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19 janvier 2019

A DOMREMY pèlerinage national à la maison de Jeanne d’Arc et La basilique du Bois-Chenu

A DOMREMY pèlerinage national à la maison de Jeanne d’Arc La basilique du Bois-Chenu

A DOMREMY pèlerinage national à la maison de Jeanne d’Arc La basilique du Bois-Chenu – la chaumière restituée – Libéralité de Louis XVIII – Une légende – La Pucelle n’a jamais été bergère.

 

Domrémy, 22 aout. Par service spécial.- Répondant à l’appel des évêques de Saint-Dié et de Nancy, un grand pèlerinage national aura lieu demain jeudi à la maison de Jeanne d’Arc et à la basilique en construction au Bois-Chenu. Un comité, ayant à sa tête M.Boutoumié, conseiller général, M.Pierre Buffet et M. l’abbé Couturier, a organisé, avec autant d’activité que de dévouement, une série de fêtes religieuses et patriotiques qui seront célébrées avec le concours de huit archevêques ou évêques.

Dans toute la région de l’Est, des trains spéciaux seront formés et transporteront à Domrémy les groupes de pèlerins.

C’est sous l’initiative de Mgr de Briey, évêque de Saint-Dié, et de la duchesse de Chevreuse qu’un comité de femmes françaises s’instituait, il y a quinze ans, pour élever, en l’honneur de Jeanne d’Arc, une basilique sur l’emplacement du Bois-Chenu, ou Jeanne d’Arc venait prier et entendit ses voix.

 

Les plans en furent dressés par l’architecte Paul Sedille.

Pendant quelques années, les ressources affluèrent et les assises s’élevaient déjà lorsque survint la mort de Mrg de Briey ; une longue vacance du siège épiscopal interrompit l’œuvre commencée.

Elle fut reprise en 1888 ; un nouveau comité fut institué et l’on peut aujourd’hui prévoir l’instant où, la basilique achevée, sera réalisé le vœu de Jeanne d’Arc : « Si je dois mourir, dites au roi, mon maitre, qu’il fasse bâtir des chapelles, où l’on prie pour les âmes de ceux qui sonts morts en défendant la patrie. »

La basilique dominera la vallée de la Meuse ; la crypte est terminée et livrée au culte depuis trois ans ; la nef sera bientôt couverte et la tour s’élève déjà à une vingtaine de mètres.

Une statue de l’Héroïne.

Un groupe de Jeanne d’arc a été placé sous le portique de la basilique le 31 mars dernier. C’est l’œuvre du sculpteur Allar. Il représente Jeanne d’Arc priant, les bras levés au ciel ; à ses côtés, saint Michel, sainte Catherine et sainte Marguerite lui communiquent les ordres du Ciel et lui présentent son armure de guerre.

Ce monument grandiose est d’un effet des plus dramatiques et fait plus grand honneur à M. Allar.

L’inauguration de ce groupe est le but spécial du pèlerinage du 28 aout. La solennité religieuse se terminera par une visite à l’humble maison où naquit et grandit la libératrice de la France.

On a conservé à cette humble construction son caractère ancien, qui offre un saisissant contraste avec l’église somptueuse élevée à la gloire de la pauvre paysanne.

Bien que le jardin, d’un gout trop anglais, qui entoure la maisonnette gêne un peu le recueillement, les pèlerins qui s’y rendront demain y éprouveront peut-être une plus pieuse émotion que dans la haute basilique.

C’est bien la chaumière de Jeanne, telle que la vit Montaigne à son voyage en Lorraine il y a plus de trois siècles, sauf que les peintures représentant ses « gestes » ont disparu.

Sur la petite porte ogivale, on distingue encore les vieilles sculptures placées en 1481 : la gerbe, arme parlante du père de l’héroïne, avec cette devise :  « Vive Labeur ! » Puis, au -dessous, l’inscription : Vive le Roi Loys ! » flanquée, d’un côté, de l’écusson fleurdelisé conquis par Jeanne et, de l’autre, d’armes plus humbles, trois socs de charrue.

Maison de Jeanne d'Arc Domremi

A l’intérieur on a rétabli la distribution primitive : il n’y a que quatre pièces, dont l’une servait de cellier. La grande chambre où l’on entre directement était celle, dit-on, où naquit la guerrière : on y voit bien comme jadis les larges poutres du plafond, mais la terre battue du sol a été remplacé par des dalles. Dans un enfoncement formant une double armoire on conserve un morceau de croix qui aurait appartenu à la famille d’Arc ; on voit encore la cheminée à large manteau avec sa plaque fleurdelisée et la tige de bois ou l’on fixait la chandelle à la veillée.

A droite se trouve la petite chambre ou couchaient sans doute les trois frères de Jeanne : elle servit pendant plusieurs années d’étable. Aujourd’hui, elle a repris son ancienne physionomie, avec sa cheminée, son armoire et son petit escalier menant au grenier.

La chambre de Jeanne. ==>Chambre et Baptême de jeanne d'Arc (église Saint-Rémy de Domrémy)

La dernière pièce était la pièce à four : c’était là, dit-on, dans cette cellule de trois mètres que quatre que logeait Jeanne avec sa sœur. En contre-bas d’un mètre avec le son du jardin, elle est fort humide ; les poutres du plafond sont balafrées d’entailles faites par les visiteurs désireux d’emporter une relique.

On sait l’histoire de ce Gérardin, propriétaire de la maison de l’héroïne en 1819, qui refusa de la vendre à un prince prussien en 1815 pour 6,000 francs et qui la céda trois ans plus tard au conseil général des Vosges pour 2,500 francs. Ce qu’on ignore, c’est que cette histoire eut une suite : Louis XVIII, informé du beau désintéressement du paysan, lui envoya la croix de chevalier de la Légion d’honneur et donna au préfet 20,000 francs pour fonder une école de jeunes filles et élever un monument à Jeanne.

Et, pour terminer, détruisons la légende qui veut que l’héroïne ait gardé dans son enfance les troupeaux de ses parents. Légende que tous les peintres ont écoutée, jusqu’à M.Lenepveu, qui a figuré sur les murailles du Panthéon la jeune fille au milieu de ses moutons. Jeanne d’Arc, au cours de son procès, se défendit très vivement d’avoir été bergère et dit « que sa mère lui avait appris à coudre et qu’elle ne croyait point qu’il y eut femme dans Rouen qui lui en sût apprendre aucune chose. Ne allait point aux champs garder les brebis no autres bêtes… depuis qu’elle a été grande et qu’elle a eu entendement ne les gardait pas. »

Le Matin : derniers télégrammes de la nuit le 23 août 1894

 

Domrémy, le village natal de Jeanne d’Arc <==

 


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Couleurs sur la basilique

On dispose d’un décor original et fort, la basilique de Domrémy, le lieu même où s’est jouée une partie de l’Histoire de France », estime Damien Fontaine, scénographe du spectacle son et lumière sur Jeanne d’Arc qui sera présenté à Domrémy ==> https://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2013/06/30/couleurs-sur-la-basilique

 

Vivez une aventure à travers le temps dans un décor féerique !

Héroïne nationale, Jeanne d’Arc est née dans une commune des Vosges, Domremy-la-Pucelle. Pour lui rendre hommage, une Basilique a été érigée sur les hauteurs du village. Basilique qui se transforme chaque été depuis 2012 pour faire revivre l’épopée de Jeanne.


Pour cela, ce sont plus de 200 bénévoles qui œuvrent sous la houlette de Damien FONTAINE pour faire vivre l’histoire de Jeanne d’Arc lors de magnifiques spectacles son et lumière agrémentés de cascades équestres, de projections 3D et de décors baignés de trompe l’œil.

https://www.spectaclemonumental-jeannedarc.fr/

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