Un mystère breton du Moyen-Âge : la Vie de sainte Nonne
La Vie de Sainte Nonne Buhez santez Nonn, ou vie de sainte Nonne, et de son fils saint Devy (David), archevêque de Menevie en 519 est l'un des rares monuments de la littérature ancienne en langue bretonne. C'est un manuscrit du XVIe siècle (Bibliothèque nationale de France, ms. celt.basq. ), sur papier, découvert à Dirinon en 1834 par l'abbé Marzin, secrétaire de Monseigneur de Poulpiquet, évêque de Quimper et de Léon, a découvert le manuscrit au presbytère de Dirinon. Publié en 1837 par l'abbé Sionnet, accompagné d'une traduction par Legonidec Mais le texte du mystère a été composé en langue bretonne antérieurement au XIIe siècle.
Ce mystère se chantait en grande partie et devait ressembler à celui qui sert encore en Bretagne pour les légendes versifiées. Les Vers qui sont de six, huit et dix mesures, présentent, quand à la rime, un système assez remarquable.
Sainte Nonne, d'origine galloise, qui se serait retrouvée enceinte après avoir été violée par Ceredig, se serait réfugiée en Bretagne et qui serait la mère de saint Dewi (dit aussi saint Divy) à qui elle aurait donné naissance « sur un rocher qui s'amollit comme de la cire pour former un berceau au nouveau-né ». Elle aurait vécu le reste de sa vie à Dirinon (Finistère) où se trouve son tombeau. L'église Sainte-Nonne de Dirinon lui est consacrée. Selon une autre version, tout en étant toujours la mère de saint Dewi, elle serait l'épouse de Goedelic, chef d'un puissant clan de Cornouailles, mais aurait été bannie pour s'être trouvée enceinte hors mariage et aurait accouché par une terrible tempête en 520
Le poème, sous forme de drame et précédé d'un prologue, raconte la vie de sainte Nonne, les miracles qui s'opérèrent sur son tombeau, l'épiscopat et la mort de saint Divy, et évoque d'autres personnages comme Ambroise Merlin, saint Patrice et Saint Gildas. L'auteur, anonyme, a commis des anachronismes, plaçant le récit en pleins société féodale du XIIe siècle alors que sainte Nonne a vécu à la fin du Ve siècle et au début du VIe siècle
Sainte Nonne, d'origine galloise, qui se serait retrouvée enceinte après avoir été violée par Ceredig, se serait réfugiée en Bretagne et qui serait la mère de saint Dewi (dit aussi saint Divy) à qui elle aurait donné naissance « sur un rocher qui s'amollit comme de la cire pour former un berceau au nouveau-né ». Elle aurait vécu le reste de sa vie à Dirinon (Finistère) où se trouve son tombeau. L'église Sainte-Nonne de Dirinon lui est consacrée. Selon une autre version, tout en étant toujours la mère de saint Dewi, elle serait l'épouse de Goedelic, chef d'un puissant clan de Cornouailles, mais aurait été bannie pour s'être trouvée enceinte hors mariage et aurait accouché par une terrible tempête en 520
Le poème, sous forme de drame et précédé d'un prologue, raconte la vie de sainte Nonne, les miracles qui s'opérèrent sur son tombeau, l'épiscopat et la mort de saint Divy, et évoque d'autres personnages comme Ambroise Merlin, saint Patrice et saint Gildas. L'auteur, anonyme, a commis des anachronismes, plaçant le récit en pleins société féodale du XIIe siècle alors que sainte Nonne a vécu à la fin du Ve siècle et au début du VIe siècle
Eur ger araog.
E-pad ar c'hantvejou tremenet, he-deus Buez santez Nonn intret douarou parrez
Dirinon kenkoulz ha huez ar barrizioniz. Dirinoniz a-wechall o-doa digemeret da-vad huez
santez Nonn hag hini he mab sant Divi. Anad oa evito o-doa ar vamm hag he mab bevet e
Dirinon en amzeriou koz.
Amafi, o kemer plas lehiou sakr rag-kristen, kement mên a zalc'h sofij euz o zremen
dre ar vro.
Tostig ouz ar feunteun, mên ar beskennou, anvet "Mên Santez-Nonn ", a zoug, war a
leverer, tres penndaoulin Nonn a jome eno a-zav da hedi pa c'hortoze ganedigez he mab.
War ar mên e weler hirio c'hoaz kalz kroaziou bian e koad.
E-kichenn ar feunteun, "Kavell sant Divi" a zo eun tamm roc'h a vefe en em gleuzet
dre ar c'hreiz da ober eur c'havell d'ar babig.
Doujafis d'ar mên, doujafis d'an dour, er feunteun he-deus tarzet an eienenn 'evid ma
vefe dour glan da vadezi ar buge! galvet da veza sant.
An iliz he-unan, a zo bet savet war allec'h dibabet gand Nonn. Eur mên-sklent braz,
stlejet gand ejenned, 'neus roudennet plas an iliz hag ar c'hloz. Bez' e c'hell beza gwelet
c'hoaz dindan toenn kostez traofi chape! Santez-Nonn.
Ha petra lavared diwar-benn bez brudet santez Nonn 'lec'h m'eo bet kizellet war he
gourvez er 15ved kantved? Evid Dirinoniz a-wechall e oa anad e vedo Nonn beziet eno. Ne
ouient ket e oa eur barrez e Kerne- Veur, Altarnon, hag a zofije dezi kaoud ive bez santez
Nonn.
Hervez ar pez a ganter er vro, eo e diabarz ar bez eo bet kavet er c'hantved diweza
dornskrid Buez santez Nonn.
An istor n' eo ket ken burzuduz, rag gouzoud a reer eo e presbital Dirinon eo bet dizoloet
an dornskrid, e 1837, gand an Ao. Marzin, sekretour an .Ao. de Pou/piquet, eskob
Kemper ha Leon. Ar skrid a orin a zo hirio dalhet el Levraoueg Vroadel.
Lorc'h a zo koulskoude e tud Dirinon da veza bet saveteet an talvoudusa skrid lennegel
e brezoneg-krenn a vefe deuet beteg ennom. Eüruz eo tud ar gomun e vefe en em vodet
eur strollad tud evid rei da anaoud al lodenn dalvoudusa euz herez o zadou hag euz herez ar
vro.
Trugarekaad a reom amafi Yves Le Berre, Bernard Tanguy, Job an !rien hag YvesPascal
Castel.
Annie Le Men.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62530282/f16.item.zoom
http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/2114510
https://fr.wikipedia.org/wiki/David_de_M%C3%A9nevie