les Comptes de la corporation des gantiers à Rennes, en 1642 (par X. Barbier de Montault) (1885)

-          Le "Martyrium" de Poitiers (1885)

-          Inventaires et comptes de fabrique de l'église de Sainte-Radegonde-des-Pommiers (Deux-Sèvres) (par X. Barbier de Montault) (1885)

-          Le Buste de saint Adelphe, d'après une gravure du XVIIe siècle, par Mgr X. Barbier de Montault (1885)

-          Inventaires et comptes de fabrique de l'église de Sainte-Radegonde-des-Pommiers (Deux-Sèvres) (1885)

-          Le fer à hosties de Marsac (T.-et-G.) (1885)

-          Documents sur la question du "Martyrium" de Poitiers, publiés par Mgr X. Barbier de Montault... (1885)

-          Le Prieuré d'Availles, de l'ordre de Grandmont (Vienne) (1885)

-          La Varvadieu, prière populaire recueillie de la bouche d'une vieille mendiante, à Loudun (Vienne) (par X. Barbier de Montault) (1885)

-          Les Moules à bibelots pieux du Musée lorrain, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1885)

-          L'Appareil de lumière de la cathédrale de Tours, par Mgr Barbier de Montault (1884)

-          Un reliquaire du XVe siècle... (1884)

-          L'inscription de la Grange Lescou (Tarn-et-Garonne) (1884)

-          La crosse d'un abbé d'Airvault (XIIe-XIIIe siècle) (1883)

-          Le Trésor de la basilique royale de Monza (1883)

-          Souvenirs du diocèse de Vannes à Rome (1882)

-          La Croix à double croisillon, par Mgr X. Barbier de Montault... (1882)

-          Les Mesures de dévotion, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1882)

-          Une Tapisserie du XVe siècle, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1881)

-          Le maître-autel de la collégiale de Saint-Léonard (Haute-Vienne) (1881)

-          L'anneau d'investiture du musée de Montauban (1881)

-          Les Mosaïques de Milan, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1881)

-          Inscriptions de dédicace d'églises à Rome, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1881)

-          Deux Inscriptions lavalloises à Rome (1880)

-          Extrait de la "Revue de l'Anjou". Description iconographique de quelques fers à hosties de l'Anjou (1880)

-          Les ostensoirs du XIVe siècle en Limousin (1880)

-          Inventaires des châteaux appartenant aux de Peyrusse des Cars (1880)

-          Le trésor de la cathédrale de Moutiers (Savoie)... (1880)

-          Description iconographique de quelques fers à hosties de l'Anjou, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1880)

-          Les Tabernacles de la Renaissance à Rome, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1879)

-          Les Colifichets des Visitandines au XVIIIe siècle, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1879)

-          Le Sacré Collège des cardinaux de la sainte Église romaine, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1879)

-          Le Trésor de la cathédrale de Bénévent, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1879)

-          Le Transport solennel du Saint-Sacrement quand le pape voyage (1879)

-          Inventaires de quelques églises rurales de l'Anjou (1879)

-          Un Tableau de l'abbaye de Fontevrault, par Mgr X. Barbier de Montault (1879)

-          Inventaire de la chapelle papale sous Paul III, en 1547, transcrit par M. Bertolotti,... et annoté par Mgr X. Barbier de Montault,... (1879) avec Xavier Barbier de Montault (1830-1901) comme Annotateur

-          Note rectificative sur les commentaires des inventaires de Saint-Maximin et des Baux (1879)

-          Inventaire descriptif des tapisseries de haute-lisse conservées à Rome, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1879)

-          Inventaire de la chapelle papale sous Paul III en 1547 transcrit par M. Bertolotti,... et annoté par Mgr X. Barbier de Montault,... Extrait du "Bulletin monumental" n° 5-1878 (1879) avec Xavier Barbier de Montault (1830-1901) comme Autre

-          Inventaire du pape Paul IV, en 1559, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1879)

-          Le reliquaire de Lacour Saint-Pierre (Tarn-et-Garonne) (1878)

-          Mgr Barbier de Montaut. Le Surhuméral, le rational et la crosse, d'après les sceaux du moyen âge (1878)

-          Particularités du costume des évêques de Poitiers au XIIe siècle... (1878)

-          Traité pratique de la construction, de l'ameublement et de la décoration des églises, selon les règles canoniques et les traditions romaines, avec un appendice sur le costume ecclésiastique, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1878)

-          Mgr X. Barbier de Montault. Particularités du costume des évêques de Poitiers au XIIe siècle (1878) avec Xavier Barbier de Montault (1830-1901) comme Autre

Observations archéologiques sur les églises de Rome, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1878)

-          Le conclave et le pape (1878)

-          Une tabagie transformée en font baptismal (1878)

-          Mélanges d'archéologie (par X. Barbier de Montault) (1878)

-          Traité pratique de la construction, de l'ameublement et de la décoration des églises, selon les règles canoniques et les traditions romaines, avec un appendice sur le costume ecclésiastique, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1878)

-          Traité pratique de la construction, de l'ameublement et de la décoration des églises selon les règles canoniques et les traditions romaines, avec un appendice sur le costume ecclésiastique, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1878)

-          Mélanges d'archéologie (1877)

-          La Visite de la cathédrale Saint-Bertrand de Comminges en 1627 (1877)

-          De la Dévotion aux "Agnus Dei", par le chanoine X. Barbier de Montault. 3e édition (1877)

-          Le guide du pèlerin aux églises de Rome et au palais du Vatican (1877)

-          Les Églises de Rome étudiées au point de vue archéologique, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1877)

-          Mélanges d'archéologie (par X. Barbier de Montault) (1877)

-          Mgr X. Barbier de Montault. Lettres testimoniales d'un évêque de Marseille, portant donation d'un morceau de la vraie croix à l'église de Sainte-Croix d'Angers. Extrait des comptes rendus du Congrès tenu à Arles par la Société française d'archéologie en septembre 1876 (1877) avec Xavier Barbier de Montault (1830-1901) comme Autre

-          Explication de quelques termes de l'Inventaire de Montpezat, 1836 (1877)

Giacomo Antonio Moro, Gasparo Mola e Gasparo Morone-Mola, incisori nella Zecca di Roma (da X. Barbier de Montault) (1877)

-          Explication de quelques termes de l'inventaire de Montpezat (1436), par Mgr X. Barbier de Montault,... (1877)

-          Le Trésor du dôme d'Aix-la-Chapelle (1877)

-          Armorial des papes, par Mgr X. Barbier de Montault,... (1877)

-          Lettres testimoniales d'un évêque de Marseille (Jean Allardel), portant donation d'un morceau de la vraie croix à l'église de Sainte-Croix d'Angers... (1877)

 

 

 

 

https://data.bnf.fr/fr/11890158/xavier_barbier_de_montault/

Revue universelle : recueil documentaire universel et illustré, publié sous la direction de M. Georges Moreau

La Croix, Groupe Bayard

 

 

Le Château de la Mothe-Chandeniers (Mothe Bauçay) sauvé de la destruction <==

 


(1)   Daprès une ordonnance du 17 aout 1575, une terre pour être érigée en chatellenie devait avoir haute justice, droits de foire, de marché, de prévôté et de péage, avec prééminence dans toutes les églises sises dans son ressort.

La coutume du Loudunais portait : «Les droitctz de seigneur chastellain sont telz qu’en sa chastellenie il ha haute justice, moyenne et basse, et peut bannir et non rappeler ; aussi peut faire tenir plai de quinzaine en quinzaine, et ses assises quatre fois l’an. En sa terre ha la cougnoissance des grans chemins et des cas commis en iceulx. Et doivent les dictz grans chemins avoir seize piedz de large et le voysinau huict piedz. Toutefois  si les grans chemins ont plus de seze piedz il n’est permis de les estroissir n’admoindrer. Le seigneur chastellain ha droict de police, faire bans, crys, proclamations et sa ville ou bourg ; mettre et induire peine sur ses sunjectz scelon la qualité du cas ; il est fondé d’avoir chastel et peut avoir justice patibulaire à trois pilliers garnis de lyens par dedans et par dehors. Le seigneur qui possédait au moins deux xhatellenies pouvait les réunir en baronnie ; il avait alors droit de posséder ville close, collège, abbaye et justice patibulaire à 4 pilliers garnis de liens par dedans et par dehors mais sans « fest par-dessus ». le haut justicier n’avait droit qu’à deux pilliers ; il pouvait faire lever homme trouvé mort «hors grans chemins » et connaissait de tous cas criminels « exepté de meurtre faict de guet à pense, de femme forcée, de boutemens de feu ». le moyen justicier avait dans son ressort toutes causes réelles et personnelles dont l’amende n’excédait pas 60 sous : il pouvait faire « mettre bradon et sceler huys, congnoistre et saisine brisée et de simple furt (vol) et avoir sep, fers et anneaulx de fer et autres prisons à garder les malfaiteurs et les pugnir jusques au supplice de mort exclusivement ».quant au seigneur qui possédait la basse justice, le dernier échellon de la justice féodale, il pouvait « cougnoistre des causes de partie à partie, tant de somples dommages de bestes prinses en son fief, que de ses devoirs et autres actions réelles concernans les droictz fonciers dont l’amende n’exédait sept sols six deniers, faire asseoir borne entre les héritages.

 

 

 

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