Découverte de la tête de Geoffroy la Grand'Dent, seigneur du Château de Mélusine
En 1834, on fit des fouilles dans l'ancienne abbaye de Maillezais, et on y découvrit une tête en pierre provenant, dit-on, du cénotaphe élevé à la mémoire de Geoffroy, et qui parait le représenter mais la pierre a subi bien des chocs, le temps en a usé plusieurs parties et on n'y voit plus la grande dent. Cependant cette tête garde encore une expression terrible. On peut la voir au Musée lapidaire de Niort (n° 135 du Catalogue).
Ces pierres taillées et ciselées d’après les caprices du blason, on les plaçait ainsi dans les lieux où tout venait se grouper pour y concentrer également les regards de la foule sur les armes de l’abbé, de l’évêque ou de l’homme puissant dont le zèle avait édifié ou paré la noble cathédrale.
Bientôt nous découvrîmes deux pierres bien belles, surtout celles où deux anges aux ailes éployées soutiennent par un cordon suspendu à leur cou des fleurs et des fruits, parmi lesquels on distingue des grenades entr’ouvertes.
Ces bas-reliefs sont du style moderne ; ils appartiennent à la renaissance, à l’an 1520 ou 1530.
Pêle-mêle avec ces sculptures gisaient deux têtes de mort, effrayantes d’exactitude, de vérité et de laideur : c’est une grande pensée venant d’un grand artiste bien sombre et bien fatigué.
Les ailes sont formées par des feuilles d’acanthe terminées en volute, ce qui indique le commencement du seizième siècle.
C’est alors qu’on découvrit la tête célèbre Gefroy de Lezignem, dont l’énergie est si prononcée, qu’il semble exciter ses soldats à brûler l’abbaye rebelle à ses caprices.
Fouille archéologique de Vendée, le Panthéon des Ducs d’Aquitaine <==.... ....==> Abbaye de Maillezais : A la vue de tant de ruines et de trouble, il était impossible de ne pas éprouver de pénibles sensations.
La dynastie des Hugues qui occupa le château de Lusignan, depuis son origine jusqu'en 1315, époque à laquelle les comtés de la Marche et d'Angoulême furent confisqués par le roi de France Philippe le Bel.