La campagne de Russie est une campagne militaire menée par l’empereur Napoléon Ier en 1812. Après avoir conquis presque toute l’Europe, Napoléon entreprend de conquérir la Russie de l’empereur Alexandre Ier.
Jusqu’à la prise de Moscou, face à une armée impériale russe inférieure en nombre au début de l’invasion, l’avantage est aux forces napoléoniennes. Mais le prince russe Mikhaïl Koutouzov, général en chef, relève le moral de son armée et l’encourage à mener une contre-offensive, en organisant le harcèlement de la Grande Armée lors de la retraite française. C'est ainsi que les maladies, l’hiver, mais aussi les soldats et la population russes, sont responsables de la défaite de Napoléon en Russie.
En France, une pétition pour classer des bornes russes du XIXe siècle
Ces bornes (appelées verstoviye stolbi, en russe), marquant les distances entre les villes, sont apparues le long des routes les plus importantes de la Russie au XVIe siècle. En pierre ou en bois, elles indiquaient la distance en « verstes », l’ancienne mesure russe, correspondant à 1067 m. Ces bornes existaient en Russie jusqu'en 1918. Les bolcheviks les ont brisées en tant que symboles de l'autocratie, puisque presque toutes portaient un aigle à deux têtes sur le dessus. De nos jours, il n'en reste que peu dans tout le pays. Comment donc ces bornes se sont-elles retrouvées en France ?
Il y a trois semaines, l'Association de sauvegarde du patrimoine et de l'histoire napoléonienne du sud de l'Aisne (A.S.P.H.N du sud de l'Aisne) a lancé une pétition. Objectif : rassembler des signatures visant à soutenir l'inscription au répertoire national des monuments historiques... des bornes de distances russes, témoins de l'occupation russe en France de 1816 à 1818.
https://fr.rbth.com
TAILLETTE - Au N.-O. de Rocroi.* À l'embranchement de la route de Regniowez (D22 vers le Rouilly) et du CD 877 (Censés de l'Ourse), derrière la chapelle, on peut encore trouver une borne, vestige de l'occupation russe dans le nord de la France en 1815.
http://napoleon-monuments.eu
l’expression proverbiale : « c’est la Bérézina »)
La traversée de la rivière Bérézina amène une victoire tactique pour Napoléon quand Koutouzov, décidant que le temps est venu pour une bataille rangée, attaque la partie de l’armée française restée du mauvais côté de la rivière. Les Russes ayant été repoussés, tous les Français en arme peuvent franchir les ponts. Seuls restent de l’autre côté les malades, les blessés et les déserteurs ; ceux-là même qui, par abattement et désespoir, ont refusé de passer les ponts durant la nuit précédant la bataille et qui ensuite se sont bousculés dans une cohue indescriptible au dernier moment (d’où l’expression proverbiale : « c’est la Bérézina »). Certains se noient dans la rivière, en tentant de la traverser à pied, car l’épaisseur de la glace n’est pas suffisante pour supporter leur poids.