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PHystorique- Les Portes du Temps
20 mai 2019

COMPIEGNE, TOURNOI de Chevalerie de 1238 données par le Roi Saint Louis et reconstitué à l'occasion des fêtes de Jeanne d'Arc

COMPIEGNE, TOURNOI de Chevalerie de 1238 données par le Roi Saint Louis et reconstitué à l'occasion des fêtes de Jeanne d'Arc

La Ville de Compiègne, désireuse de perpétuer le souvenir de Jeanne d'Arc, a décidé de donner en son honneur une grande fête de chevalerie le Dimanche 28 Mai et le Lundi 5 Juin 1911 ; fidèles à la mémoire de l'héroïne qui s'est sacrifiée pour eux, les habitants de Compiègne ont cru bien faire en associant cette fête au souvenir de sa réhabilitation qui eut lieu en 1456 ; ils ont pensé que la meilleure façon de la célébrer était d'évoquer dans un décor de chevalerie la figure de celle qui, par son héroïsme, sa droiture, ses vertus, fut véritablement la fleur de la chevalerie.

Dans cette intention, ils ont décidé de se reporter par l'imagination à cinq siècles en arrière et de demander aux spectateurs de se prêter à cette fiction, en supposant avec eux que la fête qui se déroulera sous leurs yeux en mai 1911, est donnée en 1456, et organisée par les Attournés du temps.

Nous sommes donc en 1456.

La Ville de Compiègne célèbre la révision du procès de Jeanne d'Arc par des fêtes religieuses à Saint-Corneille, fêtes populaires et chevaleresques où se manifeste la joie d'une cité justement fière d'avoir vu ses francs-archers concourir par la victoire de Formigny au succès des armes françaises après une guerre de cent années. Un tournoi terminera la fête, et, ici, c'est un peu de tradition locale. Si elles se sont effacées de la mémoire des hommes, les clercs, et ils sont nombreux dans la patrie du savant cardinal Pierre d'Ailly, peuvent rappeler les fêtes données par le bon Roi Saint Louis. N'avaient-elles pas contribué autant que ses vertus à fixer son nom dans la mémoire des peuples ? Pour le mariage de son frère Robert d'Artois, avec la fille du duc de Brabant et de Lorraine à la Pentecôte de 1237, il avait donné un splendide tournoi ; six mois plus tard, en février 1238, des fêtes analogues rehaussaient l'importance politique de l'hommage rendu par le comte de Flandre, Thomas de Savoie, venu en personne à Compiègne pour cette cérémonie.

Ces tournois ne furent pas seulement des occasions de fêtes et de réjouissances. Quand on lit attentivement l'histoire du temps, on se rend compte qu'ils furent inspirés par des arrière-pensées politiques : ils empruntent aux circonstances dans lesquelles ils furent donnés un véritable intérêt historique.

De tout temps, les réunions ont joué dans la politique internationale un rôle important ; de nos jours, les visites de souverains ne sont-elles pas les actes publics de la pièce diplomatique qui se joue dans la coulisse ? Il en était un peu de même au moyen-âge et dans les siècles suivants : les grandes fêtes de chevalerie étaient pour les rois l'occasion d'étaler leur richesse et leur puissance ; ce que sont aujourd'hui les grandes revues militaires et navales. En y conviant les hauts et puissants seigneurs leurs voisins, ils visaient avant tout à faire impression sur leur esprit. L'histoire en offre de nombreux exemples dont le plus éclatant est l'entrevue du Camp du Drap d'or entre François Ier et Henri VIII et le fameux Camp de Compiègne donné en 1698 par Louis XIV pour l'éducation militaire du duc de Bourgogne.

En 1237, le Roi Louis IX venait de prendre le gouvernement du royaume ; pendant une longue régence, sa mère Blanche de Castille avait triomphé à force d'énergie et d'adresse, des grands vassaux insoumis, le duc de Bretagne, le comte Thibault de Champagne et le comte de Toulouse ; ceux-ci voyaient avec dépit leur puissance décliner et le pouvoir royal, appuyé sur les communes, se fortifier tous les jours ; après avoir cherché à mettre à profit les embarras d'une régence, ils étaient naturellement tentés d'exploiter l'inexpérience d'un Roi encore jeune ; les grands vassaux ecclésiastiques, et notamment l'archevêque de Reims, s'efforçaient aussi de réduire à leur profit les prérogatives royales.

A l'extérieur, l'empereur d'Allemagne, Frédéric II, voyait d'un mauvais oeil grandir la puissance des rois de France, d'autant que les Souverains-Pontifes s'appuyaient volontiers sur eux dans leur résistance à ses ambitieux projets. II devait venir à Vaucouleurs pour les fêtes de Saint-Jean et y avait convié son beau cousin de France. Cette invitation avait paru suspecte, car on le savait sans scrupules et capable de bien des choses. Tout bien considéré, le roi répondit à l'empereur qu'il se rendrait avec grand plaisir à son invitation, mais que, pour donner plus de solennité à cette entrevue, il comptait amener avec lui deux mille de ses braves chevaliers qu'il était justement en train de réunir pour un tournoi en la ville de Compiègne. L'empereur avait-il une arrière-pensée ? on est fondé à le supposer, car à cette nouvelle, il fit répondre qu'il se sentait malade et que le Roi voulût bien ajourner sa visite.

Il était donc de toute importance pour le Roi Louis IX, au début de son règne, d'affirmer son autorité et de faire éclater sa puissance, à l'intérieur comme à l'extérieur. Le roi résolut donc de se montrer à ses vassaux et à ses peuples dans un grand appareil de force et choisit l'occasion d'un tournoi en l'honneur du mariage de son frère.

Toutes ces circonstances concoururent à donner un grand éclat à la cour plénière qui fut tenue à Compiègne en juin 1237.

Les noces de Robert d'Artois et de Mahaul de Lorraine étaient l'occasion de grandes réjouissances dans tout le royaume : tout le monde se félicitait de ce grand événement. Les chroniques de Saint-Denis rapportent que, quand le duc entendit les messagers qui lui « requirent sa fille pour le roi de France, si en fut moult lie, et la leur octroya volontiers ». La France, clergé, nobles et peuple était confiante en l'avenir ; elle savait les vertus de son jeune roi et escomptait un long règne de paix et de tranquillité.

Les plus grandes familles du Royaume et des pays voisins tinrent à honneur d'être représentées à ces Tournois : trois cent trente-huit chevaliers y prirent part, des plus illustres maisons, tant de France que d'Angleterre, d'Ecosse, des Provinces du Rhin, du Brabant, du Hainaut, des Flandres, de Lorraine, Normandie, Champagne, Artois...

Cent cinquante chevaliers adeptes (novi milites) y furent reçus, et à leur tête, Robert d'Artois, le propre frère du Roi, dont on célébrait les noces, à peine âgé de 21 ans ; c'est ce prince ardent et aventureux qui périt à 33 ans, victime de sa témérité à la bataille de la Mansourah, en 1249.

Les cérémonies religieuses du mariage, puis celles de la chevalerie se firent sans conteste, à l'église de Saint-Corneille, autrefois chapitre de chanoines fondé et richement doté par l'empereur Charles le Chauve, à ce moment occupée par les Bénédictins. Le tournoi eut lieu dans une plaine doucement inclinée vers l'Oise entre les murs de la ville et l'église de Saint-Germain. Sur des échafauds dressés sur les côtés de cet emplacement se tenaient la Cour et les nobles invités, tandis que le peuple, avide de ces spectacles, se pressait sur la rive opposée.

Le roi Saint-Louis pourvut aux frais considérables qu'entraînèrent ces solennités ; il n'avait rien ménagé ; et des comptes, parvenus jusqu'à nous, témoignent de la générosité et de la richesse du Roi.

La Ville de Compiègne, désireuse d'associer à sa joie présente les souvenirs du passé, décide de remémorer ces brillants épisodes de son histoire par la reconstitution d'un tournoi donné sur le même terrain, et, dans la mesure du possible, fait appel pour y combattre, aux représentants des familles qui y figurèrent jadis.

4

 

Nous avons conservé la liste des chevaliers qui y prirent part.

1. Saint Louis, Roi de France, 9e du nom. D'azur semé de fleurs de lis d'or. H. Grillé et liseré d'or. Manteau d'azur doublé d'or. Cimier : une fleur de lis à double étage d'or.

N. B. Tous les heaumes étant grillés et liserés d'or, nous ne le répéterons plus par la suite. Par abréviation, nous désignerons aussi par H. heaume ; par 1. lambrequins, par c. camail et par g. gueules.

2. Henry III, Roi d'Angleterre. Fils du roi Jean d'Angleterre et d'Isabelle d'Angoulême, De g. à 3 léopards d'or. Manteau de g. doublé d'or. H. au c. d'or surmonté d'un bonnet de g. doublé d'hermines au bord relevé devant. Cimier : un léopard d'or couronné du même, assis de frond.

3. Alphonse de Poitiers, 9e dit nom, Roy de Léon et de Castille. Ecartelé : au Ier et 3e, d'argent au lion de pourpre couronné d'or ; au 2e et 4e de g. au château d'or. H. au c. d'or couronné du même. Cimier : un dragon aux ailes éployées d'or tenant un guidon d'argent à la croix de g.

4. Pierre, premier du nom, Roy d'Aragon. D'or à 4 pals de g. Timbré comme le n° 3.

5. Alexandre, 3° du nom, Roy d'Ecoche. D'or au double trescheur fleuronné et contre-fleuronné de g. au lion de g. armé et lampassé d'azur en abime. H. couronné. L. d'or et de sable. Cimier : un léopard de g. tenant en la patte dextre une épée d'argent garnie d'or.

6. Fredericq, 2e du nom, Empereur, Roy de Cécille. D'or à l'aigle éployée de sable, becquée et armée de g. ayant en coeur un écu ecartelé : au 1" et 30, d'argent à l'aigle de sable, au 2e et 4e, d'argent à 5 losanges de g. posées en fasce. H. surmonté de la couronne impériale. L. d'or et de sable.

7. Thibault, premier du nom, Roy de Navarre. Ecartelé: au Ier et 4e, de g. aux chaînes d'or posées en croix, en sautoir et en orle, qui est Navarre ; au 2e et 3e, d'azur à la bande d'argent accompagnée de deux doubles cotices potencées et contre potencées d'or, qui est Champagne; H. couronné. C. d'or. Cimier : au triple rang de plumes de paon au naturel.

8. Le Grand Maistre des Templiers. Coupé : en chef d'or et en pointe de sable, à la croix potencée d'argent, brisé en abime d'un écu d'azur à 3 fleurs de lis d'or. H. aux 1. d'or et de sable.

 

 

CHY SONT LES FRANÇOIS QUI SE TROUVENT AU DICT TOURNOI :

9. Archambault, sire de Bourbon. D'or au lion de g. armé et lampassé d'azur, accompagné en orle de 9 coquilles de même, 4 en chef, 2 en flanc et 1 en pointe. H. aux 1. d'or et d'azur.

10. Le Comte de Retels. De g- à 3 têtes de râteau superposées d'or. H. aux bourelets de g. C. d'or. Cimier : une fleur de lis à double étage d'or.

11. Le Comte de Soisson. D'or au léopard de g. armé et lampassé d'azur. L'écu bordé de g. H aux 1. d'or et de g.

12. Le Comte de Roussy. D'or au lion d'azur, armé et lampassé de g. H. au C. d'or.

13. Le Vicomte de Melun. D'azur à 7 besans d'or 3,3,1; au chef d'or. H. coiffé d'un mortier ou chapeau comtal d'or. L. d'or et d'azur. Cimier : un taureau issant d'or habillé d'azur aux 3 besans d'or de l'écu.

14. Le Seigneur de Moreul. D'azur semé de fleurs de lis d'or. H. au bourrelet d'azur et de g. et aux 1. d'or et d'azur. Cimier : 4 plumes, la ire de g., la 2e d'or, la 3e d'azur et la 4e d'argent.

15. Mathieu, Baron de Montmorency. D'or à la croix de g. cantonnée de 16 aiglons d'azur, 4 par cantons. H. couronné d'or. C. d'or. Cimier : une, tête de chien-loup d'or.

16. Le ST de Fosegies. De g. à 2 fasces d'argent. H. aux 1. d'argent et de g.

17. Le Sire de Blemys. D'argent à la croix de sable. H. au c. d'or.

18. Simon de Melun. Comme le précédent (v. n° 13) hormis qu'il brisait en chef d'un lion hissant de g. et portait les 1. d'or et de g. H. et cimier comme le n° 13.

19. Le Sire de Roye. De g. à la bande d'argent. H. aux 1. d'argent et de g. Cimier : un vol au blason de l'écu.

20. Bernard de Moreule. Comme le précédent (v. n° 14) sauf qu'il brisait d'un lambel de g. et que le bourrelet est d'argent, de g. et d'azur. Cimier et 1. comme le n° 14.

21. Le Sire de Pér. ... ? D'or à 6 aiglons de sable, 3, 2, 1. H. au c. d'or.

22. Malhis de Fris. D'or à la bande d'azur chargée de 3 anneaux d'argent. H. au c. d'or.

23. Le Sire de Faylinel. D'or à l'écusson de g. H. aux 1. d'or et de.g.

24. Robert sans Avoir. De g. à la bande cantonnée de 6 coquilles d'or 3 de part et d'autre. H. aux 1. d'or et de g.

25. Le Sire de Fresonsaer. De vair au lion de g. armé et lampassé d'or brochant sur le tout. H. au c. de g.

26. Gobiers de Monçablon. De sinople à 3 pals de vair ; au chef d'or brisé d'un lambel de g. H. au c. d'or.

27. Le Sire de Glacy. Echiquété d'or et d'azur à 3 pals de g. sur le tout ; au chef d'or. H. aux 1. d'or et de g.

28. Tiebault de Frys. Comme le précédent (v. n° 22) mais brisé d'un lambel de g.

29. Guy Mavosius. D'or à 2 fasces de g. M. aux 1. d'or et de g.

30. Tumas de Coussy. Burelé de 6 pièces de vair et de g. à la cotice d'or en bande sur le tout. H. couronné d'or. L. d'or et de g. Cimier : une houpe de héron de sable.

31. Jehan de Falein. Burelé d'argent et d'azur de 12 pièces à la bande de g. sur le tout. H. au c. de g.

32. Pierre de Même. D'argent à 3 bandes de g. H. au c. de g.

33. Jehan de Nette. De g. semé de treffj.es d'or ; à 2 bardeaux adossés de même sur le tout. H. aux 1. d'or et de g. Cimier : un buste d'homme habillé de g. au milieu des 2 bardeaux de l'écu.

34. Ravons Flammeul. D'or à 10 macles continués de g. 3, 3, 3, 1, brisé en chef d'un lambel d'azur. H. aux I. d'or et de g.

35. Hues de Bazentin. D'azur semé de fleurs de lis d'argent. H. au c. d'argent. Cimier : une tête de cygne d'hermine couronnée d'or.

36. Ambiers de Hanget. D'argent à la croix de g. chargée de 5 coquilles d'or. H. au c. de g. Cimier : une tête de licorne à la barbe et aux crins d'or.

37. Mathieu de Roye. Comme le précédent (v. n° 19) mais brisé en chef d'un lambel à 5 pendants d'azur et aux 1. d'azur et de g. H. et Cimier comme le n° 19.

38. Colart de Moy. De g. frété d'or. H. aux 1. d'or et d'azur.

39. Jehan d'Aclerc. D'or à l'aigle de sable. H. aux 1. d'or et d'azur.

40. Robiers de Pinon. Burelé de vair et de g. de 6 pièces au franc canton d'argent. H aux 1. de g. et d'azur.

41. Ravons de Trye. D'or à la bande fascée de pièces d'argent et d'azur et bordée de g. H. au c. d'or.

42. Raons de Clermont. Comme le n° 33, mais brisé en chef d'un lambel d'azur. Cimier: comme le n° 33. H. au c. de g.

43. Jehan de Monçablon. Comme le précédent (v. n° 26) mais le chef est brisé d'une fleur de lis naissante de sable au lieu d'un lambel. H. aux 1. d'or et d'azur.

44. Ravons de Nettes. Comme le précédent (v. le n° 33) mais une cotice d'azur en bande sur le tout. H. 1. et cimier comme au n° 33.

 

2

ICY SONT LES ANGLOIS :

45. Le Comte de Cloceslre. D'or à 3 chevrons de g. H. au c. d'or.

46. Ligueus de Lincole. Ecartelé d'or et de g., brisé en chef d'un lambel à 5 pendants d'argent et une cotice de sable sur le tout. H. au c. d'or.

47. Hues, Sire de Corlenay. D'or à 3 tourteaux de g. à la cotice d'azur sur le tout. H. aux 1. d'or et de g. Cimier : un fort enlevé entre 2 cornes de g.

48. Ravons Dases. D'or à 4 pals de g. au franc canton d'hermine. H. au c. d'or frangé de g.

49. Jean, Sire de Vessij. D'or à la croix de sable. H. aux 1. d'or et de sable. .  

50. Rogier de Chiff'ort. Echiqueté d'or et d'azur à la bande de g. brochant sur le tout. II. aux I. d'or.

51. Thibault de Meletaine. D'argent à 3 fasces de g. II. aux 1. d'argent et de g.

52. Le Seigneur Despensiel. Ecartelé au 1er et 3e d'argent, au 2e et 4e de g. frété d'or, à la cotice de sable brochant sur le tout. H. aux 1. d'or de g.

53. Oste de Granson. Paie d'argent et d'azur de 6 pièces à la cotice de g. brochant sur le tout. H. au c. d'argent frangé de g.

54. Philippe de Begny. D'argent au chef de g. chargé de 3 molettes d'éperon à 5 rais d'or percées du champ. H. aux 1. d'argent et de g.

55. Guillaume de San. Ecartelé d'or et de g. H. au c. d'or.

56. Jean Commis. D'azur à 3 gerbes d'or liées de g. 2, 1. H. aux 1. d'or et d'azur.

 

 

CY SONT LES RUYERES :

57. Henry, Bue de Lemborgh. D'argent au lion de g., la queue nouée et passée en sautoir, couronné d'or, lampassé et armé d'azur. H. couronné au c. d'argent. Cimier : une queue de paon en roue au naturel.

58. Otton, 3a du nom, Comte de Gheldre. D'azur billeté d'or, au lion de même, armé et lampassé de g., brochant sur le tout. H. au c. d'or couvert d'un coussin de g. à 2 houpes d'or. Cimier : une queue de paon en roue au naturel chargée en abime d'un tourteau au blason de l'écu.

59. Guillaume, 2e du nom, Comte de Julliers. D'or au lion de sable lampassé et armé de g. H. aux 1. d'or et de sable. Cimier : une tête de loup d'or, lampassé de g. et colleté d'argent dans un col de sable.

60. Thiery, 5° du nom, Comte de Clèves. De g. à l'écusson d'argent au rais d'escarboucle de huit bâtons percé, pommeté et fleurdelisé d'or brochant sur le tout. H. couronné aux 1. d'or et de g. Cimier : 2 cornes d'argent.

61. Le Sr Thienemans de Dreux. Echiqueté d'or et d'azur à la bordure de g. besantée d'argent, au franc canton d'hermine. H. au c. d'or.

62. De Lemborgh, Seigneur de Faulquemont. Comme le Duc ci-dessus (v. le n° 57).

63. Guillaume, Seigneur de Homes. D'or à 3 cors de chasse de g. virolée d'argent. H. couronné aux 1. d'or et de g., l'or hermine de sable sommé d'un bonnet comtal d'hermines surmonté de 2 rangs de plumes de paon au naturel.

64. Le Seigneur Gérard de Blanckenhem. D'or au lion de sable armé et lampassé de g., au lambel à 5 pendants de g. H. aux 1. d'or et de sable.

65. Le Seigneur de Wienembourg. D'argent au chef de g. H. aux 1. d'argent.

66. Le Sr d'Elslo. De g. à 3 chevrons d'or. H. aux 1. d'or.

67. Le ST de Buesinchem. Bandé de g. et d'or de 6 pièces. H. aux 1. d'or et de g.

68. Jehan de Mvolrepas. D'argent à 3 pals d'azur au chef de g. brisé au canton dextre d'une étoile à 5 rais d'or. H. aux 1. d'argent et de g.

 

 

3

 

CE SONT ICY LES ESCOCHAIS :

69. Alexandre de Balens. D'argent à l'écusson de g. chargé d'un autre écu d'argent sur le tout du tout. H. au c. d'argent.

70. Le Sieur Richard de Brins. De g. au sautoir d'or et au chef de même. H. au c. d'or.

71. Gaultier Hellyboxton. D'or à la bande d'azur chargée de 3 macles d'argent. H. aux 1. d'or et d'azur.

72. Le Sieur Guillaume de Soles. Fascé de 6 pièces d'argent et de g. H. aux 1. d'argent et de g.

 

 

CY SONT LES CHAMPEGNOIS :

73. Thibault, Comte de Champaigne, puis Roy de Navaire. Parti de Navare et de Champagne comme ci-dessus (v. n° 7). H. au c. d'or.  

74. Simon, Baron de Genville. D'azur à 3 broches d'or liées d'argent, au chef d'hermine au lion issant de g. couronné d'or. M. au c. d'argent.

75. Le Sr de Conflans. D'azur billeté d'or, au lion de même armé et lampassé de g., à la cotice de g. brochant sur le tout. H. aux 1. d'or et d'azur.

76. .Le Sr de Bausay. D'or à la croix ancrée de g. H. aux 1. d'or et de g.

77. Hues de Conflans. Comme le précédent (v. n° 75). C. d'or.

78. Le ST de Crinanden. D'or à 3 roses simples de g. percées du champ d'azur. H. au c. d'or.

79. Nicol Carbouge. Gironné d'or et d'azur de 10 pièces, un écu de g. en abime ; un petit sautoir d'hermines brochant sur le tout. H. aux 1. d'or et d'azur.

80. Le Sr de Chastel Vilains. De g. billeté d'or au lion de même armé et lampassé d'azur brochant sur le tout. H. aux 1. de g. et d'or.

81. Jean de Fiel. D'or à la croix dentellée de g. H. au c. d'or.

82. Jean de Banioene. D'argent à la bande de g., brisé en chef d'un lambel d'azur. H. au c d'argent.

83. Jehan de Chastel Vilains. Comme le précédent (v. n° 80) mais brisé d'un lambel d'azur.

84. Jean de Bansay. D'or à la croix ancrée de g. brisé en chef d'un lambel de sinople. H. aux 1. d'or et de g.

85. Ameurys de Melans. De sable au lion d'argent armé et lampassé de g. H. au c. d'argent.

 

 

CY SONT LES BRETONS :

86. Le Sr de Loyac. De vair. H. aux 1. d'argent et d'azur.

87. Le Sire Dierval. D'argent à 2 fasces de g., brisé en chef d'un écu de même. H. au 1. d'argent et de g.

88. Ambiers le Séneschal. D'or, au chef de g. à 2 pals de vair. H. au c. d'or.  

89. Guy de Maie félon. Chevronné d'or et de g. de 14 pièces. H. au c. d'or.

90. Henry d'Orcart. De g. à 2 pals de vair ; au chef d'or brisé d'un lambel d'azur. H. aux 1. d'or et de g.

91. Aimeris de Bieces. D'or au lion de g. couronné, armé et lampassé d'azur ; à la bordure de sable, semée de besans d'argent. H. aux 1. d'or et de g.

92. Olivier de Rongi. De g. à la croix d'argent. H. au c d'argent.

93. Olivier de Rohan, seigr de Montauban. De g. à 10 maclés continués d'or 3, 3, 3, 1, au lambel d'argent. H. au c. d'argent.

94. Helvius de Balams. De vair au croissant de g. H. aux 1. d'argent et d'azur.

95. Guillaume de Mus. D'azur au besan d'or. H. aux 1. d'or et d'azur.

96. Roland de Dinandt. De g. à 3 losanges d'hermines et 2 demies posées en fasce, accompagnées de 6 tourteaux de même, 3 en chef et 3 en pointe. H. au c. d'argent.

97. Pierre de Tournemine. Ecartelé d'or et d'azur. H. au c. d'or.

98. Godeffroid de Chastel Bruart. De g. au chef d'argent. H. aux 1. d'argent et de g.

99. Helains de Lions. D'or au lion de sable, lampassé et armé de g. H. aux 1. d'or et de sable.

100. Payes de Malestraus. De g. à 12 tourteaux d'or, 3, 3, 3, 3. H. au c. d'argent.

101. Guy de la Roce. D'or à l'aigle de sable. H. au c. d'or.

102. Jchans Bolerians. D'argent au chef de g., au lambel d'or. H. aux 1. d'argent et de g.

103. Henry de Mancourt. D'argent au chef de g. à la trompe d'or aux 1. d'argent et de g.

 

1

 

CY SONT LES LlMOZIENS :

Blason_Comtes_de_Vendôme

104. Bouchart, Comte de Vendosme. D'argent au chef de g. au lion d'azur armé et lampassé d'or brochant sur le tout. H. aux 1. d'argent et d'azur.  

105. Guy de Montmorency, Baron de le Val. D'or à la croix de g. chargée de 5 coquilles d'argent cantonnée de 16 aiglons d'azur. H. couronné aux 1. d'or et de g. Cimier : une tête de chien-loup.

106. Le Sr de Pressegny. Parti : au 1e 1' et 3e, d'or au sautoir d'azur, au 2e echiqueté de même ; au 2e, au flanc dextre : d'azur à la bande d'or, au flanc senestre, d'or à la bande d'azur ; au 3e, parti d'or et d'azur ; à l'écusson d'argent en abime. H. au c. d'or.

107. .Le Sr de Mauleraies. D'or au chef de g. H. au c. d'or.

108. Le Sr de Calcielvagant. D'or vairé de g. H. aux I. d'or et de g.

109. Bouchez de Pressegny. Comme le précédent (v. n° 106) au lambel de g. H. aux 1. d'or et d'azur.

110. Thieubaus de Matefelou. Chevronné d'or et de g. de 15 pièces, au lambel d'azur. H. au c. d'or.

111. Godefroy de Dansenis. De g. à 3 sexte-feuilles d'hermine percées du champ. H. au c. d'argent frangée d'or.

112. Guillaume de Soles. Fascé d'argent et d'azur de 6 pièces, au lion de g. couronné, armé et lampassé d'or.

113. Guillaume de Pristi. D'or à trois aigles d'azur. H. aux 1. d'or et d'azur.

Armoiries de Montbazon

114. Godefroit de Monbason. De g. au lion d'or. H. aux .1. d'or et de g.

115. Godefroit de Vresegnie. De g. à l'écu d'argent orlé de 8 roses d'or. H. aux 1. d'argent et de g.

 

 

ICHY SONT LES BRABANCHONS :

 

116. Henry, 2" du nom, Duc de Brebant. De sable au lion d'or armé et lampassé de g. H. au c. d'or. Cimier : une queue de paon au naturel issante d'une rangée de plumes de paon et chargée d'un vol d'hermine.

117. Goddefroy de Bradant, frère de Henry 2B. Comme le n° 1 16. Lambel de g.

118. Henry de Louvain. De sable au lion d'argent couronné d'or, armé et lampassé de g. H. aux 1. d'argent et de sable.  

119. Ernould de .Louvain. Comme le n° 118. Lambel de g.

120. Bertault de Malines. D'or à 3 pals de g. H. aux 1. d'or et de g. Cimier : un vol au blason de l'écu.

121. Henry de Malines. Comme le n° 120. Franc canton de sable au lion d'or qui est Brabant.

122. Le Sr de Kuelz. D'or à 2 fascesde g., à 8 merles de g. en orle, 3 en chef, 2 en flanc et 3 en pointe. H. couronné au c. d'or. Cimier : 2 cornes de vair.

123. Artus, Seigneur de Diest. D'or à 2 fasces de sable. H. au c. d'or. Cimier : une tête de maure habillé d'or dans un vol au blason de l'écu

124. Le Sr de Deterchem. De g. billeté d'argent, au lion de même, couronné, armé et lampassé d'or. II. aux 1 d'argent et de g Cimier : deux petites faucilles d'argent emmanchées d'or.

125. Le Sr de Leefdael. D'or à 2 quintefeuilles de g. percées du champ et posées une en chef et une en pointe ; au franc canton de g à l'aigle d'argent. H. aux 1. d'or et de g. Cimier : 2 sabots de cheval ferrés d'argent.

126. Le Seigneur Jehan de Leefdael. Comme le n° 125. Lambel d'azur.

127. Le Seigneur de Wesemael. De g. à 3 fleurs de lis coupées d'argent. H. au c. de g. Cimier : un lion de sable armé et lampassé et coiffé d'une toque de g. surmontée d'une houpe de héron au naturel.

128. De Botersem, Seigneur de Berghes. De sinople à 3 macles d'argent au chef d'or à 3 pals de g. H. couronné au c. d'or. Cimier : une tête de loup de contre hermine entre deux jambières d'armures de chevalier d'argent garnies d'or.

129. Sire Arnould de Waelhem. D'or à.l'écu de sinople à la cotice de g et d'argent de 8 pièces brochant sur le tout. H. aux 1. d'or et de g. Cimier : un buste de maure, habillé d'or et coiffé d'un haut bonnet d'or rehaussé par devant d'argent.

130. Sire Jehan de Berchem. D'argent à 3 pals de g. H. aux 1. d’argent et de g. Cimier : un buste d'homme de carnation habillé au blason de l'écu, colleté d'argent, coiffé d'un haut bonnet pointu de g. soutenu d'un bourrelet d'argent et de g. et à la harpe d'or posée à l'extrémité du bonnet.

131. Sire Jehan de Waelhem. Comme le n° 129. A la cotice de g. vairée d'argent.

132. Sire Gilles de Marbais. D'argent à la fasce de g. accompagnée en chef de 3 merles de g. ; à la cotice fascée d'argent et d'azur de 6 pièces brochant sur le tout. H. aux 1. d'argent et de g. Cimier : un vol au blason de l'écu.

 

 

ICY SONT LES HAYNUIERS :

133. Jehan d'Avesne, Conte de Haynault. D'or au lion de sable armé et lampassé de g. H. au c. d'hermine surmonté d'un chapeau comtal d'hermines. Cimier : un double rang de plumes de sinople.

134. Henry de Luxembourg. Burelé d'argent et d'azur de 10 pièces au lion de g. couronné, armé et lampassé d'or, la queue nouée et passée en sautoir brochant sur le tout. H. au c. d'argent surmonté d'un chapeau comtal ou mortier d'or. Cimier : un dragon aux ailes éployées d'or ombragées de sinople.

135. Florent de Haynault. Comme le n° 133. Au lambel de g.

136. Walerand de Luxembourg. Comme le n° 134. Chef d'or.

137. Le Grand Waultier, Seigneur d'Enghien. Gironné d'argent et de sable de 10 pièces, chaque pièce de sable à 3 croix recroisettées au pied fiché d'or. H. au c. d'argent frangé d'or, coiffé d'un bonnet plat de sable relevé par le devant d'argent. Cimier : un vol à 3 rangs d'argent.

138. Le Seigneur d'Antoing. De g. au lion d'argent lampassé d'or. H. au c. d'argent frangé d'or.

139. Le Seneschal de Haynault. D'azur billeté d'argent au lion de même lampassé d'or. H. couronné au c. d'argent. Cimier : une queue de paon en roue au naturel.  

140. Le Seigneur de Ligne. D'or à la bande de g. H. au c. d'or orné de son bourrelet d'or et de g. Cimier : un bouclier d'argent à la bordure engrelée d'or, chargé en abime d'un écusson ovale aux armes de l'écu.

141. Symon, Seigneur de Lalaing. De g. à 10 losanges continués d'argent 3, 3, 3, 1. H. couronné d'or aux 1. d'argent et de g. Cimier : un aigle naissant aux ailes éployées à 3 rangs plumetés d'or et de g.

142. Le Seigneur de la Hamayde. D'or à 3 hamaydes de g. H. couronné aux 1. d'or et de g. Cimier : 2 aiguières à couvercles d'argent garnies d'or.

143. Wauthier d'Enghien, Seigneur de Havrets. Gironné d'or et de g. de 10 pièces, chaque giron de g. à 3 croix recroisetées aux pieds fichés d'argent. Cimier : 2 cornes d'argent.

144. Le Seigneur de Haynes. De g. au lion d'or armé et lampassé d'azur. H. au c. d'or.

145. Thibault du Faing. D'or à l'aigle éployé de sable armé de g.

146. Le Seigneur de Prouy. D'or au double trécheur fleuronné de sinople, à la fasce de g. chargée de 4 sautoirs d'argent brochant sur le tout. H. aux 1. d'or et de g.

147. Ostes de Trazignies. Bandé d'or et d'azur de 6 pièces à l'ombre d'un lion sur le tout ; à la bordure édentée de g. H. aux 1. d'or et d'azur sommé d'un bonnet plat d'or relevé d'azur. Cimier : 2 bustes d'hommes affrontés de carnation, à dextre, habillé d'or et coiffé d'azur ; à senestre, habillé d'azur et coiffé d'or.

148. Le Seigneur de Bousies. D'azur à la croix d'argent. H. au c. d'argent au bourlet d'argent et d'azur. Cimier : une patte de lion tenant une fiole d'où sortent 3 épis de blé, le tout d'argent.

149. Nicolas de Bailleul. De vair à 2 chevrons de g. H. au c. d'argent. Cimier : une hure de sanglier de sable.

150. Gilles de Chin. Burelé de vair et de g. de 6 pièces. H. au c. d'argent.

151. Jehan, Seigneur de Barbanson. D'argent à 3 lions de g. H. au c. d'argent couronné d'or. Cimier : 2 brassières d'armures de chevalier d'argent garnies d'or.

152. Gérard de Jauche. De g- à la fasce d'or. H. couronné aux 1. d'or et de g. Cimier : une houpe de paon d'or et de g. surmontée d'une trompe d'or.

153. Jehan de Hennin. De g. à la bande d'or. H. aux 1. et au bourrelet d'or et de g. Cimier : une coupe d'or entre 2 cornes de g.

154. Alard d'Anthoing. De g. au lion d'argent, au lambel d'azur. H. au c. d'argent.

155. Otte le Bruns. Bandé d'or et d'azur de 6 pièces, à la bordure endenchée de g. ; au franc quartier d'hermine. H. au c. d'or.

156. Waultier d'Anthoing. De g. au lion d'argent. H. aux 1. d'argent et de g.

157. Jehan de Manuy. De sable à 3 chevrons d'argent. H aux 1. d'or et de sable.

158. Rigaus du Reux. D'or à 3 lions de g. armés et lampassés d'azur. M. au c. d'or.

159. Waultier de Tupigny. D'azur à l'écu d'argent orlé de 8 coquilles d'or. H. au c. d'or.

160. Waulier d'Enghien, Seigneur de Brayne. Gironné d'argent et de g. ; chaque pièce de g. chargée de 3 croix recroisettées aux pieds fichés d'or. H. au c. d'argent.

161. Bauldeivin de Fontaines. D'azur à l'aigle d'or, à la bande de g. H. au c. d'or.

 

 

5

CY SONT LES NORMANDOIS :

162. Jehan dit le Preux, Sr de Harcourt. De g. à 2 fasees d'or. H. couronné aux 1. d'or et de g. surmonté d'un bonnet rond au blason de l'écu. Cimier : une queue de paon en roue au naturel.

163. Jehan de Harcourt. Comme le n° 162. Au lambel d'argent.

164. Le Comte d'Eu. D'azur billeté d'argent au lion d'or armé et lampassé d'argent. H. au c. d'or.  

165. Le Comte d'Anarville. De g. à l'écu d'argent orlé de 11 étoiles à 6 rais d'or. H. au c. d'or.

166. Le Sr de Ferières. D'hermine à la fasce de g. chargée de 4 sautoirs continuées d'or. H. aux 1. d'argent et de g.

167. Le Seigneur de Mallemains. De g à 3 mains senestres d'or. H. aux 1. d'or et de g.

168. Guillaume de Martel. D'or à 3 martels de g. H. au c. d'or.

169. Robert de Touleville. Burelé d'argent et de g. de 12 pièces au lion de sable armé et lampassé d'or. H. au c. d'argent.

170. Fonciers Paijmans. D'or à 2 léopards lionés de g. couronnés, armés et lampassés d'azur. H. aux 1. d'or et de g.

171. Jean de Saint Martin. D'or à 10 billettes de g 4, 3, 2, 1. H. au c. d'or.

172. Robiers de Harcourt. De g. à 2 fasces d'hermine. Cimier comme le n° 162.

173. Jehan d'Amanville. D'azur à 2 pals d'argent au chef de g. à 3 coquilles d'or. H. au c. d'argent.

174. Robiers Barcrans. D'or au lion de sinople couronné, armé et lampassé de g H. aux 1. d'or et de sinople.

175. Pierre de Prayans. De g. à l'aigle d'argent au lambel d'azur. H. aux 1. d'argent et de g.

176. Ihers de Tiebouville. D'hermine à la fasce de g. H. au c. d'argent.

177. Robiers d'Aynval. D'argent à 4 pals d'azur, au chef de g. H. au c. d'argent.

178. Ravons Tassons. Burelé d'argent et de g. de 6 pièces. H. au c. d'argent.

179. Robiers Vamans. Burelé d'argent et d'azur de 12 pièces, au lion de g. lampassé d'or chargé d'un croissant de sable en abime.

180. Jean de Berancourt. Burelé d'or et de g. de 6 pièces, les bureles d'or chargées de 10 fleurs de lis de g. 4, 4, 2. H. aux 1. d'or et de g.  

181. Jehan de Ronuerol. Comme le n° 179 L. d'argent et de g.

182. Jehan Malet. De g. à 3 fermoirs d'or. H. au c. d'or.

183. Jehan de Tilly. D'or à la fleur de lys de g. H au c. d'or.

184. Guillaume de Rouray. D'azur frété d'or. H. aux 1. d'or et d'azur.

185. Ravons de Troissy. D'argent à 3 lions de g. armés et lampassés d'azur. H. aux 1. d'argent et de g.

186. Jehan de le Frète t. De sable à l'aigle d'argent. H. au c. d'argent.

187. Frarins de Malmains. Comme le n° 167. Camail d'or.

188. Guillaume Malet. Comme le n° 182. Lambel d'azur. H. au c. d'or.

189. Rogiers Valons. De g. à 6 sextefeuilles d'argent près d'un champ d'azur. H. au c. d'argent.

190. Fer ans de Berancourt. Comme le n° 180. Lambel d'azur.

191. Jehan de Sory. D'azur semé d'étoiles à 6 rais d'or au lion d'argent armé et lampassé de g. H. aux 1. d'argent et d'azur.

192 Jehan de Dere. D'argent à la fasce de g. accompagnée dans le 1" canton d'un lionceau de même. H. au c. d'argent.

 

 

 

CY SONT LES BOURGOIGNOIS :

Blason_Ducs_Bourgogne_(ancien)

193. Hughes 4e du nom, Duc de Bourgogne. Bandé d'or, et d'azur de 6 pièces à la bordure de g. H. au c. d'or au bourrelet d'or et d'azur. Cimier : un hibou aux ailes éployées d'or.

194. Le Comte de Bourgoigne. D'azur billeté d'or au lion de même armé et lampassé de g. H. au c. d'or surmonté d'un haut bonnet d'or.

195. Jehan de Grilly. D'or à la croix de sable. H. au c. d'or.

196. Gaultier de Meury. De g. semé d'étoiles à 6 rais d'or, au lion de même, armé et lampassé d'azur. H. au c. d'or.

197. Ansians de Gorlande. D'or au lion de g. armé et lampassé d'azur. H. aux 1. d'or et de g.

198. Amez de Savoye. D'or à l'aigle éployée de sable. H. aux I. d'or et de sable.

199. Le Sr de Vergy. De g. à 3 quintefeuilles d'or percées du champ. H. au c. d'or. Cimier : une tête d'aigle d'argent dans un vol à trois rangs plumeté d'or et de g.

200. Guillaume Merlo. D'or à 2 fasces de g. accompagnées de 9 merles de même en orle, 4 en chef, 2 en flanc et 3 en pointe. H. au c. d'or.

201. Hues de Peines. D'azur semé d'étoiles à 6 rais d'or, à la bande d'argent. H. aux 1. d'argent et d'azur.

202. Osles de Mont-Saint-Jean. De g. à 3 écus d'or. H. aux 1. d'or et de g.

203. Jehan de Risieus. D'azur à la croix d'or cantonnée de 20 billettes d'argent, 5 par canton. H. au c. d'or.

204. Lubans de Baufremont. D'or vairé de g. H. au c. d'or. Cimier : 2 cornes d'argent.

 

 

CY SONT LES FLAMENGZ:

205. Le Comte de Namur. D'or au lion de sable armé et lampassé de g. au lambel de g. H. au c. d'or. Cimier : un vol d'or semé de coeurs de g.

206. Jehan de Dampierre. Comme le n° 205. H. couronné. Cimier : le lion de l'écu dans un vol à 3 rangs d'or.

207. Guillaume de Flandres. Comme le n° 205. A la cotice de g.

208. Philippe de Flandres. Comme le n° 205. A la cotice de g.

209. Baudouin de Flandres. Comme le n° 205. A la bordure endenchée de g.

210. Michil, Conestable de Flandres, S 1' de Bouliers. D'or à l'écu de g. H. au c. d'or. Cimier : une tête de taureau d'or.

211. De Wavrain, Sénéchal de Flandres. D'azur à l'écu d'argent. H. aux l. et bourrelet d'argent et d'azur. Cimier : une tête de licorne de sable bridée d'or.

212. Gérard Vilain, Chastelain de G and. De sable au chef d'argent. H. aux 1. d'argent et de sable. Cimier : un buste de maure habillé au blason de l'écu, le front ceint d'une écharpe d'argent, issant d'un donjon de château du même.

213. Le Vicomte d'Audenaerde. Burelé d'or et de g. de 6 pièces. H. au c. d'or au bourrelet d'or et de g. Cimier : une hure de sanglier au milieu d'un vol à 3 rangs plumeté d'or et de g.

214. Le Châtelain de Douay. De sinople au chef d'hermine. H. au c. d'argent.

215. Le Chastelain de Couriray. D'argent à la croix de g. H. aux 1. d'argent et de g.

216. Le Sr de Roden. D'azur au lion d'or, armé et lampassé de g. H. aux 1. d'or et d'azur. Cimier : un dauphin mordant la crête du heaume.

217. Le Sr d'Escornay. D'or au double trecheur fleuronné et contre-fleuronné de sinople, au chevron de g. brochant sur le tout. H. au c. d'or couronné. Cimier : deux oreilles de loup au naturel.

218. Le ST de Maldeghem. D'or à la croix de g. accompagnée de 12 merles de même en orle, 3 par canton. H. au c. d'or au bourrelet d'or et de g. Cimier : 2 trompes d'argent.

219. Le Sr de Haveskercke. D'or à la fasce de g. H. couronné aux 1. d'or et de g. Cimier : 2 têtes de chien-loup adossés d'argent et colletés de g.

220. Le Seigneur de Walervliet. D'or au sautoir de g. chargé de 5 annelets d'argent. H. aux 1. et bourrelet d'or et de g. Cimier : une tête de griffon d'hermine dans un vol à 3 rangs plumeté d'or et de g.

221. Jehan de Ghistel. De g. au chevron d'hermine. H. au c. d'hermine et au bourrelet d'hermine et de g. Cimier : une tête de chèvre de g. dans un vol à 3 rangs, plumeté d'hermine.

222. Hélius de Wavrin. Comme le n° 211. Au lambel de g.  

223. fiasses de Liedekercke, dit de Gavre. De g. à 3 lions d'or armés et lampassé d'azur. H. au c. d'or. Bourrelet d'or et de g. Cimier : un buste d'homme de carnation habillé de g. dans un vol à 3 rangs plumeté d'or et de g.

224. Ernould d'Audenaerde. Comme le n° 213. Au lambel d'azur.

225. Gérard de Demans. Billeté d'or au lion de g. armé et lampassé d'azur. H. aux 1. d'or et de g.

226. Helin de Chisoing. Bandé d'or et d'azur de 6 pièces. H. aux 1. d'or et d'azur. Cimier : une aigle naissante éployée d'or.

227. Jehan de Mortaigne. D'or à la croix de g. H. couronné au c. d'or. Cimier : 2 pieds de chevaux au naturel, les sabots en haut.

228. Rasses de Liedekercke. Comme le n° 223.

229. Guillaume de Loqueren. D'argent à la fasce de g., accompagnée clans le 1" canton d'un lionceau de sable. H. aux 1. d'argent et de g.

230. Pierre de Douay. Comme le n° 214. Lambel de g.

231. Gérard de Roden. Comme le n° 216. Fleur de lis posée en abime sur le lion.

232. Olivier d'Escouves. De g. au lion d'or armé et lampassé d'azur. H. au c. d'or.

 

 

CE SONT ICY LES ARTHOISIENS :

Armoiries Artois

233. Robert de France, 1er Comte d'Artois. D'azur semé de fleurs de lis d'or au lambel de g. H. au c. d'or, au bourrelet d'or et d'azur. Cimier : un cigne dans un vol à 3 rangs plumeté d'or et d'azur.

234. Jehan de Chastillon, Comte de Saint-Pol. De g. à 3 pals de vair, au chef d'or, au lambel d'azur. H. couronné au c. d'or. Cimier : un cigne dans un vol à 3 rangs plumeté d'or et de g.

235. Le Comte de Guinne. Vairé d'or et d'azur. H. aux 1. d'or et d'azur.

236. Hues de Sainl-Pol. Comme le n" 234. Lambel d'azur besanté d'argent.

237. Baulduin de Guinne. Comme le n° 235 Lambel de g. C. d'or.

238. Guy de Saint-Pol. Comme le n° 236. Lambel d'argent. C. d'or.

239. Jean de Guinne. Comme le n° 235. Bordure de g. L. d'or et de g.

240. Jacob de Saint-Pol. Comme le n° 234. Au lieu du lambel une fleur de lis au pied coupé de sable.

241. Le Seigneur de Harchicourt. D'hermine au chef de g. H. au c. d'argent.

242. Le Sr de Croisilles. De g. à 10 losanges continués d'or 3, 3,3, 1. H. au c. d'or

243. Le Chastellain de Saint-Omer. D'azur à la fasce d'or. H. aux 1. et bourrelet d'or et d'azur. Cimier : une tête de cheval de sable bridée d'or.

244. Le Chastellain d'Arras. De g. au chef d'hermine. H. aux 1. d'argent et de g.

245. Le Chastellain de Lens. Ecartelé d'or et de sable. H. au c. d'or. Bourrelet d'or et de sable. Cimier : un buste de maure habillé d'or, la tête ceinte de même.

246. Le Chastellain de Beaumez. De g. à la croix endenchée d'or. H. au c. d'or.

247. Eustache de Noeufville. D'or frété de g. au franc canton de même au lambel d'azur. H. aux 1. d'or et de g.

248. Florens de Varenne. De g. à la croix d'or. H. aux 1. d'or et de g.

249. Gilles de Noeufville. Comme le n° 247 Pas de lambel. C. d'or.

250. Jehan de Varenne. Comme le n° 248. Un merle d'or dans le 1er canton.

251. Aubiers de Longueval. Bandé de vair et d'azur de 6 pièces. H. couronné au c. d'argent. Cimier : un griffon aux ailes éployées d'or.  

252. Jean de Brenis. D'or au lion de vair armé et lampassé de g. H. au c. d'or.

253. Bauldouin de Rolaincourt. D'argent à 3 maillets de g. H. aux 1. d'argent et de g.

254. Robiers de Bretaigne. De sable à la croix denchée d'or. H. aux 1. d'or et de sable.

255. Gilles de Mailly. D'or à 3 maillets de g. H. au c. d'or. Cimier : une tête de cerf au naturel.

256. Jehan de Mailly. Comme le n° 255. au lambel d'azur.

 

 

CHY SONT LES TOULOUSOIS :

Blason_du_comté_de_Foix

257. Le Comte de Foix. D'or à 3 pals de g. H. couronné aux 1. d'or et de g. Cimier : un vol à 3 rangs au blason de l'écu.

258. Le Vicomte de Poix. D'argent à la croix de g. H. aux 1. d'argent et de g.

259. Le Sr de la Rocheguiart. Parti, au 1er d'argent, à 3 fasces ondées et contre-ondées de g. ; au 2e de g. à un demi-écu d'hermine naissant du flanc dextre. H. au c. d'argent.

260. Le Sr de Pickinies. Burelé d'argent et d'azur de 6 pièces à la bordure de g. H. au c. d'argent. Cimier : une tête de cheval d'argent bridé de g.

 

 

ICY SONT LES PICARS :

 

261. Le Comte de Bouloingne. D'or au gonfanon à 3 pendants de g. frangé de sinople. H. aux 1. d'or et de g.

262. Le Sr de Fiennes. D'argent au lion de sable armé et lampassé de g. H. aux 1. d'argent et de sable.

263. Le Sr de Cayen. Parti d'argent et d'azur à la croix ancrée mi-partie de g. sur l'argent et d'argent sur l'azur. H. au c. d'argent,

264. Le Comte d'Abbemarle. D'argent à 3 bandes d'azur, à la bordure de g. H. au c. d'argent.

265. Rogiers de Fiennes. Comme le n° 262. Billeté de sable.  

266. Richard de Boubers. D'argent à 3 écussons de g. H. aux 1. d'argent et de g. Cimier : un buste d'homme coiffé d'un c. de cuir au naturel.

267. Robiers de Biauvais. De g. à la fasce vivre d'argent. H. au c. d'argent.

268. Estienne de Mareiul. Burelé d'argent et de g. de 6 pièces. H. au c. d'argent.

 

 

CY SONT LES POICTEVINS :

 

269. Le Prince de Salierne. D'azur semé de fleurs de lis d'or à la cotice d'argent, au lambel de g. brochant sur le tout. H. au c. d'or.

270. Le Comte de la Marce. (HUGUES , Xe. de LUSIGNAN comte de la Marche) Burelé d'argent et d'azur de 14 pièces. H. au c. d'argent.

271. Le Comte de Touare (Guy 1er vicomte de Thouars). D'or semé de fleurs de lis d'azur au franc canton de g. H. aux L d'or et d'azur.

272. Le Sr de Craule. De g. à 10 losanges continués d'or 3, 3,3, 1. H. aux 1. d'or et de g.

273. Guy de la Marce. Comme le n° 270.

274. Le Seigneur d'Aspremont. De g. au lion d'or couronné, armé et lampassé d'azur. H. au c. d'or.

275 Le Seigneur de Rochefort. Burelé d'argent et d'azur de 14 pièces au chef denchée de g., au c. d'argent.

276. Le Sr de Rufin. Burelé d'or et de g. de 18 pièces. H. au c. d'or.

277. Pierre de Saint-Falais. D'or à 3 chevrons de g. au chef de g. H. aux 1. d'or et de g.

278. Guillaume Archevesque (Parthenay). Burelé d'argent et d'azur de 12 pièces à la bande de g. brochant sur le tout. H. aux 1. d'argent et d'azur.

279. Icier de Maugac. De g. à 2 pals de vair, au chef d'or, au lambel. H. au c. d'or.

280. Godefroy de Miremonde. D'or à 3 fasces de sable accompagnées au 1er canton d'une petite étoile à 6 rais d'argent. H. au c. d'or.  

281. Guy de la Rocheguart. De g. à 3 fasces ondées et contre-ondées d'or à la cotice d'azur brochant sur le tout. H. aux 1. d'argent et de g.

Armoiries_Chabot

282. Soihaus Chabot. (SEBRAND Chabot Ier, seigneur de la Grève, dit le Prudhomme, troisième fils de Sebrand II, seigneur de la Rochecervière, et d'Agnès, dame d'Oulmes) D'or à 3 têtes de chabot coiffées et lampassées d'azur, posées de fasce. H. aux 1. d'or et de g.

283. Baudron Fourin. D'or à 4 pals d'azur à la fasce de g. brochant sur le tout. H. au c. d'or.

284. Guillaume de la Roche. De g. à 3 losanges bandées d'argent et d'azur de 6 pièces. H. au c. d'argent.

285. Herman Janius. De g. à 3 pals de vair au chef d'or. H. au c. d'or.

286. Bertrand de Demonleny. D'argent au lion de g. couronné, armé et lampassé d'or. H. au c. d'argent.

287. Guillaume Qienin. D'azur à la croix d'or. H. aux 1. d'or et d'azur.

288. Robiers Demanlas. Losange d'or et d'azur. H. aux 1. d'or et d'azur.

289. Savari de Vinone. D'hermine au chef d'azur, un petit écu d'azur dans le 1" canton. H. au c. d'or.

290. Gérard Chabot. Comme le n° 282. Au lambel d'azur. H. au c. d'or.

 

 

CHY SONT LES BERRUWIERS :

 

291. Le Vicomte de Bources. D'azur à 3 gerbes d'or liées de g. H. au c. d'or.

292. Le Vicomte de Cramblay. De g. à la bande côtoyée de 6 merles d'or. H. au c. d'or.

293. Le Sr de Savengy. D'argent à 5 losanges de g., au lambel d'azur. H. au c. d'argent.

294. Le Sr de Vergy. De g. à 3 quintefeuilles d'or percées au champ d'azur. H. au c. de sable frangé d'or. Cimier: une tête d'aigle becquée d'or dans un vol d'argent.

295. Le Sr de Denon. D'or à la bande de g. accompagnée de merlettes de g., 3 en chef, 3 en pointe. H. aux 1. d'or et de g.  

296. Jehan de Sory. D'azur semé d'étoiles à 6 rais d'or, au lion d'argent armé et lampassé de g. brochant sur le tout. H. aux 1. d'or et d'azur.

297. Le Sr de Poisy. Losange d'or et de g. H. au c. d'or.

298. Robiers de Bources. Comme le 11° 291.

299. Guillaume de Savengy. Comme le n" 293. L. d'argent et de g.

300. Guis de la Roche. De g. à l'écusson d'or à 3 bandes de g. orlé de 11 fleurs de lis d'or. H. aux 1. d'or et d'azur.

301. Ansiaus de Lille. Comme le n° 295. C. d'or.

302. Guillaume Crepy. D'argent fuselé de 3 rangs de g. en fasce 12, 12, 12 H- aux 1 d'argent et de g.

303. Eudes de Sory. D'azur semé d'étoiles à 6 rais d'or, au lion d'argent armé et lampassé de g. brochant sur le tout. H. au c d'argent.

304. Jehan de Lille. De g. à 3 pals de vair, au chef d'or à 3 merles de sable. H. au c d'or.

305. Robiers de Veslande. D'or au lion de g. armé et lampassé d'azur. H aux 1. d'or et de g.

306. Thibault de Malgy. D'or à la croix de g. cantonné de 4 aiglons d'azur. H aux 1 d'or et de g.

307. Louys de Mangny. D'or billeté de sable, au lion de même, armé et lampassé de g. brochant sur le tout. H. au c. d'or.

308. Jehande Crépi. Comme le n° 202. Lambel d'azur. H. au c. d’argent.

309. Jehans de Bruyers. D'or au lion de sable armé et lampassé de g. à la queue fourchue et passée en sautoir. H. aux 1. d'or et de sable.

310. Jehan de Fantelly. De g. à 3 jerbes d'or liées d'azur. H. aux 1. d'or et de g.

 

 

CY SONT LES BAUINSIENS :

armoirie Beauvais

311. Le Chastellain de Beauvais. D'argent à la croix de sable chargée de 5 coquilles d'or. H. aux 1. d'argent et de sable.  

312. Le Seigneur de Molaines. D'or à la bande côtoyée de 6 merles de g. H au c. d'or.

313. Le Seigneur de Pois. De g. à la bande d'argent côtoyée de 6 croix recroisettées aux pieds fichés d'or. H. au c. d'argent.

314. Jehan de Maigelers. De g. à la bande d'argent. H. aux 1. d'argent et de g.

315. Le Sr de Milly. De sable au chef d'argent. H. au c. d'argent.

316 Gabiers d'Argies. D'or à l'ode de 9 merles de g. 4 en chef, 2 en flanc et 3 en pointe H. au c. d'or.

317. Mahieus de Muy de blet. D'azur à la croix d'argent chargée de 5 coquilles de g. H. aux 1. d'argent et d'azur.

318. Pierre de Molaines. Comme le n° 312. Au lambel d'azur. L. d'or et de g.

319. Watier de Milly. Comme le n° 315. Au chef chargé d'un lion léopardé de g. H. au c. d'argent.

320. Raous de Fourmelles. D'or à 5 frétées de sable, 2,2,1. H. au c. d'or.

321. Jehan d'Argies. Comme le n° 316. Au lambel d'azur.

322. Raous d'Astrées. D'argent à une quintefeuille percée du champ à l'ode de 8 merles de g., 3 en chef, 2 en flanc, 1 en pointe. H. au c. d'argent.

 

 

CHY SONT LES LORRAINOIS :

armoiries duc Lorraine

323. Mathieu, 2e du nom, Duc de Lorraine. D'or à la bande de g. chargée de 3 aiglons d'argent. H. couronné au c. d'or. Cimier : une tête d'aigle d'argent becquée d'or dans un vol à 3 rangs de même.

324. Le Duc d'Ardenne. Bandé d'argent et d'azur de 6 pièces à la bordure enclenchée d'or. H. au c. d'argent.

325. Henry 1er du nom, Landgrave de Hessen. D'azur au lion burelé de 7 pièces d'argent et de g. H. couronné aux 1. d'agent et d'azur. Cimier: 2 trompes d'éléphants de g. percées chacune de 4 clefs d'argent dont on voit les deux extrémités.

326. Thibault, 2e du nom, Comte de Bar. D'azur semé de croix recroisettées aux pieds fichés d'argent, à 2 barres adossées d'or brochant sur le tout. H. aux 1. d'or et d'azur surmonté d'un mortier au blason de l'écu. Cimier : un éventail au blason de l'écu, placé dans une queue de paon en roue, au naturel, le tout entre les deux barres de l'écu et la tête en bas et à moitié cachée dans le mortier et les queues en haut.

327. Adolphe, Comte de Loos. Burelé d'or et de g. de 8 pièces. H. couronné au c. d'or. Cimier : 2 oreilles de loup d'argent.

328. Henry, 9° du nom, Comte de Salines. De g. semé de croix recroisettées aux pieds fichés d'argent, à deux saumons adossés de même. H. au c. d'argent. Cimier : les deux saumons de l'écu les queues en haut.

329. Le Comte d'Aernsbergue. De g. à l'aigle éployée d'argent membrée et becquée d'or, les ailes chargées chacune d'un trèffle de même. H. couronné au c. d'argent. Cimier : l'aigle naissante de l'écu.

330 De Salines. D'azur à 2 saumons adossés de g. H. au c. d'argent. Cimier : les 2 saumons de l'écu les queues en haut.

331. Robert, 3e du nom, Comte de Dreux. Echiqueté d'or et d'azur, à la bordure de g H. aux 1. d'or et d'azur.

332. Henry de Bar. Comme le n° 326. Au lambel de g. H. aux 1. d'or et d'azur surmonté d'un bonnet au blason de l'écu relevé d'argent et sommé d'une queue de paon en roue au naturel, le tout entre les deux barres de l'écu, la queue en haut.

333. Godefroy de Loos. Comme le n° 327. Au lambel d'azur.

334. Joffrois Daspiemont. De g. à la croix d'argent. H. au c. d'argent.

335. Jamans de Saysanne. Chevronné d'or et de g. de 12 pièces. H. aux 1. d'or et de g.

336. Jehans de Gavre. D'or au lion de g. couronné, armé et lampassé d'azur, à la bordure engrelée de sable. H. aux 1. de g. et d'argent. Cimier : 2 gantelets d'argent doublés de g., les doigts en haut.

337. Le Sr de Relly. D'argent au lion d'azur couronné d'or, armé et lampassé de g. H. au c. d'argent.

338. Le Sr de Ruines. D'argent à la fasce de sable accompagnée dans le 1" canton d'un lionceau de g. H. aux 1. d'argent et de sable.

 

 

Les tournois et les autres exercices de lutte armée étaient par excellence les jeux de la chevalerie ; c'étaient de magnifiques spectacles où les seigneurs du temps déployaient à l'envi toutes les ressources de leur puissance : richesse, luxe, force physique, adresse et courage. Les acteurs de ces jeux étaient des seigneurs, des chevaliers ; mais la masse du peuple composait les spectateurs qui y venaient enfouie et y prenaient grand plaisir.

 Ils offrent pour nous un intérêt historique d'une portée plus haute que celui de la simple curiosité. Les tournois nous révèlent l'esprit de la chevalerie comme les courses de taureaux nous disent l'âme espagnole, comme les jeux du cirque et de l'hippodrome caractérisent les moeurs de Rome et de Byzance.

On y voit briller les vertus et qualités qui composaient tout au moins l'idéal du temps ; religion de l'honneur, culte du courage et de l'héroïsme, respect des dames et courtoisie.

Le hault et puissant seigneur qui voulait donner un tournoi, le seigneur appelant, faisait présenter l'épiée, en manière de défi courtois à un seigneur de même rang que lui, le seigneur deffendant ; le Roy d'armes de la contrée était chargé de cette mission solennelle après que l'on s'était assuré secrètement d'un accueil favorable.

Le Roy d'armes est, dans l'espèce, une sorte de maître de cérémonies, ou chef du protocole. En même temps qu'il présentait l'épée au seigneur « deffendant », il lui faisait choisir quatre « juges diseurs » sur une liste de huit chevaliers et écuyers dont il lui montrait les armoiries.

Ces juges diseurs, choisis parmi les plus notables, honorables et anciens barons, étaient les principaux personnages du tournoi, en dignité et en fonctions, à la fois présidents et organisateurs. Ils fixaient le lieu et la date du tournoi que le Roy d'armes allait ensuite « crier es lieux où il appartient ».

Tous les seigneurs, chevaliers et écuyers participant au tournoi devaient être rendus sur le lieu dudit tournoi, en leurs « haberges », le troisième jour avant le jour fixé, au plus tard à l'heure tierce, pour faire de « leurs blasons fenêtres ». L'entrée dans la ville des seigneurs chefs du tournoi, suivis de leurs chevaliers, l'entrée des juges diseurs se faisaient en de magnifiques cortèges, réglés par un cérémonial très précis ; ces cortèges, l'installation des seigneurs dans leurs haberges et la décoration de celles-ci suivant le rite prescrit, remplissaient toute la première journée.

Le soir, dames et demoiselles, venues pour la fête, se réunissaient dans une vaste salle, où bientôt après arrivaient « en même ordre et triomphe qu'ils avaient fait dans la ville » tous les participants au tournoi sauf qu'ils étaient à pied, et les danses commençaient.

Avant la fin de la soirée, le roi d'armes avisait les intéressés d'avoir à porter le lendemain en l'hôtel de messeigneurs les juges leur haulme timbré et leurs bannières pour la cérémonie du  despartement .

Le despartement était la cérémonie du deuxième jour. Elle correspondait à ce que sont aujourd'hui les engagements. Une fois que tout le monde est arrivé, installé, a pris contact, il faut que les participants avisent officiellement les juges diseurs de leur intention de prendre part au tournoi ; ils le font en envoyant à leur domicile leurs heaulmes et leurs bannières ; ce transport se fait naturellement en grande pompe et imposant cortège.

Ici se place une coutume piquante où se marque ce souci de galanterie, ce respect des dames, qui fut un des traits les plus aimables de l'esprit chevaleresque : c'est la recommandation ou si l'on veut le veto des clames.

Lorsque les heaulmes et bannières étaient bien rangés, les juges menaient les dames les visiter ; et si quelqu'une avait à se plaindre d'un des chevaliers, soit qu'il eût médit d'elle ou pour quelqu'autre raison, elle touchait son timbre et il était « recommandé » au prince. Les juges faisaient alors une petite enquête, et s'il était prouvé qu'il avait eu réellement des torts, le coupable subissait « pugnition » ; il était châtié d'importance et devait être si bien battu par ses collègues « que ses épaules s'en sentent très bien ». On voit qu'avant le tournoi, le chevalier devait être en « état de grâce » auprès des dames, de même qu'avant la bataille il demandait l'absolution et se mettait en règle avec Dieu.

Le soir de ce 2e jour, comme le soir du premier, souper et danses où se rendent écuyers et chevaliers.

Le 3e jour, à une heure après-midi, successivement, le seigneur appelant et le seigneur deffendant se rendaient sur le lieu du tournoi où les juges diseurs prenaient la foi des tournoyeurs. Ils venaient là, suivis de tous leurs tenans sans armure, vêtus le « plus joliement du monde » et prêtaient serment de se conformer aux règles en usage dans les tournois.

Le soir, de nouveau, festins et danses, au cours desquels les dames faisaient choix d'un chevalier chargé de les représenter dans le tournoi : il s'appelait le chevalier d'honneur et, en signe de ses fonctions, elles lui « baillaient un long couvre-chief brodé, garni et papilloté d'or bien joliment » ; quand le chevalier recommandé avait subi une suffisante punition, si les dames estimaient leur honneur vengé, le chevalier d'honneur abaissait son couvre-chef sur le timbre de la victime ; dès lors, il était sacré, et personne ne devait plus y toucher : c'était la « mercy des dames » ; après être intervenues dans le tournoi pour faire valoir les droits de leur honneur, elles corrigeaient bien vite cette sévérité par un joli geste de pitié.

Puis le Roy d'armes donnait rendez-vous aux combattants pour le lendemain à midi.

Le lendemain, jour du tournoi, à l'heure dite, le seigneur appelant et le seigneur deffendant groupaient leurs tenans, chacun devant son « haberge », et se rendaient en cortège sur le lieu du tournoi. Le seigneur appelant entrait le premier dans les lices, faisait ranger en bataille ses chevaliers, en meilleur ordre qu'il pouvait, le poitrail des chevaux contre la corde tendue de son côté, ceux qui tenaient les bannières à la queue, des destriers de leurs maîtres. Le seigneur deffendant entrait ensuite avec les siens et les faisait ranger de la même manière et dans le même ordre que le seigneur appelant, en face de lui.

Lorsque tout le monde était rangé, le roi d'armes rappelait brièvement les règles du tournoi et donnait le signal du combat en criant par 3 fois : « Coupez cordes et hurtez battailles tant que vous voudrez ».

Alors la mêlée commençait, véritable bataille où chacun besognait le mieux du monde et s'évertuait à frapper de grands coups d'épée ou de masse d'armes, car le prix du tournoi était à celui qui avait su le mieux faire briller son adresse et sa vigueur.

Les juges faisaient cesser le tournoi par une sonnerie de trompettes.

Les combattants quittaient les lices et rentraient en leurs haberges soit paisiblement, soit en continuant à se battre à leur gré.

Le soir, comme les jours précédents, tout le monde se réunissait pour le souper et les danses.

C'est alors qu'était décerné le prix du tournoi; les juges, le chevalier d'honneur suivi du roi d'armes et des héraults choisissaient une dame et deux demoiselles et tous ensemble, faisant cortège, se dirigeaient vers le vainqueur. La dame lui donnait le prix. L'heureux vainqueur, en remerciement, lui baillait un baiser, « et semblablement aux deux demoiselles, si c'est son plaisir », dit le bon Roi René.

Le lendemain commençaient les joutes, jeux des écuyers, pas d'armes, behourtes et autres spectacles qui faisaient toujours partie du programme des tournois.

Telles étaient, dans leur ensemble, les fêtes et cérémonies qui accompagnaient un tournoi ; elles duraient plusieurs jours et il n'est pas possible de les reproduire dans tous leurs détails. Nous avons cherché à en donner une idée juste en choisissant parmi toutes ces cérémonies les plus intéressantes ; nous les avons groupées de notre mieux, en respectant leur ordre rationnel et en les reproduisant avec la plus grande exactitude possible.

Comme on a pu le voir, les trois principaux éléments de ces fêtes étaient : les cortèges très nombreux et très magnifiques, les festins, soupers et danses et divertissements d'intérieur, et les combats ; nous avons cherché à donner à chacun de ces éléments sa part dans notre restitution.

Les participans au Tournoi font leur entrée dans la ville.

Un cortège composé des juges diseurs, des seigneurs appelant et deffendans, de leurs tenans et de leur suite, se dirige en grande pompe à travers les rues de la ville vers la statue de Jeanne d'Arc. Les chefs du "Tournoi lui rendent hommage et mettent leurs jeux sous son patronage. Après avoir rendu ce pieux devoir à l'héroïne, le cortège se rend au lieu du Tournoi. Il s'arrête à l'entrée des lices. Seuls, les juges diseurs et les chefs du Tournoi pénètrent et se placent sur leurs « chaffauls », à l'endroit réservé.

1. — Les juges vont procéder au « despartement » : cérémonie qui correspond à ce que sont nos engagements modernes. Chaque chevalier entre seul dans la lice, suivi de ses gentilshommes, va solennellement déposer son heaulme timbré, son écu et sa bannière au lieu- dit par les juges et se retire.

2. — Quand tous les heaulmes, les écus et bannières sont bien rangés, les juges diseurs invitent les dames à les venir voir et dire si elles n'ont à se plaindre d'aucuns des participant ; c'est la «recommandation ». Le chevalier dont une dame a touché le timbre est recommandé ; il doit s'attendre à une correction qui lui sera donnée plus tard.

3. — Ici se place un intermède de danses et de chants, qui correspond à la partie des festes qui se passaient le soir en festins, soupers et danses ; au cours de ces réjouissances auxquelles prennent part les seigneurs et les daines, celles-ci choisissent leur chevalier d'honneur, celui qui doit les représenter dans le Tournoi, et porter la « Mercy des dames » au chevalier suffisamment puni par leur ordre.

4. — Les chevaliers et escuyers se rangent ensuite en bel ordre devant les juges et prêtent serment de se cou former aux règles en usage dans les tournois. Le héraull des juges dit la formule usitée, à laquelle tous répondent : « Oy ! Oy ! » en levant la main dextre.

5. — Le tableau suivant représente les jeux militaires auxquels se livraient, à l'occasion du Tournoi, les écuyers, les jeunes pages et les soldats. Les cavaliers s'exercent au jeu de la « Quintaine », en grand honneur au xv° siècle ; un mannequin est placé le long des lices ; les cavaliers s'efforcent de le frapper au bouclier ; s'ils frappent à faux, le mannequin tourne sur lui-même et frappe le maladroit de sa gaule.

6. — Ici se place le rappel d'un épisode légendaire dont la tradition s'est, conservée dans le pays. L'illustre et très vaillant chevalier Jean d'Avesnes rencontre la Guivre qui terrorisait la contrée, se mesure avec elle et l'abat de sa lance. C'est le pas d'armes de Jean d'Avesnes.

7. — Le « behourt », auquel nous assistons ensuite, est l'attaque d'une enceinte fortifiée. Les daines nobles accompagnées de leurs ménestrels se sont réfugiées dans le château à l'arrivée de la Guivre et 'organisent sa défense. Les ennemis font la reconnaissance de la place ; ils sont repoussés par des jets de fleurs et des projectiles inoffensifs. Les archers se rangent en herse et attaquent ; les assiégeants roulent des fascines, installent des catapultes, puis donnent l'assaut ; ils s'emparent des prisonniers que l'on enguirlande de fleurs ; le pont-levis se baisse et les vainqueurs emmènent les dames hors du château.

8. — Archers et fantassins débarrassent les lices et les cavaliers se préparent aux joutes qui vont nous offrir le spectacle des combats singuliers à la lance et à l'épée. Un des chevaliers qui se présente pour jouter a été recommandé. Signalé par le hérault des juges, ses camarades lui donnent la chasse et lui administrent une sévère correction à laquelle met fin le chevalier d'honneur.

Puis les joutes continuent jusqu'à ce que tous défis aient été relevés entre les tenans des deux camps.

9. — Après les joutes, le Tournoi.

Les tenans de chacun des deux partis entrent dans la lice et se placent comme il a été dit plus haut. Le Roy d'armes donne le signal de couper les cordes et la mêlée commence.

Quand les juges estiment qu'elle a assez duré, ils font sonner les trompettes et tous se retirent.

10. — Cependant les juges confèrent, reçoivent les rapports et décident quel est le vainqueur. Les juges, le chevalier d'honneur, le Roy d'armes choisissent une dame et deux demoiselles à qui revient l'honneur de distribuer les récompenses.

11. — Tous les chevaliers rentrent dans la lice et assistent à la cérémonie. Ils font ensuite tous ensemble le salut final aux juges et aux chefs du Tournoi.

Le défilé de sortie termine la fête......

 


 

Par la grâce de Dieu roy de France a tous nos subjets chevaliers et aultres quelconcques de notre roiaulme, salut: scavoir faisons à tous ceulx on cestes lectres seront offertes et monstrees que pour exerciter le noble métier darmes et toujours usiter et entrenir en y celluy nostre chevalerie, nous avons conclud et ordonne de faire ung tournoy durant deux jours, et une remontée pour les vespres dudit tournoy quy se commencera le premier jour de may après disner et durera les aùltres deux jours par la manière acoutumeè : lequel tournoy au plaisir de Dieu serra parfait emprez la ville de Cômpïengne en une praierie quy y est entre la ville et la forest.

Ou quel lieu nous nous trouverons avoecq nos dames et damoiselles quy a leur bonne discrétion feront le jugement dudit tournoy. Et aux mîeulx tournoiant elles donront ou feront donner un très riche collier d'or garni de pierres. Donne soubs nostre scel roial en nostre palais a Paris, le premier jour de janvier ou quel palais fu premier publie a son de trompe ledit tournoy.

Que vous feroie le plus long conte : lez heraulx alerent publier le tournoy et y celluy publièrent tous quatre dune livrée: cest ascavoir en Picardie, Northmandie, Bourgongne, Bretaigne, Engleterre, Flandres, Brabant, Norwegue et finalement en tous lieux voisins.....

Moult fu. grande la renommée de cestuy tournoy en plusieurs pays de tous chevaliers quy pour ce parfurnir faisoient leurs apprêts .

Au jour donné le chevalier d'Avennes, qui avait entre temps, avec le congé du roi, pris une part glorieuse à un pas d'armes à Bordeaux sous le nom et la devise du chevalier blanc prinst son chemin vers Compiengne ou ce tournoy debvoit estre et tant fist par sez journées quil se trouva a Meaulx en Brie quy esta une journée de Compiengne en laquelle il arriva environ le xxvin. 0 jour dapvril).

Puis se party dillec et secrètement s'en alla tendre son pavillon en la forest de Compiengne en ung lieu non habitte que dillec se peust partir a le celée, et aler tournoier aie celée que nulluy ne lecongneust. Et tandis quil fu en ceste forest eutmainct souvenir de sa belle, soy déportant parmy la forest ; le roy de France ja faisant ses préparations pour comparoir ad ce tournoy, lesquelles faites il se party de Paris.

Comment le Roy se party de Paris pour aler à Cornvienqne.

Cornvienqne.

Comme doncques le premier jour de may approeast, et le roy de France veyst seigneur et chevalier arriver a sa court de toutes pars, il sesmerveillait de son chevalier Jehan d'Avennes pour ce qu'il ne le veoit point revenir ymaginant plusieurs choses : le roy ja accompaignie du duc de Bourgongne, du duc d'Orléans, du duc de Berry du duc de Bretaigne, du conte d'Eu, du conte de Boullongne, du conte de Saint-Pol, du conte de Fois, et de plusieurs aultres ducs, contes, seigneurs et chevaliers, il se party avoecq yceulx et plente de dames et damoiselles et environ deux jours avant le premier jour de may arriva a Compiengne. En laquelle ville il trouva plusieurs seigneurs tant de Picardie, France, Bourgongne, comme daultre part. Et mesmement y trouva les seigneurs d'Engleterre. Cest ascavoir le duc d'Yorc, le duc de Glocester, le conte de Salsebery et plusieurs aultres qui ja avoient emply toute la ville des fais que le chevalier blancq a fait en armes.

Dont comme le roy encquist aux ungs et aux aultres sils scavoient nulles nouvelles de son chevalier, len ne luy sceut riens dire affirmeement sy non que aulcuns luy dirent quil estoit venu seigneurs d'Engleterre au tournoy disans qu'il y avoit eu ung chevalier de France sur la frontière de leur pays qui illec avoit fait ung pas durant XV jours duquel il avoit eu los et bruit et de XV chevaliers victoire sans nulz excepter : lesquelles nouvelles révélées , le roy dist en soy mesmes que cetoit son chevalier, lequel nen monstra nul semblant la nuit, ces ascavoir le desrenier jour d'apvril, dont le lendemain, se debvoit commenchier le tournoy. Et le roy au souper assembla sa chevalerie et comme len luy demandast quy serroient capittaines dudit tournoy, il encquist lequelz estoient plus propices ad ce et par la commune voix des ungs et des aultres.

Apres ce que le roy eut oy la sentence il ordonna que le duc de Bourgongne et le duc de Bretaigne seroient les deux conducteurs de cette besongne, lesquelz assez sen excusèrent, mais rien ny valu leur excusation, car il failloit quilz le fesisent puis que ils estoient estus ad ce car ils estoient ydoines pour le faire.

Aprez souper les seigneurs alerent préparer leur fait. Et au brief parler vint tant de gens celle nuit que la ville ne fut pas assez grande. Ains convint que grant partie fissent tendre leurs pavillons au dehors de la ville jouste la praerie laquelle en fu toute environnée. Entre lesquelz en y avoit deux plus noctables. Cest a scavoir le tréf au duc de Bourgongne emprez la forest et y avoit mises ses armes. Et en lautre cest ascavoir du duc de Bretaigne quy estoit a lautre bout environ un quart de lieue, sur laquelle pareillement estoient les armes de Bretaigne.

Comment les deux chevetaines du tournoy assemblèrent leurs gens et contient ce chapitre plusieurs fais darmes.

Quant vint lendemain matin premier jour du mois de may, que le temps estoit bel, la praierie arrousee et que le solleil commençhoit poindre et doucement espandre ses rais sur les pavillons, les eschaffaus furent tendus de draps dor sy richement que merveilles. Et devez scavoir que beau faisoit veoir les heraulx aler dun lieu a lautre, tant comme le matinée dura, le jour se advanca et a heure compétente les deux chevetaines du tournoy firent sonner, chascun devant son pavillon, trompes et clarons pour assambler leurs gens. Sy vindrent du lez audit duc de Bourgongne, le duc d'Orléans , le duc de Berry , le conte de Boullongne, le conte de St.-Pol, le conte de Fois, le conte de Dampmartin, le conte de Grantpré,: le seigneur de Coussy le seigneur de Momorency,, et plusieurs aultres chevaliers etescuiers de diverses contrées.

Et du coste au duc de Bretaigne , vindrent le cote d'Arminacq, le conte de Forest, le viconte de Rohem, le seigneur de Laval, le conte du Perce, le duc d'Yorc, le duc de Clocester, le conte de ; Salsebery ,.le conte de Morbëry, le conte d'Ormont -, et iplusieurs, aultres aussy. Lesquelz ainsy assemblez d’une partie et daultre ainsy assamblez, les chevetaines dessus dis les firent soir à table pour disner, lesquelz diners fais et adcomplis solempnellement, chascun sen ala en son pavillon monter et armer et à mesure que ils estoient pretz venoient chascun devant la tente de son chevetaine. Et ainsy doncques comme a trois heures furent pretz dun coste et d’autre pour commencer le tournoy v plus nattendoient que le roy les dames et damoiselles lesquelles furent incontinent atournees. Et le roy, scachant ce, issy de la ville, tenant le sceptre, roial et portant la couronne de France

Avoecq lequel vindrent les dames, lesquelles montèrent es eschaffaux chascun et chascune selon son degré. Lors se commença le tournoy dun coste et dautre.

Et prîmes lances baissées a broche desperon vindrent les deux chevetaines, commencèrent la feste et tout chevalleureusement jousterent a lonneur de lun et de lautre que les lances rompirent.

Etaprez ceulx qui debvoient tournoier commencèrent …..

 

 

 

 

 

Compte des dépenses de la chevalerie de Robert, comte d'Artois, à Compiègne, en juin 1237 / par M. Peigné-Delacourt,...

Le tournoi de Compiègne de 1238 : reconstitué à l'occasion des fêtes de Jeanne d'Arc les 28 mai et 5 juin 1911 / Victor Martel

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Commentaires
R
sur quel document original peut on trouver les seigneurs que vous citez merci
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PHystorique- Les Portes du Temps
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