Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
PHystorique- Les Portes du Temps
6 janvier 2017

Histoire de Faux cul ou drôle de Tournure (Robe)

250px-USpatent131840_1872

7770478be427d4019e754ddf1836a37f

ec324b89a27c

Le faux cul désigne à l'origine, familièrement, une tournure, rembourrage que les femmes portaient sous leur robe pour augmenter le volume apparent de leur postérieur. La mode féminine a régulièrement cherché à souligner la finesse de la taille pour valoriser la poitrine et les épaules qui se dénuderont progressivement au cours des siècles. L'une des innovations majeures est le vertugadin venu d'Espagne à la fin du XVe siècle : les arceaux apportent de l'ampleur à la robe en lui donnant une forme de cloche et ses variantes seront nombreuses dans l'histoire de la mode. L'une d'elles est particulièrement notable, il s'agit du « faux-cul » qui vise à souligner le fessier féminin, la femme callipyge ayant souvent été un idéal esthétique. Ainsi, dissertant sur la beauté féminine, un auteur du XVIe siècle parle des femmes qui « bourrent leur derrière pour être par là estimées »2. La mise en valeur de la cambrure des reins des femmes s'accentue à la fin du XVIIe siècle : on parle alors de « polisson », plus crûment de « hausse-cul » ou encore « hausse fesse » (comme on appelle le jupon « garde cul » au XVIe siècle)) ; le rembourrage est alors placé sous la jupe. Un « miroir de beauté » plusieurs fois réédité sous Louis XIV donne ce conseil : « La femme mettra sur les hanches un vertugalon ou hausse-cul rembourré médiocrement, par ce moyen leurs corps se montreront grêles, bien formés, & beaux, ce que savent bien faire les Flamands » https://fr.wikipedia.org/wiki/Tournure

Publicité
Commentaires
PHystorique- Les Portes du Temps
Publicité
Publicité