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PHystorique- Les Portes du Temps
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17 février 2020

HENRI IV. 1589. Fin de la Ligue en Poitou

D'un côté on proclame Henri de Navarre, roi de France ; de l'autre, le cardinal de Bourbon, sous le nom de Charles X, se laisse proclamer aussi roi de France.

Ce Charles était prisonnier à Chinon et fut conduit au château de Maillezais sous la garde de d'Aubigny, A peine la nouvelle de la mort d'Henri III vint à Poitiers, que les soldats de la Sainte-Union se répandent dans le pays. Ils prirent Montmorillon et Saint-Savin. Le vicomte de la Guierche fut tué en combattant pour la faction.

Avec le vicomte de la Guierche, périrent Jean Chastaignier et Malicorne auxquels Henri IV avait confié la défense de la partie du Poitou au-delà de la Vienne.

Poitiers, après la mort d'Henri III, devint le centre de la faction de la Ligue.

 Les Poitevins, dévoués aux Guise, bravèrent la nouvelle royauté. Ils étaient soutenus par le jeune duc de Guise et par le prevôt des marchands de Paris ; enfin les ambassadeurs d'Espagne et le duc de Mayenne leur fournissaient un puissant appui.

Les Poitevins avaient reçu de ces divers personnages les plus brillantes promesses, et ils devaient en recevoir les plus grands secours.

Cependant un an après, Poitiers fut assiégé, l'armée royale ayant à sa tête Malicorne, Claude la Trémouille, Louis Chastaignier, de la Rochechouart, de Parabère, etc.

Aucun des secours tant promis n'arrivèrent, et Poitiers n'échappa au blocus que par le grand courage de ceux qui le défendaient.

L'abjuration d'Henri IV, en 1593, termina les guerres de religion. Poitiers déserta alors le parti des Guise ; d'autres villes l'imitèrent et se rendirent au Roi.

Poitiers envoya des députés qui prêtèrent serment à Henri IV. Ces députés furent : MM. Saint-Marthe Fumée, conseiller au présidial; Bretonnean et Lefranc Chamines, Ph. Laynè, docteur; Jacques Barrant, avocat; Louis Pe- grand, procureur. Henri IV fut charmé de leur arrivée et les reçut fort bien.

Telle fut l'issue de la Ligue en Poitou. Henri IV révoqua l'ancien édit de Poitiers contre les calvinistes, et l'exercice du culte protestant fut reconnu d'une manière irrévocable.

Malgré les dispositions de Henri pour purifier entièrement le royaume, il ne put empêcher les habitans de la Guienne de venir en Poitou. Ils s'étaient rendus si redoutables par leurs brigandages, qu'à Poitiers on leur avait donné le nom de Croquant.

Malicorne et Chastaignier les repoussent en 1593. Le duc de Bretagne vient aussi dans le Poitou , et prend Mirebeau.

 

Le roi fut obligé de marcher contre lui. Le duc rentra alors dans l'obéissance.

Les protestants, mécontents de Henri IV, l'appellent le Béarnais félon. Les menaces de révoltes se propagent.

Une assemblée de réformés a lieu dans Châtellerault. Là se firent les préliminaires de l'édit de Nantes, qui fut enfin prononcé dans cette ville, 1598.

L'édit souleva bien des passions; mais, grâce à l'habileté de Parabère, gouverneur de cette province, l'édit fut favorablement accueilli en Poitou.

.Henri IV, prévoyant alors que des contrées si longtemps agitées obéiraient difficilement, envoya comme gouverneur Maximilien de Béthune, baron de Rosny, duc de Sully. Il fit son entrée à Poitiers en 1604. On le reçut avec une pompe royale.

Sully se rendit à Thouars et s'efforça de ramener le duc de la Trémouille qui mourut alors. La pacification à laquelle Sully travaillait, se trouva singulièrement favorisée par la mort de la Trémouille.

L'an 1606, une assemblée de protestants se tient à Châtellerault.

En 1609, un synode national se tint à Saint-Maixent.

Sully administra paternellement le Poitou. Henri, de son côté, accorda sa protection aux entreprises industrielles.

On commença le dessèchement du marais de la Sèvre.

Sully voulait établir à Poitiers un parlement, une chambre des comptes et une cour des aides. Ces projets s'évanouirent à la mort du roi, 1610.

A cette nouvelle, toutes les corporations s'assemblent à Poitiers dans le couvent des Cordeliers. Plus de 1,200 s'y trouvèrent réunis.

Là, un moine les exhorte à reconnaître le jeune roi Louis XIII. Tous s'écrient : « Vivent le roi Louis XIII et la régente, sa mère ! »

Il y eut, dans la cathédrale de Poitiers, une cérémonie religieuse en l'honneur du roi défunt. L'oraison funèbre fut prononcée par F. de la Béraudière, conseillé au parlement de Paris et abbé de Nouaille.

 

Précis historique du Poitou pour servir à l'histoire générale de cette province ; suivi d'Un aperçu statistique des départemens de la Vienne, des Deux-Sèvres et de la Vendée / par J. Giraudeau,...

 

Détention du Roi de la Ligue Charles X au palais épiscopal de Maillezais par l'évêque et seigneur d’Aubigné (Time Travel 1589). <==.... ....==> En France, les guerres de religion suivent la Saint-Barthélemy. Le roi Henri IV y met fin en imposant, en 1598, l’édit de Nantes

....==> Sur la Terre de nos ancêtres du Poitou - Aquitania (LES GRANDES DATES DE L'HISTOIRE DU POITOU )

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