Les origines de l’église du Graal de Tréhorenteuc (Saint Eutrope, Sainte Onenne, l’abbé Gillard) (1)

La forêt de Paimpont est située à l’ouest du département de l’Ile et Vilaine, aux limites du département du Morbihan. Elle couvre une superficie d’environ 8000 ha bordée par des landes à l’Ouest et par le camp militaire de Coëtquidan au sud. Pour le visiteur d’aujourd’hui, cette forêt est la forêt de Brocéliande. En attestent les sites qui renvoient à des références associées aux légendes de la Table ronde, comme le tombeau de Merlin, le perron de Merlin, l’hotié de Viviane, le Val sans retour, la fontaine de Barenton, le pont des secrets. En témoignent aussi les différents lieux dans lesquels ce légendaire a été mis en scène, l’église de Tréhorenteuc, ses vitraux et ses tableaux inspirés des légendes de la Table ronde, le centre de l’imaginaire arthurien au château Comper ou la Porte des secrets au bourg de Paimpont.

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(Eon de l'Etoile ermite et prédicateur en forêt de Brécilien)

 Les origines de l’église du Graal de Tréhorenteuc

Le château de Sainte Onenne.

Comme garant de la tradition qui le nomme vulgairement « le château de sainte Onenne » ainsi et de son ancienneté, nous aimons à citer un historien de première valeur et dont le témoignage à lui seul suffit pour établir le fondement de ta tradition locale.

Voici comment il arrive à parler de Sainte Onenne et de son château « Plusieurs de ces enfants devinrent saints. Judoc ou Judoce que les Français nomment saint Josse, alla cacher ses vertus dans les forêts de Ponthieu, tandis que saint Vinnoc des siennes illustra la Flandre. Parmi les filles, Eunelle est encore invoquée de nos jours comme Patronne de la paroisse de Sainte-Urielle. Onenna est honorée en la même qualité à Tréhorenteuc, petite paroisse perdue sur la lisière de la forêt de Paimpont, ou se trouve un champ semé de briques romaines que la tradition appelle château de sainte Onenne.

Mais le plus grand, le plus renommé de cette troupe, dans le ciel comme dans le siècle, c'est le premier, l'illustre Judicaél, roi et saint, moine et guerrier.  Nous pourrions nous en tenir là mais on nous saura gré, croyons-nous, de faire appel à d'autres témoignages.

M. le chanoine Le Mené, dans son Histoire du diocèse de Vannes, t. p. 121, parue en 1888, dit « A côté de saint Léry, il faut citer sainte Onenne, sœur du roi saint Judicaël et patronne de Tréhorenteuc (1). L'histoire n'a rien conservé de ses actes. Au nord de l'église, la tradition désigne l'emplacement de son château : C'est un coteau couvert de briques; à cent pas de là se trouve sa fontaine on l'invoque contre l'hydropisie. »

De Garaby Vie (parue en 1839) des Saints de Bretagne, p. 445, au 16 avril. « Née en Bretagne, du roi Hoël III et de la reine Pricelle, vers 604, elle mena une vie religieuse à 400 pas, au nord du bourg de Tréhorenteuc et à cent pas de la fontaine qui lui est consacrée. Son château était tout en briques, même la couverture. Dans l'emplacement on trouve des briques d'une dimension et d'une forme extraordinaire. » Pour terminer ces citations, il nous est particulièrement agréable de donner l'opinion de M. Sigismond Ropartz, homme et écrivain très distingué et beau-frère de la Fondatrice de l'Institut de l'Action de Grâces, qui, dans un article paru en 1861 dans la revue Bretagne et Vendée, tome X, deuxième semestre, p. 195 et intitulé Pèlerinage archéologique au tombeau de Sainte Onenne s'exprime ainsi

« …Dans un champ à mi-coteau aspecté au Nord, et après lequel commence immédiatement la montagne et la lande, la terre est toute jonchée de briques brisées et, à chaque labour, le soc en fait sortir de nouvelles du sol où elles sont enfermées. Tout le monde vous dira que c'est l'emplacement de la maison de Sainte Onenne. Le plus superficiel examen de ces briques suffirait pour convaincre un écolier en archéologie de leur origine romaine ou gallo-romaine.

Il résulte clairement de tous ces témoignages que sainte Onenne avait un château ou plutôt un ermitage dans ce champ qui a gardé son nom jusqu'à nos jours.

L'Emplacement précis de cette maison.

Il nous reste à essayer de préciser l'endroit où se trouvait le dit château, ce qui n'est pas facile, vu l'étendue du champ et le manque de renseignements autorisés. Essayons cependant et peut-être y arriverons-nous, en nous laissant guider par une certaine tradition et les découvertes récentes.

Au sujet du souvenir qui peut en être resté, nous avons interrogé minutieusement plusieurs personnes et l'une d'elles nous a dit que c'était à l'endroit même où nous avons fouillé, a peu près au milieu du champ dit « château de Sainte Onenne (2). C'est tout ce que nous avons pu recueillir sur ce sujet.

Mais tout le monde croit et assure que la Bienheureuse construisit son ermitage avec les débris de construction romaine ou même qu'elle n'eut qu'à s'installer dans les ruines d'une villa abandonnée ou trois quarts détruite. Là aurait demeuré un riche propriétaire Armoricain ou une colonie romaine s'y serait installée à une époque inconnue. En tout cas, nous avons fait remarquer que le principal habitant devait être riche et sa maison opulente.

Les fouilles nous donnent aussi une indication qui n'est pas à négliger et nous permettent de croire que sur les ruines païennes, il y eut une habitation occupée par les chrétiens.

Sur un fragment de pierre, on voit une inscription qui porte probablement une date, un +V (et sur le jambage il y a un trait qui rappelle l'intention de former une croix +V (3). Une autre parait encore plus probante. Elle consiste en un dessin tracé sur la pierre figurant une sorte de couronne, au bout de laquelle il y a trois lettres bien formées 0 V E, mais le v est dans l'O. A gauche, on voit un petit rond, forme de crosse si l'on veut, dans lequel il y a une petite croix bien formée et reconnaissable à l’œil nu. A ce sujet, nous ferons remarquer que le P. Albert le Grand, dans sa Vie des Saints de Bretagne, appelle notre Bienheureuse Ovenne et non Onenne, ce qui d'ailleurs est équivalent, Nous croyons aussi, avec M. Loth, que l'orthographe primitive était Onen ou Oven (4). Je le cite « Onenn (sainte) écrite Onenne à Tréhorenteuc, plus anciennement Onen.

« En Galles, Onen était la mère de saint Elloth. .. »  L'abbé Duine (5) « Onenn cette sainte est rangée parmi les filles du roi Judaël; elle est honorée d'un culte populaire a Tréhorenteuc….. »

C'est pour perpétuer son souvenir, marquer et rappeler a ceux qui pourraient l'oublier le lieu très probable de son ermitage et de sa mort que nous avons fait placer, le 18 avril dernier, une inscription ainsi conçue

ici

FUT

LE CHATEAU DE

SAINTE ONENNE

PRINCESSE DE BRETAGNE

VIIe  Siècle.

Pourquoi et comment Onenne vint à Trohorenteuc. 

 Il nous reste à rechercher pourquoi et comment Onenne vint à Tréhorenteuc pour y vivre et y mourir.

Les origines de l’église du Graal de Tréhorenteuc (Saint Eutrope, Sainte Onenne, l’abbé Gillard) (5)

Pourquoi ?

– La légende recueillie par M. l'abbé Piéderrière et que nous avons résumée dans notre travail sur Saint Léry (6), nous dit que c'est pour échapper la fureur de son frère Haeloc qui s'était emparé du pouvoir contrairement aux droits de son frère ainé Judicaël, et qui pour régner plus sûrement avait fait massacrer plusieurs de ses frères et force pour ainsi dire Judicaël à se faire moine dans l'abbaye de Saint-Jean de Gaël.

Tel n'est pas, à notre avis, le motif de la détermination d'Onenne. C'est uniquement dans un but spirituel, pour travailler plus facilement à son salut et imiter certains de ses frères et sa sœur Urielle, qu'elle se décida à quitter la cour et à se réfugier dans un endroit solitaire et alors inconnu presque totalement.

M. Ropartz, dans l'article précité, est du même avis et il écrit « Si elle quitta la maison ou de son père ou de son frère (7), c'était pour obéir à l'instinct religieux qui poussait les chrétiens fervents et préoccupes des choses célestes, à rechercher les solitudes les plus sauvages et les moins accessibles pour y vivre avec Dieu seul. C'est en parcourant dans ce but les forêts profondes de Brocéliande que la noble fille rencontra sans doute la villa à moitié ruinée de quelque riche Armoricain qui, séduit par l'aspect pittoresque du val de Tréhorenteuc, y avait fait, trois ou quatre siècles auparavant, un pavillon de chasse et de plaisance. Elle s'abrita en quelque recoin, et y passa solitairement sa vie, en compagnie des bêtes sauvages et des anges du ciel (8). Et voilà pourquoi on trouve des briques dans la maison de sainte Onenne, sœur du roi Judicaël. »

Comment ? – Nous n'avons, pour nous guider, que des légendes, mais bien gracieuses, que nous aimons à faire connaitre au moins en résumé.

La première (9) a été recueillie par M Adolphe Orain et publiée par lui dans la « Revue de Bretagne et de Vendée » tome XXXVIII, VIIIe  de la collection, 4e série, 1875, 2e semestre, p. 269, sous le litre de Sainte Onenne.- récit de la gardeuse de vaches.

Les origines de l’église du Graal de Tréhorenteuc (Saint Eutrope, Sainte Onenne, l’abbé Gillard) (6)

La voici en substance: « Onenne avait à peine dix ans lorsque, voulant assurer son salut et vivre en pauvre, elle quitta soudainement la maison de son père qui résidait ou au château de Gaël ou à celui de Mauron, pour aller faire pénitence quelque part, mais dans un endroit très solitaire. Pour ne pas être reconnue, elle échangea ses vêtements de princesse contre ceux d'une pauvre petite bergère, et, marchant toujours devant elle sans trop savoir où elle allait, se trouva sur le soir auprès d'un manoir où elle alla demander l'hospitalité pour la nuit, craignant d'être dévorée par les loups, dit-elle au portier de Rue-Neuve (autrefois dénommé l'hôtel de Tréhorenteuc) et qui se trouvait tout près du petit bourg de Tréhorenteuc. Le gardien hésita d'abord à lui ouvrir, mais enfin touché de compassion pour cette jeune fille si candide et si misérable en apparence, il ouvrit et lui promit de la recommander à la châtelaine qui pourrait bien l'utiliser en l'envoyant garder les oies. Onenne accepta de grand cœur, pour son pain. Dès le lendemain, elle commença ses fonctions de gardeuse d'oies.

Lorsqu'après avoir rentre son troupeau il lui restait un peu de temps, elle en profitait pour aller prier la Vierge Marie dans une petite chapelle située au fond d'un superbe jardin. Lorsqu'elle s'y rendait, sans songer qu'elle faisait mal et pouvait contrarier quelqu'un, elle cueillait sur son passage toutes les plus belles roses du jardin pour les offrir ensuite à Marie.

Les origines de l’église du Graal de Tréhorenteuc (Saint Eutrope, Sainte Onenne, l’abbé Gillard) (3)

« La dame du manoir, s'étant aperçue que ses roses disparaissaient, épia Onenne et la vit faisant sa moisson Elle ne l'interrompit pas et la suivit jusque dans la chapelle sans faire de bruit. L'enfant aussitôt arrivée, déposa ses fleurs sur l'autel et se prosterna devant la Mère de Dieu. La châtelaine, voyant le recueillement et la piété de la jeune fille dont la figure s'illuminait pendant qu'elle priait, en fut vivement émue. Elle le fut bien davantage lorsque, tout à coup, elle vit deux anges qui semblaient descendre du ciel, prendre l'enfant par les bras et la soulever de façon à lui permettre de recevoir un baiser des lèvres de la Sainte Vierge.

 Puis Onenne demeura appuyée sur l'autel, en extase devant la statue de Marie qui semblait lui sourire encore.

« A la suite de cet événement, la jeune fille interrogée par la dame qui se doutait bien qu'Onenne n'était pas une pauvresse, fut obligée, pour ne pas mentir, à se faire connaitre comme la fille du roi de Gaël et à se laisser conduire par la châtelaine elle-même, jusqu'au château de son père et de sa mère qui, en la voyant revenir après une longue absence et qui la pleuraient amèrement, se mirent à l’embrasser avec effusion et à verser d'abondantes larmes de joie.

 Ici finit le récit de la gardeuse de vaches. Mais une autre tradition nous dit qu'Onenne garda un si bon souvenir de son passage à Tréhorenteuc qu'elle revint pour y finir ses jours.

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Sa mort, son tombeau.

Onenne mourut jeune, environ à l'âge de vingt-cinq ans, dans son ermitage des Masseries. On raconte qu'étant sortie un jour avec quelques compagnes, dans la campagne voisine .elle rencontra un jeune seigneur qui voulut l'enlever pour l'épouser. Onenne jeta les hauts cris et des canes qui se trouvaient à proximité en firent autant et permirent à des soldats qui passaient près de là de venir au secours de la jeune fille et de la délivrer de son agresseur.

Peu de temps après, elle mourut et son corps fut mis dans une châsse de plomb et inhumé dans l'église de Tréhorenteuc, à l'endroit où l'on voit sa statue couchée, près de la petite porte, du côté midi. On ignore ce qu'est devenu le cercueil de plomb et les restes sacrés de la jeune vierge. Toutefois et récemment, nivelant et refaisant le dallage de l'église, on a trouvé à l'endroit du tombeau une tête que l'on croit être celle de Sainte Onenne.

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Comme témoignage de la véracité et de la perpétuité de son culte, il y a deux statues la représentant en mi-princesse et mi-recluse. L'une est à droite du maître-autel, l'autre, celle dont nous venons de parler.

 Enfin disons qu'il subsiste, dans l'église de Tréhorenteuc, une bannière fort belle qui est, dit-on, un don de la duchesse Anne de Bretagne. Elle représente d'un côté le crucifix, de l'autre la Sainte Vierge entre Saint Eutrope et Sainte Onenne agenouillée. La Vierge remet au saint une riche crosse d'or et l'Enfant Jésus bénit la sainte vêtue d'une sorte de voile ou de coiffe blanche, d'une robe jaune et d'un manteau bleu autour de la ceinture. C'est le même costume que la statue couchée. On y voit aussi la cane et ses trois petits, rappelant la légende que nous venons de raconter.

Le baron du Taya, qui a écrit, dans son histoire de Brocéliande, des pages fort remarquables sur Gaël, dit en parlant de l’église de Tréhorenteuc :

« Cette jolie église, oubliée du reste du monde, a cependant reçu les dons pieux de la sainte Marie-Thérèse Charlotte de France, surnommée « Madame Royale » fille de Louis XVI »

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Mythes et légendes médiévales, le Cerf blanc.

 

La mosaïque du cerf de l'église du Graal de Tréhorenteuc

 

40 ans de la mort de l’abbé Gillard, recteur de « l’église du Graal »

Henri Gillard , plus le nom sous Connu de l 'abbé Gillard est un prêtre breton attaché à l'église Sainte-Onenne de Tréhorenteuc . (il est né en 1901 à Guégon près de Josselin, et mort en 1979,

En 1942, il devient «le Recteur de Tréhorenteuc »

 (Visite virtuelle - Les origines de l’église du Graal de Tréhorenteuc (Saint Eutrope, Sainte Onenne, l’abbé Gillard)

L’abbé Gillard a commencé la reconstruction de l’église de Tréhorenteuc en 1943 par ses propres ressources et grâce à l’aide des paroissiens.  Le vitrail de la Table ronde est posé, premier pas évident vers la légende.  Il faut savoir qu’il se privait de nourriture pour garder de l’argent à la rénovation de ce lieu. Labbé entreprend des travaux qui dureront douze ans. Il veut faire pour Tréhorenteuc un sanctuaire, mais aussi un lieu d’art, de beauté, de réflexion intellectuelle.

Le secret du Saint Graal - Brocéliande

Il fait restaurer cette petite église communale du Morbihan en la décorant de peintures qui mélangent le merveilleux celte à la foi chrétienne, à travers la symbolique du Graal. Il popularise nettement la légende arthurienne grâce à ses nombreux ouvrages et aux visites guidées du Val sans retour tout proche, qu'il organise. Durant ses années de ministère, il guide les visiteurs et les héberge dans l'église.

En 1995, l’association de sauvegarde des œuvres de l’Abbé Gillard s’est engagée à poursuivre la diffusion de ces brochures.

 

Les origines de l’église du Graal de Tréhorenteuc (Saint Eutrope, Sainte Onenne, l’abbé Gillard) (4)

Sainte Onenne, patronne de la commune, avatar de la Grande Déesse mère des Celtes, est quasi absente des guides touristiques, alors qu’elle est mise en avant dans l’église. Elle a en effet peu de lien avec le mythe du Graal, si ce n’est une version de la légende, datant du XIXe siècle, qui rapproche son château de celui de la Roche dans Lancelot-Graal. Des ruines étaient visibles jusque dans les années 1850, non loin de la fontaine actuelle.

Les origines de l’église du Graal de Tréhorenteuc (Saint Eutrope, Sainte Onenne, l’abbé Gillard) (10)

 (Saint Eutrope (ou saint Eutropius) - Sainte Estelle de Saintes - Mediolanum Santonum)

 

 

 

Grégory Moigne Doctorant en Celtique et Histoire des Religions.

La topographie légendaire de Brocéliande. De son invention à ses recompositions contemporaines. Marcel Calvez.

Les origines de l’église du Graal de Tréhorenteuc

Le secret du Saint Graal - Brocéliande

https://data.bnf.fr/fr/11904914/henri_gillard/

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trehorenteuc-56430/trehorenteuc-sans-l-abbe-gillard-cette-eglise-serait-en-ruine-6346597

fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Gillard

Abbé Le CLAIRE Comptes-rendus, procès-verbaux, mémoires... / Association bretonne, Archéologie, Agriculture

 

 

 

==> Tréhorenteuc en Bretagne, Invitation au voyage quand Arthur rencontre Marie ( Claudine Glot - Reportage Arte)

 


 

 

 

 

 

(1) Elle n'est que patronne secondaire Le premier est saint Eutrope évêque de Saintes. Mais leurs fêtes se confondent et se célèbrent le 30 avril. Le jour de la solennité on va en procession à la fontaine de Sainte Onenne. Autrefois, les canes de la légende accompagnaient les fidèles, mais depuis le jour on les seigneurs de Rue-Neuve tirèrent sur elles, elles se réfugièrent dans un endroit secret et on ne les a pas revues. (Propos de la femme Math. Petremoul de Folle-Pensée, en Paimpont)

(2) La veuve Jamet; née Morin, de Tréhorenteuc, aujourd'hui à Folle-Pensée.

(3) Généralement on croit que c'est intentionnellement qu'on a tracé cette ligne pour en former une croix. D'aucuns la considèrent comme l'effet du hasard, mais c'est peu croyable. Pour nous, nous n'hésitons pas à y voir l'indice de l'ère chrétienne.

(4) Noms des Saints Bretons, p. 101.

(5) Memento, p.155, n° 175.

(6) P .12.

(7) Gaël ou Brambilly, en Mauron,

(8) Elle avait aussi quelques compagnes et était un peu regardée comme l'abbesse du petit couvent.

(9) Voir l'autre dans « Saint-Léry