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PHystorique- Les Portes du Temps
10 décembre 2019

Les Sceaux et Armoiries de la Ville de La Rochelle

Les Sceaux et Armoiries de la Ville de La Rochelle

En mai 1199, Aliénor d’Aquitaine a confirmé la charte de commune, et concédé à la ville des exonérations de taxes, ainsi que des pouvoirs politiques et judiciaires étendus. (Aliénor d’Aquitaine la concession des priviléges de franche-commune)

Les habitants de La Rochelle élisent le premier maire dans l’histoire de France, en la personne de Guillaume de Montmirail.

Le sceau de la Rochelle est un très bel exemple des bateaux viking qui ont servi de modèles à l’Europe du Nord au Moyen Age. Le Navire formant les armoiries de la ville de La Rochelle a souvent été remplacé par le sceau privé du maire.  

Il n'est pas sans intérêt, en parlant de l'organisation municipale, de dire un mot des différents sceaux mis, aux diverses époques de la commune rochelaise, à la disposition du maire pour donner l'authenticité nécessaire aux actes émanant de son autorité.

C'était une haute fonction que celle de garde-scel royal. L'usage des sceaux de la commune constituait un droit important conféré au maire. Le jour de son installation, remise lui était faite solennellement des clefs du coffret qui les contenait.

Le premier sceau connu, dont il reste encore trace aujourd'hui, est celui dont on trouve l'empreinte suspendue à une charte rochelaise conservée aux archives nationales.

Sur ce précieux titre, figure consigné le serment de fidélité prêté à Louis VIII, alors que ce prince, après la prise de La Rochelle sur les Anglais, fit faire le dénombrement de la population, en 1224. « Ce cachet de forme ronde — dit Jourdan — a le diamètre d'environ 75 millimètres.

Sceau de ville de La Rochelle - année 1224

Il représente d'un côté un homme à cheval (le maire sans doute), la tête nue, brandissant de la main droite un bâton noueux, et tenant la bride de l'autre, avec cette légende : Sigillum ma- joris de Rochella (sceau du maire de La Rochelle); de l'autre côté, un navire, emblème de la ville, voguant à pleine voile sur une mer agitée et dont l'unique mât est surmonté d'une croix avec cette légende : Sigillum communiæ de Rochella. »

Jourdan parle encore d'un sceau de la ville sur une charte de 1307, représentant au revers un loup, ou renard et qu'il serait tenté de croire être le cachet du maire Pierre de Loupsault, qui aurait peut-être pris cet emblème comme armes parlantes. Mais la Ville n'a jamais cessé d'adopter le navire symbolique qui figure dans ses armes.

En 1200 premier sceau de la ville de La Rochelle représentant un navire Viking

« Les premiers navires figurés — dit M. Demay (1) — quoique datés du XIIIe siècle, nous reportent aux drakkars scandinaves et aux navires normands, leurs successeurs.

Comme ces derniers, ils sont également relevés de la proue et de la poupe, munis d'un seul mât soutenu par des haubans garnis d'enfléchures et par deux étais. Ils portent une seule voile carrée garnie de bandes de ris. La forme de ces navires, avec deux caps relevés et la muraille se relevant également et à l'avant et à l'arrière, pour aller fortifier l'étrave et l'étambot, offre tout à fait l'image d'un croissant.

« Sur le sceau de La Rochelle, en 1308, la voile est déployée et l'on peut y compter trois bandes de ris mu- nies de leurs garcettes.

Le vaisseau de La Rochelle figure encore très nettement les deux pièces principales de la construction de la proue et de la poupe, l'étambot et l'étrave modernes. »

Sceau ville de La Rochelle représentant un navire Viking (1437)

On retrouve encore le vaisseau ayant cette forme sur un titre de 1434. C'est également le même qui est placé à la clef de voûte de la porte d'entrée de l'Hôtel de Ville, et sur une sculpture qui existait rue Saint-Michel, transportée depuis au Musée.

En 1437, la ville porte de gueules au bateau d'or sur une mer de mesme.

En 1458, une fleur-de-lys apparait en chef.

En 1482, les armes de La Rochelle portent le chef de France (d'azur semé de fleurs-de-lys d'or).

 En 1497, les émaux des armes de La Rochelle sont clairement définis, de gueules au bateau d'or voguant sur une mer de mesme, au chef de France. (Armoiries confirmées en 1696, puis en 1827 par une ordonnance de Charles X.)

Après le traité de Brétigny, la Ville dut abandonner ses armoiries pour prendre celles du roi d'Angleterre. Il y a, paraît-il, (2) à l'Echiquier de Londres, deux sceaux d'argent attachés par une chaîne de même métal, qui servaient à La Rochelle, et qui durent être transportés en Angleterre pour que la Ville, changeant de nationalité, ne pût en faire usage.

Les Sceaux et Armoiries de la Ville de La Rochelle (3)

Sur les sceaux employés au XIVe siècle, nous voyons apparaître les châteaux, établis sur les nefs, sorte de forteresses crénelées, souvent au nombre de trois : une à la proue, une à la poupe et une au haut du mât, disposée comme la hune moderne.

Dans les armes de la Ville, le bateau est muni de châteaux de proue et de poupe qui dominent tout le monument, avec plate-forme défendue par des créneaux. Les haubans sont attachés à des porte-haubans; on y voit quelquefois des sabords, un beaupré surmonté d'un mât, des avirons, un gouvernail et une ancre. Les extrémités ont cessé d'être relevées ; le bordage, à la proue et à la poupe, est seulement exhaussé de la largeur d'une planche.

Plus tard, le chef de France s'ajouta au vaisseau ; on le trouve sur les sceaux de la Ville en 1508, 1594 et 1610.

Armoirie de Jean Guiton dernier maire de La Rochelle Lors du siège de cette ville le 2 mai 1628

(Armoirie de Jean Guiton dernier maire de La Rochelle Lors du siège de cette ville le 2 mai 1628.)

Un édit de Louis XIV, en 1696, autorise de nouveau la Ville à mettre, au-dessus du vaisseau, le chef de France.

Les trois fleurs de lys furent supprimées pendant la période révolutionnaire. Sous le premier Empire, le Conseil municipal très flatté d'avoir vu son maire figurer au sacre de Napoléon, prit la décision suivante, le 17 mai 1809 :

« Considérant qu'il convient que la ville de La Rochelle, comprise au nombre des bonnes villes de France, jouisse de la faveur accordée par ce décret ; et qu'il convient aussi de demander les armoiries que la Ville avait autrefois, sauf les changements que les circonstances exigent, prie son maire d'obtenir le droit d'armoirie, en conservant le vaisseau aux voiles déployées. »

Les lettres patentes de février 1811 accordent le vaisseau et substituent aux fleurs de lys trois abeilles d'or posées en face sur fond de gueules.

 

A la rentrée des Bourbons, le Conseil demanda à revenir aux anciennes armoiries, qui lui étaient trop chères, pour n'en pas désirer la prompte restauration. Mais ce ne fut qu'en 1827 qu'une ordonnance de Charles X permît à la Ville de reprendre les armoiries que lui avait accordées Louis XIV, en 1696 :

« De gueules au vaisseau d'or habillé d'argent, voguant sur une mer de sinople, au chef d'azur à trois fleurs de lys d'or. (3) » Quels qu'aient été les différents régimes qui se sont succédé depuis cette époque, les armes de la Ville n'ont jamais été modifiées. C'est avec juste raison que l'administration municipale n'a jamais été hantée de la mesquine préoccupation — malgré les tergiversations politiques par lesquelles a passé le pays — d'apporter le moindre changement aux armoiries rochelaises. Elles restent ce que la tradition les a faites depuis quatre siècles. Elles rappellent le patriotique appui que la Ville a prêté à Charles V, en l'aidant à chasser les Anglais du territoire.

Ces inoffensifs emblèmes, figurant dans les armes d'une ville, ne sont qu'un motif décoratif; ils évoquent de glorieux souvenirs et ne font en rien présager des sentiments qui animent la population.

En principe, lorsque les armes d'une ville sont bien déterminées, avec titres à l'appui, il n'y a pas lieu d'y apporter la moindre modification.

C'est au XIVe siècle qu'on commença à mettre des supports à l'écu. On s'est adressé, dans ce but, à tous les règnes de la nature : des centaures, des cerfs ailés, des licornes, etc., etc. Il n'est pas surprenant qu'on ait emprunté à la mer les attributs qui devaient servir de supports aux armes de La Rochelle ; de là vient le choix qui fut fait de deux dauphins : l'un à droite, l'autre à gauche. Puis les villes, suivant qu'elles étaient duchés, marquisats, comtés ou baronnies, mettaient au-dessus de l'écu des couronnes rappelant ces divers titres.

Mais à La Rochelle, suivant l'indication du coutumier général du païs : « N'y a comte, vicomte, baron, ni châtelain que le roy. » Aussi, pas de couronne pour accompagner les armes de la Ville.

Cependant, un décret impérial de 1809 autorisa les bonnes villes de France à surmonter leurs armes d'une couronne murale. Mais ce n'est qu'une superfétation dont on a fait souvent usage dans le simple but d'agrémenter la disposition décorative de nos emblèmes.

Les Sceaux et Armoiries de la Ville de La Rochelle (1)

Si les armoiries d'une ville doivent toujours être fidèlement reproduites dans l'écu qui les contient, il n'en est pas de même des supports, qui ne sont qu'un accessoire dont la présence n'est pas nécessaire, ou dont la disposition peut être transformée suivant l'inspiration de ceux qui les composent.

Tous les artistes laissant libre cours à leur imagination, ont donné aux animaux mythologiques qui accompagnent les armes de La Rochelle, les formes les plus variées.

Nous avons, nous-même, largement usé de cette latitude. D'autres découvriront encore, au gré de leur fantaisie, dans le joli motif qui constitue nos armoiries, une source inépuisable de combinaisons et d'arrangements ingénieux et variés.

Quant à la devise : Servabor Rectore Deo, il nous a été impossible d'en retrouver l'origine. Il résulte cependant, de divers documents, qu'elle est antérieure au XVIIe siècle.

La_Rochelle_disparue___texte_[

LA MONNAIE

Pendant que nous parlons des prérogatives municipales, nous devons rappeler le droit important qu'avait la Ville de frapper monnaie.

C'est encore à Aliénor d'Aquitaine qu'il faut remonter pour retrouver l'origine de cet établissement. Cette princesse avait concédé à Raoul de Mauléon, en échange des droits qu'elle détenait sur la ville de La Rochelle, le privilège de percevoir annuellement, sur la prévôté, cinquante sols de la monnaie de la dite ville. Le marc rochelais servait de type aux autres monnaies du pays.

Nous trouvons, dans une charte de Jean d'Angleterre, en 1215, l'autorisation donnée à son monétaire, de fabriquer sa monnaie poitevine à La Rochelle.

Jean le Bon, avant le désastre de Poitiers, désigna l'atelier de La Rochelle pour fabriquer des gros deniers blancs à l'estoille, autelz à deux deniers de loy, dit : argent le roy et six sols de poix au marc de Paris ayant cours pour deux sols parisis. (4) Il ordonne en outre que : « en nostre dite ville de La Rochelle, monnoye soit frappée et forgée par la forme et manière que nous faisons faire les autres lieux de nostre royaume ». Il prescrivait, en même temps, qu'il fût fabriqué assez de monnaie d'or et d'argent pour que « la ville et le païs d'environ puissent être garnis et remplys de ses monnoyes ».

Lorsque La Rochelle fut cédée à l'Angleterre, après le traité de Brétigny (1360), le roi Edouard III, pour s'attirer les sympathies des Rochelais, confirma les privilèges de la ville et, en même temps, le droit de battre monnaie, à la condition, toutefois, que son effigie figurerait sur les pièces rochelaises.

Mais lorsque la ville parvint à se soustraire à la domination anglaise (1372), rendue à Duguesclin, Charles V, voulant peut-être récompenser le maire de la part importante qu'il avait prise à la reddition de la ville et oubliant la première libéralité au profit de Raymond de Mareuil, « donna ladite terre à hèritaige à sieur Jéhan Chauderier, en estimacion de CCCC livres tournoix par an. »,

1372 LE TREUIL AU SECRET Bertrand Duguesclin et Olivier de Clisson à la conquête du château de Vauclair de la Rochelle.  <==

 

Le roi Charles V se préoccupa de faire disparaître toute la monnaie frappée pendant l'occupation et dont le pays était inondé.

 Il envoya à La Rochelle, en 1389, son général des monnaies, pour relever l'état précaire de l'établissement et en remettre les ateliers aux mains de la commune, en abandonnant, au profit de cette dernière, la moitié des bénéfices sur les espèces frappées ; confirmant ainsi, en ce qui concernait le droit de monnayage, les privilèges concédés par Edouard III.

C'est pour assurer le bon fonctionnement de la monnaie à La Rochelle que Charles V rendit une série d'ordonnances prescrivant le taux du change, le contrôle de la circulation des monnaies de la part des changeurs, la nature des sommes passant par les mains des tabellions, etc., etc.

Les pièces qu'on frappait alors étaient des deniers d'or fin aux fleurs de lys, au taux de vingt sols tournois, et blancs deniers pour cinq deniers tournois, sans parler d'autres monnaies de moindre valeur.

La lettre R était la marque spéciale de la frappe rochelaise; plus tard, ce fut la lettre H; depuis la fin du règne de Charles VII jusqu'en 1539, on se contenta de mettre un point sous la neuvième lettre de la légende.

Où se trouvait, à cette époque, l'établissement de la Monnaie? Sans doute sur l'emplacement où fut bâtie de nos jours l'école d'asile Arcére. Il résulte, en effet, d'un titre du XIVe siècle, qu'une rente de soixante livres tournois avait été constituée aux moines de Saint-Jean-Dehors-les-Murs pour location de bâtiments leur appartenant, où l'on battait monnaie, situés à l'endroit que nous venons d'indiquer.

Plus tard, la maison de la Monnaie fut transportée sur la place du Château. Le dessin que nous avons retrouvé, sur un vieux plan provenant des archives de l'hôpital Aufrédy, nous montre une construction bien rudimentaire et d'un médiocre intérêt.

 C'est là, cependant, que la Ville frappait encore sa monnaie, un an avant le siège, car, en 1627, pour parer au besoin d'argent, il lui fut accordé de fabriquer, moyennant redevance à son profit, des quarts et demi-quarts d'écus et des douzaines.

Lorsque les fortifications de la ville furent reconstruites, en 1689, et qu'on donna à la place du Château les belles proportions que nous voyons aujourd'hui, la Monnaie et la chapelle Sainte-Anne qui y attenait, furent démolies.

La Ville acquit alors la maison d'un sieur Thaumeur, dans la rue Royale-des-Carmes, auprès de la tour de la Lanterne (habitation du chef du Génie), et la rue prit le nom de : rue de la Monnaie, qu'elle porte encore à l'heure actuelle.

La Ville y établit ses ateliers et son outillage. Elle émit par ordre du roi, en 1785, une certaine quantité de louis d'or.

Cette institution fonctionna jusqu'à la Révolution; elle fut supprimée par décision du 22 septembre 1790, et, avec elle, disparut la juridiction spéciale qui relevait de la Cour des Monnaies de Paris. Elle se composait de deux juges-gardes, d'un procureur du roi et d'un greffier. Elle fut remplacée, comme toutes les autres juridictions, par un tribunal de district. C'est sur son ordre que furent transportées à la Monnaie, la plupart des cloches de nos églises, et qu'on émit pour 15.500 livres de billon d'un métal très brillant qu'on nommait : sous de cloche.

A l'époque des assignats, la Chambre de Commerce, pour faciliter la circulation de ce papier, les échangeait contre ce qu'on appelait des cartes de confiance, de trois à six livres. Ces cartes portaient un timbre et une vignette représentant un vaisseau avec cette devise : arti et labore. Mais ces coupures étaient encore trop élevées pour la vente des denrées journalières. Il fut frappé pour 2.300 livres de monnaie de billon, qu'on pouvait échanger contre des assignats de cinq et des cartes de confiance de trois livres.

Les Sceaux et Armoiries de la Ville de La Rochelle (2)

L'administration de la Monnaie faisait usage d'un sceau qu'elle apposait sur ses titres. Nous le retrouvons, notamment, sur les lettres du maître-monnayeur délivrées, le 7 avril 1776, à Jean-Elie Bouguereau.

Ce sceau représente un navire passant derrière une tour, allusion au commerce de la ville et aux tours, de l'entrée du port. Ce cachet, qui remonte au XVIIe siècle, porte en tête la date de 1372, pour rappeler l'année où la ville fut délivrée de l'occupation anglaise, et pendant laquelle Charles V organisa de nouveau l'établissement de la Monnaie.

 

 

La Rochelle disparue / texte, eaux-fortes et illustrations par E. Couneau

 

 

Blason_de_La_Rochelle

De gueules au vaisseau d'or équipé d'argent, sur une mer de sinople ; au chef d'azur à trois fleurs de lys d'or. Alias au chef de France.

 

La création d’une nouvelle salle du conseil sous les toits, au-dessus de la salle des fêtes.

 

 

Philippe Villeneuve, l’architecte en chef des Monuments historiques a repensé les combles en supprimant le maillage des poutres de charpente classique, pour dresser de nouvelles poutres en arc brisé, ou « en forme de carène de bateau inversé »

 

http://www.aqui.fr/societes/l-hotel-de-ville-de-la-rochelle-renait-de-ses-cendres,17759.html

https://www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-Nouvelle-Aquitaine/Actualites/Monuments-historiques-en-travaux-l-Hotel-de-Ville-de-La-Rochelle-Charente-Maritime

 

 

Voyage dans le temps du plus ancien hôtel de ville de France à la Rochelle <==.... ....==> La Rochelle : retour en images sur l'inauguration de l'hôtel de ville

 ==> Le Livre Noire de La Rochelle au temps de Charles VII et Jeanne D’Arc

 

 


 

Sur la Terre de nos ancêtres du Poitou - Aquitania

Les Gaulois habitant le Poitou s'appelaient les Pictons; de là le nom de Poitou, Poitiers. Sous les Romains, notre contrée se trouvait d'abord dans la Gaule Celtique; depuis, elle fit partie de la Gaule aquitaine. Lors de l'invasion des barbares, venant du Nord-est, notre pays fut souvent désolé par le passage de ces hordes guerrières....

 

La vie d'Aliénor d'Aquitaine

Depuis deux siècles, on appelait habituellement Éléonore cette princesse que les historiens antérieurs nommaient Aliénor (autrement dit Alia Aenor, "l'autre Aénor", puisque Aénor est le prénom de sa mère.), Aanor, Alienordis, Aenordis, Alernoia, Helienordis; on trouve ces différents noms dans les Tables de dom Bouquet, de Duchesne, de Martène.

 

14 octobre 1066 - Les Chevaliers du Poitou à la conquête de l'Angleterre avec Guillaume le Conquérant. -

Guillaume le Conquérant (en ancien normand Williame le Conquereor, en anglais William the Conqueror), roi d'Angleterre sous le nom de Guillaume Ier, duc de Normandie sous le nom de Guillaume II, appelé également Guillaume le Bâtard, né à Falaise en 1027 ou 1028 et mort à Rouen le 9 septembre 1087, fut roi d'Angleterre de 1066 jusqu'à sa mort en 1087 et duc de Normandie de 1035 à sa mort.


 

La Rochelle au Moyen Age - Le château Vaucler d'Henri II Plantagenêt et Aliénor d'Aquitaine

Pour mettre à l'abri des attaques du dehors ce port naturel et primitif, les sires de Mauléons élevèrent une tour sur un point ou La Roche émergeait d'un milieu marécageux. Ce fut -là, dit-on, l'origine du nom que devait porter dorénavant La rochelle.....

 

 

En 1196, l'armateur rochelais Alexandre Aufrédy décide d'envoyer sept navires de sa flotte à l'aventure vers les côtes africaine

Pour comprendre La Rochelle, il faut d'abord savoir l'apprivoiser. Fidèle à sa nature fière et insoumise, elle ne se livre pas facilement et ne semble jamais être là où on l'attend. Contrairement à une idée convenue, l'activité principale de ce petit village, situé au coeur du golfe de Gascogne, cesse d'être la pêche aux alentours du XIIe siècle....

 

(1)    Le Costume au Moyen âge d’après les Sceaux, par G. Demay. Ed. Dumoulin et Cie, éditeurs, Paris, 1880.

(2)    Jourdan : Ephém., tom. II, page 239.

(3)    Archives de l'Hôtel de Ville.

(4)   Ordonnance du roi de France.

 

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