A l'époque féodale, Bourneau localisé en Bas-Poitou était un fief dépendant de la seigneurie de Vouvant – Mervent. La commune de Bourneau est exceptionnellement riche en lieux-dits archéologiques.
Il suffit, pour s'en convaincre, de citer les tènements de Château-Gaillard, de la Bastille, du Châtelier, du Champ du Camp, de la Chaussée, du Grand-Chemin, du Champ de la Garne, de la Pierre, du Champ de la Fée, qui ne laissent aucun doute sur l'occupation de cette contrée aux époques celtique et gallo-romaine.
(Bourneau statue Louis-Marie Grignion de Montfort Rue du Petit Moulin, 85200 Bourneau - Visite Virtuelle)
La seigneurie et fief du Bourneau ou Borgnoyea de l’ancienne dorme Bornellum, de « born » qui veux dire source.
Burgus novellus (Bourg nouveau , Duchesne) ; Ecclesia de Bournaldo (Pouillé Lacunie) ; Villa de Burgo novo, 1260 (Duchesne) ; Bornoya, 1383 ; Bornoyea, Bourgnoyea, Bornogea, 1402 ; Bournoya, Bourdnoyea, 1404 ; Borc noya, 1437 ; Bournouiou, 1446 ; Bourgnea, 1464 (aveux, Arch. Vie)
En 1260, Olive de Cerizay, épouse de Jean Chasteigner, déclare que, pour récompenser son mari des grands frais qu'il avait employés à la réparation et à l'entretien de ses héritages, elle lui donne sa ville nommée vulgairement Bourneau.
Le mariage de Jacquette de la Ramée, dame de Bourneau à Saint Michel le Cloucq, avec Jean du Puy du Fou, en 1439, fit passer la terre de Bourneau dans cette dernière famille. Elle paraît y être restée jusqu'au XVIIIe siècle.
Un procès engagé, en 1774, entre le curé et le seigneur de Bourneau, à l'occasion du payement des dixmes, nous apprend que ce dernier était alors M. de la Haye de la Duberie (1). L'issue du procès porté en Conseil d'État n'ayant pas été favorable à M. de la Haye, il vendit par dépit la terre de Bourneau à M. de Saint-Denis.
Comme le prouvent non seulement la date de 1445 gravée sur l'un de ses piliers, mais encore le très curieux portail, l'église de Bourneau a été construite au XVe siècle.
Saccagée par les protestants pendant les guerres de religion, elle fut relevée au XVIIe siècle, ainsi qu'en témoigne l'inscription suivante, placée à l'intérieur, au-dessus de la petite porte méridionale :
CETTE ÉGLISE A ESTÉ RÉTABLIE PAR LES ORDRES DE MONSEIGNEUR FOUCAULT CONer DU ROY EN SES CONSEILS, M re DES REQUESTES ORDINAIRES DE SON HOTEL, INTENDANT DE LA JUSTICE, POLICE ET FINANCES DU POITOU ET PAR LES SOINS DE Mre JEAN COURTIN, CONSer DU ROY JUGE MAGISTRAT CIVIL ET CRIMINEL AU SIÈGE ROYAL DE FONTENAY-LE-COMTE COMMRE SUBDÉLÉGUÉ DE MONDLT SEIGr L'INTENDANT. CE 19e JOUR DU MOIS DE DÉCEMBRE 1686.
En 1886, M. le curé de Bourneau, désireux d'apporter de nouveaux embellissements à son intéressante église, avait résolu de faire ouvrir une grande baie à meneaux du XVe siècle dans le mur de la nef, du côté de l'évangile.
Quelle ne fut pas la surprise des ouvriers chargés de ce travail, lorsqu'après avoir fait tomber la couche épaisse de plâtre jaune sur laquelle on avait simulé des refends de grand appareil, ils aperçurent l'archivolte d'un grand plein cintre de près de quatre mètres de diamètre, décoré des plus exquis motifs de la Renaissance, et donnant accès dans une chapelle funéraire consacrée à Marie du Puy du Fou, propriétaire du château de Bourneau, vers 1530.
La gracieuse image de la défunte est représentée sur l'un des remarquables chapiteaux à volutes qui supportent cette archivolte.
L'autre chapiteau présente, à travers de nombreux décors d'une irréprochable facture, un génie ailé tenant en main l'écusson losangé des Puy du Fou.
Avant les Puy du Fou, l’aveu pour le fief et seigneurie de Bourneau, était rendu en 1382 par Jean de La Ramée et ceci encore en 1428. A cette date, l’aveu est fait par Louis de la Ramée, probablement son fils, et seigneur de « Bourgnoyea ».
Mais l’aveu suivant, le 28 mars 1460, est fait par Jean 1er du Puy du Fou dit alors chevalier, seigneur de Bourneau. Mais, Jean décédé, c’est pourquoi le 30 novembre 1463, l’aveu est fait par Jacquette de La Ramée, sa veuve et ceci jusqu’à ce que ce soit son fils, Pierre du Puy du Fou, qui le 3 février 1472, rend déclaration pour le fief et seigneurie du Bourneau.
Les seigneurs du Puy-du-Fou appartiennent à une ancienne maison actuellement éteinte dont la filiation remontait au XIIe siècle.
Elle se divisa au XIVe siècle en deux grandes lignes.
La ligne aînée qui donna un chambellan du roi se divisa elle-même en deux branches, celle des seigneurs du Puy du Fou et de Faymorau, barons de Combronde, puis marquis de Combronde en 1637, éteinte à la fin du XVIIe siècle, et celle des seigneurs de la Sevrie, du Portau et de la Barre, également éteinte.
La deuxième ligne donna les seigneurs de St-Georges, d'Amaillou, barons de Bourneau.
Renaud du Puy du Fou, seigneur du Puy du Fou, épouse avant 1197 Adelis de Thouars.
Il serait le premier Puy du Fou connu.
Un premier château fort du Puy du Fou, en pierres fut construit par Renaud du Puy du Fou, au XIIe siècle. Il a été bâtit sur une petite colline (la fameuse « colline aux hêtres » du latin podium « hauteur, colline » et fagus « hêtre » à l'origine du nom de Puy du Fou).
Il a au moins deux fils; Philippe continue la lignée du Puy-du-Fou; son frère Renaud épouse Eustachie de Monbail et serait donc seigneur de Monbail.
Dans la lignée du Puy-du-Fou, Jehan devient seigneur de Bourneau en épousant Jacquette de la Ramée.
Son fils Pierre du Puy du Fou, seigneur du Vernay, épouse Aliénor de Juch, dame de Chavagnes-les-Redoux et des Touches en 1469, sans postérité.
François II du Puy du Fou est capitaine de Nantes et épouse en 1527 la fille du gouverneur, Catherine de Montmorency-Laval, et lance la reconstruction de son château en 1547, il a été attribué aux architectes manceaux Jean Masneret et René Guitton, la construction de l'édifice associe deux matériaux inattendus la brique et le granit.
Il a succédé à un autre édifice qui lui faisait face dans le bois au-delà de l'étang où ont été pratiquées des fouilles archéologiques.
(Médiévales du Château de Bourneau)
La famille du Puy du Fou s'éteignit au milieu du 17e siècle.
Le Château du Boisniard a été bâti en 1407 par le Chevalier Jehan du Puy du Fou et sa famille
Chapelle funéraire des Puy du Fou début du XVIe siècle
Avant sa découverte fortuite en septembre 1886 grâce au comte de Jenoville, cette chapelle funéraire était jusqu’alors murée. C’était ici la sépulture de Bonaventure du Puy du Fou, épouse de Guillaume Gouffier, amiral de France et constructeur du château Renaissance de Bonnivet.
Edifiée peu avant 1525, cette chapelle adopte un répertoire décoratif qui rappelle l’Antiquité : chute d’ornements, feuilles d’acanthe, rosaces et médaillons dont celui de Samson luttant contre le lion.
Le bénitier, remonté sur le mur Ouest, adopte le même vocabulaire et n’est pas sans rappeler les lucarnes du château de Bonnivet.
Des armoiries, dont celles des Puy du Fou, meublent l’arc, le bénitier et l’ensemble des belles clefs de voûtes.
Vitrail et statue du père de Montfort XIXe siècle
Ce vitrail et cette statue du père de Montfort rappellent son passage dans la région, où il prêcha plusieurs missions à Mervent, Vouvant et Fontenay le Comte. Né en 1673 à Montfort sur Meu, en Bretagne, cet infatigable pèlerin donne un souffle nouveau à la réforme catholique et ouvre la voie à la reconstruction religieuse de la Vendée du XIXe siècle. Ses missions, ses processions et ses cantiques résonnent encore dans le cœur des milliers de fidèles rassemblés dans de nombreuses paroisses de l’Ouest de la France. Jeune prêtre, il est épris de l’amour et de la sagesse pour délaissés de la société.
En 1703, Montfort crée une congrégation de femmes consacrées à la Sagesse, qu’il confie à Marie-Louise Trichet.
En 1715, il établit un ermitage en forêt de Mervent, où il séjourne à plusieurs reprises, prêchant plusieurs missions. C’est dans une grotte de la forêt que la Vierge lui serait apparue. Louis-Marie Grignion de Montfort meurt le 28 avril 1716 à Saint Laurent sur Sèvres, là où aujourd’hui est élevée la basilique qui porte son nom.
On trouve aussi le château de Bourneau château qui est la réplique du château d'Azay-le-Rideau. (Il est depuis 2018 la propriété d'un couple trentenaire, Jean-Baptiste et Erin Gois)
Mme Edmond Moller, née de Fontaines, propriétaire du château de Bourneau, a eu la pieuse pensée de conserver intact ce délicieux spécimen de notre architecture poitevine de la Renaissance, et elle a confié le soin de la restauration de ce curieux enfeu à M. Métivier, ornemaniste et sculpteur distingué de Fontenay, qui s'est acquitté de cette délicate besogne avec un réel talent.
En même temps, il a exécuté, sur les dessins de M. O. de Rochebrune, un grand autel qui fait également honneur au maître graveur de Terre-Neuve et à l'artiste qui s'est fait son interprète.
Enfin on a placé dans le mur de droite le joli bénitier également restauré.
Derrière l'église, au centre d'un riant paysage qu'abrite contre les vents du nord un rideau de chênes séculaires, s'élève le beau château moderne de M. Môller, construit en 1869-70 sur les plans de M. Charier, architecte à Fontenay).
De l'ancienne gentilhommière, sur les ruines de laquelle ce château a été bâti, il n'existe plus aucun vestige.
M. Marchegay a publié, dans l'Annuaire de la Société d'Émulation (3), les lettres patentes par lesquelles le roi Louis XI accorde à Jacquette de la Ramée, dame de Bourneau, veuve de Jehan du Puy du Fou, la permission de « clore et fortifier ledit hôtel et place de Bourneau de murs, tours, fossés, portes et canaux. »
BOURSEGUIN. — Village faisant partie de la commune de Bourneau et renommé pour ses tuileries dont l'ancienne origine est consacrée par les registres paroissiaux. Dès le XVIIe siècle, il y existait, paraît-il, une corporation de chaulniers et de tuiliers, dont les intérêts étaient régis par une sénéchaussée particulière.
LA VAUDIEU. — La maison de la Vaudieu, dépendait de l'abbaye de Nieul, ainsi qu'il ressort d'une déclaration faite par Pierre Guillon, abbé de ce monastère, en date du 29 octobre 1492. Plus tard, un prieuré y fut fondé par les seigneurs du petit château de Vouvent, « à charge par les moines de l'Absie d'y donner l'aumône trois fois par semaine. » Benjamin-Jacques-Jean-Armand Palliot en était fermier en 1775.
C'est ce qui explique sans doute la présence à Vouvent, dans la propriété de Mme Palliot du Plessis, d'un assez joli bas-relief qu'on nous a dit venir de la chapelle de la Vaudieu. Les restes de cette chapelle, renferment un intéressant tombeau du XIVe siècle.
D'autres manoirs existaient sur le territoire de cette commune : la Simonière, qui a fait place à une jolie construction moderne habitée par M. Charles de Tinguy, la Chabossière, la Foye, la Jaubretière, la Bastille et- Germon, perdu au fond d'une pittoresque gorge arrosée par le ruisseau du Fougeray qui traverse la vallée de Baguenard.
Histoires de Vendée : Le Château de Bourneau
1000 mètres carrés à restaurer
Le château n'est pas classé mais le lieu, avec son domaine de 16 hectares, est classé notamment parce que l'église du village, qui date du XIe siècle, est classée. Pour l'instant, les jeunes propriétaires font les travaux tout seuls. L'intérieur est en lino et moquette sur les murs, vestige de l'époque où le domaine était une maison de retraite. Il y a 1000 mètres carrés à restaurer. Ils vont faire appel à des artisans et le faire petit à petit.
Recueil des documents concernant le Poitou contenus dans les registres de la chancellerie de France. 11 / publiés par Paul Guérin,...
Paysages et monuments du Poitou / photographiés par Jules Robuchon.... Tome XI
Louis-Marie Grignion de Montfort en dates <==.... ....==> Château de Bourneau d’Edmond Möller - Raymond de Fontaines et Arsène Charier architecte de la ville de Fontenay le Comte
==> 1887 Une visite au Puy du Fou
(1) Anciens registres paroissiaux de Bourneau communiques par M. Raymond de Fontaines.
(2) Ces détails sont empruntés à la savante notice publiée récemment par M. O. de Rochebrune dans la Galette des Beaux-Arts. (La Chapelle funéraire de l'église de Bourneau, no du 1er avril 1890 p. 327 et suiv.)
(3) Année 1867, p. 241 et suiv.
(4) Paysages et Monuments du Poitou, art. Vouvent.
Janvier 1465, Permission de fortifier Bourneau près Fontenay-le-Comte, accordée à Jacquette de La Ramée, veuve de Jean du Puy-du-Fou, chevalier, dame du lieu.
(JJ. 199, n° 492, fol. 310 v°.)
Loys, par la grace de Dieu roy de France. Savoir faisons à tous, presens et avenir, nous avoir receu l'umble supplicacion de Jaquete de La Ramée, dame de Bourneau, veufve de feu Jehan du Puy du Fou (1), en son vivant chevalier, contenant que ledit lieu et place de Bourneau est assiz ou pays de Poictou près Fontenay le Conte, pays marchissant et en frontière de la mer, et à ceste cause est souventes foiz fort foullé et endommagé par gens d'armes et autres passans, retournans et sejournans par ledit pays, et pour ce feroit ladicte suppliant, affin de y garder et sauver soy et ses biens et ceulx de ses hommes, subgetz et pays d'environ, volentiers clourre et fortiffier lesdiz hostel et place de Bourneau, qui sont à ce faire bien avantageux, se sur ce il nous plaisoit leur donner noz congié et licence, humblement requerant que, attendu ce que dit est, que…….(2)
les moiens soubz nous dudit hostel est d'accord que icelluy hostel et place soit close et fortifiée et que ce sera le prouflit de nous, desdiz habitans et dudit pays d'environ, nous lui vueillons sur ce pourveoir de nostre grace et octroyer nos diz congié [et licence]. Pour ce est il [que nous] à icelle suppliante, ses hoirs, successeurs et ayans cause ou cas dessus dit, avons donné et octroyé, donnons et octroyons de grace special, par ces presentes, puissance et auctorité, congié et licence de clorre et faire clorre et fortiffier lesdiz hostel et place de Bourneau de murs, tours, foussez, portes, carneaulx et autrement ainsi que bon lui semblera, pourveu toutes voyes que ce ne nous tourne à préjudice ne au pays d'environ, et que, nonobstant ladicte fortifficacion, les habitans dudit lieu facent le guet où ilz sont tenuz le faire et ainsi qu'ilz ont acoustumé.
Si donnons en mandement, par ces presentes, au seneschal de Poictou et à tous noz autres justiciers et officiers, ou à leurs lieuxtenans, et à chacun d'eulx, que, se appeliez les nobles dudit pays d'environ et autres gens en ce congnoissans, qui pour ce feront à appeller, il leur appert de ce que dit est, ilz facent, seuffrent et laissent ladicte suppliante, ses hoirs, successeurs et ayans cause joir et user plainement et paisiblement de noz presens grace, congié et licence, sans sur ce lui faire ou donner, ne souffrir estre fait ou donné, ores ne pour le temps avenir, aucun destourbier ou empeschementau contraire, nonobstant quelzconques ordonnances,mandemens ou deffences à ce contraires. Et affin, etc. Sauf, etc.
Donné à Chinon, ou mois de janvier l'an de grace mil IIIIe LXIIII, et de nostre règne le quatriesme.
- La famille de La Ramée était établie dans cette partie du Poitou au milieu du XIVe siècle nous avons publié, dans un précédent volume, le don que fit Charles V à André de La Ramée, écuyer, de la terre et seigneurie d'Ardenne, non loin de Fontenay-le-Comte, en récompense des services qu'il avait rendus au roi comme compagnon d'armes d'Olivier de Clisson et de Jean de Bueil, par lettres du 12 août 1372. (Arch. hist. du Poitou, t. XIX, p. 129.) Yvonnet Sauvage, seigneur du Plessis-Guerry et de la Salle-de-Fenioux, avait épousé, avant 1430, une Marguerite de La Ramée. (Id., t. XXIV, p. 364, note.)
Les deux frères Jean et Louis de La Ramée étaient en procès au Parlement de Poitiers contre Jacques Boussart, appelant des juges commis à connaître des causes des sujets de la vicomté de Thouars, qui l'avaient condamné à payer aux demandeurs les arrérages d'une rente de blé et à rendre à Louis un « harnais d'armes w. La cour confirma la sentence de première instance, le 4 avril 1425. (Arch. nat., X 9190, fol. 335 v.)
Louis de La Ramée, le même sans doute, qualifié écuyer, seigneur de Bourneau, rendit au comte de Richemont, seigneur de Parthenay, le 29 mai 1428, aveu de l'hôtel et hébergement dudit Bourneau, mouvant de Mervent, tenu à foi et hommage lige et au devoir de rachat, quand le cas y advient. (Arch. nat., R1er 204, fol. 47 v°.) Jacquette de La Ramée était très probablement sa fille.
Quant à Jean du Puy-du-Fou, mari de celle-ci, il est assez difficile de déterminer ce qui se rapporte particulièrement à lui dans les textes de l'époque, car il y eut, vivant au même temps, deux personnages de la même famille au moins qui portaient le même prénom.
Peut-être est-ce le nôtre dont il est question dans un acte émanant de Louis d'Amboise, vicomte de Thouars, en juillet 1438, comme devant à celui-ci trente réaux de la ferme du rachat de la terre de Saint-Vincent-de-Jard. (Cartulaire d’Orbestier, publié par M. de La Boutetière, Arch. hist. du Poitou, t. V), p. 466 et suiv.)
Il est qualifié chevalier, capitaine de Surgères, dans une quittance de trente livres à lui ordonnées par le roi, datée du 8 avril 1443. Charles VII lui fit don aussi de quatre cents livres, pour avoir aidé à recouvrer la place forte de la Roquette en Guyenne, occupée par les Anglais il en donna quittance le 22 juin 1451. (Bibt. nat., ms. fr. 28.888, pièces 18 et 19.)
Nous ne parlerons pas ici de deux procès criminels qui se rapportent certainement à l'autre Jean du Puy-du-Fou, dont la femme se nommait Jeanne des Serqueux, Dame de la Sévrie.
Un fils de Jean du Puy-du-Fou et de Jacquette de La Ramée, Pierre du Puy du Fou, écuyer, seigneur de Bourneau, avait épousé Aliénor de Juch et vivait encore le 19 mai 1492, date d'un paiement de cent vingt livres qui lui fut fait par le receveur des tailles de Poitou, pour sa pension de cette année (Bibl. nat id pièces 20 et 22.)
- Sic. Le scribe parait avoir omis en cet endroit tout un membre de phrase.