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PHystorique- Les Portes du Temps
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26 avril 2018

La Gaule d'Antoine - Charte satirique sur Arthur, roi des Bretons

la gaule d'Antoine chez Arthur

Antoine de Caunes poursuit son immersion décalée, drolatique. Il (re)découvre les treize nouvelles régions françaises, à sa façon en parcourant les routes de sa Gaule de France.

 

 

Comper à l'honneur dans La Gaule d'Antoine 

Insolite

Comment ne pas s'esclaffer, à la vue du présentateur vedette de la télévision, Antoine de Caunes, débarqué au château de Comper, les pieds bottés dans le caoutchouc bleu, et vêtu d'une combinaison tricolore d'un bouffon de roi ?

La bouffonnerie peut-elle éclairer la raison ? C'est justement la volonté de l'émission La Gaule d'Antoine : « S'intégrer dans l'environnement, avec la touche d'humour propre à Canal + ».

Voilà l'explication pour les bottes bleues des marins, même si Comper est dans l'Argoat, dans la Bretagne des terres et forêts.......https://www.ouest-france.fr/bretagne/concoret-56430/comper-l-honneur-dans-la-gaule-d-antoine-5761488

 

Bande Annonce "La Gaule d'Antoine" - CANAL+

L'ancien animateur du "Grand Journal" apparaîtra déguisé au cours de cette émission, que ce soit en Claude François, en Aliénor d'Aquitaine, ou même en ….. Rendez-vous en juin sur les terres de Brocéliande.

A 64 ans, le trublion du PAF et quelques décennies dans la boite à images, toi aussi tu n’as pas changé !.

 

Le "tour de France un peu spécial" d'Antoine de Caunes

 

 

 Du divertissement CULTUREL

Le tour de France d'Antoine de Caunes - Le Tube du 09/12 – CANAL+

Coulisse de la Gaule d'Antoine chez le roi Arthur au centre de l'imaginaire Arthurien (31)

(Vers 1200.)  LETTRE DE JEAN, ROI D'ANGLETERRE,

Par laquelle il donne à Guillaume Picolf son fou, et à Geoffroy, fils dudit Guillaume, la terre de la Fontaine Ossanne, avec des redevances. (Rot. Normann. an. Il Johannis, n° 41. - Bréq. t. XLI.)

Guillaume Picolf ou Picolphe, fou de Jean Sans Terre, roi d'Angleterre, qui tenait de son maître une terre avec ses dépendances, à la charge de remplir près de lui, sa vie durant, les fonctions de fou.

 

A Guillaume Picolf et son fils Geoffrey.

Jean, par la grâce de Dieu Vous savez peut-être que nous avons donné et confirmé à Guillaume Picolf dans la présente charte, dans notre folio, la fontaine d'Ossanne, avec toutes ses dépendances, pour avoir et tenir pour lui et ses héritiers, en nous faisant annuellement le service d'un follicule aussi longtemps qu'il y a vécu; et après sa mort, ses héritiers nous la retiendront en nous payant annuellement par le service d'une paire de calcaire doré.

C'est pourquoi nous voulons et ordonnons fermement que ledit Picolf et ses héritiers aient et détiennent pour toujours, bien et en paix, librement et tranquillement, la terre susmentionnée avec toutes ses dépendances par les services susmentionnés.

 

 

WILLELMO PICULFO ET GAUFRIDO FILIO EJUS.

JOHANNES, Dei gratia, etc. Sciatis nos dedisse et presenti carta confirmasse Willelmo Picol, folio nostro, Fontem Ossanne (1) cum omnibus pertinenciis suis, habendum et tenendum sibi et heredibus suis, faciendo inde nobis annuatim servicium unius folli quoad vixerit; et post ejus decessum, heredes sui earn de nobis tenebunt per servicium unius paris calcarium deauratorum, nobis annuatim reddendo.

Quare volumus et firmiter precipimus quod predictus Piculfus et heredes sui habeant et teneant imperpetuum, bene et in pace, libere et quiete, predictam terram cum omnibus pertinenciis suis per predicta servicia (2).

Coulisse de la Gaule d'Antoine chez le roi Arthur au centre de l'imaginaire Arthurien (17)

An. 1201.

NOTICE De ce qui se passa, en l'année 1201, entre PHILIPPE-AUGUSTE, et JEAN, roi d'Angleterre, au sujet d'Artur, duc de Bretagne.

(Bibliothèque Cotton. Claudius, E, p. l, c. 2.— Bréq. t. LXIII.)

 

Anno gratiae MCCI, Philippus, rex Francie, inter Vernonem et insulam Andeliaci cum rege Anglie colloquium habuit, submonens eum tanquam hominem suum ligium, ut pro comitatu Pictavensi et Andegavensi et pro ducatu Aquitanie, post quindecim dies a Pascha veniret Parisius super hiis que adversus eum proponeret responsurus.

En l'an de grâce 1201, Philippe, roi de France, tint une conférence entre Vernon et l'île d'Andéliac avec le roi d'Angleterre, l'exhortant comme son homme-lige, à venir à Paris pour le comté de Poitiers et d'Anjou et pour le duché d'Aquitaine après quinze jours de Pâques, il reçoit la réponse.

 

Qui quoniam ad diem prefixum nec in propria persona vemt, nee responsalem sufficientem mittere voluit, habito rex Philippus consilio, Normanniam ingressus, munitiunculam quam Botavant vocant funditus evertit; deinde Arguellum et Mortuum-mare, tandem Gornacum cepit, totamque terram quam Hugo de Gornaco tenebat sibi subjecit.

Et comme il ne voulait envoyer ni sa propre personne ni un répondant suffisant, après avoir consulté le roi Philippe et être entré en Normandie, il détruisit de fond en comble la fortification qu'on appelle Botavant ; puis il prit le château d'Arguel et Mortemare, enfin Gournay, et lui subjugua tout le pays que possédait Hugues de Gournay.

 

Ibidem Auretrum (sic) militem fecit, tradens ei comitatum Britannie, qui ei competebat hereditario jure; adjiciens comitatum Pictavensium et Andegavensium quos sibi acquireret jure armor una, et cc. milites in auxilium, magnamque pecunie summam ei tradidit, et sic eum perpetuo in hominem ligium accepit.

Là, il fit d'Aurerus (sic) un soldat, lui livrant le comté de Bretagne, qui lui appartenait par droit héréditaire ; il ajouta au comté de Poitiers et d'Anjou ceux qu'il acquérait ensemble par armes, et cc. il lui livra les soldats à son secours, lui donna une grosse somme d'argent, et le reçut ainsi pour toujours comme lieutenant.

 

Qui cum ab eo recessisset, rex Anglie ex improviso ei sitperveniens, ipsum cum Hugone Bruno et Gaufrido de Lazanaco, postea vicecomitem Lemovicensem, cepit.

Et quand il l'eut quitté, le roi d'Angleterre vint à lui à l'improviste, et l'emmena avec Hugues le Brun et Geoffroy de Lusignan, plus tard vicomte de Limoges.

 

Qui tam en tres erant ipsius regis Anglie ligii homines; sed quoniam Hugoni Bruno, qui erat vicecomes Thoarcensis, uxorem suam, videlicet filiam comitis Angulimensis, (rex Anglise) dolo ahstulerat, ab ejus fidelitate recesserat, et regi Francorum sub juramento, datis obsidibus, confederati fuerant. Ut hyems supervenit, uterque rex sine pace et treuga a bello cessavit.

 

C'étaient les trois lieutenants du roi d'Angleterre ; mais depuis que Hugues X de Lusignan, qui était vicomte Thouars, avait enlevé sa femme ( Isabelle), à savoir la fille du comte d'Angoulême, (le roi d'Angleterre) par trahison, il s'était retiré de sa fidélité, et sous serment au roi de les Francs ayant donné des otages, ils avaient été alliés.

 

Lorsque l'hiver est venu sur eux, les deux rois ont cessé la guerre sans paix ni trêve.

 

N. B. Ce morceau est transcrit d'un manuscrit du XVe siècle, en parchemin, format in-f.; il n'a aucune liaison avec ce qui précède, ni avec ce qui suit. B.

Il existe beaucoup d'analogie entre le texte de cette Notice et le passage de Rigord, qui est relatif aux mêmes événements. (V. Historiens de France, t. XVII, p. 54. et 55.) Il y a ici, ce nous semble, plus de clarté et de précision dans l'indication des noms des seigneurs qui figurent dans cette courte relation. On y trouvera aussi quelques bonnes variantes.

 

L'histoire a mentionné les prétentions d’Artur Ier, duc de Bretagne, au trône d'Angleterre, élevées à la mort de son oncle Richard Cœur-de-Lion, auquel succéda néanmoins Jean-sans-Terre, frère du roi défunt.

Les efforts d'Artur, pour la défense de ses droits, ne furent pas heureux, et il périt égorgé de la main du roi Jean, son oncle, au mois d'avril 1203.

Il put jouir ainsi, pendant quatre années entières, du vain titre de roi d'Angleterre, qui lui appartenait toutefois par la volonté bien connue de son oncle, le roi Richard, volonté dont on trouve encore un témoignage dans la lettre écrite en 1189, par ce prince, au pape Clément III, pour lui annoncer qu'il vient de conclure la paix avec Tancrède, roi de Sicile ; traité qu'il veut affermir par le mariage de la fille de Tancrède avec Artur, duc de Bretagne, son neveu et son héritier, inter Arthurum egregium ducem Britanniae, karissimum nepotem nostrum, et HÆREDEM, si nos decedere sine proie contigerit, et illustrent filiam ejus, -etc. (Rymer de 1704 ; I, page 68; Charta pacis, ibidem, page 66, 2e col. dernière ligne.)

Cette légitimité ne préserva pas Artur des mauvais propos des méchants ; et nous avons sous les yeux un document qui nous paraît révéler un trait satirique lancé contre sa royauté prétendue.

Ce document est d'ailleurs d'un caractère singulier, unique peut-être, dans l'histoire de la diplomatique.

 

Coulisse de la Gaule d'Antoine chez le roi Arthur au centre de l'imaginaire Arthurien (40)

Charte satirique sur Arthur, roi des Bretons

Les Bénédictins (Nouv. diplomatique, IV, pag. 711), ont remarqué et indiqué des chartes qui portent des dates qu'ils qualifient d'injurieuses, d'ironiques, de satiriques et même de séditieuses; mais on n'a pas fait connaître jusqu'ici de charte satirique proprement dite , ou plutôt de satire en forme de charte , provenant des temps du moyen âge : le règne de droit du roi Artur nous en fournira un exemple.

J'ai trouvé, à la dernière page, d'un précieux manuscrit dont la Bibliothèque royale vient de faire l'acquisition (les Poésies latines d'Hilaire, disciple d'Abeilard, vol. in-18, vélin, XIIIe siècle, de 16 feuillets ; suppt. lat. n° ioi5), la copie très ancienne d'une charte donnée au nom d'Artur roi des Bretons, qui s'adresse aux marchands de fromages et de beurre de toute la Bretagne.

Un tel protocole caractérise déjà un document satirique. Celui-ci dépassera néanmoins toutes les prévisions, par ce qu'il y a de repoussant dans le surplus du texte ; le voici :

« Arturus, rex Britannorum, universis per Britanniam constitutis caseum bitirumque professis, in perpetuum sincere devotionis affectum et perfecte fidelitatis constantiam attendentes, quam progenitores vestri erga nos ab ipsis Britannie primordiis habuerunt, videntes et devocionem et fidelitatem eorum in filiis patrissare, non immerito de vestro sumus honore ac hutilitate solliciti; et in quo parentum meritis remuneratione non possumus respondere, in filiorum saltern volumus provisione supplere.

Arturus, roi des Bretons, fabriquant du fromage et des boissons dans toute la Bretagne, professant être à jamais voué à la dévotion sincère et à la fidélité parfaite, que vos ancêtres avaient depuis les tout débuts de la Bretagne, soucieux de respect et d'utilité ; et en quelle rémunération nous ne pouvons pas répondre aux mérites de nos parents, nous voulons fournir au moins quelques provisions à nos enfants.

 

Licet enim vobis presencie nostre copia denegetur, quoniam post indultam vobis omnibus immortalitatis gloriam, mortalium non est licitum nos corporaliter intueri, nostri tamen memoriam cordibus vestris quodam sigillo dilectionis impressam semper retineatis, et de immortalitatis regimine confidentes , mortalis cujuslibet……

Car bien que l'abondance de notre présence ne vous soit pas refusée, puisqu'après que la gloire de l'immortalité vous a été accordée à tous, il n'est pas permis aux mortels de nous regarder d'une manière physique ….

 

 dominio subjacere, ac nomen nostrum coram regibus et principibus, semper et ubique intrepide confitemini, et illas eorum argumentationes sophistica responsione refellitis, qui de nostra morte nugatorie joculantur.

être soumis à la domination, et confesser notre nom devant les rois et les princes, toujours et partout avec intrépidité, et rejeter ces arguments sophistiques en réponse à ceux qui font des plaisanteries frivoles sur notre mort.

 

Tot igitur et tantis meritis vestris respondere volentes, presenti pagina duximus concedendam et regalis sigilli karactere confirmandam piscaturam illius secreti gurgitis, in quo volucrum coeli, animantium terræ, piscium maris diversa genera spaciantur; in quo quidem gurgite omnes mundi delicie humane necessitati subjecte, postquam de tesauro stomachi ex nimia repletione inundante, de ventris abisso per posteriores aneleticos (sic) exierint, tanquam in vivario recluduntur, vestris vestrorumque usibus specialiter deputate;

Voulant donc répondre à vos si nombreux et si grands mérites, nous avons pensé qu'il fallait accorder la présente page et confirmer au stylet du sceau royal, la pêche de cette mare secrète, dans laquelle différentes espèces d'oiseaux du ciel, de les animaux de la terre et les poissons de la mer se répandent ; Dans ce tourbillon, en effet, tous les délices du monde, soumis à la nécessité humaine, après avoir débordé du trésor de l'estomac par excès de remplissage, partiront du ventre par l'arrière-train des aneleticos (sic), tels qu'ils apparaissent dans le poissonnerie;

 

hujus, inquam, gurgitis, per diversas mundi partes rivuli multiplices dinvantur; et privatis domorum angulis latitantes, veluti eciam eo quod lateant digna latrine nomina sortiuntur.

dans les différentes parties du monde de multiples ruisseaux sont convoqués dans ce courant, dis-je ; et cachés dans les coins privés des maisons, pour ainsi dire, aussi, parce qu'ils sont cachés, ils reçoivent leurs noms dignes d'une latrine.

 

 Horum itaque rivulorum ubicunque fuerint, plenariam vobis concedimus, auctoritate Britannica, potestatem, firmiter inibentes ne ullus, nisi de Britannia fuerit oriundus, in praedictis gurgitibus hanc piscaturam, vel si forte illos inundare contigerit eos, aliquantenus exaurire presumat.

 Adhuc quoniam terram vestram, ex sterilitatis innate vitio, parvis scimus redditibus habundare, usum vobis socularium regio prohibemus edicto.

Par conséquent, où que soient ces rivières, nous vous accordons la pleine autorité britannique, le pouvoir, stipulant fermement que personne, à moins qu'il ne soit de Grande-Bretagne, n'osera enflammer cette pêche dans les eaux susmentionnées ;

 

Sed cum forte vobis longi laborem itineris (suscipere) contigerit, innumeros soculares vobis emere sit indultum, quos non ad usum in pedibus, sed in collo suspensos ad apparentiam portari jubemus : vobis esse tolerabilius considerantes sanabilem pedum lesionem incurrere, quam sumtuosa calciamentorum reparatione gravari. Pedes enim semper habebitis soculares, aut non semper habebitis.

Mais quand, peut-être, il vous arrive d'entreprendre le travail d'un long voyage, c'est une indignation pour vous d'acheter d'innombrables cagoules, que nous ordonnons apparemment de porter non pas sur les pieds, mais sur le cou, qui sont suspendus sur le cou; Car vous aurez toujours une cagoule et des pieds, ou vous n'en aurez pas toujours.

 

« Prohibemus insuper ne monstrum illud terribile cujus nomen exprimere lion volumus, non audemus, quod videlicet monstrum venatione domestica mures solent hostiliter impugnare, nostrorum aliquis subditorum in domo sua retinere presumat.

Nous nous défendons, d'ailleurs, de ne pas oser exprimer ce terrible monstre dont le nom est Lion, puisque, à savoir, que les rats domestiques ont coutume d'attaquer avec un ennemi le gibier sauvage, si l'un de nos sujets s'avisait de les garder dans sa sa propre maison

 

 Hoc tamen edictum duplicis utilitatis consideratio parturivit: tum quia caseum, inter cetera vobis cibaria cariorem, furtiva corrosione vastaretur, tum quia illud magnum obprobrium quod de cato vobis objicitur, per illius monstri absenciam, quod cati formam cognata quadam similitudine representat, posse credimus aboleri.

Cet édit a cependant produit une double considération : à la fois parce que le fromage, parmi d'autres aliments qui vous sont plus chers, a été ravagé par une corrosion furtive, et parce que nous croyons que le grand reproche que vous porte le chat, peut être aboli par la absence de ce monstre, car il représente la forme du chat proche d'une certaine ressemblance.

 

Quanto enim frequentius et familiarius humano se conspectui representat, tanto sepius illius…. tacendi dedecoris innominiam innovaret.

 « Si quis autem hoc attentare presumpserit, indignationem nostram se noverit incursurum.

DATUM CORISPICI, per manum Capalarii. ANNO C. IMMORTALLTATIS REGIS ARTURII. »

 

Car plus il se représente fréquemment et familièrement à l'œil humain, plus il se représente souvent…. renouveler l'innocence de l'auteur de la disgrâce.

 Mais si quelqu'un ose tenter cela, qu'il sache qu'il encourra notre indignation.

Un don du Corispicus, de la main de Capalarius. L'année de l'immortalité du roi Arthur. »

 

Cette satire frappe à la fois et sur le roi Artur et sur ses sujets les Bretons.

Elle doit avoir été fabriquée peu d'années après la mort du malheureux prince, puisque l'un des motifs de l'octroi de ces prétendus privilèges, est tiré de la persévérance et de l'intrépidité avec lesquelles les Bretons soutiennent que ce roi n'est pas mort.

Il existe peut-être quelque légende locale qui pourrait expliquer les singulières opinions dont ce document consacre ironiquement le souvenir.

Du reste, ce même document pourrait concerner aussi Artur, roi des Bretons, tué à la bataille de Camels-ford, en l'année 542, et dont quelques historiens prétendent que des Bretons niaient encore la mort au XIIIe siècle. (V. Rapin Thoyras, Histoire d'Angleterre, tome I, page 109, édit. de 1726, in-4°.)

On peut se demander cependant pourquoi, dans ce cas, la charte n'est datée que de la centième année de l'immortalité du roi Artur; à moins qu'on ne suppose que nous avons sous les yeux dans notre manuscrit, une copie faite au XIIIe siècle d'un texte qui existait alors depuis plus de 500 ans. C. F.

 

 

 

 

Lettres de rois, reines et autres personnages des cours de France et d'Angleterre depuis Louis VII jusqu'à Henri IV tirées des archives de Londres. Tome 1, De l'année 1162 à 1300 / par Bréquigny ; et publ. par M. Champollion-Figeac

 

 

 22 Mai 1200 - Traité de paix du Goulet conclu entre Philippe II Auguste et Jean sans Terre. <==....

==> 1201 De Fontevraud à l’abbaye de la Couronne – Aliénor d’Aquitaine; Jean Sans Terre; Aimery VII de Thouars; Alix de Bourgogne

....==> 1202 Jean Sans Terre convoqué à la cour de France afin de répondre des charges portées contre lui.

 


1 Forte Minis-Ozenne, élection de Mortain. B. (Le Mesnil-Ozenne, pays de Mortain),

2 Ce même Picolf, et son fils Geoffroy, reçurent d'autres libéralités en terres et en hommes du même roi Jean. (V. Rot. Normann. Lond. 1835 , in-80; p. 20, 21 et 61. ) C. F.

Après la mort de Picolphe, le même domaine devait passer à ses héritiers, moyennant la redevance annuelle d'une paire d'éperons d'or.

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