Après la chute de l'Empire romain d'Occident en 476, la cité de Nantes passe rapidement sous le contrôle du royaume franc de Clovis malgré la résistance des Armoricains et des soldats bretons installés par l'Empire romain depuis 280 environ. Durant la période franque, la ville joue un rôle essentiel dans la défense contre l'expansion bretonne dans la péninsule armoricaine. Elle devient la capitale de la marche de Bretagne à l'époque de Charlemagne, au départ dirigée par le comte Roland avec le titre de préfet de la marche de Bretagne
Après la mort de Charlemagne, l'expansion bretonne reprend. En 850, la région est conquise par le breton Nominoë. Celui-ci envahit notamment les villes de Nantes et de Rennes. L'année suivante, après la bataille de Jengland, la marche de Bretagne dont Nantes est la capitale est intégrée à la Bretagne par le traité d'Angers.
Pendant la Révolution, la défense de Nantes est un enjeu essentiel de la guerre de Vendée.
La réunification de la Bretagne
La question du rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne est un débat qui fait suite au rattachement de ce département à la région des Pays de la Loire lors de la création des régions administratives françaises en 1956, alors que le territoire de la Loire-Atlantique faisait partie avec les quatre départements de la région Bretagne depuis l'an 850 du royaume puis du duché de Bretagne, devenu province de Bretagne jusqu'en 1790.
Malgré la pétition de 105 000 signatures, favorable à une Bretagne réunifiée, le Département de Loire-Atlantique et l’État ont fermé la porte à un rattachement administratif. Déçus, les militants bretons se réunissent ce samedi 2 mars 2019, à Nantes.
L'Anjou appartenait aux pays de grande gabelle, avec l'achat annuel obligatoire d'une quantité de sel pour les habitants. Le village d'Ingrandes, dont la moitié appartenait à la Bretagne, pour sa part exonérée de l'impôt sur le sel, connut de nombreux conflits et des révoltes.