L’Hermione est un navire de guerre français en service de 1779 à 1793. C'est une frégate de 12 (en référence au calibre de ses canons) portant 26 canons de 12 livres et 8 canons supplémentaires de 6 livres.

En jargon naval on la dénomme « frégate de 26 canons », bien qu'à l'origine elle en ait porté 34. Elle fait partie des frégates de la classe Concorde, construites à partir de 1777 à l'arsenal de Rochefort.

Le canon de 12 livres était une pièce d' artillerie de calibre intermédiaire montée sur des navires de guerre.
Ils ont été utilisés comme canons principaux sur les frégates les plus typiques du début du 18ème siècle, sur le deuxième pont des navires de ligne de quatrième ordre.

Canon de système Gribeauval

Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval, officier et ingénieur qui réforma l'artillerie de campagne française. né à Amiens 15 septembre 1715 - mort le 9 mai 1789 à Paris

La cadence de tir d'une pièce de 12 était de 3 coups à la minute ; sa portée maximale, sous un angle de tir de 15°, était de 2500 m et sa portée utile d'environ 900 m.

1. Le canon est nettoyé avec un écouvillon garni en peau de mouton.
2. La poudre est placée au fond de l’âme du canon.
3. Un boulet est poussé à l’intérieur à l’aide du  refouloir
4. Le canon est amarré solidement contre la muraille du navire.
5. Un orifice placé sur le dessus du canon est rempli de la poudre contenue dans la  corne d’amorce
6. Le canon est pointé vers l’extérieur.
7. La mise à feu est assurée par le boute-feu, bâton portant une mèche allumée

Les canons de l'Hermione fabriqués en Charente (fonderie basée à L’Isle-d’Espagnac, près d’Angoulême)

Pour mouler les deux canons, il faut près de quatre tonnes de métal en fusion à 1 500 degrés. Les canons pèseront au total 44 tonnes, un poids qui servira à équiilbrer le navire....... http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/2014/02/19/les-canons-de-l-hermione-fabriques-en-charente-418473.html

Manœuvre de la pièce de 12.
Artilleurs à vos pièces !
Le chargement et le tir d'une pièce de canon se pratiquent de la façon suivante :
- la « cartouche à boulet » est composée de la « gargousse (sac de tissu renfermant la poudre) et du boulet maintenu sur un sabot de bois par deux bandelettes métalliques en croix, le tout étant enfoncé dans l’âme du canon avec « un refouloir » ;
- le chef de pièce crève alors la gargousse en enfonçant un « dégorgeoir » dans le trou de la lumière, puis il y place une « étoupille » (fusée d'amorce contenant une substance inflammable).
- la pièce est alors pointée en hauteur et en direction (l’affût allégé Gribeauval permet le pointage à un seul homme) puis, au commandement "Feu", un servant utilise une « lance à feu » et allume l'extrémité de l'étoupille qui communique le feu à la charge.
Feu !

https://royalartillerie.blogspot.fr/2005/03/hommage-au-canon-gribeauval.html

 Rochefort : Le mystère des anciens canons de l'arsenal

Des canons plantés par dizaines le long de la Charente. Peu à peu, le mystère des canons de Rochefort livre ses secrets, grâce aux travaux d'un étudiant passionné.

124 mystérieux canons

L’aventure commence en 2001, Samuel Chassaigne finit alors ses études à Rochefort. Il se balade régulièrement le long du fleuve quand, un jour, il remarque ces canons. Sa curiosité est piquée au vif mais......

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Histoire Navale Publié le 09/05/2006 par Vincent Groizeleau Des canons plantés par dizaines le long de la Charente. Peu à peu, le mystère des canons de Rochefort livre ses secrets, grâce aux travaux d'un étudiant passionné. L'endroit a vu naître, et bientôt renaître, l'Hermione et plusieurs centaines d'autres vaisseaux.

https://www.meretmarine.com

 Les fonderies de la marine du Ponant - Rochefort et les forges de l'Angoumois - Périgord<==